Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Throwback Thursday Livresque #10 Livre invisible

Voici le Throwback Thursday Livresque ! Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram mais vraiment concentré sur les livres !

Ce que permet ce rdv ? De ressortir des placards des livres qu’on aime mais dont nous n’avons plus l’occasion de parler, de faire découvrir des livres, de se faire plaisir à parler de livres !

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Le thème de cette semaine est Livre invisible (un livre dont personne ne parle ou peu).

 

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La plupart des livres africains sont invisibles, la faute à leur absence numérique et un marketing inexistant. J’avais donc une très longue liste. Ne sachant pas pourquoi présenter un livre et pas un autre, j’ai décidé de vous présenter un livre sur le développement personnel. Un livre assez intéressant que je n’ai pas vu passer dans des groupes de lecture. 

 

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Ce livre aborde l’équilibre entre vie professionnelle, vie familiale et personnelle, la conciliation entre la paternité / maternité et le travail, l’influence positive que nous pouvons avoir sur la société. Même si on a l’impression de tourner un petit peu en rond au bout d’un moment, ce livre comporte de belles pistes de réflexion sur la conception des carrières professionnelles, la connaissance de soi-même,

« Si nous ne nous connaissons pas, nous ne nous estimerons pas à notre juste valeur. »

 

notre mission personnelle unique et singulière,  l’importance de la famille. Il nous amène à refléchir sur la nature de nos motivations qui sous-tendent chacune de nos actions : motifs extrinsèques, intrinsèques et transcendants.

J’ai beaucoup aimé ce néo-féminisme basé sur la coopération homme/femme dans toutes les sphères de la vie (famille, culture, entreprise et société)

 

Je vous partage quelques passages que j’avais soulignés

La culture est devenue frivole, banale et amusante. Nous compensons l’absence de sens profond par la consommation et le divertissement, qui ont produit en nous un dérèglement du contrôle de nos impulsions et une absence d’idéaux. 

 

En même temps, en dissociant amour et sexualité, la femme a voulu agir comme un homme, et elle ne se rend pas compte que lorsqu’on utilise le corps de l’autre, on s’utilise en fin de compte soi-même comme un objet de plaisir et de consommation. 

 

Les idéologies égalitaristes annulent les différences en prétendant qu’elles n’existent pas, et en laissant chacun choisir ce qu’il veut être. 

 

Il ne s’agit pas de réaliser de grandes choses, parce que peu d’entre nous ont la chance ou l’énergie qu’il faudrait pour le faire, mais de faire consciencieusement et avec tendresse ces petites choses que nous devons penser à faire chaque jour, comme de participer à des projets  solidaires par exemple.

 

Pour avoir une influence sur la société, nous devons être un exemple et un soutien pour les autres.

 

 

Notre vie se développe en grande partie, au sein de l’entreprise. De grandes possibilités de développement personnel nous y sont offertes- ou non-,et elle constitue le lieu idéal pour laisser notre rempreinte. Nous pouvons contribuer au développement des personnes qui travaillent à nos côtés et également participer à la mission de l’entreprise où nous travaillons.

 

A quel livre ce thème vous fait penser ? 

 

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Publié dans Périple

TAG: Instants de voyage inoubliables

C’est le 200e article du blog et vous savez quoi ? Je suis fière d’être arrivée jusque là, fière d’être régulière dans mes publications, fière de vous avoir avec moi dans cette aventure de vie. 

Pour ce 200e article, j’ai voulu vous écrire autre chose que ma vie de célibataire, des poèmes, des notes de lecture. J’ai décidé de reprendre le TAG Voyage que j’ai vu sur le blog de Didi. J’ai modifié / ajouté quelques questions. 

 

Vous avez fait vos valises ? Vous êtes sûrs de n’avoir rien oublié ? Super ! Go ! 

 

Une chanson qui t’invite ou qui te rappelle un voyage ?

La première chanson qui me vient en tête est KOLE SERE de Philippe LAVIL et Jocelyne BEROARD. C’est la chanson que je mets quand je prépare mes valises. 

Quel était ton premier voyage en avion ?

Mon départ pour le Maroc, j’avais 17 ans et j’étais toute excitée !

Quelle sera ta prochaine destination voyage  ? 

Accra, la capitale voisine de mon pays. Je pense qu’il est important de connaître les pays limitrophes de son pays et encourager le bon voisinage. 

Y a-t-il un endroit que tu revisiterais avec plaisir ?

Genève. Je l’ai visité assez rapidement. J’ai beaucoup apprécié mes promenades dans la Vieille-Ville, le quartier international avec le siège des différentes organisations internationales ;  le jardin anglais  et son horloge fleurie qui comprend 6500 fleurs. Les motifs et arrangements sont recomposés selon la saison. Au-delà de son ambition décorative, l’horloge fleurie délivre l’heure avec une précision helvétique.

Bref, Genève a un côté chic et classe que j’adore. 

Montage créé avec bloggif

Tu pars demain et l’argent n’est pas un problème. Tu pars où ?

TAHITI !!! Je m’imagine sur une plage, le cerveau vidé des problèmes du monde, deux cocktails en main en train de sourire à la vie. Je m’imagine en train de plonger dans les aquariums naturels, passer au moins une nuit dans un bungalow sur pilotis, faire une escapade sur Moorea, l’île sœur de Tahiti ; ne pas oublier de découvrir Bora Bora et sa petite sœur, sauvage et préservée, Maupiti ; visiter un atoll des Tuamotu, explorer l’intérieur des îles et la terre des hommes. 

tahiti

Tes photos préférées ?

Elle sont le souvenir de mon séjour à Ischia, une île italienne, située à une vingtaine de kilomètres de Naples. 

Montage créé avec bloggif

 

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Le château Aragonese d’Ischia

Quel est ton moyen de transport préféré: train, voiture ou avion ?

L’avion. Il me donne une allure de business girl haute gamme que j’aime bien. (rires)

 

Ta compagnie aérienne préférée ? 

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Brussels Airlines ! Oh là là qu’est-ce qu’ils m’ont fait bien manger ! Les escales étaient longues mais ça n’a pas été un souci pour moi tant j’ai bien mangé. May GOD bless u , Brussels Airlines ! 

 

Où irais-tu juste par attrait pour la nourriture locale ?

L’Italie, le pays où j’ai réussi à prendre 2 kilos en dix jours ! C’est fou, tous les plats qu’ils arrivent à confectionner avec de simples pâtes ! 

 

Tu as résidé dans un pays étranger. Quel est l’endroit ou monument que tu as préféré ?

J’ai résidé à Paris et j’ai beaucoup aimé cette ville. Les endroits que j’ai préférés sont Champ de mars – tour Eiffel et le quartier Saint Michel. J’y ai passé de beaux moments avec mes amis, des souvenirs que je chéris.

Montage créé avec bloggif

 

Préfères-tu un siège couloir, milieu ou fenêtre ?

Fenêtre, fenêtre, fenêtre. J’aime bien regarder le ciel et m’émerveiller du génie du créateur de ce monde. 

 

Comment passes-tu le temps dans un avion ?

Je profite de la playlist de films et de musique que la compagnie met à ma disposition. 

 

 

Voilà les amis, notre voyage tire à sa fin. J’ose espérer que vous l’avez apprécié. 

Juste pour leur faire un clin d’oeil et les remercier de faire partie des Top 5 des blogueurs actifs qui commentent mes articles, je tag Take-Cy, Juliet595 et Yasmine D.

Allez les amis, parlez-nous de nos voyages en répondant aux même questions que moi.

J’aimerais bien vous lire également mes abonnés, ça me permettrait de vous connaître davantage. A vos claviers, les voyageurs dans l’âme. 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Marie-Josée la métisse

On m’appelait « toubabou deni » … « café au lait »… « métèque »… « tomate pourrie ». Moi, je n’étais ni blanche ni noire… Pour les uns, j’étais une pauvre Blanche égarée parmi eux, alors que pour les autres, je n’étais qu’une Noire éclaircie. Pas plus ! …

De père inconnu et éduquée par une grand-mère très affectueuse, Marie-Josée a connu des moments difficiles dans sa vie. Elle voulait absolument connaître son père, elle n’eut que des larmes. Quant à son premier mariage, il fut un échec à cause d’un époux frivole et pervers à souhait. Intelligente, belle et dévouée à son travail, elle fait la rencontre de monsieur Kouassi. 

Celui-ci pourra-t-il enfin la rendre heureuse ? 

Marie-Josée la métisse

Le métissage ! J’ai toujours été impressionnée par l’intelligence de la nature qui réussit à mêler des sangs, des gênes ; je me suis toujours demandé ce que ça faisait d’être le fruit de deux cultures totalement différentes. Peut-on souffrir d’être métis ? 

Oui. 

La plupart des enfants métis ont été recueillis dans des orphelinats ouverts à leur intention par des colons. Certains enfants n’ont jamais été reconnus par leurs géniteurs, d’autres abandonnés par leurs mères. 

Les métis n’ont pas très bonne réputation en Côte d’Ivoire, ils sont souvent qualifiés de frivoles, indexés, mis à l’écart, objet de convoitise ou de jalousie.  

C’est cette réalité que décrit l’auteur dans cette oeuvre avec un style simple, sans fioritures.

Marie-Josée, l’héroïne, égrène en présence de monsieur Kouassi, ce soupirant avec qui elle se sent si bien, le long chapelet de sa vie et dans les moindres détails.

Elle relate la rencontre de ses géniteurs, leur amour stoppé par son arrivée brusque, le refus de son père d’assumer sa paternité car étant déjà marié, l’abandon de sa mère qui n’a pas voulu l’amener avec elle dans son nouveau foyer malgré l’insistance de son nouvel époux, la tendre éducation assurée par mémé Tanan (la tante de sa mère), ses difficultés d’intégration au primaire, au lycée, à l’université, sa rencontre avec son époux, ses difficultés conjugales, ses tentatives pour retrouver son père. 

Son parcours est assez touchant, on imagine bien combien ça doit être difficile de se sentir à l’écart, de vivre avec une moitié de ses origines.

 

Si le thème du livre à savoir les difficultés, préjugés auxquels le métis fait face est traité en profondeur, l’on ne peut pas dire autant pour les péripéties finales.

La nouvelle vie amoureuse de Marie-Josée, pour donner un exemple, est traitée en surface, presqu’expédiée. 

Un « happy end » est-il l’unique critère à prendre en compte pour dire que la fin de l’histoire  est réussie, bien achevée ? Je m’interroge.

Ce bémol mis à part, ce livre offre une lecture rapide, détente, sans prise de tête. 

Vous le jugerez d’une grande utilité si vous venez de lire un gros pavé, si vous êtes dans les embouteillages ou à la queue d’une longue file d’attente. 

 

Quelques détails sur l’oeuvre

Editions : Les éditions MATRICE

Nombre de pages : 96

 

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Une chance de trop

Douze coups de feu, le trou noir…

Douze jours de coma…

Marc se réveille : sa femme est morte et Tara, sa petite fille de six mois, a disparu. 

La demande de rançon est claire : deux millions de dollars et Tara aura la vie sauve. 

une chance de trop

La première oeuvre de l’auteur que j’ai lue est « Tu me manques ». J’avais beaucoup apprécié parce que l’action était continue, les rebondissements multiples.

Désirant retrouver cette dose d’action, j’ai choisi de lire « Une chance de trop« . Ai-je fait le bon choix ?

Mon avis est mitigé.  

Commençons par les points positifs

Le suspense est très présent dans le roman.  On s’interroge, on pose des hypothèses :

Tara est-elle encore en vie ?

Et si c’était Marc qui avait tué sa femme Monica ? 

Edgar et Carson (respectivement le père et l’oncle de Monica) ne sont-ils pas impliqués dans le kidnapping de Tara ? 

Quels rôles ont joué Stacy (la petite sœur de Marc) et Rachel (l’ex-petite amie de Marc) dans le meurtre de Monica et le kidnapping de Tara ? 

On imagine des scénarios, notre liste de suspects s’allonge mais à aucun moment le nom du meurtrier n’apparaît…. Son identité dévoilée, on ne peut dire qu’une chose à l’auteur : tu m’as bien eue.

J’ai apprécié le thème développé par l’auteur : le trafic d’enfants. J’ai été émue par les histoires de Katarina et Tatiana.

Enchaînons sur les points négatifs

Trop de redites et de longueurs,  je me suis ennuyée à certains passages du livre.

Le narrateur décrit dans les moindres détails, il va jusqu’à donner la marque du papier mouchoir ! Je pense que ce n’était pas nécessaire.

Je n’ai pas aimé le happy end de Marc et Rachel, trop prévisible selon moi.

Je n’ai pas aimé le happy end de Larissa Dane. (vous saurez qui c’est quand vous lirez le roman) J’ai trouvé injuste qu’elle s’en sorte si facilement. Ça m’a laissé un goût d’amertume.

Si vous avez-lu le roman, j’aimerais bien savoir ce que vous en avez pensé.

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Le blog a dépassé la barre des 3000 visiteurs. Merci à ceux qui vont et viennent, à ceux qui restent. 🙂

Publié dans Ma poésie

L’absence d’un père

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On croit que ça n’est réservé qu’aux autres jusqu’au jour où le destin se charge de nous ramener à la réalité.

On croit qu’on peut lui faire confiance, qu’un homme comme lui assumera ses responsabilités quand viendra l’imprévu puis on se rend compte qu’on a sous-estimé son égoïsme…

J’ai écrit ce poème pour crier en silence. Dans la peau d’un enfant je suis entrée. J’ai ressenti sa peine, j’ai éprouvé l’absence et je me suis dit : « j’aurais pu vivre cette absence s’il m’avait laissé ce qui m’était dû… »

Découvrez « L’absence d’un père » sans plus attendre.

Disponible en format papier et numérique, le recueil de poèmes est en vente sur Amazon.fr  http://www.amazon.fr/Chimeres-Verre-Grace-Minlibe/dp/2332813047

Sur le site de l’éditeur

http://www.edilivre.com/chimeres-de-verre-grace-minlibe.html#.VIhjg_l5PGE

et sur Fnac.com

http://livre.fnac.com/a7942586/Grace-Minlibe-Chimeres-de-verre

Je serai ravie de recevoir vos commentaires sur le poème et sur le recueil dans sa totalité.

Grâce Minlibé

Auteur de Chimères de verre