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TTL 72 : Les Poisons de Katharz de Audrey Alwett

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est Happy Halloween.

Je ne fête pas Halloween par conviction spirituelle mais quand j’entends Halloween je pense immédiatement aux sorcières sur leur balai 

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Parmi les lectures d’août, figurait une sorcière et elle était l’un des personnages de ce roman.

Couverture Les Chroniques de la Terre d'Airain, tome 1 : Les Poisons de Katharz

À Katharz, la ville-prison où la Trisalliance déverse chaque année ses indésirables, la situation est intenable. Ténia Harsnik, la tyranne en place, est obsédée par un nombre, celui des habitants qui vivent entre ses murs. En aucun cas, il ne faut dépasser les cent mille, car alors CE qui dort sous la ville SE réveillerait. Si cela se produisait, rien ne pourrait L’arrêter, sauf peut-être Dame Carasse… Mais la sorcière la plus puissante de la Terre d’Airain, à ce qu’elle raconte, semble bien plus préoccupée par son bizarre apprenti que par le destin du monde. D’ailleurs, la ville ne compte que 99 500 habitants. Ce n’est pas comme si l’apocalypse était dans un mois… pas vrai ?

 

J’ai fait la connaissance de ce roman fantasy sur le blog de Lire à la folie. La fantasy ne fait pas partie de mes lectures habituelles mais j’aime sortir des sentiers battus de temps à autre. 

L’intrigue que laisse apercevoir la 4e de couverture a attisé ma curiosité. J’avais hâte de découvrir cette ville-prison, ce CE qui dort sous la ville et de lancer le compte à rebours. 

Les dirigeants des 3 royaumes Malicorne, Chaolie et Thalas ont vu, un jour, un gamin efflanqué frapper à leur porte pour leur proposer une idée : déposer le rebut de leur population en un même endroit à l’orée de leur frontière. Une ville-prison pour les gibiers de potence, les truands, les assassins, les voleurs, les sorciers hors-la-loi et les putes – en tout cas, les moches, parce que les jolies, ça peut toujours servir. On les enfermerait là pour à peu près toujours. Et les fautes des parents se paieraient sur les générations suivantes, car de toute façon la descendance des criminels n’était que de la mauvaise graine, et c’était plus simple de condamner avant même que de laisser naître.

Cette ville-prison s’appelle Katharz et est dirigée d’une main de fer par Ténia Harsnik, 22 ans. Elle veille à ce que la ville ne dépasse pas les cent mille habitants afin de ne pas réveiller CE. Pour ce faire, elle fait  exécuter  certaines personnes, en envoie d’autres en prison et surveille de près le nombre de naissance. C’est dramatique mais il y a toujours une once d’humour. 

Pour éviter le réveil de CE, Ténia pense pouvoir compte sur Dame Carasse, la sorcière. Une sorcière préoccupée par le recrutement d’un nouvel apprenti-sorcier. 

N’étant pas fan de fantasy de prime abord, j’ai beaucoup traîné dans ma lecture. Il m’a fallu du temps pour entrer entièrement dans l’univers.

J’ai apprécié les conspirations politiques, les jeux de pouvoir. L’univers de la fantasy est bien présent: magie, dragons et licornes sont au menu. 

L’auteure offre une palette de personnages qui apportent une touche de fraîcheur au récit. Dans ce récit, toutes les péripéties donnent matière à rire. J’ai apprécié ces scènes hilarantes pas très loin du burlesque mais j’ai trouvé certaines répliques et dialogues trop convenus.  

En conclusion : les poisons de Katharz est une sympathique lecture mais pas mémorable.

 

Et vous, quel livre avez-vous ou auriez-vous choisi pour ce thème ?

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TTL 50 – Un palais d’épines et de roses

Thème de cette semaine : Contes & légendes

Pour une fois, j’ai pensé à un bon nombre de livres. Je vous aurais présenté les contes de Korotoumou ou Contes des royaumes mais j’en ai déjà parlé sur le blog et vous savez que j’aime vous présenter des inédits pour le Throwback Thursday Livresque. 🙂

Par conséquent, c’est ce livre qui sera à l’honneur aujourd’hui.

Couverture Un palais d'épines et de roses, tome 1

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l’irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n’a rien d’un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s’étendre à celui des mortels ?
A l’évidence, Feyre n’est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d’origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

 

Après avoir découvert une réécriture d’Hansel et Gretel, j’ai voulu lire quelques réécritures de contes. Dans mes recherches, je suis tombée sur Un palais d’épines et de roses de Sarah J. Maas.

 

Au début, j’étais un peu perdue avec les différentes dénominations : les Fae, les enfants des élus. Heureusement, j’ai réussi à apprivoiser l’univers au fil de ma lecture.

Je n’ai pas compris le choix du prénom de Lucien, ami et émissaire de Tamlin. Même les mortels n’ont pas de prénoms aussi contemporains.

J’ai admiré le caractère de Feyre, son dévouement envers sa famille et son état d’esprit au cœur des épreuves. Je me suis attachée à elle, j’ai beaucoup été touchée par son illettrisme.

Les autres personnages ne sont pas sans caractère qu’ils soient du côté du bien, du mal ou jouant un double jeu. Le récit a d’ailleurs plus de saveur à l’entrée en scène d’Amarantha, grande reine de Prythian.

J’ai apprécié cette ingénieuse réécriture du conte de la Belle et la Bête et l’histoire d’amour qu’elle comporte. Cette dernière s’installe progressivement et se révèle intense lorsqu’elle déploie ses ailes. 

Le couple Feyre/ Tamlin m’a charmée. Je comptais poursuivre la lecture de la saga afin de les retrouver mais les commentaires des internautes sur le tome 2 m’a refroidie. Apparemment Feyre va s’enticher de Rhysand et je n’aime pas les infidélités. (rires)

 

 

Quel livre auriez-vous choisi ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

 

 

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TTL 49: Rentrée avec le grand saut – Florence Hinckel

Thème de cette semaine : Rentrée

Il était évident pour moi de vous parler du grand saut de Florence Hinckel, roman reçu à un concours #VendrediLecture.

Couverture Le grand saut, tome 1

Iris, Paul, Rébecca, Marion, Alex et Sam sont amis depuis la sixième. Aujourd’hui, ils entrent en Terminale, cette dernière année tant attendue, tant redoutée. Enfin la libération?

Une chose est sûre, bien que le soleil baigne leur petite ville de La Ciotat, chacun sent que l’orage gronde… 
Les sentiments depuis trop longtemps inavoués de certains, les relations familiales bancales des autres, la pression de l’avenir… tout devient insupportable. Et ce n’est pas la gigantesque soirée chez Madeleine qui va suffire à leur changer les idées. Au contraire, c’est même peut-être là que tout va définitivement basculer…

 

Des citations introduisent chaque chapitre et une seule m’a réellement marquée :

“La vie ne se comprend que par un retour en arrière, mais on ne la vit qu’en avant.”  Sören Kierkegaard 

 

Sur 300 pages, nous sommes immergés dans la vie de six adolescents aux structures familiales très différentes : mère célibataire, famille recomposée, parents au bord du divorce, parents amoureux…

D’une oreille attentive, nous suivons le déroulement de leur année de terminale et écoutons leurs problèmes de famille, jérémiades, plaintes et peurs, incompréhensions du monde des adultes. Il ne se passe pas grand-chose dans le récit jusqu’à la gigantesque soirée de Madeleine.

Ces adolescents ont des réactions que je ne m’explique pas, mon adolescence ayant été bien différente de la leur (alcool, sexe et fête c’était pas mon truc) mais leurs histoires ne m’ont pas terriblement ennuyée. J’ai apprécié les thèmes abordés : l’acceptation de soi, l’influence des réseaux sociaux, les premiers amours, les secrets de famille, le racisme.

La lecture a été sympathique dans l’ensemble mais elle ne me donne pas assez de raisons valables pour lire les autres tomes.

 

Quel livre auriez-vous choisi ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

 

fleur v1

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TTL 48 – A.N.G.E d’Anne Robillard, tome 1 Antichristus

Le Throwback Thursday Livresque est officiellement en pause en ce mois d’août chez Carole du blog My Bo0ks. Pour ne pas perdre mon engouement à participer à ce rendez-vous, j’ai décidé de reprendre en ce mois d’août les thèmes de l’an dernier que je n’avais pas faits

1er août : Famille

8 août : Comme un oiseau en cage

15 août : La meilleure héroïne

22 août : Take me anywhere

29 août : Fantasy, fantastique, magie, SF, irréel, incroyable, miracle, au delà, anges et créatures…

Thème de cette semaine

Vous le savez bien, ce ne sont pas mes genres favoris mais le mois dernier, j’avais besoin de lire du fantastique pour valider l’audience de mon roi Bear (un challenge Tara Duncan que je fais sur Livraddict)

Lors d’un Throwback Thursday Livresque, une blogueuse (The teapot library si je ne me trompe pas) avait évoqué la saga A.N.G.E. d’Anne Robillard. Le résumé alléchant m’a donné l’envie de débuter cette saga.

Couverture A.N.G.E., tome 01 : Antichristus

À l’insu des habitants de la Terre, des hommes et des femmes travaillant pour l’Agence Nationale de Gestion de l’Étrange (mieux connue sous le nom de l’A.N.G.E.) veillent sur l’humanité. Peu importe le pays où ils sont affectés, ces courageux agents secrets la protègent des ténébreuses machinations des serviteurs du Mal.
Lors d’une enquête de routine sur les enseignements trompeurs d’un prétendu gourou, les agentes Océane Chevalier et Cindy Bloom de Montréal découvrent que les sombres évènements prédits par des textes bibliques sont sur le point de se produire. Leurs collègues, Yannick Jeffrey et Vincent McLeod, se joignent alors à elles et se heurtent rapidement à la puissance du Faux Prophète.
Aux tueurs de l’Alliance s’ajoutent bientôt des intervenants inattendus qui plongent l’A.N.G.E. dans l’incertitude. Quelle est en effet la véritable mission de l’envoyé du Vatican qui s’intéresse lui aussi aux crimes de l’Alliance ? Qui est vraiment cet homme en noir qui apparaît aux agents de l’A.N.G.E. lorsqu’ils sont en difficulté ? L’Agence pourra-t-elle arrêter la percée de l’Antéchrist en Amérique ?

 

J’aime bien les luttes entre le Bien et le Mal. Le thème du récit me faisant penser à l’Apocalypse, je me suis plongée dans ma lecture qui au final a été mitigée.

J’ai réellement pris plaisir à ma lecture à partir du chapitre 12. Il m’a manqué de l’action dans les 11 précédents chapitres. Je m’imaginais une lutte constante entre le Bien et le Mal mais il y a eu des temps morts.

Les thèmes abordés sont intéressants, je me suis attachée aux personnages surtout Kephas et Ocelus mais j’ai trouvé l’écriture de l’auteure trop simpliste. J’ai eu l’impression que l’écriture et le scénario avait été pensés pour des adolescents et vu que j’ai passé cette période, je n’ai pas été émerveillée. J’aurais voulu un scénario plus corsé. 

Je ne compte pas lire les autres tomes. Le nombre des sagas entamées et non terminées augmente mais je ne peux faire autrement. La lecture doit rester un plaisir.

Si vous avez lu cette saga, j’aimerais bien avoir votre avis.

 

PS: Le mois rétro du Throwback Thursday Livresque s’achève. J’ai pris plaisir à trouver les thèmes et choisir des livres qui correspondent. J’espère que vous avez apprécié 😀

 

fleur v1

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Terres interdites, tome 1 : L’enfant de la prophétie

Terres interdites: L'enfant de la prophétie - Tome 1 par [Monnery, Rébecca]

De la fantasy dans ma PAL ?! Je le dois au concours organisé sur ma page l’été dernier.

Merci à Publishroom pour ce service presse. 

 

Résumé de l'oeuvre

Dans Terres Interdites, Rébecca Monnery nous plonge au cœur de la terre d’Élion. Un monde implacable où se mêlent cultures tribales et créatures fantastiques. Les Gandaris, un peuple guerrier, y survivent dans l’attente d’un jour meilleur. Leur délivrance approche, assure Galliam le maître absolu. Au sein de leur tribu est né Schimeï, l’enfant aux yeux violets promis par la prophétie, l’homme immortel qui doit guider les Gandaris sur la terre nouvelle. Un destin hors du commun pour ce jeune orphelin qui rêve de succéder au maître.
Adulé par son peuple, détesté par son frère, rongé par l’ambition, Schimeï suit aveuglément les instructions du guide suprême. À chaque étape, celui-ci durcit la mission, enfermant Schimeï dans les coutumes cruelles de son peuple. Prisonnier des traditions, il ne pourra accomplir son destin qu’en retrouvant les poignards sacrés des Gandaris et en affrontant son frère. La tâche se complique encore quand une fille ennemie se greffe à sa quête. Alors qu’une mystérieuse voix le poursuit, Schimeï sait qu’il devra choisir : perdre la face ou passer en terres interdites.

 

l'Afrique écrit

Deux peuples : les Runadels aux cheveux bruns d’un côté, les Gandaris aux cheveux blonds de l’autre. Les Gandaris semblent froids, les Runadels plus chaleureux. Isolés chacun sur leurs terres, ils se vouent une haine terrible. Ils ont renié leur passé commun, chaque peuple désire avoir l’ascendant sur l’autre. 

Leur monde est malade, il mourra bientôt. Leur terre n’est pas sans danger avec les monstres qui se sont multipliés les dernières années :  

  • les oukis : plus grand qu’un loup mais plus trapu 
  • les ryades : poissons longs comme une truite à la tête de femme ! 
  • les ankas : silhouette grise sans consistance, corps vaporeux surmontés de visages creux.

Les Gandaris comptent sur l’enfant de la prophétie, l’enfant immortel pour les mener vers la terre nouvelle. Schimeï est cet enfant. Il est fier de sa mission, se voue à trouver les 3 poignards (les poignards de la richesse, du pouvoir et de l’éternité) mais rien n’est facile dans la vie.

Le jeune homme sera confronté à la rivalité farouche de son frère aîné (Selb), à la perte d’un être cher, à la trahison des êtres estimés. Avec lui, on découvre les fausses apparences, les conspirations qui ont été faites dans l’ombre, les secrets enfouis. On apprend surtout que nos vrais ennemis ne sont pas ceux auxquels on pense.

J’ai apprécié le duo que forme Schimeï avec Maésaï, la Runadel. Ils s’aident mutuellement dans leurs quêtes communes. Ils sont étroitement liés mais n’y voyez aucune trace d’histoire d’amour.  

Marquons une brève pause sur Luke-Ann, fidèle guerrier de Selb. Ce personnage est celui qui m’a le plus intriguée. Il est très mystérieux. On ne sait quelles sont ses convictions, ses ambitions. Le mystère qui l’entoure sera-t-il percé dans le 2nd tome ?  

 

Ce roman à l’intrigue intéressante s’accompagne d’un registre de langue bien manié. Je ne suis pas fan de fantasy mais j’ai passé un bon moment de lecture. Il y a de l’action, du suspens et des vers disséminés dans le récit. L’amoureuse de poésie que je suis a été agréablement surprise. 

Chaque nuit océan et astre se répondent,

Sur les rides de l’eau, les couleurs se confondent;

Valse d’ombres et de feu, monde d’odeurs, de sons

Miroir d’ondes, la mer, sur le ciel vagabonde.

 

Par contre, il y a plusieurs points restés incompréhensibles. Je n’ai par exemple pas saisi le rôle de la femme aux cheveux bleus et l’époque dans laquelle se situe cette histoire. Il n’y a aucune mention du temps.

De nombreux lieux sont présentés dans le roman : Val-Lorel, Lo-Oraly, Jaé-Sion et j’ai eu du mal à les situer dans l’espace. Une carte géographique aurait été nécessaire.

En préparant l’article, je suis tombée sur le site de l’auteur où elle a donné de plus amples informations sur l’univers de son roman. J’ai ainsi pu avoir un aperçu des différentes terres. 

© Rebecca Monnery

 


 

Une phrase m’a embarrassée, permettez que je vous la partage  : « Il redressa la tête, juste assez pour que son regard heurte les orteils de Selb. »

Un regard qui heurte les orteils… le verbe employé est-il correct ? Merci pour vos éclaircissements. 

Pour découvrir le site de l’auteur, cliquez ICI. Si vous avez envie de tenter l’aventure, cliquez ICI. 

 

Excellent week-end à tous ! Qu’avez-vous prévu de lire ?

 

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