Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Je suis seul de Beyrouk

Je suis seul, dit le narrateur, caché de tous, alors que sa ville située aux portes du désert est tombée aux mains de terroristes. Au fil de son soliloque haletant, se déroule la mécanique inexorable des événements qui l’ont mené à se retrancher, presque à étouffer, dans cette chambre étroite et sombre. L’histoire de sa vie, de la pauvreté nomade aux succès mondains, porte en son cœur le germe de la perte. Seule Nezha, son ex-bien aimée, qu’il avait abandonnée pour la fille du maire, aurait le pouvoir de le sauver. Mais le veut-elle ?

l'Afrique écrit

Dans ce résumé, il y a des mots qui attisent ma curiosité (terrorisme, ex-bien aimée) et un qui rebute (soliloque). J’ai peur des soliloques. J’ai peur de m’ennuyer, de tourner en rond.

Première page de lecture et je suis saisie par la poésie qui émane de chaque ligne.

Jean L’Anselme a dit : la poésie, on ne sait pas ce que c’est, mais on la reconnaît quand on la rencontre.

 

J’ai rencontré la poésie dans ce roman de Beyrouk. Le langage est imagé, les mots sont musique, l’écriture est belle. J’ai envié l’auteur, j’aimerais pouvoir écrire comme ça un jour.

Ce livre traite du fanatisme religieux : pure folie, foi théorique, idéal déconnecté de la réalité.

Il évoque les terroristes à travers Ethman, ces hommes qui régissent la vie des autres et font régner la terreur, le repli sur soi. Ces hommes haïssent le monde, ils aiment la mort.

Ce sont des repentis, ils se repentent d’avoir un jour souri, d’avoir peut-être aimé, d’avoir vécu, ils enragent d’avoir un jour pensé que la vie était la vie, qu’elle avait ses inquiétudes, et ses plaisirs, que l’esprit est chair et que la chair est esprit, et que l’humanité existe malgré tout.

 

Comment se transforment–ils en chefs de guerre ? Mais qu’est-ce qui fait qu’on donne sa vie pour une cause ? Qu’est-ce qui fait que des hommes, possédant leur tête et leur cœur, parfaitement conscients, instruits des choses de la vie, choisissent en toute connaissance de cause une voie qui mène vers les dénuements et la mort ?

 

Le narrateur évoque quelques causes. Mépris subi, frustrations endurées, blessures contenues, désir de commander, espèce de folie.

C’est un long monologue, il n’y a qu’un bref dialogue tout au long de son roman. Un soliloque philosophique captivant où un regard critique est posé sur notre société.

Le narrateur appelle à la résistance mais se cache de ceux qui font désormais la loi dans la ville. Ce n’est pas un héros, il le confesse. Il fait des aveux, regrette cette vie où il n’a couru qu’après les succès mondains, pratiqué vol et corruption.

Maintenant qu’il est privé de la liberté de se mouvoir, il regrette son ambition, la peine infligée à Nehza.

Le portrait qu’il fait de cette dernière est admiratif. Elle aborde les choses posément, paisiblement. Elle est solide, possède une volonté peu commune.

De quel côté est Nezha ? Elle ne choisit pas, Nezha. Elle est trop agrippée à elle-même, à son ventre quand il crie, à ses nerfs quand ils pleurent, à son cœur quand il rit ou gémit, elle est elle, corps entier, filaments de sens, elle est elle, elle était moi quand je la serrais dans mes bras, elle est son frère prisonnier dans une baie lointaine, elle est ces blessés dans ce dispensaire infect où elle s’use à soigner des combattants pouilleux prêts à se lever demain pour aller piétiner les pâturages des cœurs, elle est de toutes les blessures, mais elle n’adhère aux idées de personne, elle ne peut partager ni les ambitions, ni les rêves des autres, tout ce qu’elle sait, c’est lécher les plaies, partager les douleurs, et vivre au présent, rien qu’au présent.

J’aurais voulu qu’elle prenne la parole mais hélas, le narrateur est seul. Épuisé de sa solitude, il se décide finalement à affronter la peur.

Beyrouk signe un manifeste pour la liberté, il interroge la foi qui plane au dessus des hommes, s’installe sur les terres de l’absolu. Je me suis posé la question : quel visage a ma foi ?

J’ai surligné à 26 reprises des passages. Ils sont tellement pleins de sens.

 

Pourquoi les historiens parlent-ils si peu de toi ? Moctar m’avait une fois répondu : « Parce qu’elle est une pute, l’histoire, elle ne couche qu’avec ceux qui la payent, seulement les puissants, les pauvres, eux, elle ne les fréquente pas. Peut-être qu’elle a raison, après tout. »

 

Je vous recommande cette lecture. Vous risquez d’aimer.

Pour plus d’informations sur le livre, cliquez ICI

 

fleur v1

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Sagesse contée de Attita Hino

Au SILA 2018, j’ai rencontré Attita Hino, une auteure ivoirienne qui chérit sa culture. J’ai pris plaisir à me faire dédicacer la suite de Le grand masque a menti.

Attita Hino a également écrit un recueil de contes Sagesse contée divisé en deux tomes. J’avoue être tombée sous le charme de la couverture du premier tome : cette couleur ambre et cet éléphant si bien dessiné. Il me semble qu’il ait été gravé au sable.

Petite, j’avais les contes du Père voilà pourquoi.

Contes du père voilà pourquoi

 

Adulte, j’ai la sagesse contée d’Attita Hino.

Sagesse contée c’est 10 contes, 10 situations différentes qui révèlent pourquoi le crapaud est laid, sautillant,

sagesse contee attita hino

pourquoi la chauve-souris dort tête en bas, le margouillat tête rouge rampe, comment l’abeille a appris à faire le miel, etc…

L’auteure nous fait assister à une bataille hors du commun : celle de l’éléphant et la fourmi.

Sagesse contée Attita Hino

Ce premier tome est un joli recueil de contes moraux qui véhiculent des messages importants : saisir la chance qu’on nous donne, user du pouvoir avec sagesse, ne pas encourager les enfants à la paresse, ne pas se laisser guider par nos envies, etc…

J’ai passé un bon moment de lecture. Il n’y a que 3 contes qui ne m’ont pas totalement éblouie.

 

 

Attita Hino ne nous surprend pas uniquement à travers le contenu de ses contes, la forme est également source d’étonnement.

Chaque conte est composé de vers avec des rimes ce qui donne une allure de poème aux différents contes. J’ai trouvé que certaines rimes étaient faciles (la rime entre les mots voisins, rime entre les mots souvent associés, ce qui la prive de son caractère imprévu) mais ce n’était peut-être pas l’intention de l’auteur de faire des effets de style.

Aujourd’hui, c’est la fête d’indépendance de la Côte d’Ivoire. Si vous avez envie de découvrir le pays à travers l’un de ses auteurs, pensez à Attita Hino 🙂

 

GM signature

 

Publié dans Panaché

Dis-moi que tu m’aimes en 10 chansons

Sur le trajet du boulot, l’air « dis-moi que tu m’aimes » de Corneille a empli ma tête. Je ne me souviens plus de la dernière fois que je l’ai écouté. 

Grande fut ma surprise de découvrir une dizaine de chansons avec pour titre « Dis-moi que tu m’aimes » sur Youtube. Je les ai découvertes et j’ai eu envie de vous les partager.

Ecoutez et élisez votre top 3 « Dis-moi que tu m’aimes ». 🙂

 

1. Dis-moi que tu m’aimes par Corneille

Plus rien ne va
Non, rien ne va plus 
Mon amour
Les couteaux volent bas
Tes mots c’est du piment mon amour
Et toi tu tires dans le tas
Mais ce tas c’est nous, 
Mon amour
Oui nous rappelle toi
Y’a deux heures on s’adorait
Est-ce qu’on peut y retourner 
S’il te plait ?
Ouh Ouh Ouh ( S’il te plait )
Dis moi que tu m’aimes
Toujours
Parce que la la la 
T’as ce regard
Et ce n’est que bla bla bla 
Quand je te parle
Plus rien ne va, 
Tu m’appelles par mon prénom, 
Mon amour
Quand peut-on revenir à :
« Chéri, Bébé, mon Chou, 
Mon amour » ?
Olà Olà, 
Tu manques de bonne foi
Je n’fais pas que des conneries, 
Mon amour
Impossible d’intégrer la vidéo dans l’article, vous pouvez l’écouter ICI

2.Dis-moi que tu m’aimes par Charles Aznavour

Mélodie entraînante qui accompagne des vers très érotiques. J’ai beaucoup aimé la dernière strophe. 

Dis-moi que tu m’ aimes 
Dis-moi que tu m’ aimes 
Dis-moi que tu m’ aimes fort 
Et qu’ aucun problème 
Comme aucun dilemme 
Ne peut changer notre accord 
Dis-moi dans un râle 

 Jusqu’ aux aubes pâles 
Quand mon corps brise ton corps 
Dis-moi, dis-moi 
Que tu m’ aimes et qu’ ivre 
Sous mon poids tu vibres 
Quand je te possède encore 

Dis-moi que tu m’ aimes 
Dis-moi que tu m’ aimes 
Dis-moi que tu m’ aimes et viens 
Mettre le désordre 
Dans mon âme et mordre 
Ma chair et griffer mes reins 

Dis-moi que tu m’ aimes 
Dis le moi si même 
L’ amour est sans avenir

 

 

3. Dis-Moi Que Tu m’Aimes par Thierry Cham

Ah, l’amour ça se danse si bien. En zouk s’il vous plaît !

 

Dis-moi que tu m’aimes
Une étincelle dans tes yeux suffit à me rendre heureux
Dis-moi que tu m’aimes
Et les choses ne seront plus les mêmes
Dis-moi que tu m’aimes
Jusqu’au bout jusqu’à l’extrême
Oser l’amour sans rien qui nous enchaine
Dis-moi que tu m’aimes
C’est le plus beau des poèmes

 

4. Dis-Moi Que Tu m’aimes par Chimène Badi

 

J’ voudrais qu’on m’ trouve belle, qu’on se voit dans mes dents blanches 
Être un Top Model dès que j’ai l’ moral qui flanche 
Y’a des jours avec mais avec quoi, je sais pas 
J’ connais les jours sans, les jours où j’ fais les sans toi 
J’ veux être super-femme, super-moi, super quelque chose 
Pas celle qui sait pas mais celle qui peut, celle qui ose 
Être comme j’étais pas lorsque je t’ai rencontré 
Être bien dans ma peau pour qu’ t’ aies envie d’y entrer
Dis-moi que tu m’aimes 
Ça me suffira 
Dis-moi que tu m’aimes 
Et ça suffira 
Et ça suffira

 

 

 

5. Dis moi que tu m’ aimes par Henri Salvador

Mon sourire du matin
Mon ciel de Provence
Aujourd’hui, mon demain
Ma tendre romance
Mon espoir, mon tourment
Ma raison de vivre
Dis ces mots que j’attends
Pour qu’ils me délivrent
Dis moi que tu m’aimes

 

 

6. Dis Moi Que Tu M’aimes par Dany Brillant

Dany nous fait danser sous les cocotiers !!!! 

Viens, tes cheveux s’enroulent 
J’adore quand tu bouges 
Tu te sens bien 
Viens, si ça va plus vite 
Pousse un peu le rythme 
Là, c’est très bien 

Dis-moi que tu m’aimes, oh, dis-moi que tu m’adores ! 
Dis-moi que tu m’aimes, oh, dis-moi que tu m’adores ! 

Je ne sais pas ce que tu as 
Tu as l’air bizarre 
Maintenant que tu sais danser 
Tu as l’air changé 

Maintenant que tu danses bien 
C’est déjà la fin !

 

 

 

7. Dis Moi Que Tu M’aimes par Ninho

Dis-moi que tu m’aimes (dis-moi que tu m’aimes)
Ouais-ouais dis-moi que tu m’aimes (ouais-ouais dis-moi que tu m’aimes)
J’suis un voyou d’la tess qui a besoin d’amour, dis-moi que tu m’aimes (dis-moi que tu m’aimes)
Dis-moi que tu m’aimes (dis-moi que tu m’aimes)
Ouais-ouais dis-moi que tu m’aimes (ouais-ouais dis-moi que tu m’aimes)
À 250, une femme et des enfants au bout du tunnel (au bout du tunnel)

 

 

La chanson ne m’a pas du tout emballée et vous ?

 

8. Dis Moi Que Tu M’aimes par Sylvie Vartan

Il ne faut pas attendre
Oh ! Dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens
Je suis prête à me rendre
Oh ! Dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens

Je pardonnerai tout
Pour ces mots les plus doux
Sans fausses larmes, les dire à genoux

Bien des amours renaissent
Du fond de leur détresse

Pour que tout recommence
Oh ! Dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens
Il nous reste une chance

J’apprécie les paroles mais pas la mélodie. Et vous ?

 

9. Dis Moi Que Tu M’aimes par LE ZèBRE

Articule, j’entends pas

Qu’est-ce qu’il y a ? Tu recules 

Je veux que tu le dises plus fort je veux que tu cries sous tous les toits.

Dis-moi que tu m’aimes. 

 

 

10. Dis Moi Que Tu M’aimes par Claude Michel

 

 

Avouez-le, qui pendant la lecture de l’article a envoyé un SMS à l’élu de son cœur pour lui dire : dis-moi que tu m’aimes ? 😀

N’oubliez pas d’élire votre TOP 3  en commentaire 😉

Excellent week-end les amis !

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Publié dans Ma poésie

Il n’ y a pas d’amour heureux, clin d’œil à Tristesse au paradis

Il n’y a pas d’amour heureux. Un poème de Louis Aragon que j’aime bien pour son ton mélancolique, sa façon de décrire le bonheur insaisissable. Il plaira sans aucun doute à Cyrielle, l’héroïne de mon roman Tristesse au paradis.

 

Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son cœur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce

Il n’y a pas d’amour heureux

Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu’on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu’on retrouve au soir désœuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes

Il n’y a pas d’amour heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j’ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent

Il n’y a pas d’amour heureux

Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l’unisson
Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare

Il n’y a pas d’amour heureux

Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l’amour de la patrie
Il n’y a pas d’amour qui ne vive de pleurs

Il n’y a pas d’amour heureux
Mais c’est notre amour à tous les deux

 

Ce poème de Louis Aragon décrit toute la trame de son histoire. Cyrielle est heureuse d’aimer mais… son histoire d’amour explose en plein vol. Dans une rare violence dont elle a du mal à se remettre… Un bonheur devenu malheur, une histoire pleine de douleur mais qui débouche sur une note d’espoir…

Owali Antsia, auteure gabonaise, a lu l’histoire de Cyrielle et lui a dédié cette chanson 😀

 

 

Elle a aussi donné son avis sur cette belle histoire d’amour, de passion, de vie :

Tristesse au paradis !

Le ton est donné, ne vous attendez pas à lire une belle comédie romantique. Que nenni ! Mélancolie, chagrin et regrets dans un cadre enchanteur, tel est le cocktail auquel on s’attend d’entrée de jeu à la découverte de la couverture. Si les premières gorgées de ce breuvage peu avenant ne nous prennent pas en traître, très vite des sauveurs plus douces, plus suaves donc plus agréables chassent de notre visage, la grimace causée par l’amertume.

Voyez comme je me surprends à faire des pirouettes lyriques, tel est l’effet de la gracieuse plume de Grâce…

 

Vous pourrez lire son avis intégral ICI

(c) Owali Antsia

Si elle vous a donné l’envie de lire le roman et si vous ne résidez pas en Côte d’Ivoire vous pouvez vous inscrire ICI pour qu’on organise l’envoi de Tristesse au paradis vers votre pays de résidence. 

 

Hâte de lire votre avis sur l’oeuvre. 

 

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Publié dans Ma poésie

Huit raisons d’acheter Tristesse au paradis

J’ai un nouveau membre dans ma famille nucléaire littéraire, mes amis : Tristesse au paradis.

C’est mon premier roman et vous devez absolument l’acheter. Besoin d’être convaincus ? Je vous donne huit raisons de l’avoir :

1. Sa belle couverture ajoutera une touche de beauté à votre bibliothèque 

Ma maison d’édition a fait du bon boulot. La couverture est parfaite, attrayante. Un véritable délice pour les yeux. 

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2. Vous ferez un agréable voyage entre Abidjan et Paris

Cyrielle vous fera découvrir la perle des lagunes et la ville lumière. 

 

3. C’est une histoire d’amour pas comme les autres

Le critique littéraire Adiaffi Jean Brunel dans sa préface de l’oeuvre dit :

L’intrigue empruntée à la littérature sentimentale fait apparaître l’étendue de ce que peut être le jeu de l’amour. Le récit de Grâce Minlibé ne verse pas pour autant dans le folklore populaire des histoires d’amour, tel qu’on les lit souvent. Son oeuvre vise à cerner les délices  de l’amour, mais aussi en souligner les ravages.

Ce n’est pas seulement de la littérature. C’est la vie.

 

4. C’est aussi une belle histoire d’amitié

Vous découvrirez le quatuor et toutes leurs manigances de jeunes adolescentes. Vous vous rappellerez sûrement des vôtres.  🙂

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5. L’histoire émeut à tout point de vue

Comme l’a attesté une lectrice, Tristesse au paradis est une lecture touchante, une histoire poignante. Vous vivrez chacune des émotions des personnages.

 

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6. L’élégance de la forme de l’oeuvre

Ils sont plusieurs à avoir été subjugués par l’écriture : éditeur, comité de lecture, critique littéraire, lecteurs. 

Voici quelques retours que j’ai eu depuis la publication de l’oeuvre, il y a une semaine :

J’ai déjà lu quelques pages, un vrai régal. beaucoup de force dans les mots et un mélange de poésie savamment dosé. Chapeau !

 

La grâce et la science des écrivains c’est de savoir traduire en mot les pensées les plus insaisissables quand il s’agit de les rendre visibles par l’écrit, en dévorant les premières lignes de ton roman, je peux te dire avec joie et émerveillement que tu es promise à un bel avenir.

 

« Rarement oeuvre romanesque emporte aussi impétueusement. L’écriture de Grâce Minlibé est d’une exquise délicatesse. Fluide et ferme. Nerveuse par moments, mais ne se laisse ni affaiblir ni corrompre. C’est une écriture pleine de tendresse et de réalisme. »

 

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7. Vous y trouverez des citations percutantes 

Une citation introduit chaque chapitre. Des citations sélectionnées avec grand soin. Comme vous le valez bien, je vous dévoile cinq citations d’auteurs qui apparaissent dans mon roman :

« Peut-être y a-t-il deux sortes d’amour : celui qui attend et celui qui donne ? » Gilbert Choquette

 

« Qu’es-tu donc, toi qui m’aimes ? Le miroir où je me regarde ou l’abîme où je me perds ? » Gustave Thibon

 

« Deux moins un, en amour, c’est égal à zéro. » Hervé Bazin

 

« La fin du monde : ta mort. Et dans le même temps, j’éprouvais à quel point le monde allait continuer sans toi. » Charles de Gaulle

 

« Une rencontre, c’est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après. » Eric-Emmanuel Schmitt

 

« A chaque instant de nos existences, nous avons un pied dans le conte de fées et l’autre dans l’abîme » Paulo Coelho 

 

8. Soutenir une jeune auteure

Grâce à votre achat du roman, vos recommandations, j’aurai de nouveaux lecteurs, des retours de lecture pour améliorer mon style d’écriture et je pourrai devenir best-seller, passer à la Grande Librairie, avoir des prix littéraires.  😀

 

Si vous résidez à Paris, vous pourrez recevoir votre exemplaire en dix jours. Le livre et les frais d’envoi vous coûteront 15 euros. Si vous êtes intéressés, faites-moi signe pour qu’on organise tout ça.

good morning help GIF by Satisfied Customer

Je compte sur vous. Merci à tous !

 

signature coeur graceminlibe

 

 

Publié dans Ma poésie

Cet amour que tu tiens qu’en naîtra-t-il demain ?

Mes gens ! Je vous ai déjà parlé de l’admiration que je porte à la plume d’Esther Granek. Aujourd’hui j’aimerais vous présenter ATTENTE.

Attendre quelqu’un, quelque chose ; compter sur quelqu’un, sur quelque chose….

Attendre en silence, dans la peur, en vain…

Dans ce poème de ma tendre Esther, il y a deux strophes. L’une parle du devenir d’une graine, l’autre du devenir d’un amour. Graine et amour ont besoin d’être dans un environnement sain pour croître.

Trêve de bavardages, je vous laisse découvrir ces vers.

Attente

Cette graine que je tiens
dans le creux de ma main,
qu’en naîtra-t-il demain ?
Un roseau ou un chêne ?
Quelque plante de jardin ?
J’ignore et ne m’en plains.
Mais le cœur me palpite,
sachant qu’en elle habite
une vie qui attend
mon plaisir du moment
et qui dira : présent
pourvu que je lui trouve
bonne terre qui la couve.
Ainsi, bonne graine attend.

Cet amour que tu tiens
dans le creux de ta main,
qu’en naîtra-t-il demain ?
Mon bonheur, ou ma peine ?
Ou mes regrets sans fin ?
Je l’ignore, ô combien.
Mais là, mon cœur se glace
de ne savoir ma place
au destin qui attend
ton plaisir du moment.
Car c’est toi qui choisis,
et c’est moi qui subis.
Bonne chienne qui attend.
Et bon chien s’y entend.

Esther Granek, Portraits et chansons sans retouches, 1976

 

“C’est bien affreux d’être une femme, rien d’autre n’est permis que l’attente.” Madeleine Chapsal
Aviez-vous des attentes en début de semaine ? Ont-elles été concrétisées ? 
Quels sont vos plans pour ce week-end ? Dites-moi tout.
fleur v1
Publié dans Interviews

Quand on est poète, on est peintre, scénariste, musicien

Mes amis bien le bonjour ! Ma douce mémoire m’a rappelé une situation énigmatique. Il y a deux ans, ça ne m’avait fait pas rire du tout. J’ai été tellement peinée que j’ai écrit un article sur le sujet.

J’avais contacté le magazine AMINA pour que Chimères de verre apparaisse dans leur magazine. Ils avaient accepté à ma grande surprise de lire l’oeuvre. M R, l’une des journalistes a apprécié l’oeuvre et m’a proposé une interview pour le magazine. J’avais sauté de joie ! Deux mois après l’envoi de l’interview, je n’avais toujours pas de retour du magazine. Où l’interview a-t-elle été publiée ?

J’avais envoyé des mails de relance, j’avais aussi appelé. M R m’avait dit que cela avait été publié en septembre 2015 et qu’elle m’enverrait le PDF. Nous sommes en 2017 et je n’ai toujours rien reçu. 

Ayant beaucoup aimé l’interview, je vous la partage. N’hésitez pas à me laisser vos impressions. 


Parlez-nous un peu de vous. 

Je suis une jeune femme rêveuse et romantique. A 17 ans, j’ai quitté mon pays, la Côte d’Ivoire, pour poursuivre dans un premier temps des études de sciences économiques et de gestion au Maroc puis des études en gestion des risques financiers et contrôle de gestion-audit en France.

Je suis une fervente lectrice depuis mon enfance. A l’adolescence, la lecture a dû partager sa place dans mon cœur avec une autre dame: l’écriture.


C’est avec talent que vous jouez avec la musicalité des mots. Pourriez-vous nous conter votre histoire avec la poésie ?

J’écrivais des chansons quand j’étais au collège mais elles ne comportaient pas de rimes. J’aimais bien les poèmes mais je n’avais jamais pensé en écrire.

A 15 ans, assise à mon poste de garde en tant que Scout lors d’un séminaire religieux à Divo (Côte d’Ivoire), des vers ont jailli de mon esprit. A la fois surprise et émerveillée, j’ai décidé d’écrire ces vers pour ne pas les oublier. En les écrivant, d’autres vers ont suivi; mon premier poème venait de voir le jour.

Au lycée, j’avais fait la connaissance de la poésie romantique et j’avais apprécié ce courant alors quand j’ai eu envie d’écrire pour me décharger des maux de la vie, la poésie s’est imposée comme le canal d’expression par excellence.  


Quelle est votre idée de ce genre littéraire ?

Il mérite d’être davantage promu dans la génération actuelle. C’est un genre riche et complet pour moi car il regroupe tous les arts. Quand on est poète, on est peintre, scénariste, chanteur, musicien et sculpteur à la fois.


Quels sont vos poètes préférés ?

Alphonse de Lamartine, Alfred de Musset et Esther Granek.


Votre père semble avoir été au cœur de votre démarche artistique en vous insufflant la fibre littéraire. Avez-vous un souvenir ou une anecdote à nous raconter à ce sujet ?

Mon père est professeur de français et il a trois grandes bibliothèques où livres, dictionnaires et encyclopédies débordent. Il les consultait régulièrement et je me demandais ce que ces grands livres contenaient. Pour satisfaire ma curiosité, je les ai feuilletés et mon intérêt pour la littérature a débuté ainsi.

Mes frères et moi avions l’habitude de dire «truc» pour nommer des objets et à chaque fois, mon père nous réprimandait. Il disait que chaque objet avait un nom bien précis dans le dictionnaire et qu’on devait le nommer correctement. Cela m’a permis de désigner avec précision chaque chose et de faire attention aux mots que j’emploie…

Pourrait-on dire que l’enfance est l’élément fondateur de votre écriture ?
Si on fait référence à l’enfance en tant qu’innocence, je dirais oui.  

«Chimères de verre» s’ouvre par une citation de voltaire « Il est beau d’écrire ce que l’on pense, c’est là le privilège de l’homme». Aviez-vous eu des réserves quant au fait de vous dévoiler de la sorte ?

Oui, j’ai longtemps hésité avant de publier ce recueil parce qu’il est très intime. Je suis une introvertie, mes peines, mes peurs, mes luttes, je les garde pour moi. En me dévoilant de la sorte, j’ai eu peur de changer le regard que me portent mes amis, ma famille et de livrer une part de moi à des inconnus.

Alfred de Musset a dit: «On naît poète, on devient prosateur». Qu’en pensez-vous ?

 Je pense qu’on naît ce qu’on doit devenir. Après on peut refuser de devenir ce pour quoi on est né. (Sourire)

 

Y a-t-il des lieux ou des moments particulièrement propices à l’écriture ?

 Quand j’écris un roman, il y a des lieux ou des moments qui sont particulièrement propices à mon inspiration. Pour écrire un poème, ce sont plutôt des événements qui sont particulièrement propices.  

Bâtissez-vous vos poèmes avec une architecture prédéfinie ?

Oui. Le nombre de vers d’un poème et les rimes utilisées ne sont pas fortuits. La structure de mes poèmes dépend du sentiment que je veux mettre en exergue.

En utilisant une rime en «an» par exemple, je fais allusion à mes gémissements de douleur.

Vous évoquez la fragilité du temps qui passe et les échecs que vous avez vécus. L’écriture vous a-t-elle conféré une force pour aller de l’avant ?

Oui, écrire a été pour moi une thérapie. Aujourd’hui, j’entrevois un avenir radieux parce qu’en écrivant, je me suis débarrassée de tous les ressentiments qui étaient en moi. Ecrire m’a permis de faire cette introspection qui était nécessaire, de laisser mon passé derrière moi et de me porter vers l’avant.

Toute femme a connu un jour dans sa vie une déception amoureuse. Quel message souhaitez-vous leur faire passer ?

Je souhaiterais leur dire d’éviter de sacraliser l’objet de leur amour, de tirer les leçons de leurs déceptions amoureuses et d’éviter de reprendre le chemin qui a conduit à la déception.  Comme a dit Einstein, il ne faut pas faire la même chose encore et encore et en attendre de différents résultats.

 

Dans le joli poème intitulé « Afrique noire », on ressent votre culpabilité d’avoir tourné le dos à l’Afrique mais également la peur d’en être rejeté. Pouvez-vous nous en dire plus ?

 J’ai quitté l’Afrique noire parce que son instabilité politique, ses lacunes en matière d’éducation ne m’offraient pas les bases solides pour la construction de mon avenir. Je voulais le meilleur et l’Afrique ne me le donnait pas. En partant, je me disais que je reviendrais pour les vacances mais pas pour m’y établir. Mon retour définitif en Afrique noire, je le prévoyais dans les années 2020.

J’ai éprouvé de la culpabilité parce que ces pensées me donnaient l’impression d’avoir honte de celle qui m’a engendrée, de laisser l’Afrique noire à son triste sort et de mépriser tout ce qu’elle m’avait donné.  

J’ai acquis de nouvelles habitudes de vie, j’ai changé et j’ai peur que mon Afrique noire ne se reconnaisse pas à travers moi. J’ai peur qu’elle me considère comme une  étrangère, différente d’elle.

A travers ce poème, je m’interroge aussi sur ce qui caractérise un Africain. Est-on Africain parce que la couleur de notre peau est noire, qu’on décide de valoriser ses cheveux crépus ou qu’on s’habille en pagne?

Le thème central de votre recueil repose sur l’inconstance des hommes et leur capacité à vous laisser des stigmates au cœur. « Ne te confie pas à un homme. Garde toi de cette idole » « des autres n’attends rien tu seras déçue » Que répondriez-vous aux lecteurs qui vous taxerait de cynique ?

(Rires) J’ai foi en l’humanité mais cette foi n’est pas aveugle ou du moins elle ne l’est plus. J’ai été très naïve et cette naïveté a fait de moi une victime de la fourberie. A travers le récit poétique de mes mésaventures, je veux interpeller, dire qu’il faut user de vigilance, faire preuve de discernement dans nos rapports avec les autres. J’insiste sur le fait qu’il ne faut pas accorder sa confiance au premier venu.

On dit souvent que le vague à l’âme et la nostalgie sont roi et reine de l’inspiration…

Effectivement, ils sont mes principales sources d’inspiration.  

 

A plusieurs reprises vous qualifiez la femme de « sexe faible ». Pourquoi de tels propos?
Je qualifie la femme de «sexe faible» quand elle cède à la tentation de la facilité, quand elle manque d’audace et laisse une tierce personne décider à sa place.

Quelle est votre idée du féminisme ?

Le féminisme c’est voir la femme comme un être indépendant, libre de pensée, libre d’agir, libre de se mouvoir ; c’est reconnaître la valeur de la femme, son potentiel et lui attribuer ce qu’elle est en droit d’avoir et de recevoir.  

Le féminisme est cette dynamique qui défait ce que j’appelle «l’homméisation», cette croyance ancrée dans les esprits qui fait croire à la femme que son épanouissement dépend strictement d’un homme et qu’elle est l’être qui doit sacrifier le maximum de son bien-être pour celui des autres.

Le féminisme ce n’est pas transformer une femme en un homme, c’est tout simplement valoriser sa féminité et tout ce qui s’y rattache.


Seriez-vous tentée de vous lancer dans l’écriture d’un roman ou d’une nouvelle ?
Oui, mon prochain projet de publication est un roman.

Si vous ne deviez retenir qu’un mot de la langue française?

Grâce (cela n’a rien à voir avec le fait que je m’appelle ainsi. Rires)

Un seul objet sur une île déserte ?

Un livre.



Un petit mot de fin ?

Une vie sans poésie est une cellule de prison sans fenêtre…

Merci infiniment au Magazine Amina pour cette interview.

Merci aux actuelles et futures lectrices de Chimères de verre.


Envie de prendre la place de M R ? Posez-moi toutes vos questions les amis 😉

 

GM signature

Publié dans Panaché

C’est le 1er, je balance tout – épisode 3

Happy New Month les amis ! C’est l’heure du c’est le 1er, je balance tout, un rendez-vous littéraire initié par le blog Allez vous faire liredans l’optique d’une entraide féconde entre blogueurs.

Le principe ? Quatre trucs à balancer !

  1. Le Top & Flop de ce que vous avez lu le mois-dernier.
  2. Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier.
  3. Au moins 1 lien que vous avez adoré le mois dernier (hors chronique littéraire).
  4. Et enfin : ce que vous avez fait de mieux le mois dernier.

c-est-le-1er-je-balance-tout-banniere-bleue

 

J’ai lu 4 romans en Octobre : Damoclès Au revoir là-haut Parlez-moi d’amour ! et Dark Company. Obligations professionnelles et familiales ne m’ont pas permis d’en lire plus.

 

1- TOP ET FLOP

Je n’ai pas eu de flop. Parlez-moi d’amour n’était pas mal, j’ai beaucoup apprécié Dark Company et Au revoir là-haut mais mon top est Damoclès.

Couverture Damoclès

Un premier tome dont j’attends la suite avec impatience. 

 

2- CHRONIQUES LITTÉRAIRES D’AILLEURS

J’ai décidé de ne plus lire le genre érotique que je trouvais un peu trop explicite mais je suis bien tentée de m’y remettre après le retour de lecture d’Essie Kelly sur Première nuit – Une anthologie du désir

L’ouvrage est une invitation à découvrir au détour d’intrigues bien menées l’ivresse étourdissante de l’excitation.
Il ne s’agit pas ici de ne parler que de sexualité mais de voyager dans l’intimité des personnages en découvrant leurs mœurs, leurs habitudes, leurs vies.

 

J’ai aussi découvert Intérieur Nuit.

 

C’est un gros coup de cœur du blog les petites chroniques. Elle dit :

J’ai adoré me plonger dans cette histoire ! Si de prime abord, ce thriller peut effrayer vu son nombre de pages (plus de 800), il se révèle très vite être addictif. On s’interroge en effet très vite à  l’instar de Mc Grath et de ses acolytes sur ce que cache Stanislas Cordova. Pourquoi vit-il reclus depuis aussi longtemps  ? Comment réussit-il à faire des films aussi terrifiants ? Qu’a t-il fait à sa fille ? Car le personnage fascine ses contemporains mais aussi le lecteur qui s’interroge sur sa part de responsabilité dans la mort tragique d’Ashley.

 

J’ai découvert le mindmapping grâce à BettyRose.

Le mindmapping (cartographie mentale en français) est un graphique qui permet d’organiser ses idées, des tâches, des mots, des concepts de façon intuitive sur un sujet central.

Image associée

 

Qu’est-ce que tu ferais si tu n’avais pas peur ? Elise y répond dans un article sur la toile de Nectar.

 

La mode et moi, ça fait deux mais il m’arrive de temps en temps de m’y intéresser. J’ai adoré l’un des articles de Marine. Elle nous présente les 10 commandements pour être tendance cet hiver 

10 commandements mode hiver

 

On peut ne pas aimer la poésie mais devant un tel talent on s’émerveille, on s’incline. Savourez ce texte    de Stevy Opong

 

 

Je suis néo-féministe. Je n’adhère pas à la définition du féminisme au 21e siècle, ce féminisme radical. Je suis ravie de savoir que Marguerite Yourcenar partage mon avis.

 

Ce que j’ai fait de mieux le mois dernier ?

Je me suis mis moins de pression dans la rédaction des chroniques. L’essentiel n’est pas de publier 3 articles par semaine mais de présenter des articles de qualité.

J’ai enfin terminé les corrections de mon 1er roman. L’éditeur fera son possible pour qu’il soit publié en décembre. Décidément toutes mes naissances littéraires se font dans le mois de la nativité. Si c’est pas un signe du ciel ça 😀

J’ai aussi donné mon avis sur la compassion géographique. Ça m’a fait du bien d’écrire ma colère.

Ce mois a été excellent pour le blog. J’ai battu le record de vues et de visiteurs mensuels. Plus de 11600 vues et plus de 6000 visiteurs. C’est petit pour certains blogs mais pour moi c’est énorme ! 

Grand merci à vous pour l’intérêt que vous portez à ce que je fais.

Je vous souhaite une excellente journée. Je vais profiter de ce jour férié pour lire et avancer dans la rédaction de mes chroniques. 

GM signature

 

Publié dans Panaché

C’est le 1er, je balance tout – épisode 1

Happy New Month les amis ! Que ce nouveau mois soit la terre de concrétisation de vos rêves et projets !

J’ai le plaisir de vous annoncer un nouveau rendez-vous sur le blog : C’est le 1er, je balance tout !

C’est le 1er, je balance tout est un rendez-vous littéraire initié par le blog Allez vous faire lire, dans l’optique d’une entraide féconde entre blogueurs.

Le principe ? Quatre trucs à balancer !

  1. Le Top & Flop de ce que vous avez lu le mois-dernier.
  2. Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier.
  3. Au moins 1 lien que vous avez adoré le mois dernier (hors chronique littéraire).
  4. Et enfin : ce que vous avez fait de mieux le mois dernier.

Je voulais le débuter en août mais je n’avais pas eu le temps de préparer l’article.

Ce rendez-vous combine deux rendez-vous littéraires : le bilan de lecture du mois que je n’ai jamais fait sur le blog et ma promenade de blog en blog. Vous avez deux en 1 grâce à ce nouveau rendez-vous, n’est-ce pas génial ? 😀

 

Ce mois, je comptais lire 4 œuvres mais j’ai fini par en lire 7. Mes lectures ont été très  romantiques. 

Un amour en cage par [ME, Tana, ., Adoras]

Operation séduction par [Anskey, Joëlle, Adoras .]

 

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maman a un amant

 

 

Couverture Cueilleuse de thé

 

cover les lettres de rose

 

 

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1- A Le  FLOP de mes lectures

 

Un amour en cage par [ME, Tana, ., Adoras]

Amour en cage

 

1– B Le TOP de mes lectures

 

 

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Une bouteille à la mer

 

 

 

maman a un amant

Maman a un amant

 

Couverture Cueilleuse de thé

Cueilleuse de thé

 

2- Chroniques d’ailleurs lues le mois dernier

 

La bibliomaniaque a partagé 5 livres de littérature jeunesse qui plairont bien aux adultes. Si vous souhaitez ouvrir un album pour tout-petits et être ébloui, autant par les mots que par les illustrations, elle nous conseille  Éloi et le cheval de joie de Roxane Turcotte et Maxime Lacourse ainsi que La belle histoire d’une vieille chose de Louis Émond et Steve Adams.

 

Je ne connaissais pas Laura Kasischke mais ça c’était avant que Julie à mi mots vante d’une fort belle manière la qualité de sa plume et son dernier recueil de nouvelles. 

Quinze textes, publiés dans différentes revues, qui proposent une autre manière de s’immerger dans l’écriture de Laura Kasischke. Souvent, parce que les fins n’en sont pas réellement. Elles sont laissées là, à la libre interprétation du lecteur. C’est déroutant, intrigant, stimulant. 

 

3- Liens adorés hors chronique littéraire

 J’ai découvert une jeune poétesse et l’un de ses poèmes sur mon sujet favori : le célibat.

Je vous laisse découvrir quelques strophes :

Gars mignon que j’apprécie,
A finalement une petite amie.
Scénario se répétant à l’infini.
La malédiction du célibat.

Dans un bus, dans un train,
Mon regard il soutient,
Mais descend et passe son chemin.
La malédiction du célibat.

Nouveau dans un groupe il me plaît.
Je ne lui ai quasiment jamais parlé.
Il embrassa sa coéquipière sous mon nez.
La malédiction du célibat.

C’est un nouveau départ nous discutons,
Il est triste son copain a mis fin à sa relation,
Du coup il convoite l’autre mignon.
La malédiction du célibat.

Le poème en entier est à lire ici

 

Je fais régulièrement des tours chez Le Libre Penseur. J’aime beaucoup ses réflexions sur le célibat, les relations amoureuses. Sa dernière réflexion se trouve ici 

J’avais déjà écrit dans un article que l’amour est tout sauf rationnel. Je le crois encore. C’est pour cette raison que la tête a un rôle à jouer quand le cœur veut à tout prix se jeter dans les bras du premier venu.

 

 

els

La paupiette Culturelle m’a fait découvrir ce qui tourne en boucle dans ses écouteurs. Une sélection plutôt intéressante.

 

En 35 photos, THE BROKEN HEELS DIARY montre que le magenta et le fushia subliment toutes les femmes noires. Je vais refaire ma garde-robe, les amis ! 😀

 

4- Ce que je raconte de beau

La maison d’édition qui va éditer Tristesse au Paradis a commencé à travailler sur la couverture du roman. J’ai hâte de voir ce que ça va donner. 

J’ai eu une nouvelle idée de romance. Je suis hyper excitée. J’ai commencé à écrire quelques idées. J’ai hâte de voir comment l’histoire va évoluer. 

J’ai préparé avec soin les goodies de la 4e box littéraire Aïkan. Elle aura pour thème Venu d’ailleurs. Au programme des livres d’auteurs africains à découvrir comme le convoi, les pêcheurs, le tambour des larmes, Lagos Lady, No home, les maquisards.

Je suis aussi associée à un projet humanitaire. Dans quelques semaines, je vous en dirai plus.

Qu’est-ce que vous avez à balancer de votre côté ? Top, Flop, dites-moi tout. 🙂

 

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Publié dans Ma poésie

Journée internationale de la femme africaine

Bonjour mes nobles amis !
Je ne comptais pas faire de tour sur le blog aujourd’hui mais une amie sur Facebook m’a rappelé qu’aujourd’hui c’était la journée internationale de la femme africaine.

Le 31 juillet a été consacré « Journée de la femme africaine » à l’occasion du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO en anglais) qui s’était tenu à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974.

La date historique souvent retenue pour cette journée est le 31 juillet 1962. Ce jour là, à Dar es Salaam (Tanzanie), des femmes de tout le continent africain s’étaient réunies pour la première fois et avaient créé la première organisation de femmes, la « Conférence des Femmes Africaines » (CFA).

Le rôle historique joué par les femmes en Afrique témoigne de leur capacité de réaliser et conduire les changements sur le continent. Souvenons-nous que les peuples africains se libéraient alors peu à peu de la tutelle des pays colonisateurs.

La libération totale du continent africain, l’élimination de l’apartheid et l’instauration d’une justice commune qui défend les droits de l’Homme en tant qu’être humain, devenaient alors les objectifs prioritaires du mouvement.

Il y a encore un long chemin à parcourir pour les droits des femmes en Afrique. Il y a des progrès mais d’énormes défis à relever pour que les femmes africaines soient ce qu’elles doivent être.

Aujourd’hui, je ne veux pas m’attarder sur les luttes à mener mais admirer la femme africaine, sa beauté, sa force, son abnégation. Je veux la célébrer en reprenant les vers de Léopold Sedar Senghor, poète africain émérite.

 

Femme nue, femme noire

Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté

J’ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux

Et voilà qu’au cœur de l’Été et de Midi,

Je te découvre, Terre promise, du haut d’un haut col calciné

Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l’éclair d’un aigle

Femme nue, femme obscure

Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fais lyrique ma bouche

Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d’Est

Tam-tam sculpté, tam-tam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur

Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l’Aimée

Femme noire, femme obscure

Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l’athlète, aux flancs des princes du Mali

Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau.

Délices des jeux de l’Esprit, les reflets de l’or ronge ta peau qui se moire

A l’ombre de ta chevelure, s’éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.

Femme nue, femme noire

Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l’Éternel

Avant que le destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie.

Femme noire de Léopold Sédar SENGHOR / Recueil : « Chants d’ombre »

 

Je veux dire merci à toutes ces femmes africaines qui montrent un autre visage de l’Afrique, celle que les médias ne montrent pas toujours.

Je veux célébrer toutes ces Ewa, ces femmes qui ne renient pas leurs origines et sont de véritables sources d’inspiration : Fatou Diome, Chimamanda Ngozi Adichie, Angelique Kidjo, Marguerite Abouet

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Vous avez envie de célébrer la femme africaine en lecture ? Je vous conseille les titres suivants :

 

Y a-t-il des femmes africaines qui vous inspirent ? Si vous n’en trouvez aucune, vous pouvez citer mon nom, pas de souci 😀

signature coeur graceminlibe