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Love in the Jim Crow South – Kendra Queen

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. E comme Ennemi. Coucheriez-vous avec l’ennemi ?

Coucheriez-vous avec l’ennemi ?

Dans la Louisiane des années 1920, l’amour est un jeu dangereux.

Même parler à un homme blanc peut faire tuer Eva LaLaurie.

Mais Renard Mauricette, l’homme le plus riche de la ville, a toujours été un rebelle.

Et il a un œil sur elle.

Il veut la conquérir… la posséder.

Elle va tout risquer par amour – et il ferait mieux de faire de même.

Mais au pays du Ku Klux Klan, rien n’est jamais tout noir ou tout blanc…

Si je ne choisissais mes lectures qu’en fonction de la couverture, je n’aurais jamais choisi ce livre. Je pense que l’histoire aurait mérité que l’auteure fasse plus d’efforts.

Renard Mauricette est un homme blanc âgé de 24 ans. A la guerre, il a reçu une forte dose d’éclats d’obus dans la poitrine, les joues et la cuisse gauche. Résultat: il boîte fortement et éprouve de sévères douleurs.

John Butler, l’un de ses domestiques, lui propose de consulter une guérisseuse noire, Eva Lalaurie, jeune femme à l’aube de la vingtaine. Ce que John fait, il n’a rien à perdre.

L’interdite attraction se développe au fil des rencontres. Quand Eva décide de s’y abandonner entièrement, elle découvre l’existence d’Amélie Mordant. Eva s’en veut d’avoir flirté avec un homme blanc et de surcroît marié. Elle met un terme à la relation mais Renard ne l’entend pas ainsi.

C’était un mariage convenu par son père et il vient de divorcer. Il est sûr des sentiments qu’il a pour Eva mais ses sentiments suffisent-ils dans une contrée où blancs et noirs ne doivent pas s’unir?

J’en attendais plus de cette romance interraciale. Les héros ne m’ont pas fait vibrer. Le contexte historique est bien décrit mais il m’a manqué une passion dans les sentiments. Je l’ai ressenti au début mais elle a été éphémère.

J’ai lu cette romance en VO et j’ai trouvé le niveau de langue inaccessible.

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Child of Her Heart – Cheryl St. John

12 livres en attente de chronique. Mon excuse préférée : à quoi ça servirait d’écrire un avis de 3 lignes ? La nouvelle année s’annonce et fait naître un désir: remettre le compteur à zéro. Il faut trouver un élan de motivation. Alors, j’ai pensé à un Abécédaire. Et on commence bien entendu par la lettre A. A comme Amour.

Les rêves de maternité de Meredith Malone sont enfin devenus réalité. Elle est devenue mère grâce à un don de sperme mais il y a eu une erreur. Sa petite Anna n’est pas blanche comme elle. Elle est métisse.

La clinique « The Children’s Connection » tente d’échapper à un tapage médiatique qui gâcherait sa réputation. Le conseil de direction propose d’offrir un séjour à Cannon Beach à Meredith et de confier son cas à l’avocat de la clinique: Justin Weber.

Afro-américain, Justin Weber (à certains moments, je disais Justin Bieber 😀 ) est veuf et élève seul ses deux petits garçons: Lamond et Jonah. Il passe quelques jours à Cannon Beach avec ses enfants. Il y rencontre Meredith par le biais de ses garçons.

Il m’a été difficile de mettre une pause à ma lecture après les premiers moments passés entre Justin et Meredith. J’ai apprécié le rapprochement graduel entre ce père veuf et cette mère célibataire qui est agacée par les regards qu’on porte sur sa fille métisse.

Lamond et Jonah sont attendrissants et on est ravie de cette famille recomposée qui va se constituer.

L’histoire de Meredith et Justin n’est pas sans obstacle, la mère de Meredith est une raciste non déclarée. Je m’attendais à des coups bas mais elle n’a pas suivi le fil de mon imagination.

J’ai apprécié la sensualité des scènes intimes. On ne tombe pas dans la vulgarité.

J’ai passé un bon moment de lecture avec ce couple mixte. J’aurais d’ailleurs voulu un HEA et non un HFN.

Léger bémol ? La demande en mariage que j’ai trouvé précipitée.

Une dernière chose à ajouter : j’ai lu en VO et ma lecture a été fluide.

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Rags to Romance, book 8: The Duke and the Maid

Angelica Cumberbatch est une fillette afro-américaine de 11 ans. Elle est née en France, en 1837 d’une mère chanteuse. Elle n’a jamais connu son père. Tout ce qu’elle sait de lui : sa profession de militaire. Avant de mourir, sa mère la confie à son amoureux John Dreston qui est également musicien et va avoir l’excellente idée de la confier à son tour à sa famille à Londres.

Angelica n’est pas évidemment pas la bienvenue. Quelle famille blanche, à cette époque accepterait de s’occuper d’une enfant noire ? La famille accepte pour une pension annuelle de 300 livres. La vie d’Angelica change à commencer par son prénom. Elle s’appelle désormais Ann. Elle devient femme de chambre, puis femme de chambre assistante.

A 20 ans, la vie d’Ann prend un autre tournant : elle devient la bonne de Patita Dreston qui a été recrutée comme gouvernante par William Herbert Thornbeck, 6e duc de Duncaster.

Patita a une mission : devenir l’épouse du duc et j’ai suivi avec attention son plan d’actions pour y parvenir. Comme dirait le duc : « big beauty and little brains »

William n’a jamais été amoureux, les femmes lui permettent d’assouvir ses besoins naturels. Mais ça c’était avant qu’il ne rencontre Ann.

J’ai apprécié sa façon de la traiter, de la protéger.

He knew he not only had to show her that he loved her, but he also had to show her how love behaved.

J’ai surkiffé cette phrase.

Contrairement au duc de Forbidden Desires, il ne lui est jamais venu à l’idée de prendre Ann comme maîtresse. A part sa mère qui s’y oppose et relève ce fait, William ne l’évoque même pas. C’est beau mais je me demande si c’est réaliste, surtout à cette époque, de ne pas considérer la race de son amoureuse comme un écart vis-à-vis de la noblesse anglaise.

Une chose que j’ai beaucoup appréciée dans cette romance : les scènes sexuelles qui ne sont pas à foison, on en a une seule et elle ne s’étale pas sur dix pages. Merci à l’auteure. Oui, il faut respecter l’intimité des personnages même s’ils sont de papier 😀

L’auteure a ajouté quelques actions à suspense à la romance mais je n’y ai pas été très réceptive.

The duke and the maid, est le tome 8 de la saga Rags to romance. Etant la seule romance historique interraciale de la saga, je ne pense pas découvrir les autres tomes.

Quelle est votre lecture du moment ?

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Race traitor de Jamila Jasper

Un traître à la race, ou en anglais race traitor, est une référence péjorative à une personne qui est perçue comme un soutien d’attitudes ou de positions considérées comme allant à l’encontre des intérêts supposés ou du bien-être de sa propre race. Par exemple, une ou les deux parties à une relation interraciale peuvent être qualifiées de traîtres à la race.

Années 1930, Rickshaw, Mississipi

Burke Giraud est considéré comme un race traitor. Il a des amis noirs, participe à la construction de l’école pour enfants noirs dans laquelle Janie Ruth Ross sera enseignante.

Blanc et Noirs voient, d’un mauvais œil, le rapprochement entre le menuisier et l’enseignante. Des menaces s’ensuivent. De M. Freeman, employeur de Janie et Francis, et du cousin de Burke, membre du Ku Klux Klan.

A qui obéir ? Au désir ou à la peur ? Difficile pour Burke et Janie de contenir la passion. Et comme l’un des titres de chapitres l’indique : Trouble always follows.

Le contexte historique est bien décrit. L’auteure ne nous épargne pas la violence verbale et physique des Blancs. Il est douloureux de voir que des hommes, des femmes ont souffert, ont été humiliés juste pour leur couleur de peau.

Every time we try to dream up somethin’, white folks come and tear it all down.

Jamila Jasper a construit des personnages crédibles avec des forces, des faiblesses, des rêves. J’ai été touchée par le fait que Burke ne sache pas lire. La romance est sympathique mais j’aurais voulu que leur rapprochement prenne plus de temps, qu’il y ait moins de scènes sexuelles décrites de façon vulgaire. Les auteures de romance devraient apprendre à mettre plus de sensualité, de suggestion et moins de vulgarité dans la description de ces scènes.

La scène la plus mignonne ? La première rencontre des héros, tout en douceur et sensualité.

Au-delà de la romance, l’auteure passe un message fort : la vie amoureuse, la vie de famille ne devrait pas être un frein à la réalisation de ses rêves. Burke est un partenaire de vie comme je les aime, j’ai apprécié le fait qu’il pousse sa chérie à réaliser ses rêves.

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Her Mother’s Billionaire Friend – Alicia Beckton

Simone Naylor est une femme qui est prête à franchir la prochaine étape de sa vie. Elle a maintenant 33 ans et sa dernière relation s’est terminée lorsque son copain n’a pas voulu s’engager. Elle veut que sa prochaine relation soit durable, mais lorsqu’elle rencontre Justin Smith, son crush d’adolescente et meilleur ami de sa mère, elle sait que le destin est contre elle depuis le début.

Justin Smith approche de la cinquantaine. Il a déjà deux mariages derrière lui et 3 enfants. Lorsqu’il tombe amoureux de Simone, c’est un coup de foudre, mais il doit se demander s’il peut lui donner tout ce qu’elle veut. C’est tout nouveau pour elle, mais il a déjà emprunté ce chemin auparavant. Peut-il le refaire, surtout quand elle est la fille de sa meilleure amie ?

Les rebondissements abondent alors que Justin et Simone se cachent, tous deux effrayés pour des raisons différentes. Peuvent-ils laisser le passé derrière eux pour se concentrer sur leur avenir ? L’amour d’un homme vaut-il la colère d’une mère ?

Son crush d’adolescente peut devenir une belle histoire d’amour mais cet homme lui a été défendu par sa mère dès le premier regard. Comment Simone s’y prendra-t-elle pour vivre cet amour ?

J’ai beaucoup apprécié le contexte de cette romance qui m’a d’ailleurs poussée à la lire. Sans lui porter la poisse, on peut dire que Justin a vécu beaucoup plus d’années qu’il lui en reste à vivre. Il s’est marié et a divorcé 2 fois, il a des enfants entre 26 et 30 ans. Il approche de la cinquantaine, que peut-il apporter à Simone qui a 33 ans et rêve de mariage et enfant ?

Tous ces paramètres de vie n’ont aucune incidence sur la détermination de Simone. J’ai apprécié son audace, sa maturité, son envie de vivre et d’aimer l’homme qu’elle a choisi. C’est une héroïne remarquable. Elle aime Justin, un point c’est tout.

Celui qui a plus de scrupules, c’est Justin et ça se comprend.

Le couple qu’ils forment est un mélange de rose bonbon et rouge passion.

Avant d’acheter les romances BWWM, je lis les commentaires d’autres acheteurs sur Amazon. Pour ce livre, l’un des commentaires évoquait la couleur de peau de l’héroïne: midnight color. J’ignore pourquoi l’auteure n’a tout simplement pas dit dark skin.

Dommage que cette peau foncée ne soit pas représentée sur la couverture. Je pense que les auteures du BWWM club devraient faire attention aux choix de leurs couvertures. En tant que lectrice et auteure, une couverture n’est pas anodine pour moi. Elle permet d’avoir un aperçu des héros.

Le roman est en anglais et j’ai trouvé la lecture accessible. Par contre, j’ai du mal avec l’usage de l’argot et de mots vulgaires quand il s’agit de décrire les scènes d’amour. Pour moi, la romance équivaut à l’élégance.

Her Mother’s Billionaire Friend est le 8e tome de la saga Love in Miami. Je ne pense pas poursuivre avec d’autres tomes. Leurs résumés n’étaient pas assez attractifs.

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The Italian’s Unlikely Bride – Alicia Beckton

Carmen Deans est une jeune femme de 23 ans. Giovanni Pantelli est un milliardaire italien de 37 ans qui vit à Miami pour être proche de son fils. Sa femme, dont il est séparé, ne le laisserait pas emmener son fils loin d’ici, et certainement pas en Italie. Giovanni vit seul, il est loin d’être l’homme riche célibataire typique qui fait la fête et vit sa vie de célibataire. Il est prêt à trouver l’amour et à s’installer avec la bonne femme. Ils se rencontrent lors de l’ouverture d’un restaurant haut de gamme. Carmen est là pour travailler pour ses amis, les propriétaires du restaurant qui l’ont embauchée comme assistante chef de cuisine, tandis que Giovanni est le principal investisseur. Bien qu’ils soient très différents l’un de l’autre, ils ont une alchimie indéniable entre eux. Il ne faut pas longtemps pour que les choses s’intensifient. Comment deux personnes si différentes, avec plus d’une décennie d’écart d’âge, peuvent-elles avoir autant d’attirance et d’atomes crochus ?

Leur relation durera-t-elle ou s’effondrera-t-elle en raison de leurs nombreuses différences ?

J’ai apprécié la maturité de Carmen et sa relation avec sa mère. Ouvertes l’une à l’autre, Carmen peut s’épancher sur elle en cas de besoin.

Au début, j’ai eu un peu peur avec le fait que Giovanni soit riche. Une situation sociale très présente dans pas mal de romances BWWM. On fait référence à sa richesse mais on ne s’y attarde pas trop avec des cadeaux à n’en point finir.

Le couple qu’ils forment est mignon mais j’en voulais plus: plus de rebondissements, de passion dans les sentiments, de moments tendres passés ensemble avant la fin heureuse.

Avant d’acheter les romances BWWM, je lis les commentaires d’autres acheteurs sur Amazon. Pour ce livre, l’un des commentaires évoquait la couleur de peau de l’héroïne: midnight color. J’ignore pourquoi l’auteure n’a tout simplement pas dit dark skin.

Dommage que cette peau foncée ne soit pas représentée sur la couverture. Je pense que les auteures du BWWM club devraient faire attention aux choix de leurs couvertures. En tant que lectrice et auteure, une couverture n’est pas anodine pour moi. Elle permet d’avoir un aperçu des héros.

Le roman est en anglais et j’ai trouvé la lecture accessible.

J’ai particulièrement apprécié les propos de la mère de Carmen.

Love is a strange beast. I don’t know of soulmates exist, but I do think it’s rare to find people you’re willing to spend your life with

The Italian’s Unlikely Bride est le 3e tome de la saga Love in Miami. Cette saga compte 25 tomes. Je compte découvrir le tome 8. L’intrigue me paraît intéressante.

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Forbidden Desires – B.D. Anderson

Angleterre, 1844

Stephen Harding, marquis de Rye âgé de 33 ans, est intrigué dès qu’il la voit. Sa mère avait demandé à l’American Negro Band dirigé par Roland Seymour d’animer une soirée musicale qu’elle parrainait, et il ne s’attendait pas à ce qu’une femme fasse partie de l’orchestre, surtout si jeune et si belle. Bien sûr, en tant que membre de l’aristocratie, il savait qu’il n’y avait rien de respectable à lui offrir. Après tout, non seulement elle était américaine, mais elle était aussi noire. Pourtant, une fois qu’il l’a vue jouer, il ne peut s’empêcher de penser à elle. Après un seul baiser, Stephen est déterminé à l’avoir dans sa vie en tant que maîtresse, même s’il sait qu’elle est sous l’œil vigilant de son père et que son offre va miner son rêve et ruiner sa position dans la société.

Allegra Seymour, jeune femme de 21 ans, est une violoncelliste douée. En tant que nègre américain libre, sa famille a quitté l’Amérique, où l’esclavage était encore en vigueur, pour se rendre en Angleterre afin d’y trouver une vie meilleure. Ils sont heureux que le duc et la duchesse de Stamford leur aient demandé de jouer à leur soirée musicale. Une rencontre fortuite avec le fils du duc, Stephen Harding, le soir après sa prestation, réveille une passion interdite entre eux. Allegra, cependant, est déterminée à poursuivre son rêve de jouer devant la Reine malgré l’attirance qu’elle ressent pour Stephen. Sachant que son père souhaite lui trouver un mari le plus rapidement possible après leur tournée, Allegra est déterminée à résister aux efforts de séduction de Stephen et à se concentrer sur son objectif ultime.

Entre Stephen et Allegra, il y a une attraction physique indéniable qui n’est pas du goût du père d’Allegra. Il sait que le duc à la peau blanche ne pourra jamais épouser sa fille qui est noire et non issue d’une famille noble. Il met en garde le duc, insiste pour que sa fille ait une chaperonne. Les obstacles se dressent entre nos deux protagonistes. On se demande par quel subterfuge, ils pourront obtenir des instants volés.

Leur différence d’âge ne leur pose aucun problème. Leur challenge est plutôt racial et social.

Allegra va-t-elle accepter d’être la femme de l’ombre de Stephen ? J’étais très curieuse d’avoir réponse à cette question et je remercie l’auteure d’avoir joué une légère note de suspense sur cette question.

Stephen et Allegra nous font oublier qu’ils sont des personnages de papier tant on ressent leur tendresse et leur passion. J’ai particulièrement apprécié 2 scènes : celle du dîner et celle où Stephen dévoile à Allegra ses blessures physiques et intérieures.

Dans Forbidden Desires il n’y a pas que l’amour, il y a aussi des problèmes familiaux à gérer. Sur ce point, j’ai constaté des longueurs à certains moments. Le livre évoque la trahison d’un frère, le droit de la femme de choisir sa carrière, se marier ou non.

Je l’ai lu en VO et j’ai plusieurs fois eu recours au dictionnaire.

En conclusion ?

Forbidden Desires est une mignonne romance BWWM qui prend place à l’époque victorienne. J’espère en lire d’autres dans un avenir proche.

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Marrying The Pastor’s Billionaire Son – Shannon Gardener

Fiercely independent Abigail has seen what marriages have done to her parents. Convinced it’s what drew them apart as people, she’s vowed she would never marry and let the same thing happen to her. That is until David Wade, the billionaire son of her pastor, comes along.When David’s father sends him and Abigail to help build a church, the two find they have more in common than they first realize. But unless something changes, David may not be able to make Abigail the wife he’s always dreamed of.

Can David show her that marriages are made in heaven and take her to be his bride ?

Quel livre présenter aujourd’hui ? J’ai consulté ma liste de livres lus sans chronique. N’ayant pas encore lu de romance depuis le début de l’année_ un fait exceptionnel soit dit en passant _ je vous présente l’avant-dernière romance lue l’an dernier.

J’ai rajouté ce livre à ma wishlist parce que la thématique du célibat et l’atmosphère romance chrétienne m’avaient attirée. J’avais hâte de voir comment l’auteur allait développer ces thématiques

Abigail, notre héroïne, est responsable du département jeunesse de son église. Elle préfère rester célibataire car l’expérience maritale de ses parents n’a pas eu une issue heureuse.

Le pasteur de son église a un fils, David Wade. Trentenaire, il crée et vend des jeux vidéo. Son père leur confie (à Abigail et lui) un projet de construction d’une église. J’ignore si l’auteure a voulu faire un clin d’œil au roi David et à son épouse Abigail en empruntant leurs prénoms.

L’attirance naît mais Abigail se retient. Elle ne veut pas tomber amoureuse et envisager une relation sentimentale. Elle a en elle, le souvenir de l’échec de ses parents. David va essayer de la libérer de ses peurs, de lui montrer comment aimer apporte le bonheur.

L’idée de base de la romance est bonne mais a quelques faiblesses. Abigail a trop vite capitulé. Ses barrières sont trop vite tombées selon moi. On ne lâche pas ses convictions aussi vite.

Le mariage de ce couple est axé sur les premiers mois, là où tout est rose. Abigail découvre le sexe au sein du mariage. Il y a plusieurs scènes intimes décrites. Une seule aurait suffi.

Abigail est couverte de cadeaux de son mari et elle est heureuse d’avoir dit oui au mariage. J’aurais voulu qu’on nous décrive leur mariage plusieurs années plus tard. Qu’au milieu des difficultés, Abigail soit toujours autant heureuse d’être avec son mari.

J’ai aussi trouvé dommage que le bonheur dans le mariage ne se limite qu’aux cadeaux. C’est vrai que c’est l’un des cinq langages de l’amour et c’est sans aucun doute celui d’Abigail mais j’aurais voulu qu’il y ait d’autres aspects décrits.

L’accent est mis sur le côté milliardaire de David et ça m’a dérangée que l’argent soit autant mis en avant. Il est vrai qu’on est dans une romance et que DIEU n’est pas contre l’argent mais il n’y a pas que l’argent qui fait le bonheur.

J’ai lu le texte en VO et je n’ai pas eu de difficulté majeure à suivre l’histoire.

En conclusion : Marrying The Pastor’s Billionaire Son est une sympathique histoire mais qui manque de profondeur. J’aurais voulu vibrer avec les personnages mais la magie de la romance n’a pas opéré.

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Crazy in Love de Crystal B. Bright

La chanteuse R&B Chantel Evans avait tout pour elle, jusqu’à ce que la princesse des ballades d’amour perde tout. D’abord, une trahison très publique de son amant et la mort de sa mère entraînent une dépression nerveuse qui met fin à sa carrière. Puis, au même moment, son avocat s’empare de toute la fortune qu’elle a durement gagnée. La seule chance qu’elle a de relancer sa carrière se trouve dans le studio d’enregistrement que sa mère a laissé à son nom….

Lorsque la star de la musique country Truman Woodley voit son duo d’enregistrement avec une jeune chanteuse sulfureuse tomber à plat dans le studio de Chantel, cette dernière se retrouve face à une rare seconde chance – jusqu’à ce que l’ex-petite amie vindicative de Truman transforme les débuts étincelants du duo en un motif de bataille pour la garde de leur fils. Mais Chantel a découvert plus qu’une douce harmonie vocale avec Truman. Elle a trouvé quelque chose qui vaut la peine de se battre…

C’est le 1er tome de la saga A Love & Harmony Romance de Crystal B. Bright. De l’auteure, j’ai déjà lu les 2 premiers tomes de la saga Mama’s Boys.

Lire une romance qui a pour décor l’univers musical est une première pour moi et j’ai apprécié l’ambiance musique country/R&B.

Chantel est entourée de ses cousins qui par leur grain de folie apportent un plus au récit. Par contre, je n’ai pas compris qui était réellement Craig pour Chantel. Son oncle biologique ou de cœur ? Je pensais que c’était peut-être dû à mon niveau d’anglais mais l’un des commentaires sur Goodreads m’a rassurée.

La personnalité de Craig n’est pas facile à cerner. J’ai eu du mal à savoir si je devais le détester ou non. Il agit dans ses intérêts propres au détriment de Chantel mais affirme qu’il œuvre toujours pour le bien de cette dernière.

Nos protagonistes Chantel & Truman (on aurait pu avoir un prénom masculin plus sexy) sont tendres. Ils partagent des moments doux, ils sont présents l’un pour l’autre dans les moments difficiles notamment quand l’ex de Truman veut récupérer son fils mais leur histoire d’amour manque de passion. Et quand je parle de passion, je ne fais pas référence au sexe. Je parle de ce sentiment qui fait que l’autre devient vital pour nous, ce sentiment fort qui nous unit à l’autre, cette passion qui nous fait envier l’héroïne et accorde une place de choix à l’héros dans la liste très restreinte des bookboyfriend.

Le rythme du récit est parfois lent mais ça n’a pas un réel impact sur l’attrait de l’histoire. La romance est légère, on passe un moment sans prise de tête mais je ne suis pas très sûre de poursuivre la saga.

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TTL 110: Until I saw your smile

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est: Lecture de Noël

Pour moi, romance rime avec Noël. Par ailleurs, certaines péripéties du livre que je vous présente se passent durant la période de Noël.

Chez Smith’s Sweet Treats and Coffee, vous trouverez le meilleur café de Brooklyn et les pâtisseries maison les plus fraîches. C’est plus qu’un commerce pour la propriétaire Angela Smith. C’est sa maison et son refuge, qu’elle risque de perdre à cause de l’arnaque de son propriétaire. Mais un nouvel habitué de son café propose de couvrir l’augmentation de son loyer si Angela le laisse y rencontrer ses clients. Si Matthew McConnell n’était pas un avocat aussi persuasif – et aussi gentil, drôle et sexy – elle ne songerait pas à le laisser entrer.

Depuis qu’il a quitté un cabinet d’avocats très bien payé pour se mettre à son compte, Matthew n’a pas réussi à s’en sortir, tant sur le plan professionnel que personnel. Ce qu’il préfère dans sa vie amoureuse, c’est régaler Angela avec ses histoires de rencards foirés autour d’un café fumant et parfumé. Derrière son sourire captivant se cache une femme intelligente et sensuelle dont il aimerait se rapprocher. Et lorsqu’un douloureux secret de son passé est soudainement dévoilé, il a l’occasion de prouver qu’il est l’homme qu’il lui faut, dans tous les domaines…

Comment ce livre est arrivé dans ma PAL ?

Les couples mixtes étant très peu représentés en littérature francophone, j’ai jeté mon dévolu depuis quelques années sur la littérature anglo-saxonne.

Ayant obtenu un abonnement de 6 mois à la plateforme Youscribe après avoir été lauréate de la plume de l’amour, j’ai fait une petite recherche sur la littérature sentimentale. J’ai découvert une dizaine de titres dont Until your smile de J.J. Murray.

J’ai apprécié l’humour de certaines scènes notamment les rencards foirés de Matt. Après, je pense que 2 ou 3 rencards foirés auraient suffi. Malheureusement, il y en a plus et on se lasse de ces rencards foirés qui ont tous la même conclusion.

Je ne suis pas une adepte des coups de foudre. J’aime quand les sentiments s’installent progressivement mais dans cette romance, l’auteur a un peu trop forcé sur le progressif. Au chapitre 10, il n’y avait toujours pas de rapprochement amoureux entre Angela et Matt et cela a entrainé mon désintérêt pour certaines péripéties de l’histoire. J’avoue avoir survolé certaines parties parce que je voulais atterrir assez vite dans le vif du romantique, de la romance.

Matt & Angela sont attendrissants. Ils forment un joli couple, j’ai aimé leur complicité, le soutien mutuel qu’ils se portent mais je n’ai pas été éblouie. J’en attendais beaucoup plus de la construction de leur idylle. Je vais néanmoins poursuivre ma découverte de la bibliographie de l’auteur car un homme qui écrit du BWWM, c’est un événement exceptionnel.