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TTL 57: Douleur intime – Fatou Diomandé

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est : Virage à 180° (Un personnage qui évolue ou change radicalement)

Pour ce thème, j’ai pensé à un roman jeunesse d’une auteure ivoirienne.

Douleur intime VALLESSE

 

Pourquoi ce choix ?

1997, ville imaginaire de Talla.

La famille Botiga y vit depuis 10 ans après leur fuite de Duna pour échapper aux affres de la guerre. Myra, l’aînée, a 18 ans et est en classe de Terminale.

Myra a deux amis : Yaël et Chloé, deux jeunes issus de la classe aisée qui obtiennent tout ce qu’ils veulent de leurs parents. Au Lycée, on les surnomme le trio d’enfer.

Yaël comble les deux jeunes filles de cadeaux et d’attention. Il est sympathique, brillant à l’école. Alors comment comprendre que ce jeune homme à qui l’on donnerait le bon Dieu sans confession soit l’auteur d’un acte de violence sexuelle et de surcroît sur Myra sa meilleure amie ?

Pourquoi ce brusque changement d’attitude ? Ou faisait-il semblant d’être doux comme un agneau pour cacher le loup en lui, tapi dans l’ombre ?

Après son acte de lâcheté, Yaël va présenter ses excuses. Des excuses dont la sincérité reste à prouver puisqu’il va complètement abandonner Myra au moment où elle aura le plus besoin de lui….

 

Mon avis de lecture

Ce roman a clairement choisi son public : la jeunesse. Format court, structure narrative fluide, ton simple. 

Les thèmes abordés sont percutants : le viol et l’absence de soutien psychologique de la victime, la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH SIDA. J’ai admiré le courage de Myra face à toutes ces épreuves qui lui sont tombées dessus si brusquement. J’ai admiré sa détermination à ne pas se laisser vaincre par les vicissitudes. Un bel exemple de résilience. 

 

Douleur intime offre un sympathique moment de lecture. Les événements sont racontés de manière brève et évitent qu’on tombe dans le pathos mais ils s’enchaînent trop vite à mon goût. 

J’aime les romans de moins de 200 pages mais je suis restée un peu sur ma faim avec ce roman qui n’en compte que 104. J’aurais voulu qu’il y ait plus de péripéties. 

 

Quel livre auriez-vous proposé pour ce thème ?

 

 

 

fleur v1

 

 

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Dark Company, sélection romance- prix des auteurs inconnus

Roman concourant au  Prix des Auteurs Inconnus 2017  dans la catégorie romance.

Ce prix a été initié par Amélia Varin et Virginie Wicke, des blogs Les histoires d’Amélia culture geek et Beltane lit en secret.

Le prix des auteurs inconnus récompensera chaque année quatre auteurs issus de l’auto-édition ou publiés en petites maisons d’édition.

Pour en savoir plus sur le prix, rendez-vous sur FacebookTwitter, et Instagram.

****

Aventurière livresque, je n’ai pas hésité à faire partie du jury. Pour cette première année, j’ai décidé de me consacrer à la catégorie romance. 

Je commence mes chroniques des finalistes par le roman qui m’avait le plus touchée à travers ses 10 premières pages : DARK COMPANY

« Un jeu. Un drame. Deux destins bouleversés. Ashton Pratt est sur le point d’intégrer l’université lorsque sa vie prend brusquement un autre tournant. Son avenir tout tracé vole en éclats après un accident de la route, laissant son corps à jamais meurtri. Après six ans d’absence, Emmy Jessen revient à Colorado City dans le seul but de réparer les torts causés à Ashton. Elle est bien décidée à l’aider à réaliser son rêve, même au détriment de sa propre vie ! Deux cœurs déchirés. Une erreur du passé. Une seconde chance. » Héloïse Cordelles vous propose une romance New Adult émouvante entre deux jeunes gens abîmés par la vie et prêts à tout l’un pour l’autre. Jusqu’où iront-ils par amour ?

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Dans cette romance, l’héroïne n’a aucune filiation avec Cendrillon, Blanche Neige ou Aurore. L’héroïne n’est pas innocente, elle est malsaine. Elle a été pour Ashton, la route qui l’a fait dévier du droit chemin. J’ai détesté son jeu et ses conséquences physiques et morales sur la vie d’Ashton mais j‘ai apprécié ce rôle qui lui a été attribué. Il nous change des romances aux airs de contes de fée. 

Ashton est un homme trop bon, il accorde le pardon très facilement. A sa place, j’aurais beaucoup fait baver Emmy. Elle aurait expérimenté  une vengeance phénoménale. 

Emmy n’est plus l’adolescente diabolique alors quand l’amour s’immisce dans leurs vies on ne peut qu’approuver. Cet amour réel ne renie pas le passé mais ne l’accuse pas non plus. 

Dans cette romance, il y a du suspense, on a peur que l’histoire ne s’achève pas comme on le souhaite. Nos protagonistes ont dû prendre de lourdes décisions et j’ai eu un pincement au cœur. J’aurais voulu qu’Ashton puisse réaliser son rêve d’enfant.

J’aurais également voulu que leur relation soit plus passionnelle.

Dans ce récit, j’ai trouvé du désir charnel à l’état brut, assez cru. Le récit comporte quatre scènes de sexe dont les 3/4 sont crues. La narratrice aurait pu nous éviter certains détails comme :

Je me cambre tandis que mes doigts encerclent par habitude la racine de ma queue dressée. Ils savent ce qu’ils ont à faire. Ils étirent sensuellement la peau mobile sur toute sa longueur. 

Je pense qu’on n’avait pas besoin de la dernière phrase. 

mes testicules se contractent (page 91) , 

mes testicules sont déjà en train de se contracter (page 118)

On n’avait pas besoin d’aller jusque dans ce niveau de détail surtout que ce n’est pas très plaisant à imaginer.

Que dire de la forme de l’oeuvre ?

Le style de narration est fluide, le niveau de langue est correct et approprié au contexte de l’oeuvre. Je n’ai noté qu’une seule coquille. 

 

CONCLUSION: Dark Company est une romance captivante qui se lit très vite. En participant à cette aventure, j’espérais tomber sur des lectures de ce genre avec des personnages mi-ange mi-démon. 

Si vous cherchez une romance à lire, pensez-y. 

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Auto-édition 

Date de publication : Juillet 2017

Existe en version Kindle et broché.

Lien d’achat : ICI

Pour contacter l’auteure

Blog d’auteure : http://heloisecordelles.blogspot.fr/
Page Facebook : https://www.facebook.com/HeloiseCordelles/

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Throwback Thursday #6 : Résolutions et nouvelle vie

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Le Throwback Thursday Livresque est un rendez-vous livresque initié par BettieRose Books.

Le but est de parler d’une « ancienne » lecture (pas la toute dernière ou l’actuelle) autour d’un thème qu’elle aura au préalable défini.

Le thème de cette semaine est : Résolutions (un héros/une héroïne qui change au cours du roman, qui s’affirme, se dévoile, apprend de lourds secrets sur son passé, change de vie, traverse une dure épreuve, etc)

 

Et le livre que j’ai décidé de vous présenter est 

 

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Extrait 

Ce jour-là seulement, je compris qu’il est des femmes qui sont faites pour éblouir, pour allumer les passions et qui sont sources de souffrances puis qu’il en est d’autres qui, bien que discrètes, assurent à l’homme une vie tranquille avec non moins de plaisir. Monique était de ces dernières. Monique, si je l’avais voulu, aurait toujours su me soutenir, m’aider à lutter et à vaincre. Oui, l’amour de Monique, c’était la plus belle chose que la vie m’eût donnée. J’en étais conscient maintenant et peut-être était-il trop tard.

Les Frasques d’Ebinto est l’histoire d’un jeune garçon brillant qui rêve d’une réussite éclatante et voit son rêve brisé après une aventure d’une nuit avec Monique, une jeune fille très douce qui l’aime terriblement. La jeune fille étant enceinte, les parents optèrent pour l’union entre les deux enfants.
Ebinto voit s’envoler deux rêves, celui d’avoir une position sociale respectable et celui d’épouser Muriel une fille de bourgeois qu’il aime d’un amour fou.
Obligé d’abandonner ses études pour s’occuper d’une famille qu’il n’avait pas prévue sitôt, Ebinto se transforme en une espèce de monstre. Monique devient son souffre-douleur. 
 
“Il n’y a rien de plus tragique qu’un homme sérieux déçu dans ses ambitions par une réalité médiocre.”
Ebinto se ressaisira mais ce sera bien trop tard. L’irréparable se sera déjà produit.  

J’ai lu ce livre au collège et j’en garde un agréable souvenir. C’est l’une des plus belles oeuvres de la littérature ivoirienne. L’histoire est belle, tragique et émouvante. Les sentiments des personnages sont réalistes. On a tous aimé sans être aimé en retour. 

J’ai ressenti la déception d’Ebinto quand sa vie a pris une autre tournure que celle rêvée. J’ai eu une grande peine pour la douce Monique.

Ce roman édité en 1979 est riche d’enseignement, il depeint notamment le manque d’éducation sexuelle, sujet resté longtemps tabou.

Et vous, quel livre proposeriez-vous pour ce thème ?

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Throwback Thursday Livresque #4 : Livre doudou ou Feel good

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C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque !

J’aime bien ce rendez-vous parce qu’il me permet de vous parler des livres que j’ai lus avant la création du blog.

Le thème de cette semaine est : Candy Cane (Sucre d’orge) – Livre doudou ou Feel good 

 

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J’ai pensé aux livres qui ont été un délice pour moi, j’ai fait un voyage dans mon passé livresque et regardez ce que je vous ai ramené

 

ONZE MINUTES de PAULO COELHO !

Toute jeune Brésilienne du Nordeste, Maria n’aspire qu’à l’Aventure, au grand amour. Elle travaille comme vendeuse dans un magasin de tissus et s’offre une semaine de vacances à Rio de Janeiro. Sur la plage de Copacabana, un Suisse lui propose de devenir danseuse de cabaret à Genève. Elle voit là le début d’un conte de fées, mais la réalité sera tout autre. Maria en vient à se prostituer – sans honte, puisqu’elle apprend à son âme à ne pas se plaindre de ce que fait son corps, et qu’elle s’interdit de tomber amoureuse. Après tout, la prostitution est un métier comme un autre, avec ses règles, ses horaires et ses jours de repos. Mais le sexe – tout comme l’amour – reste pour elle une énigme. Pour découvrir le sens sacré de la sexualité, Maria devra trouver le chemin de la réconciliation avec elle-même. Paulo Coelho décrit pas à pas l’initiation d’une jeune femme, un parcours qui montre les limites de la prétendue libération sexuelle et s’achève par un retour romantique aux valeurs de cœur et de l’esprit.

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Ma 1ère rencontre avec Paulo Coelho a eu lieu en 2013 via ce livre et ça a été une belle rencontre. 
La vie de Maria, l’héroïne, nous est contée. On découvre une jeune adolescente qui s’interroge sur le sexe, le plaisir ; elle se sert de tous les moyens en sa possession pour le découvrir.

Bien que mon objectif soit de comprendre l’amour, et bien que j’aie souffert par ceux auxquels j’avais livré mon cœur, je constate que ceux qui ont touché mon âme n’ont pas réussi à éveiller mon corps, et que ceux qui ont touché mon corps n’ont pas réussi à atteindre mon âme.

Dans sa quête de l’amour, dans toute son innocence, elle emprunte un  chemin qu’elle n’a pas souhaité, un chemin qu’elle accepte et dont elle veut en tirer le meilleur.

Décision étrange mais on n’ose pas la juger. J’ai été touchée par son parcours, j’ai beaucoup aimé son duo avec Ralf, cet homme désintéressé par le sexe. Leur initiation à l’amour est pure, trop attendrissante ! 

« Tu sais, Maria. Apprends-moi. Peut-être que cela me sauvera, te sauvera, nous fera retrouver la vie. Tu as raison, je n’ai que six ans de plus que toi, et cependant j’ai déjà vécu l’équivalent de plusieurs vies. Nous avons eu des expériences complètement différentes, mais nous sommes tous les deux désespérés. La seule chose qui puisse nous apporter la paix, c’est être ensemble. »

Ralf voulut savoir qui était Maria. « Il y a trois personnes en moi, cela dépend de qui vient me voir. La Petite Fille ingénue, qui regarde l’homme avec admiration et feint d’être impressionnée par ses histoires de pouvoir et de gloire. La Femme fatale, qui attaque d’emblée ceux qui se sentent le moins sûrs d’eux et, agissant ainsi, prend le contrôle de la situation et les met à l’aise puisqu’ils n’ont plus besoin de s’inquiéter de rien. Et enfin, la Mère affectueuse, qui dorlote les hommes avides de conseils et écoute d’un air compréhensif des histoires qui entrent par une oreille et ressortent par l’autre. Laquelle des trois veux-tu connaître ? — Toi. » Maria raconta tout, elle en avait besoin. C’était la première fois qu’elle le faisait depuis qu’elle avait quitté le Brésil. A la fin de son récit, elle se rendit compte que, en dépit de son métier peu conventionnel, elle n’avait pas éprouvé de grandes émotions après la semaine passée à Rio et son premier mois en Suisse. C’était seulement maison, travail, maison, travail.

Le récit est « érotico-philosophique », il tente de répondre au pourquoi et comment de la sexualité. Certaines scènes peuvent déranger la pudeur mais il ne faut pas s’y arrêter. Dans ce roman, Paulo Coelho décrit avec délicatesse la désacralisation du sexe dans notre société et notre impatience, notre incapacité à attendre, il  peint la tristesse et la beauté de la sexualité, nos égarements et nos retrouvailles. 

Elle se rendit dans une librairie qu’elle avait remarquée lors de sa promenade avec Ralf sur le chemin de Saint-Jacques, et elle demanda à consulter des titres sur ce thème. « Il y en a énormément, répondit la libraire. En vérité, on dirait que les gens ne s’intéressent qu’à ça. En plus du rayon spécialisé, dans tous les romans que vous voyez là il existe au moins une scène de sexe. Même si c’est dissimulé derrière de touchantes histoires d’amour ou des traités arides sur le comportement humain, le fait est que les gens ne pensent qu’à ça. »

A force de fréquenter les gens qui viennent ici, j’en arrive à la conclusion que l’on se sert du sexe comme de n’importe quelle autre drogue : pour fuir la réalité, oublier ses difficultés, se détendre. Comme toutes les drogues, c’est une pratique nocive et destructrice. Si quelqu’un veut se droguer, que ce soit au sexe ou à toute autre substance, libre à lui ; les conséquences de ses actes seront plus ou moins heureuses selon les choix qu’il aura faits. Mais, quand il est question d’avancer dans la vie, il y a un fossé entre ce qui est « assez bon » et ce qui est franchement « meilleur ». Contrairement à ce que pensent mes clients, le sexe ne se pratique pas n’importe quand. Il existe en chacun de nous une horloge intérieure et, pour que deux personnes fassent l’amour, il est nécessaire que leurs aiguilles marquent la même heure au même moment. Ça n’arrive pas tous les jours.

Onze Minutes est un livre écrit avec de jolis mots plein d’émotions que vous prendrez plaisir à lire. 

Quelle lecture proposeriez-vous en rapport avec ce thème ?

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Throwback Thursday Livresque #3 : Retour en enfance

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Hyper contente de vous retrouver pour ma 3e participation au TTL entendez par là Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initié par BettieRose Books.

Le but est de parler d’une « ancienne » lecture (pas la toute dernière ou l’actuelle) autour d’un thème qu’elle aura au préalable défini.

 

Le thème de cette semaine est : Retour en enfance

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L’enfance, l’innocence, l’insouciance… la plus belle période de la vie.

J’ai immédiatement pensé à  NAN LA BOSSUE écrit par Micheline Coulibaly  qui n’est malheureusement plus de ce monde. C’est l’un de mes premiers livres lus et relus.

Ce livre était encore entier dans la bibliothèque familiale il y a deux semaines jusqu’à ce que mes neveux en décident autrement. De Nan la bossue, il ne me reste plus que quelques pages.  Mes neveux ont pris un malin plaisir à  le déchirer 😦

A chaque fois que je le voyais, je retombais en enfance. Je revoyais la petite fille frêle toute émerveillée, subjuguée par l’histoire. 

 

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Nan est une jeune fille dotée de nombreuses qualités mais hélas, elle est affligée d’une vilaine bosse. Cette bosse éloigne d’elle tout prétendant sauf Kalou, le vaillant chasseur, qui n’hésite pas à faire d’elle sa femme. Il fait son possible pour la rendre heureuse, hélas ! La bosse empêche Nan d’être heureuse.

Un jour, une petite biche est prise par l’un  des collets de Kalou, le grand chasseur. Cette biche parle ! C’est une vieille femme qui se change la nuit pour se promener. En échange de sa liberté, elle ôte l’infirmité de Nan mais à une condition : elle ne devra jamais brutalement à terre tout fardeau qu’elle porterait.

Nan est maintenant la plus belle des femmes de Balodji. Semi, un riche commerçant la convoite. Nan ne veut plus être qu’une simple paysanne et pour ce faire, elle va jusqu’à commettre l’irréparable. 

La petite fille que j’étais a bien noté les leçons de morale de l’histoire : ne pas juger sur les apparences, être toujours reconnaissant et prompt à pardonner. 

 

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Edition : Centre d’édition et de diffusion africaines (CEDA)

Collection : Histoires Merveilleuses

Nombre de pages : 32

Parution : janvier 1988

Et vous, quel livre vous fait retomber en enfance ?

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Si d’aimer… une lumière dans l’obscurité

Un bon ami m’a dit que si je veux progresser dans mon apprentissage de l’écriture, je devrais lire les chefs d’œuvre et œuvres qui ont reçu des prix.

J’ai décidé de commencer par Si d’aimer… de Hemley Boum.

 

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L’existence de Salomé, Valérie et Moussa gravite autour de Céline, une prostituée de luxe, héroïne captivante du roman de Hemley Boum.

Trois voix dénouant l’inextricable condamnation d’une maladie incurable, gravée en quatre lettres dans le destin des protagonistes et du continent africain.

Si d’aimer… ne tue pas, c’est au prix d’un cheminement incroyable des aimants, amants et amis, en une exploration passionnante de la culture et de la société camerounaise. A l’horizon, un tout petit paradis vert où faire pousser l’amitié.

 

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Etre une femme respectable avec des valeurs et des principes

Mener une carrière enviable

Etre l’épouse de l’homme qu’on aime

Etre fidèle à l’église

Ne jamais manquer de rien

Attendre un enfant, entrevoir le futur souriant. Se réjouir à l’idée de porter la vie puis apprendre qu’on porte en soi les germes de la mort…

Quel terrible choc pour Salomé Lissouk dont la vie était jusqu’ici sans écueil ! 

Quel terrible choc d’apprendre que Pacôme, son époux qu’elle vénère, est celui qui a apporté le malheur et  par le biais d’une prostituée !

Sur un coup de tête, l’honnête épouse court chez Céline, la pute la plus célèbre de Douala. Elle veut affronter cette femme sans scrupule qui distribue le SIDA comme un Distributeur Automatique de Billets distribue du cash. Elle y va et revient avec un gros cahier, une écriture qui raconte deux vies…

J’ai toujours pensé que le SIDA devait être une punition pour les débauchés, les dépravés, les infidèles. J’ai toujours trouvé injuste que les épouses honnêtes attrapent cette maladie.

Hemley Boum m’a fait réfléchir autrement

_ Tu as raison, lui répondis-je. Je ne mérite pas, personne ne mérite. C’est bien la preuve que cette maladie n’est pas une sanction. S’il y avait une justice dans tout cela, Céline ne serait pas malade. S’il y avait un seul couple d’innocents, de justes, s’il ne fallait sauver que celui-là pour que l’humanité ait une chance de recommencer autrement, ce ne serait ni toi, ni moi, ni même Pacôme, ce serait Céline et Moussa. Mais ce n’est pas une sorte de sanction divine qui s’abattrait sur l’humanité en déroute, c’est une maladie qui s’abattrait sur l’humanité en déroute, c’est une maladie. Et comme la plupart des maladies depuis la nuit des temps, à celle-là également, les hommes trouveront un remède. Aucun tribunal suprême ne décide qui mourra du sida ou pas.

Avec un style descriptif abouti, un vocabulaire varié, coloré et riche, Hemley Boum dresse le portrait de plusieurs femmes : des femmes qui préservent leur indépendance et se condamnent à être celles qu’on veut qu’elles soient. Elle nous livre leurs secrets, trahisons, espoirs, désillusions, désirs, souffrances, fragilités, combats, forces.  

Elle nous emmène dans les quartiers chauds de Douala et fait parler les réalités sociales, nous expose les dessous de rapports entre les gens, la vie diamétralement opposée des riches et des pauvres.

Elle fait danser notre cœur au rythme de plusieurs mélodies : tristesse, impuissance, compassion, rage, renaissance

Hemley Boum dresse aussi le portrait de plusieurs hommes : des hommes qui abusent de la confiance qu’on leur donne, des hommes amoureux, des hommes qui aiment d’amitié, des hommes protecteurs. J’ai eu un énorme coup de cœur pour Moussa, le protecteur de Céline ; c’est lui le héros de cette histoire.

J’ai beaucoup aimé la pluralité des narrateurs, (Salomé, Valérie et Moussa prennent la parole à tour de rôle) les réflexions sur le mariage, la fidélité. J’ai également aimé les sentiments d’amour, d’amitié, de pardon, d’espérance que diffuse le livre. Oui, il y a une vie pendant la maladie et il faut la vivre intensément.

Ce livre aurait été un gros coup de cœur s’il n’y avait pas eu ces longueurs et ces lourdeurs. L’auteur est pédagogue et elle nous parle longuement du SIDA, j’ai un peu décroché à quelques moments.

Il y a beaucoup à dire sur ce roman. Je préfère m’arrêter là.  Si d’aimer est un bon livre, vous prendrez plaisir à le lire.

 

 

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lauteur

Après une maîtrise en sciences sociales à l’Université Catholique d’Afrique Centrale à Yaoundé et un troisième cycle de Commerce Extérieur à Lille, puis un DESS de Marketing et Qualité à l’Ecole Supérieure de Lille, Hemley Boum travaille 7 ans au Cameroun. Elle vit à présent en France. Son premier roman, Le clan des femmes a remporté un succès d’estime relativement important : plus de 3000 exemplaires vendus.

 

 

Je suis maintenant curieuse de voir si « Si d’aimer… » a bien mérité le prix Ivoire 2013. Je vais donc me lancer dans la lecture des autres ouvrages finalistes :

1-Josette Abondio (Côte d’Ivoire) – Le jardin d’Adalou
2-Mamadou Aliou Bah (Guinée) – Sortir de l’impasse
3-Flore Hazoumé (Côte d’Ivoire) – Je te le devais bien
4-Badia Hadj Nasser (Maroc) – Le cap des trois fourches,
5-Marcel Nouago Njeukam (Cameroun) – La vierge de Mew-Bell,
6-Janis Otsiemi (Gabon), La bouche qui mange ne parle pas

Les avez-vous lus ?

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Throwback Thursday Livresque #2 : Thanksgiving/Pardon/ Seconde chance

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Hyper contente de vous retrouver pour ma 2e participation au TTL entendez par là Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initié par BettieRose books.

Le but est de parler d’une « ancienne » lecture (pas la toute dernière ou l’actuelle) autour d’un thème qu’elle aura au préalable défini.

Le thème de cette semaine est :  Thanksgiving/Pardon/ Seconde chance

 

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J’ai fait un voyage dans mon passé livresque et regardez ce que je vous ai ramené

 

Le pari de l’amour

Le pari de l'amour

 

Cent vingt millions de francs CFA ! Qui ne rêve pas d’avoir une pareille somme ? Caroline, jeune fille d’une famille modeste, menant une vie toute tracée avec son fiancé Jean-Philippe, a la main heureuse, au hasard d’un pari au PMU. Sa vie résistera-t-elle à un tel coup de chance ? Caroline, saura-t-elle rester lucide face à toutes les tentations qui l’assaillent depuis qu’elle est devenue multimillionnaire ?

J’ai d’abord voulu vous présenter un autre livre que j’ai beaucoup aimé mais après réflexion j’ai trouvé qu’il serait préférable de le laisser aux TTL des lectures bouleversantes. 🙂

Revenons à notre livre du jour. Le Pari de l’amour est une romance à l’africaine. Caroline, éblouie par son statut de multimillionnaire, se lasse de la routine dans son couple. Il lui manque l’intensité, la passion. Elle se laisse séduire par un autre et goûte à l’amour passionnel dans ses bras. Elle se donne corps et âme puis finit par se brûler les ailes. Cet amour passionnel n’était qu’une illusion…

Différents sentiments nous habitent à la lecture de ce roman. On rêve de ce qu’on ferait si on était multimillionnaire. On envie Caroline lorsqu’elle remporte le gros lot, on la déteste lorsqu’elle abandonne Jean-Philippe, on compatit lorsque le chagrin d’amour ne lui laisse aucun répit.

On est plein d’admiration pour Jean-Philippe ! Cet homme sait aimer et quand je parle d’amour, je ne fais pas référence à l’eros mais à l’amour parfait. Cet amour plein de bonté qui pardonne tout, qui espère tout, qui supporte tout ; cet amour qui ne meurt jamais.

Combien d’hommes accorderaient une seconde chance à une femme qui les a trompés, abandonnés ?  Jean-Philippe l’a fait. 

Ce roman est une belle leçon d’amour, de pardon et de seconde chance. Il a d’ailleurs fait l’objet d’une adaptation cinématographique à l’ivoirienne. 😀

 

 

Quel livre recommanderiez-vous sur le pardon, la seconde chance ?  

GM signature

 

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Jeu d’imprudence : le jeu de trop ?

Montage créé avec bloggif

Après avoir m’appris à ne plus jouer en solitaire puis à pardonner, Jennifer L. Armentrout m’a  initiée au Jeu d’imprudence et à la prise de risques.

Ai-je été subjuguée par ce Jeu ? Les lignes suivantes vous diront tout.

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Onze mois plus tôt, la barmaid Roxy et l’officier Reece ont eu une aventure d’une nuit, une seule… Néanmoins, ce qui aurait pu être le début d’une histoire entre deux amis de toujours a tourné au fiasco ! Depuis, la jeune femme tente d’oublier cet épisode malheureux en se concentrant sur son travail, sur la peinture, et surtout sur Charlie, son frère de cœur traumatisé par une violente agression. Quand Roxy apprend la libération anticipée du coupable, son fragile équilibre vacille. Dès lors, Reece fera tout pour la protéger, alors même que celle-ci aimerait s’affranchir du seul homme qui lui a brisé le coeur… Sera-t-elle prête à prendre ce risque ?

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3 intrigues se construisent et se défont au fil de la lecture :

  • la romance double R
  • le traumatisme du meilleur ami
  • Le tueur en série 

 

La romance double R

Roxy est un petit bout de femme forte, passionnée de peinture, adorable (elle nous a bien montré dans Jeu d’indulgence qu’on pouvait compter sur elle en tant qu’amie), unique avec ses T-shirt aux phrases drôles. Elle m’a donné l’envie d’en avoir aussi dans ma garde-robe. 🙂

Comme toute femme normalement constituée, elle connait les affres de l’amour. Elle aime Reece depuis ses 15 ans et lui la considère vraisemblablement comme une sœur. Que toute femme qui a déjà connu une relation de ce genre lui fasse un tendre bisou de compassion. 

Heureusement, la providence pense à Roxy. Contrairement à Jeu de Patience et Jeu d’indulgence, les héros se mettent très vite en couple. Un couple où le sexe est omniprésent…

Leur histoire d’amour est plaisante à lire. Reece est sexy, adorable, très protecteur. Il valorise Roxy,  sait être doux et autoritaire quand il le faut. 

J’ai bien aimé les voir se chamailler, se dire « je t’aime » mais il m’a manqué de la profondeur dans leur relation, de l’inattendu, de l’improbable. (leurs parents respectifs, amis de longue date, espéraient qu’ils se mettent en couple, rien de plus gnangnan que ce genre de scénario) Leur couple ne m’a pas fait regretter mon célibat chéri.

 Le traumatisme du meilleur ami

Comme dans les jeux précédents, il y a un drame qui fend le cœur. Charlie, meilleur ami de Roxy, vit dans un état quasi végétatif depuis six ans. Les visites hebdomadaires que lui rend Roxy sont touchantes. Quand on découvre comment il s’est retrouvé dans cette situation, la colère s’empare vite de nous. Parfois, des gestes insignifiants peuvent avoir des conséquences irréversibles…

J’ai bien aimé cette réflexion sur la culpabilité, le pardon, le passé qui devient lourd à supporter. 

Le tueur en série

La romance est assaisonnée d’un soupçon de thriller. Des jeunes femmes sont agressées dans la ville et Roxy est apparemment inscrite sur la liste de l’agresseur.

L’auteur a tenté mais… cette fois-ci n’était pas du tout la bonne. Il n’ y a eu aucun suspense sur l’identité du tueur, j’ai su dès le début qui c’était. 

Les personnages, on en parle ?

Jennifer Armentrout a le don de donner vie aux personnages, à leur forger une identité qui attire. Les descriptions sont bien faites.

Dans ce tome, on retrouve encore la compagnie des Beaux Gosses. J’avoue que j’aimerais les voir de moins en moins. J’ai besoin de nouveauté. 

J’ai apprécié la complicité entre Roxy et ses parents. J’ai adoré Katie, avec elle on ne s’ennuie pas.  J’aimerais bien la voir amoureuse. Je suis sûre de rire sans interruption.

La fin de l’histoire laisse présager une autre histoire d’amour entre Nick, le collègue de bar de Roxy et une certaine Steph. La romantique en moi a hâte d’assister à cette nouvelle romance. 

Conclusion ?

Jeu d’imprudence n’est pas un coup de cœur mais il offre une lecture fluide, légère qui convient au moment où l’on n’a pas trop envie de s’épancher sur des questions existentielles.

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Extrait 1

Des yeux d’un bleu éclatant, de la couleur du ciel quelques secondes avant que le crépuscule ne balaie cette teinte étonnante, me regardaient à travers des cils épais, entourés d’une peau légèrement dorée. Ces yeux appartenaient à un visage qui avait gardé un soupçon de charme enfantin, mais les lèvres expressives et ourlées, les contours marqués de la mâchoire, ainsi que le port de tête obstiné et dominateur étaient bien masculins. Il se dégageait de lui une beauté qui pouvait se révéler aussi sévère que majestueuse. Mon regard alla de la toile au pinceau que je tenais, dont l’extrémité était recouverte de peinture bleue. 
J’avais recommencé. Je résistai à l’envie de balancer le pinceau sur la peinture, mais je me demandais si le manche était suffisamment pointu pour que je me lobotomise avec. C’était sans doute la solution la plus sage, étant donné que je venais de peindre le portrait de Reece.
 Encore.

Extrait 2

Je ravalai un sanglot. Mes yeux me brûlaient. Les larmes voilèrent ma vision et je les sentis couler sur mes joues.
— Tu te souviens de ce que je t’ai dit dans la chambre, tout à l’heure ? Je suis mort de trouille, moi aussi. Et des fois, je me demande également si je mérite le bonheur… mais si on est tous les deux, je suis sûr que tout ira bien. Alors, prends ma main, dit-il en me caressant les joues du bout des pouces. Laisse-toi aller et prends ma main, trésor. Je te promets de ne jamais te lâcher. Je t’aiderai à traverser les tempêtes. Fais-moi confiance.
À cet instant, quelque chose se brisa en moi. Je m’effondrai. Je me mis à pleurer à torrents, le genre de grosses larmes qui enlaidissent. Ces larmes, elles étaient pour tout ce que Charlie avait perdu. Elles étaient pour Reece et tout ce qu’il avait été forcé de faire. Elles étaient même pour Henry parce qu’une petite part de moi venait de se réveiller, d’ouvrir les yeux, et de comprendre qu’Henry… avait gâché sa vie au moment où il avait jeté cette pierre et c’était terrible car Reece avait sans doute raison. Il n’avait probablement pas voulu blesser Charlie à ce point. Je pleurais parce que tout d’un coup, je n’étais plus vide. Je souffrais. J’étais effrayée. Même si j’avais commencé à perdre mon ami six ans plus tôt, je n’avais jamais rien fait jusqu’à présent pour me débarrasser de ma douleur, de ma colère et de toutes ces émotions toxiques.
Je ne me rendis pas compte que je glissais du bord de la baignoire jusqu’à ce que je me retrouve dans les bras de Reece. Et il me serra contre lui tandis que je m’effondrais et ne me lâcha pas, comme il me l’avait promis.

lauteur

Jeune auteure qui vit à Martinsburg, Virginie-Occidentale. Quand elle n’écrit pas, elle regarde des zombies ou bien passe la plupart de son temps avec son mari !

Ses rêves de devenir auteur ont commencé en classe d’algèbre, où elle écrivait déjà des histoires courtes.

Elle écrit dans le genre de la science-fiction, le fantastique, la romance contemporaine ou encore des romans pour jeunes adultes.

Elle a écrit beaucoup de romans pour jeunes adultes sous le nom de J. Lynn.

GM signature

Publié dans Ma poésie

Parce que tu ne changeras pas

En attendant la publication d’une nouvelle série de poèmes, je vous présente un poème que j’ai écrit quelques jours après la publication de Chimères de verre.

C’est une réponse à un poème de Stevy Opong : Mea Culpa 

Mea culpa

Je suis désolé de me rendre compte de ta valeur
Que maintenant que tu es partie, mon âme sœur
Pour ces vagues promesses que je n’ai pas tenues
Et pour ces regards tristes que, hélas, je n’ai pas lus

Je suis désolé de ne pas te convenir, alors que tu es
Mon tout, mon début, ma fin ; ma joie porte ton nom
Comment me sentir vivre quand ton départ m’a tué ?
Entre terre et ciel, nos étreintes traçaient un pont

Depuis que tu es partie mes pensées t’appartiennent
Je marche sur mon ego pour t’avouer que tu me manques
Et mes jours s’assombrissent de plus en plus, ma reine
En l’absence du soleil que tu dégages, et que tu planques

Je suis désolé d’être moi, cet imbécile gavé de défauts
Reine de mon cœur, sculpte-moi selon ta convenance
Afin d’entrer dans le moule de tes volontés, et mes sens
Guidés par les seules lois de ton corps et de tes mots

« On n’apprend la valeur d’une chose que quand on la perd »
Je suis désolé de ne comprendre ces paroles de grand-père
Que maintenant que tu n’es plus là, que tu es partie loin
Je suis tellement désolé ma sylphide, mais s’il te plait reviens

Stevy Opong 15/08/14 – 09h49

 

Tu ne changeras pas

J’ai pleuré quand j’ai lu ton mea culpa,
Découvert tes mots pleins de douceur
Mon âme a été émue car pour la première fois
Tes sentiments se sont manifestés avec ardeur

J’ai replongé dans ce passé où j’étais seule à t’aimer
Culpabilisé de ce présent où nous sommes éloignés
Imaginé un futur où nous serions deux, enfin heureux

Et pourtant, je ne retournerai pas près de toi
Je ne rechercherai plus la chaleur de tes bras
Je ne viendrai pas quérir tes câlins savoureux

Quand on aime, on pardonne me disait ma mère
Sais-tu pourquoi il m’est impossible de le faire?
Parce que celui que tu es aujourd’hui disparaîtra.
L’imbécile en toi se réveillera, il réapparaîtra

Tu me demandes de te sculpter,
Toi que Dieu n’arrive pas à dompter?
Me crois-tu capable de faire cet exploit?
Faire d’un enfant un roi?

Tu vénères mon absence plutôt que ma présence
Si je reviens, j’aurai encore droit à ton indifférence
Loin des yeux, près du cœur, tu aimes ainsi
Si je reviens, notre couple marchera avec des « et si »…

Grâce Minlibé 14/12/2014 -16h32

 

Que vous inspire ce poème ? Qu’en pensez-vous ? Dites-moi tout

Publié dans Quand on est célib'

Savez-vous ce qui se passe quand on s’aime ?

 

« Aucun amour n’est suffisant pour combler le vide d’une personne qui ne s’aime pas elle-même. »

Irene Orce

Quelle forte citation !
Je pense que le plus grand bien qu’un célibataire peut se faire à lui-même c’est s’aimer.
S’aimer c’est l’une des clés du bonheur. Savez-vous pourquoi je l’affirme ? Savez-vous ce qui se passe quand on s’aime ? 
Shanel Cooper-Sykes  a répondu à cette question de la plus belle des manières. Savourez…

 

Quand on s’aime… Oh ! Quand on s’aime… 

Naturellement, l’on fait des choix, l’on prend des décisions qui nous servent. On s’assure que chaque situation dans laquelle l’on intervient ou s’implique nous sera bénéfique, nous permettra de progresser.

Quand on s’aime, on s’assure qu’on est reconnu à sa juste valeur.

Quand on s’aime, on s’entoure de personnes qui nous valorisent, nous célèbrent.

Quand on s’aime, notre « Non » est ferme, notre « Oui » est dit en toute quiétude.

Quand on s’aime, on se pardonne et on s’accepte même lorsqu’on a merdé.

Quand on s’aime, on rit facilement, on ne prend pas les choses trop au sérieux.

Quand on s’aime, on fait ce qu’il faut pour entretenir notre vie spirituelle et on la considère comme la première priorité. On sait que la réponse à chacun de nos besoins se trouve dans notre vie spirituelle.

Quand on s’aime, on choisit de répondre par l’amour à chaque situation.

Quand on s’aime, on évite aisément ceux qui ne nous honorent pas, et on honore ceux qui nous honorent.

Quand on s’aime, on s’attend à un avenir extraordinaire.

Quand on s’aime, on pardonne facilement (ajout de Grâce Minlibé : parce qu’on sait que la rancœur, l’amertume fait du mal à notre équilibre émotionnel et ne nous aide en rien à progresser).

Quand on s’aime, on garde le contrôle de ses émotions, on ne se laisse pas diriger par elles.

Quand on s’aime, on s’assure que notre corps est impeccable, notre santé aussi.

Quand on s’aime, on attire des gens extraordinaires, des opportunités incroyables.

L’amour de soi est puissant. Et une femme qui a vraiment appris à s’aimer est irrésistible.

noire et célib

Cet article introduit une série d’articles dénommée  « le célibat ou la vie qui …. » qui débutera la prochaine semaine. Hâte d’y être et vous ?

Excellent week-end !