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TTL 76: Missy de Benoît Rivière et Hallain Paluku

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est Votre dernière lecture.

Pour rester dans la mouvance du Throwback, je pars sur ma dernière lecture du mois dernier.

Couverture Missy

Étoile de cabaret la nuit, Missy redevient chaque matin cette grosse femme dont le monde entier se contrefiche. Une fois leur curiosité et leur désir assouvis, ses amants l’abandonnent invariablement au saut du lit. Rythmé entre adoration et répulsion, l’équilibre de Missy ne tient qu’à un fil. Un fil sur lequel tire l’impitoyable Dud, le gérant du cabaret.

Afin que les hommes cessent de ne voir en elle qu’un simple objet de fantasmes, Missy décide de maigrir, au risque de perdre ce qui l’a imposée sur scène : ses formes généreuses.

Mêlant tristesse et tendresse, les auteurs mettent en scène toute la légèreté et l’hypocrisie humaine en matière de séduction amoureuse. Un dénommé Mario, tapi dans l’ombre du comptoir du cabaret, la regarde chaque soir d’un œil énamouré. Mais que peut raisonnablement espérer cet homme laid de la plantureuse Missy ? Lever le voile des apparences semble bien difficile dans cette histoire…

Sensuel, envoûtant, charnel, ce récit aux contours généreux entraîne le lecteur dans un tourbillon de formes. Sans cliché, les auteurs mettent en scène une histoire d’amour et de désespoir qui fera fantasmer tous les lecteurs, y compris ceux qui croyaient jusqu’alors ne pas aimer les rondes.

Pour cette histoire toute en sensualité et sentiments, les auteurs ont osé et réussi le pari de ne pas donner de visages à leurs personnages. L’émotion n’en est que renforcée.

L’avantage avec les BD, c’est qu’elles m’offrent une lecture très rapide.

J’ai lu Missy en moins d’une heure si mes souvenirs sont bons. J’ai beaucoup apprécié cette lecture. Je me suis attachée à cette femme, objet de fantasme qui rêve d’être un sujet d’amour.

Une femme qui n’est qu’un corps pour les hommes. Corps adulé, corps qui se dénude, corps qui se cherche, corps qui souffre.

Dans cette bande-dessinée de 78 pages, il y a peu de mots mais beaucoup d’images, pas de visage mais des formes, des mouvements de corps.

Missy

Et quelle fin terrible ! Quelle symphonie inachevée ! En de moments pareils, les « et si » fusionnent.

Et vous, quel est votre dernière lecture ?

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TTL 75: Les brumes de Key West de Vanessa Lafaye

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est Alcool.

L’alcool est assez présent dans ce roman que je vais vous présenter car John Morales, l’un des personnages principaux, est propriétaire d’un bar où l’alcool coule bien évidemment à flots. Quand débute la prohibition, notre héroïne, Alicia, va s’associer à lui dans la contrebande.

Couverture Les brumes de Key West

Lors d’un rassemblement du Klu Klux Klan, Alicia Cortez, 96 ans, abat un homme de de sang-froid. Ce crime, elle l’assume et le revendique.
Alicia Cortez quitte Cuba pour fuir un mari violent et trouve refuge en Floride auprès de sa tante, Beatriz. Elle comprend rapidement que celle-ci dirige, non pas un salon de thé, mais une maison close. La belle Alicia trouve petit à petit sa place dans cet univers grâce à son savoir de guérisseuse. Depuis le bateau qui l’a conduite aux États-Unis, la jeune métisse s’est rapprochée de John, ténébreux vétéran qui tient le bar d’à côté.
Mais comment s’aimer dans un pays où le racisme n’a jamais cessé d’être la norme ? Avec l’arrivée du Klu Klux Klan en ville, le drame semble inéluctable.

Je ne vous ai jamais caché mon amour pour les couples mixtes. Pour moi, c’est l’un des plus beaux projets de la création. C’est cet attrait qui m’a poussé à faire une recherche de livres sur Babelio et m’a conduite à ce 2e roman de Vanessa Lafaye.

J’ai trouvé tellement beau que l’auteure s’inspire de faits réels pour écrire cette histoire forte, émouvante. J’ai apprécié les thèmes abordés, le contexte historique décrit avec précision, l’histoire d’amour inachevée. Les brumes de Key West n’est pas loin du coup de cœur. C’est l’une de mes rares belles lectures cette année.

Comme l’auteure, je trouve que les méthodes de recrutement du Ku Klux Klan ne sont pas très loin de celles des mouvements extrémistes de notre époque.

Petite anecdote : J’ai eu beaucoup d’empathie pour l’auteure car elle écrit dans sa note de fin d’ouvrage qu’écrire un 2e roman est difficile et je le ressens en ce moment. C’est un grand challenge quand le lectorat a bien accueilli la 1ère oeuvre.

J’ai fait quelques recherches sur Manuel Cabeza, le John Morales dans la vraie vie et j’ai été heureuse de savoir qu’il a reçu les honneurs qu’il méritait en 2019. Vous pouvez en savoir plus ici

Et vous, quel titre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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La rumeur de Lesley Kara – suspense pychologique

Nourrissez la rumeur… Puis regardez-la vous engloutir.

Parmi les habitants de la petite station balnéaire de Flinstead se cacherait, sous une fausse identité Sally McGowan, une femme coupable d’avoir poignardé un petit garçon alors qu’elle n’avait que dix ans. C’est ce que dit la rumeur, celle que Joanna répand, sans penser à mal, simplement pour faire la conversation et s’intégrer auprès de ses nouvelles voisines. Mais la machine s’emballe et la tranquille petite ville est gagnée par la paranoïa. Joanna ne voit qu’une solution : enquêter pour découvrir la vérité. Mais le danger est déjà si proche…

Couverture La rumeur

Ça commence par une rumeur. Des murmures à l’entrée de l’école. […] Je n’ai pas de temps à perdre à écouter les commérages des uns et des autres. Jusqu’à ce que j’aperçoive le visage de Debbie Barton. […]

La mère de Jake – Cathy, il me semble – jette un rapide coup d’œil autour d’elle avant de parler :

– il paraît qu’une célèbre tueuse d’enfant habite ici, à Flinstead…

– D’où tiens-tu cette histoire ?

Cathy prend une profonde inspiration. 

– Disons que je tiens ça de quelqu’un qui connaît quelqu’un dont l’ex-mari était flic. Peut-être que rien de tout ça n’est vrai, mais vous savez il n’y a pas de fumée sans feu. Et mon mari affirme qu’ils les envoient toujours dans des petites villes comme la nôtre.

 

La rumeur a été lancée par Cathy mais elle est propagée par Joanna Critchley, notre narratrice principale. La première fois au club de lecture pour détourner la conversation, la 2e pour tisser un lien avec des mères à l’école de son fils.

 

Dès lors, toutes les femmes deviennent suspectes. Qui est Sally ? Serait-ce Susan Marchant ou Sonia Martins dont les initiales concordent avec ceux de Sally McGowan ou encore Liz ou Kay ?

Le suspense est au rendez-vous. La lecture est fluide et captivante grâce aux courts chapitres. (Il y en a 54 en tout)

L’auteure brouille les pistes et elle m’aurait eue si je ne m’étais pas souvenue du livre S’il vous plaît sauvez-moi d’Helen Callaghan qui m’a mise sur une bonne piste. Elle a quand même réussi à me surprendre avec le dénouement final.

 

J’ai passé un très bon moment de lecture. J’ai apprécié les thèmes de ce récit : la gestion du deuil suite au meurtre d’un être cher, le sentiment d’injustice, la culpabilité, les crimes commis par un enfant. Doit-on payer en tant qu’adulte pour les crimes qu’on a commis quand on n’était qu’un enfant ?

En tant que fan inconditionnelle des couples mixtes, j’ai apprécié le couple que forment Joanna et Michael. 🙂

Je garde le nom de cette auteure anglaise en tête. Peut-être lirai-je son deuxième roman qui sort cette année. 

 

 

GM signature

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Vide-grenier Livresque avec Les bannis du grand masque

Une première participation à un rendez-vous littéraire : Mon vide-grenier livresque créé par La Booktillaise

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Le concept sera de ressortir du placard d’anciennes publications.. d’anciennes chroniques car chaque jour, votre blog reçoit de nouvelles visites et parfois vos lecteurs peuvent manquer des choses. Le but sera alors, chaque mercredi de ressortir du «  grenier «  une chronique qui vous tient à cœur correspondant à un thème mais AUSSI partager la chronique du même sujet d’un de vos amis blogueurs car dans la blogosphère la base c’est aussi le partage et l’entraide.

 

J’ai décidé d’y participer car j’ai dans mes brouillons de courts avis sur des livres lus il y a des mois qui s’accumulent. Je ne vous partagerai pas pour l’instant d’anciennes chroniques. J’espère que la créatrice du rendez-vous ne m’en tiendra pas rigueur.

Le thème de cette semaine est Dans mon vide grenier, il y a : Un gros pavé. 

N’en ayant pas dans mes brouillons, je prends le thème de la semaine dernière. Que celui qui n’a jamais triché me jette le premier la pierre 😀 😛

 

Dans mon vide grenier, il y a : Une suite

… celle du roman Le grand masque a menti d’Attita Hino

 

Couverture Les bannis du grand masque

Au grand dam de tous, le grand masque déclare Dibahou, le fils aîné, coupable de sorcellerie et le sang des familles des défunts crie vengeance. Ne pouvant supporter cette injustice, il crie au mensonge du grand masque qui le bannit derechef du village. Dibahou part mais avec lui, il entraîne dans son sillage toute sa famille et ses amis prêts à tourner le dos au passé… Comment s’effectuera leur périple quand on sait les défis que comporte tout nouveau départ ?

 

 

Les bannis du village de Lépossô avec à leur tête Dibahou débutent un long périple suite à l’exil contraint. Après des heures de marche, d’inspection des alentours, ils vont enfin trouver une nouvelle terre où s’installer, enterrer le passé, démarrer une nouvelle vie.

Ils vont construire un nouveau village, créer une nouvelle langue, de nouvelles familles. Ils vont vivre une vie paisible jusqu’à l’arrivée de personnes à la peau qui ressemble à la banane poyo. La venue des Blancs va bouleverser pendant un temps la paix du village.

Je m’attendais à des rebondissements tout au long de ma lecture mais il n’y a eu que deux retournements de situation surprenants.

La lecture est agréable, j’ai beaucoup apprécié l’humour du chapitre 19 mais je suis restée sur ma faim. Je pensais que le roman évoquerait la colonisation et la lutte de la population autochtone mais il n‘aborde que le début du commerce colonial. 

 

Qu’en pense la blogo ?

Je n’ai trouvé aucune chronique de blogueurs sur Les bannis du grand masque mais sur celle du 1er tome, le grand masque a menti. 

Le grand masque a menti chroniqué par Tchonté

 

On se retrouve la semaine prochaine, cette fois-ci je respecterai le thème. 😀

 

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RDVBAM 7 : En avant pour le changement de cap

Ah les amis, c’est triste quand la muse vous fait prendre des congés forcés !

Le challenge RDVBAM a repris et le thème de ce mois est : Changement de cap (mariage, nouveau boulot, nouvelle saison, enfant…).

J’ai eu du mal à donner une orientation à mon article pour ce challenge. J’ai voulu remettre ma participation au mois prochain mais c’est ma copine Afrolyne qui a été l’organisatrice du challenge ce mois. Elle s’est donnée à fond pour remotiver les troupes, je ne pouvais pas la laisser comme ça.

J’ai alors concocté ce petit récit…

 

 

Dessine-moi une autre vie

Le vent de l’ennui souffle intensément dans ma chambre. Je ne sais que faire de mon après-midi. J’ai déjà lu la dernière chronique de Leila Marmelade sur Facebook, mon passe-temps favori depuis mon entrée officielle dans l’antre des chômeurs, il y a six mois. Je suis titulaire d’un BTS en gestion commerciale, une filière populaire puisque la majeure partie des bacheliers en Côte d’Ivoire optent pour elle. 

Aucune émission télévisée ne captant mon attention, je vais sur mon site de téléchargement favori. Que les auteurs veuillent bien me pardonner, je suis au chômage, sans aucun revenu. Avec quoi pourrais-je payer leurs livres ? Les cauris ne sont plus acceptés comme moyen de paiement.

Le livre est mon moyen privilégié d’évasion. Grâce à lui, je peux être dans la peau d’une autre, je peux vivre mille et une vies :

Je peux être Caroline dans Le Pari de l’amour et être multimillionnaire. Cent vingt millions de francs CFA, ça change une vie, surtout la mienne ! Une nouvelle saison s’ouvrirait à moi. Je pourrais voyager, acheter des terrains, construire des immeubles et être rentière à vie. Je confierais les encaissements des loyers à mon père. Il a toujours désiré être à la place de notre propriétaire. 

Je peux aussi être Deanna dans En souvenir du passé. Avoir une vie professionnelle bien remplie, jouer un rôle important dans une société. Prévoir tout dans ma vie sauf l’adoption d’un enfant. Accepter ce gros imprévu, accepter qu’un enfant dépende de moi, accepter d’avoir peur, de douter, ne pas chercher à être la maman parfaite. 

Je peux être un homme, prendre l’aspect d’Archer dans Archer’s Voice. Un homme coupé du reste des hommes suite à une catastrophe. L’irruption de Bree dans ma vie fera vaciller mon petit monde et m’entraîner beaucoup plus loin que ce que j’aurais pu imaginer.

 

J’envie ces personnages de livre. Ils ont la chance de vivre des aventures, de quitter la routine. Un, deux, trois soupirs. Je finis par arrêter de les compter, ils s’enchaînent.

Allez, quittons cette vie d’ennui. dis-je en ouvrant ma bibliothèque virtuelle. Lire « Demain est un autre jour » de Lori Spielman ou  « Heroes » de Battista Tarantini ?

La sonnerie de mon téléphone me distrait. Quelqu’un essaie de me joindre via un numéro fixe. C’est l’indicatif de la commune du Plateau, le centre des affaires. Est-ce une entreprise qui m’appelle ? Je porte rapidement mon téléphone à l’oreille, les battements de mon cœur s’affolent. Cet appel donnera-t-il une nouvelle orientation à ma vie ? 

 


Vous avez aimé ? N’hésitez pas à me donner votre avis sur les livres cités dans le récit si vous les avez lus.

Pour découvrir les participations des autres membres de la communauté, cliquez sur leurs liens : 

N’hésitez pas à rejoindre la communauté des blogueurs afro-métissés.
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Dark Company, sélection romance- prix des auteurs inconnus

Roman concourant au  Prix des Auteurs Inconnus 2017  dans la catégorie romance.

Ce prix a été initié par Amélia Varin et Virginie Wicke, des blogs Les histoires d’Amélia culture geek et Beltane lit en secret.

Le prix des auteurs inconnus récompensera chaque année quatre auteurs issus de l’auto-édition ou publiés en petites maisons d’édition.

Pour en savoir plus sur le prix, rendez-vous sur FacebookTwitter, et Instagram.

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Aventurière livresque, je n’ai pas hésité à faire partie du jury. Pour cette première année, j’ai décidé de me consacrer à la catégorie romance. 

Je commence mes chroniques des finalistes par le roman qui m’avait le plus touchée à travers ses 10 premières pages : DARK COMPANY

« Un jeu. Un drame. Deux destins bouleversés. Ashton Pratt est sur le point d’intégrer l’université lorsque sa vie prend brusquement un autre tournant. Son avenir tout tracé vole en éclats après un accident de la route, laissant son corps à jamais meurtri. Après six ans d’absence, Emmy Jessen revient à Colorado City dans le seul but de réparer les torts causés à Ashton. Elle est bien décidée à l’aider à réaliser son rêve, même au détriment de sa propre vie ! Deux cœurs déchirés. Une erreur du passé. Une seconde chance. » Héloïse Cordelles vous propose une romance New Adult émouvante entre deux jeunes gens abîmés par la vie et prêts à tout l’un pour l’autre. Jusqu’où iront-ils par amour ?

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Dans cette romance, l’héroïne n’a aucune filiation avec Cendrillon, Blanche Neige ou Aurore. L’héroïne n’est pas innocente, elle est malsaine. Elle a été pour Ashton, la route qui l’a fait dévier du droit chemin. J’ai détesté son jeu et ses conséquences physiques et morales sur la vie d’Ashton mais j‘ai apprécié ce rôle qui lui a été attribué. Il nous change des romances aux airs de contes de fée. 

Ashton est un homme trop bon, il accorde le pardon très facilement. A sa place, j’aurais beaucoup fait baver Emmy. Elle aurait expérimenté  une vengeance phénoménale. 

Emmy n’est plus l’adolescente diabolique alors quand l’amour s’immisce dans leurs vies on ne peut qu’approuver. Cet amour réel ne renie pas le passé mais ne l’accuse pas non plus. 

Dans cette romance, il y a du suspense, on a peur que l’histoire ne s’achève pas comme on le souhaite. Nos protagonistes ont dû prendre de lourdes décisions et j’ai eu un pincement au cœur. J’aurais voulu qu’Ashton puisse réaliser son rêve d’enfant.

J’aurais également voulu que leur relation soit plus passionnelle.

Dans ce récit, j’ai trouvé du désir charnel à l’état brut, assez cru. Le récit comporte quatre scènes de sexe dont les 3/4 sont crues. La narratrice aurait pu nous éviter certains détails comme :

Je me cambre tandis que mes doigts encerclent par habitude la racine de ma queue dressée. Ils savent ce qu’ils ont à faire. Ils étirent sensuellement la peau mobile sur toute sa longueur. 

Je pense qu’on n’avait pas besoin de la dernière phrase. 

mes testicules se contractent (page 91) , 

mes testicules sont déjà en train de se contracter (page 118)

On n’avait pas besoin d’aller jusque dans ce niveau de détail surtout que ce n’est pas très plaisant à imaginer.

Que dire de la forme de l’oeuvre ?

Le style de narration est fluide, le niveau de langue est correct et approprié au contexte de l’oeuvre. Je n’ai noté qu’une seule coquille. 

 

CONCLUSION: Dark Company est une romance captivante qui se lit très vite. En participant à cette aventure, j’espérais tomber sur des lectures de ce genre avec des personnages mi-ange mi-démon. 

Si vous cherchez une romance à lire, pensez-y. 

des-details-sur-loeuvre

Auto-édition 

Date de publication : Juillet 2017

Existe en version Kindle et broché.

Lien d’achat : ICI

Pour contacter l’auteure

Blog d’auteure : http://heloisecordelles.blogspot.fr/
Page Facebook : https://www.facebook.com/HeloiseCordelles/

signature coeur graceminlibe

 

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Rencontre avec Agnès Martin-Lugand

Agnès Martin-Lugand… J’ai vu ce nom défiler plusieurs fois dans mes groupes de lecture sur Facebook et sur les blogs que je suis. J’ai voulu voir pourquoi certaines étaient fan de sa plume et pourquoi d’autres refusaient de la compter parmi les grands noms de la littérature française.

Mon voyage découverte a commencé par « la vie est facile, ne t’inquiète pas ». Dès les premières lignes, ayant senti que ce livre était la suite d’une autre, je suis allée à la rencontre du prédécesseur : les gens heureux lisent et boivent du café.

 

 

Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. Afin d’échapper à son entourage qui l’enjoint à reprendre pied, elle décide de s’exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper…

l'Afrique écrit

L’histoire commence par un voile de tristesse, un deuil qui n’arrive pas à être fait. Diane souffre de l’absence de son homme et de sa fille. Cette double perte la consume. C’est triste mais ce deuil ne m’émeut pas. En tout cas pas comme il le devrait. L’empathie me manque.

Les 200 pages vont-elles tourner autour de Diane, son deuil étouffant et son meilleur ami Félix qui a un pass illimité débauche ? Je n’ai pas envie de lire une histoire sombre. J’aimerais lire autre chose. J’aimerais la voir aller de l’avant. 

Quand elle décide de quitter Paris et d’aller en Irlande, je suis soulagée. Là-bas, elle rencontre Edward. Ce mec est un rustre ! J’ai partagé le ressenti de Diane. Je n’aurais pas eu envie de respirer le même air que lui.

Leur rapprochement assez prévisible est d’abord brutal avant de se muer en douceur. 

Comme dans toute romance qui se respecte, il y a des éléments perturbateurs. Mégan  l’ex d’Edouard joue parfaitement son rôle. Elle est détestable au plus haut point.

J’aurais aimé un protagoniste plus doux, une femme aimable qui rendrait difficile le choix entre elle et Diane.

J’ai été frustrée par la suite des événements. Elle était loin d’être celle que je m’imaginais. La romance ne se termine pas comme je l’aurais souhaité, elle m’a laissée sur ma faim. J’ai eu un pincement au cœur pour Edward.

Heureusement, il y a une suite à cette histoire alors j’espère… pour lui.

Rentrée d’Irlande, Diane est bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux  » Gens heureux lisent et boivent du café « , son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et, surtout, il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car elle ne peut se remettre de la perte de sa fille.
Bientôt, un événement inattendu va venir bouleverser les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé.
Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ?

l'Afrique écrit

Diane a repris sa vie en main, elle s’occupe comme il faut de son café littéraire. Elle honore les rendez-vous amoureux que lui arrange Félix, son meilleur ami, sans grande conviction. Mulranny lui manque surtout la famille d’Edward. Elle a décidé de faire une croix sur ce dernier.

Dans son café littéraire, elle rencontre Olivier. Il est charmant, très prévenant. Il semble ne pas avoir de défaut et ce caractère lisse rend leur relation insipide. Quand Edward débarque à Paris, j’ai le sourire aux lèvres, j’entends les oiseaux chanter.

Les sentiments que Diane avait enfouis se réveillent. Au début, elle lutte, s’accroche à sa vie à Paris.

Puis, des événements douloureux surviennent, ils lui permettent de réfléchir, d’arrêter de fuir et de saisir le cadeau, la famille que la nature veut lui donner.

J’avais une fois de plus l’impression de devenir adulte, de grandir. Chaque décision imposait des pertes, d’abandonner des morceaux de sa vie derrière soi.

Bon nombre de couples se séparent non pas parce qu’ils ne s’aiment plus mais parce qu’ils se sont rencontrés trop tôt. J’ai apprécié que l’auteure le souligne implicitement.

J’ai beaucoup aimé cette suite parce qu’elle a répondu à mes espérances.

J’ai beaucoup aimé la fin, l’annonce de cet événement heureux qui célèbre la vie.

Si vous êtes fan de romance moderne, ce roman est fait pour vous.

Le style non hermétique de l’auteure facilite la lecture de ces œuvres. La narration va à l’essentiel. Parfois, on reste sur notre faim. On aimerait avoir plus de description.

La plume d’Agnès Martin-Lugand est une belle découverte. J’ai hâte de pouvoir commencer Désolée, je suis attendue.

Avez-vous lu ses œuvres ? Laquelle avez-vous plus aimé ? Quels personnages avez-vous aimé, détesté ?

L’image contient peut-être : tasse de café et texte

Cet article est écrit dans le cadre du challenge d’écriture du café des blogueuses avec le thème : Chronique (lecture, série, film…)

Envie de découvrir trois blogueuses dont j’apprécie le travail ? Cliquez sur les liens suivants : Les chroniques de Tchonté –  Jeunesse Colibri – Les livres de Zélie.

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La dernière des Stanfield – Marc Levy

 

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  • Mon père, j’ai quelque chose à confesser.
  • Quoi donc ma fille ?
  • Je viens de lire un roman de Marc Levy.
  • Sacrilège ! 
  • Je suis toute honteuse mon père, moi qui l’avais placé dans le top 10 des auteurs à ne plus relire parce qu’il m’avait déçue avec deux œuvres
  • Ça arrive ma fille. Mais dis-moi, regrettes-tu ta lecture ?

Réponse dans les lignes qui suivent

 

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Ma vie a changé un matin alors que j’ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m’apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt.
L’auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m’ordonnait de ne parler de cette histoire à personne.
J’avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l’été s’achevait et j’étais encore loin d’avoir fait mon deuil.
Qu’auriez-vous fait à ma place ?
Probablement la même erreur que moi.

Eleanor-Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres.
Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel.
George-Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l’Est au Québec.
Un matin, il reçoit une lettre anonyme accusant sa mère des mêmes faits.
Eleanor-Rigby et George-Harrison ne se connaissent pas.
L’auteur des lettres leur donne à chacun rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore.
Quel est le lien qui les unit ?
Quel crime leurs mères ont-elles commis ?
Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ?
Au cœur d’un mystère qui hante trois générations, La Dernière des Stanfield nous entraîne de la France occupée à l’été 44, à Baltimore dans la liberté des années 80, jusqu’à Londres et Montréal de nos jours.

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Les premières lignes commencent avec une note de fraîcheur, je retrouve l’ambiance et la légèreté des chick-lit. Puis, après avoir fait connaissance avec la famille folle d’Eleanor-Rigby, je me retrouve dans l’univers mystérieux des thriller, romans policiers.

L’auteur a su me communiquer l’envie d’Eleanor-Rigby, sa quête de vérité. J’ai apprécié ce jeu de piste, je ne voulais pas arrêter ma lecture sans avoir découvert ce corbeau et reconstitué la vérité. 

On avance d’interrogations en découvertes. J’ai découvert assez tôt le lien qui unissait Eleanor-Rigby et George-Harrison mais il m’a fallu un peu de temps pour découvrir le trésor que l’une des mères avait gardé et qui était le père de George-Harrison. 

J’ai apprécié ces voyages entre Londres, Baltimore, Montauban ; entre le passé et le présent.  J’ai aimé l’alternance des points de vue, le fait que plusieurs personnes révèlent un bout de la vérité. Chacun de nous détient une part de vérité 🙂

Je me suis attaché à trois personnages : Michel, le frère d’Eleanor-Rigby, pour ses interventions très « philosophiques », George-Harrison pour son pragmatisme, May pour son authenticité, ses déconvenues en amour. 

La dernière des Stanfield souligne l’importance d’une famille unie et des amitiés fortes pour se construire. 

Il se lit aisément grâce au style fluide de l’auteur. Il offre une lecture assez intéressante mais ce n’est pas une histoire bouleversante, extraordinaire. Il m’a manqué un rythme haletant, des émotions fortes, du suspens.

Pour une fois, je n’ai pas fermé un roman de Marc levy sans regretter le temps passé à le lire et rien que pour ça je dis : Bravo à l’auteur !

Continuez sur cette lancée, Marc Levy et je finirai par être votre groupie, qui sait ? 😀

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Parution : 20 Avril 2017
Maison d’édition : Robert Laffont
Nombre de pages : 480
Prix : 21,90 €

lauteur

Après avoir passé six ans à la Croix Rouge et dirigé un cabinet d’architectes, Marc Levy publie son premier roman Et si c’était vrai aux Éditions Robert Laffont en 2000. Ce roman connaît un succès immédiat en France ainsi qu’à l’étranger, et est adapté au cinéma en 2005 par Dreamworks. Depuis, Marc Levy a écrit 17 romans. Il est traduit en 49 langues, et les ventes de tous ses romans ont dépassé les 40 millions d’exemplaires dans le monde.

Vous avez déjà lu Marc Levy ? Lequel de ses livres avez-vous adoré ? Détesté ?

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Ca va être ta fête ! le livre kinder surprise

Résumé de l'oeuvre

De la Saint-Roméo à la Saint-Aimé, en passant par la Saint-Vincent-de-Paul, Cécile Delacroix revisite les saints pour mieux égratigner les humains ; les hommes de préférence, tour à tour lâches, escrocs, machos mais tendres aussi. En une quarantaine de courtes chroniques de la vie ordinaire, toujours drôles, souvent désopilantes, parfois même dramatiques, elle nous emmène dans la vie de femmes aimantes, amantes, soumises ou révoltées, qui nous touchent parce qu’elles nous ressemblent.

 

La rupture à la Saint-Sylvestre, les déboires d’une actrice à la Saint-Oscar, la retraite tant attendue de Martine à la Sainte-Félicité, le week-end en amoureux d’amants adultères à la Saint-Fidèle, les gaffes de Sophie à la Sainte-Prudence… Cécile Delacroix s’empare de l’éphéméride pour revisiter avec humour les aléas de la vie, de l’amour, de l’amitié. Avec une tendresse grinçante, elle dresse le portrait de femmes, jeunes ou moins jeunes, en prise avec un quotidien qu’elles tentent désespérément de maîtriser ou d’infléchir. Une grande bouffée de rire en ces temps où la place des femmes est constamment discutée par des hommes bien intentionnés.

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Le résumé du livre racontant fidèlement le fond de l’histoire, je ne vais pas tirer en longueur.

Ca va être ta fête !, c’est 40 dates, 40 nouvelles décalées s’étalant sur une année.

Du 1er Janvier au 31 décembre, des femmes et des hommes nous font vivre leur quotidien agrémenté de faits que nous avons déjà vécu comme feindre d’être malade pour éviter une journée de travail (ou d’école) et finir par l’être véritablement.

Des femmes et des hommes à l’imagination débordante nous racontent les aléas de leur vie, leur stratagème pour sortir d’une vie routinière, étouffante. 

L’auteure a réussi à m’emporter dans la quasi majorité des nouvelles. Elle m’a séduite par son habile écriture, ses intrigues bien construites à l’allure d’un Kinder surprise. Les fins inouïes des nouvelles nous rendent accro, on en redemande encore et encore.

J’ai eu un énorme coup de coeur pour les nouvelles  25 mars et 30 octobre.

Dans la nouvelle 25 mars, un jeune homme s’apprête à faire une déclaration importante à ses parents, on pense à un coming out mais ce qu’on croit n’est pas la réalité.

Dans la nouvelle 30 octobre, un homme nous raconte l’aventure odyssée à laquelle il participe, une aventure avec un seul gagnant. La fin est étourdissante. Je n’y aurais jamais pensé.

Ca va être ta fête ! est un livre rafraîchissant, drôle, original, surprenant que je recommande à tous. 

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Date de publication : février 2017

Format : 14 x 21 cm

Format e-pub : 146 pages

Maison d’édition : Le Texte Vivant

Liens d’achat : ici et

l'auteur du mois

Cécile Delacroix est née à Paris à la fin du siècle dernier. Danseuse classique contrariée, pianiste laborieuse, elle s’est finalement résignée à une carrière de juriste, sans pour autant perdre de vue son goût pour la créativité ou renoncer à ses ambitions artistiques.  C’est en s’inspirant de sa vie mais aussi de celle de ses consoeurs, de ses amies qu’elle a écrit ces chroniques, pour le simple plaisir de réinventer des histoires de tous les jours. Ça va être ta fête ! est son premier ouvrage édité.

GM signature

Publié dans Psyché

En 2016, ne nous mentons pas à nous-même

Happy new year

Une nouvelle année fait son entrée  A vous mes abonnés d’Afrique, d’Amérique, d’Europe , d’Asie et d’Océanie, je vous souhaite :

  • d’avoir plus d’amour et d’estime pour vous-même

  • d’aller au-delà de vos limites.

  • de ne pas vous mentir à vous-même

  • de lire encore plus et principalement de la poésie 😀

  • d’avoir la quiétude de l’esprit, cette joie de cœur qui ne regarde pas aux circonstances

  • de créer de beaux écrits, de peaufiner votre côté artistique.

  • de réaliser vos objectifs

  • de ne jamais cesser d’apprendre

Ce sont de beaux vœux, n’est-ce pas ? Si vous n’êtes pas d’accord, je peux toujours les reformuler. 😉

Ces vœux que je viens de formuler à votre égard vont-ils se réaliser ?

De qui dépendent leurs réalisations : de vous, de moi ou de la Force ?

Notre épanouissement en 2016 dépend de nous ou de 2016 ?

J’ai mes réponses mais je ne vais pas vous les imposer.

En me baladant sur Facebook, je suis tombée sur un post de Pierre Nahoa, coach entrepreneur, que j’ai trouvé intéressant.

On n’attend pas 2016 pour changer.
Soyons réalistes, le 1er janvier 2016 n’est pas venu par hasard ou après un miracle.
C’est un jour qui remplace un autre.

Demain, tout ce qui sera nouveau chez toi c’est le calendrier dans ton salon. Sinon tout le reste ne va pas changer.

Ne cherchons pas à renouveler  quelque chose parce que demain c’est le 1er janvier mais à continuer ce qu’on a commencé.
Les nombreuses résolutions ne vont servir à rien.

Continuons à travailler pour atteindre pleinement nos objectifs pris en 2014, ou en 2015 et qui sont restés inachevés.

Ne nous mentons pas à nous-même.

On se fixe de nouveaux objectifs parce qu’on a atteint les premiers et non pas parce que demain va s’appeler le ‘1er Janvier’.

Ce n’est pas un jour qui annonce une nouvelle vie mais un objectif atteint et dépassé. Bref !

Restons concentrés, focus et réalistes.

Mes souhaits depuis 2010 sont encore valables pour vous si vous n’avez pas encore atteint un nouveau cap dans votre vie.

D’ailleurs ce ne sont pas mes vœux qui vont changer quelque chose dans votre vie.

Les résolutions ne changent pas une vie, ce ne sont que des mots. Ce qui une change une vie c’est l’action.

En 2016, passons à l’action, soyons en mouvement.