De la fantasy dans ma PAL ?! Je le dois au concours organisé sur ma page l’été dernier.
Merci à Publishroom pour ce service presse.
Dans Terres Interdites, Rébecca Monnery nous plonge au cœur de la terre d’Élion. Un monde implacable où se mêlent cultures tribales et créatures fantastiques. Les Gandaris, un peuple guerrier, y survivent dans l’attente d’un jour meilleur. Leur délivrance approche, assure Galliam le maître absolu. Au sein de leur tribu est né Schimeï, l’enfant aux yeux violets promis par la prophétie, l’homme immortel qui doit guider les Gandaris sur la terre nouvelle. Un destin hors du commun pour ce jeune orphelin qui rêve de succéder au maître.
Adulé par son peuple, détesté par son frère, rongé par l’ambition, Schimeï suit aveuglément les instructions du guide suprême. À chaque étape, celui-ci durcit la mission, enfermant Schimeï dans les coutumes cruelles de son peuple. Prisonnier des traditions, il ne pourra accomplir son destin qu’en retrouvant les poignards sacrés des Gandaris et en affrontant son frère. La tâche se complique encore quand une fille ennemie se greffe à sa quête. Alors qu’une mystérieuse voix le poursuit, Schimeï sait qu’il devra choisir : perdre la face ou passer en terres interdites.
Deux peuples : les Runadels aux cheveux bruns d’un côté, les Gandaris aux cheveux blonds de l’autre. Les Gandaris semblent froids, les Runadels plus chaleureux. Isolés chacun sur leurs terres, ils se vouent une haine terrible. Ils ont renié leur passé commun, chaque peuple désire avoir l’ascendant sur l’autre.
Leur monde est malade, il mourra bientôt. Leur terre n’est pas sans danger avec les monstres qui se sont multipliés les dernières années :
- les oukis : plus grand qu’un loup mais plus trapu
- les ryades : poissons longs comme une truite à la tête de femme !
- les ankas : silhouette grise sans consistance, corps vaporeux surmontés de visages creux.
Les Gandaris comptent sur l’enfant de la prophétie, l’enfant immortel pour les mener vers la terre nouvelle. Schimeï est cet enfant. Il est fier de sa mission, se voue à trouver les 3 poignards (les poignards de la richesse, du pouvoir et de l’éternité) mais rien n’est facile dans la vie.
Le jeune homme sera confronté à la rivalité farouche de son frère aîné (Selb), à la perte d’un être cher, à la trahison des êtres estimés. Avec lui, on découvre les fausses apparences, les conspirations qui ont été faites dans l’ombre, les secrets enfouis. On apprend surtout que nos vrais ennemis ne sont pas ceux auxquels on pense.
J’ai apprécié le duo que forme Schimeï avec Maésaï, la Runadel. Ils s’aident mutuellement dans leurs quêtes communes. Ils sont étroitement liés mais n’y voyez aucune trace d’histoire d’amour.
Marquons une brève pause sur Luke-Ann, fidèle guerrier de Selb. Ce personnage est celui qui m’a le plus intriguée. Il est très mystérieux. On ne sait quelles sont ses convictions, ses ambitions. Le mystère qui l’entoure sera-t-il percé dans le 2nd tome ?
Ce roman à l’intrigue intéressante s’accompagne d’un registre de langue bien manié. Je ne suis pas fan de fantasy mais j’ai passé un bon moment de lecture. Il y a de l’action, du suspens et des vers disséminés dans le récit. L’amoureuse de poésie que je suis a été agréablement surprise.
Chaque nuit océan et astre se répondent,
Sur les rides de l’eau, les couleurs se confondent;
Valse d’ombres et de feu, monde d’odeurs, de sons
Miroir d’ondes, la mer, sur le ciel vagabonde.
Par contre, il y a plusieurs points restés incompréhensibles. Je n’ai par exemple pas saisi le rôle de la femme aux cheveux bleus et l’époque dans laquelle se situe cette histoire. Il n’y a aucune mention du temps.
De nombreux lieux sont présentés dans le roman : Val-Lorel, Lo-Oraly, Jaé-Sion et j’ai eu du mal à les situer dans l’espace. Une carte géographique aurait été nécessaire.
En préparant l’article, je suis tombée sur le site de l’auteur où elle a donné de plus amples informations sur l’univers de son roman. J’ai ainsi pu avoir un aperçu des différentes terres.

Une phrase m’a embarrassée, permettez que je vous la partage : « Il redressa la tête, juste assez pour que son regard heurte les orteils de Selb. »
Un regard qui heurte les orteils… le verbe employé est-il correct ? Merci pour vos éclaircissements.
Pour découvrir le site de l’auteur, cliquez ICI. Si vous avez envie de tenter l’aventure, cliquez ICI.
Excellent week-end à tous ! Qu’avez-vous prévu de lire ?