Le monastère des Sœurs Samaritaines, situé à 80 kilomètres de Libreville, est brutalement projeté sous les feux de l’actualité lorsqu’une de ses retraitantes est retrouvée étranglée dans sa chambre. Les autorités politiques pèsent de leur poids, à cause du statut de la victime, pour que l’affaire soit confiée à Libreville. Alors que les religieuses pensent à un cambriolage qui aurait mal tourné, la scène du crime et certains détails laissent penser à quelque chose de plus élaborée. Qui a tué Marguerite Efale ? Le capitaine de police Mandy Rose Nguema mène l’enquête.
Un meurtre dans un monastère ? La liste des suspects est d’emblée circonscrite et scindée en 3 parties: les retraitants, les sœurs ou le personnel du monastère. Même si on a une identité du tueur au fur et à mesure que les indices sont donnés, l’auteur réussit à nous surprendre avec le mobile du meurtre.
Côté vie privée du capitaine, j’ai apprécié ses « retrouvailles » avec le père de son fils. Un moment d’émotion.
C’est ma 1ère fois d’aller aussi loin dans une saga. C’est rare de trouver des polars africains francophones alors j’en ai profité à fond. 😀
Est-ce que j’attends une suite des aventures du capitaine Mandy Rose ? Pas vraiment. Mais cela ne veut pas dire que je ne lirai pas d’éventuelles suites. 😀
En fait, je pense avoir fait le tour du personnage principal tant dans sa vie professionnelle que sentimentale.
Le capitaine Moure, le nouveau venu et remplaçant du capitaine Lindzondzo, pourrait raviver mon intérêt pour la suite s’il intervient aux côtés du capitaine Mandy ou si la suite de la saga lui est réservée.
Petit bémol: j’ai trouvé qu’il y avait pas mal de coquilles dans le texte. Il y en avait bien entendu dans les précédents tomes mais leur nombre était trop accentué à mon goût dans ce tome 6.
