Elle avait été obligée par Hedwige de mettre cette robe noire, avec un col blanc. Pourquoi du noir ? Alors que sa mère avait horreur de cette couleur ! Une larme coula doucement sur sa joue et vint s’écraser sur ses mains jointes comme pour une prière. Sa mère, morte depuis à peine quelques jours, avait été enterrée ce jour. Son oncle Wilbert était mort. Aussi était-elle la seule héritière.
Hannelore Howard, issue de la haute bourgeoisie allemande, est confrontée à la mort de sa mère et à sa dernière volonté, que sa fille parte vivre un an en Angleterre sous la tutelle de Colin Falmouth, un lointain cousin paternel.
Après la première Guerre mondiale, alors que les rapports sont tendus entre l’Angleterre et l’Allemagne, Hannelore devra faire la lumière sur le scandale qui a séparé ses parents avant sa naissance, et trouver sa place dans la vie d’un homme brisé par ses blessures de soldat.
C’est une romance écrite avec délicatesse. Le héros est séduisant sans être parfait physiquement. Il boite légèrement suite à une blessure de guerre et qu’est-ce que ça fait du bien de ne pas avoir la description de l’homme parfait !
Colin a une dizaine d’années de plus qu’Hannelore. Ils vont ensemble tisser lentement mais sûrement la toile de leur amour. Un amour tendre sans grande perturbation. Hannelore va également découvrir les responsables de la séparation de ses parents et faire une lumière sur les secrets du passé.
C’est une lecture sans prise de tête, idéal pour s’évader. Je n’avais pas de grosses attentes alors je n’ai pas été déçue. Je devrais avoir cet état d’esprit pour toutes mes lectures. 😀
Rose est une jeune femme solitaire qui vit sa vie en parenthèse et tient le bonheur à distance. Sa sœur aînée, Anna, et son père, Georges, l’ont élevée dans la blessure d’un deuil qu’ils n’ont jamais fait. Rose ne possède aucun souvenir de cette mère perdue à l’âge de deux ans, à l’exception d’une photo d’elle. Pourtant, un matin, le destin fait basculer son existence. Rose est témoin d’un accident et la femme qui meurt dans ses bras lui confie son journal de vie ainsi qu’un message à transmettre : « Dites-leur pour moi que je les aime ». De cette lecture initiatique naîtra l’envie de tout changer, bousculer les lois familiales, les secrets gardés, les silences, se donner le droit de s’ouvrir enfin aux autres. Mais quand l’adversité s’entête, la peur reprend parfois ses droits et la mort ses prérogatives. Rose trouvera-t-elle sa vérité? Osera t-elle, enfin, le bonheur ?
Pour la petite histoire, Publishroom m’avait proposé dans le cadre de notre partenariat de lire et chroniquer ce roman. Le résumé ne m’ayant pas intriguée, j’ai décliné l’offre.
Lorsque je l’ai croisé lors des présélections, je me suis dit : oh non pas encore ce livre. Je ne l’ai pas mis dans ma sélection personnelle mais les membres du jury en ont décidé autrement.
Il y a des rendez-vous qui s’imposent à nous, des rencontres obligatoires à faire …
Laurence Martin a l’âme d’une poétesse, cela se ressent de la majuscule au point final de chaque phrase. Elle nous fait don de belles envolées lyriques. Elle est passionnée de l’art d’écrire, de transmettre les sentiments. Sa plume est douce, délicate, pleine de sensibilité. J’ai été charmée par la tournure de ses phrases.
Rose a 22 ans. Elle ne connaît pas le bonheur, elle le regarde de loin. Elle ignore les instants de joie familiale. Son père et sa sœur vivent dans le silence du drame qui a eu lieu il y a 20 ans.
L’auteure nous traduit la mélancolie de la jeune fille, le malaise qui règne dans cette famille. Le père et les filles ne vivent pas, ils survivent. On a envie comme elle de s’éloigner de cette maison familiale dès qu’elle y met les pieds. On ressent toute la froideur, la distance entre les membres de cette famille.
Rose ne sait pas ce que signifie aimer.
Pour l’heure, je vis les joies des autres, volées aux autres, subtilisées, et je les tiens à bonne distance, c’est bien plus sûr que de les vivre.
L’amour est tout comme le bonheur, une notion qui m’est étrangère, une langue que je n’ai pas apprise, ou bien dans ma plus tendre enfance, et dont je ne me souviens pas. Peut-être ma langue maternelle ?
C’est une jeune fille apeurée, fragile, fermée aux autres jusqu’au jour où elle lira un carnet, la tranche de vie d’une femme. Rose va tenter d’être une nouvelle personne en combattant ses doutes, ses peurs. Elle va essayer de prendre goût à la vie et partager ce nouveau souffle autour d’elle.
Ce roman aborde la quête du bonheur, la gestion du deuil en étant enfant ou adulte.
Les plus grands chagrins se surmontent dans les petites joies quotidiennes.
C’est un intense cri d’amour. S’aimer et aimer son prochain, aimer et le dire, aimer et vivre.
L’amour est un billet retour qui ne s’achète pas sous la contrainte.
J’ai passé un bon moment de lecture même si j’ai trouvé certains passages trop larmoyants. J’avais envie de secouer les personnages, je les trouvais parfois trop passifs, en train de se questionner au lieu d’agir.
Aujourd’hui c’est un roman reçu dans le cadre duconcours estival organisé l’an dernier qui sera exposé : SERIAL COUREUR de Pascal Burq.
Quand l’obsession du meurtre se conjugue à celle du sport… Il avait organisé sa vie autour de la course à pied. Au hasard d’une épreuve, il goûte au plaisir du crime et trouve là un substitut à ses obsessions sportives, un nouveau rituel. Dès lors, il va s’imposer une épreuve par mois, un meurtre dans une course, avec un mode opératoire implacable qu’il reproduira sur tout le territoire et même en Outre-mer, jusqu’au jour où il est obligé de disparaître. Il rencontre alors son alter ego. Une névrose qui croise la perversité. Deux vies qui se mêlent, deux dégringolades qui s’entre choquent avec la mort pour raison de vivre.
Soyons francs : un tel résumé ne vous fait-il pas envie ? Bravo à l’équipe qui s’en charge au niveau de Publishroom.
La 4e de couverture a piqué ma curiosité. Je m’attendais à lire un thriller palpitant.
Tout avait très bien commencé. Un passionné de sport devenu obsédé de meurtre. Il prend plaisir à découvrir de nouveaux procédés d’empoisonnement et à les administrer à ses victimes. J’ai admiré sa science, me suis demandé jusqu’où il arriverait, quand on l’attraperait.
Abordons l’enquête policière. La science du tueur en série semble dépasser Boisripeaux et ses collègues. L’enquête tourne au ralenti. Le récit a commencé à perdre de son intensité. L’identité du criminel est connue mais il réussit à échapper à la police. J’avoue, je les ai traités d’incapables, ces policiers.
Lorsque l’alter ego de notre tueur est entré en scène, je m’attendais à quelque chose d’explosif. Plus de tension, de suspense, de frayeur. J’avais le désir ardent de lire un thriller. Hélas, je n’ai pas ressenti les émotions que procure le genre.
Le cas de l’alter ego est plus facile à traiter pour Boisripeaux. Heureusement, sinon je me serais inquiétée des compétences de ce nouveau commissaire.
Serial Coureur s’inscrit dans l’époque des attentats de Paris. L’auteur fait un clin d’oeil à l’actualité française : montée du FN, mariage pour tous, attaques terroristes de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher. Je n’ai d’ailleurs pas compris pourquoi l’auteur a situé les attentats en 2014 et non en 2015.
J’ai apprécié à moitié ma lecture. La maison d’édition dit que c’est un thriller mais ça n’en est pas un selon moi. C’est un roman policier qui ne me laissera pas un souvenir indélébile.
Je vous laisse en espérant trouver une lecture plus palpitante.
Pour vous faire votre propre idée du roman, cliquezICI
Après le départ de l’homme qui a ravivé son cœur et avec qui elle a vécu une passion fulgurante, Alexandrine retrouve sa vie. Les interrogatoires se succèdent, la police recherche toujours les braqueurs en fuite et compte sur sa coopération, tandis que sa famille est aux petits soins. Obligée de mentir à tous, elle pourra néanmoins compter sur ses plus proches amis, Clarisse et Franck, pour la soutenir. Parviendra-t-elle à se détacher de cet homme dont elle ignore jusqu’au nom ? Et si l’occasion lui était donnée de le revoir, serait-elle prête à tout quitter une dernière fois ?
Alexandrine essaie de revivre sans son amoureux mais le manque est cruel. Son amoureux l’obsède, les instants passés avec lui sont gravés dans son âme, encore plus dans sa chair.
Le tome 1 ne m’avait pas convaincue, j’espérais que le tome 2 soit meilleur et je suis assez satisfaite. Il n’y a pas d’action, juste de la romance. Dans ce tome, j’ai ressenti l’amour qu’Alexandrine ressentait pour ce jeune homme dont on connaît maintenant le prénom.
Alexandrine n’a pas eu beaucoup de chance. Elle est veuve alors tout le mal qu’on peut lui souhaiter c’est d’être avec son amoureux, celui qui la fait vibrer dans tous les sens du terme. C’est une vraie nymphomane, on ne peut pas l’empêcher de s’épanouir, de vivre sa vie comme elle le sent, l’entend.
Si c’était à refaire, je parcourrais le même chemin, rejouerais la même histoire, prendrais le même bonheur, subirais la même douleur car il a fait de moi, une femme plus vivante que jamais.
Dans ce tome, les braqueurs deviennent des personnes. On découvre d’abord leurs noms puis leurs passés, leur humanité.
Ils deviennent des donateurs, des Robin des bois des temps modernes. Ils font ce que la fondation de la bijouterie braquée n’a pas fait s’il en existe une.
Nos braqueurs s’en tirent plutôt bien et ce n’est pas le lecteur qui va les condamner. Il y a déjà tant de personnes dans la vraie vie qui devraient croupir en prison et n’y sont pas alors…
Ce second tome est une lecture fluide, rapide qui donne de belles couleurs à l’amitié, à l’amour.
ll y a moins de dialogues que dans le premier tome. L’auteure nous sert une prose bien sympathique avec des phrases qui pourraient être des sujets de philosophie :
L’amour est fait de multiples concessions mais pas de sacrifices.
J’espère que sa plume va encore monter en puissance dans ses prochains écrits.
Et si l’aube nous appartenait est la romance pour les disciples du Carpe Diem. Pour l’acheter, cliquezICI
Une question avant de se quitter : encouragerez-vous les braquages si les butins sont reversés aux pauvres ? 😀
Roman lu grâce au concours estival organisé l’an dernier en partenariat avec Publishroom.
Louis est un jeune prêtre dans le village de Saint-Martin. Un prêtre pur, passionné de Dieu et des affaires spirituelles, attentif aux besoins des paroissiens. Il a une pureté enviable.
Il mène paisiblement sa vie de prêtre jusqu’au jour où il rencontre Eléonore. A partir de cet instant, des choses pas nettes se déroulent au village. A l’orphelinat, il n’y a plus de discipline, les enfants deviennent turbulents. Les adultes deviennent exhibitionnistes, lubriques. La violence et la colère remplissent le cœur des habitants. Les âmes deviennent corrompues.
Qui est à l’origine de ce vent de corruption ? Louis et son ami François vont unir leurs forces pour comprendre ce qui est en train de se passer et tenter de trouver une solution pour sauver les âmes.
Louis va devoir lutter contre la tentation sexuelle et il n’est pas le seul. On se met à prier pour qu’ils résistent, on est traversé par le chagrin lorsqu’ils échouent. On cherche une porte de secours. On se demande par quel moyen arrêter la propagation du mal. Une fois qu’on pense l’avoir muselé, il trouve une faille et revient plus fort.
La chrétienne que je suis a beaucoup aimé cette lutte entre le bien et le mal, une lutte de chaque instant, question de tous les temps. J’ai apprécié cette mise en avant des vertus telles que la pureté, le pardon, la maîtrise de soi, une sexualité contrôlée et non débridée. Ce n’est pas le message à la mode et j’aime tout ce qui n’est pas à la mode.
J’ai été choquée par la salacité des personnages. L’homme livré à ses propres désirs est méconnaissable, terrible.
Je suis restée sur ma faim. J’avais faim d’angoisse, de frayeur. Je n’ai pas été servie à la grandeur de ma faim. Celui qui représentait le Mal n’était pas effroyable.
Le Mal se concentre essentiellement sur le sexe. J’ai trouvé le schéma un peu simpliste. L’auteur avait la matière pour corser l’intrigue, qu’elle soit encore plus étonnante.
Le récit s’achève sur une attaque de l’ennemi encore plus féroce. Moi qui pensais qu’on en avait fini avec lui… Aucune information sur une suite de l’histoire n’est donnée. Est-ce une fin ouverte ou un cliffhanger ? L’avenir nous le dira.
La plume de l’auteur est fluide, les descriptions abouties et donnent l’impression au lecteur de faire partie du village.
Prières de sang est un bon roman fantastique qui satisfera les férus du genre.
Cette romance m’a fait de l’oeil à plusieurs reprises. Déjà au concours estival organisé l’an dernier puis au Prix des auteurs inconnus 2017. Il était dans ma présélection mais les autres membres du jury en ont décidé autrement.
Lorsque Publishroom m’a contactée pour un service presse sur le second tome je n’ai pas hésité. Chez moi, une occasion manquée est un péché.
Merci donc à Publishroom qui me permet de découvrir ce roman.
Commençons par le Tome 1.
À l’aube de ses 40 ans, Alexandrine suit le cours de sa vie bien rangée, propriétaire d’une boutique de vêtements. Après un échec sentimental, une rencontre a changé sa vie et l’a amené vers le bonheur mais elle perd son mari dans un tragique accident. Elle réapprend la vie et ses plaisirs, bercée par l’amour des siens et l’amitié profonde et fusionnelle de ses amis : Clarisse et Franck.
Quelques lignes lues et j’apprécie le fait que Franck ne soit pas un ami homo comme on le voit dans bon nombre de romans. Un homme et une femme peuvent être des amis hétéros et n’avoir aucun intérêt sexuel l’un pour l’autre.
Quelques lignes plus tard, Franck trahit ma conviction. Il est attiré par Alexandrine. Une liaison semble probable entre ces deux amis lorsqu’un braquage dans une bijouterie vient allègrement déjouer les statistiques. Alexandrine y était et est prise pour otage. Je m’attendais à vivre un film américain avec de l’action, du suspense saupoudré de romance. J’ai été déçue.
Une fois qu’ils ont leur butin, tout redevient très calme. Ils attendent patiemment de quitter le pays. Alexandrine en manque cruel de sexe vit une histoire érotique à souhait avec son kidnappeur dont elle ignore le prénom. Clarisse, sa meilleure amie lui a conseillé de vivre chaque instant à fond alors elle le fait ! Ils ne manquent pas une occasion de s’envoyer en l’air. Sodomie, plaisir en solo ou à deux. Alexandrine est éblouie. Elle s’envoie en l’air du mardi au vendredi avec ce jeune homme beau comme un dieu épilé jusqu’aux testicules. Je n’extrapole pas c’est écrit textuellement dans le récit.
Alexandrine ose l’avouer, elle aime ce jeune homme qui a réveillé son désir tapi depuis deux ans. Elle le trouve beau à l’extérieur comme à l’intérieur.
Sa beauté intérieure explose à l’extérieur dans une magnificence époustouflante.
Je ne l’ai pas trouvée crédible. Pour moi, il n’y avait qu’un rattrapage de longues années d’abstinence et de l’affection engendrée par les circonstances.
Alexandrine est le bon Dieu sur terre. Elle voit toujours le meilleur même dans l’être le plus infâme. Aux braqueurs, elle trouve leur raison de faire dans des passés dramatiques. Elle ne juge pas les actes de ces bandits de grand chemin. Ils ne tuent pas, ils ne font que voler. Elle n’approuve pas leurs actes mais ne les condamne pas. Ce n’est pas son combat, c’est celui de la loi.
En lisant cette phrase, j’ai pensé: oui ma bonne dame ton combat à toi c’est t’envoyer en l’air. Je n’approuve pas ton acte mais je ne te condamne pas. Va en paix ma fille !
Le seul moment qui m’a satisfait a été le moment des adieux. Là, la fleur bleue en moi s’est épanouie. Elle a ressenti un brin de tristesse.
J’accroche à une romance lorsque le héros me fait chavirer. Cela n’a pas été le cas. JDJ, le cambrioleur est gentil mais il ne m’a pas charmée. Je ne l’ai pas trouvé charismatique.
Je m’attendais à beaucoup venant de ce roman plus érotique que romantique, j’ai été assez déçue. Si le fond ne m’a pas convaincue, j’ai apprécié la plume de l’auteure. Simple sans être simpliste.
J’espère que le tome 2 sera nettement meilleur.
La phrase toute mignonne
Je hais l’amour car il est toujours plus fort que moi.
De la fantasy dans ma PAL ?! Je le dois au concours organisé sur ma page l’été dernier.
Merci à Publishroom pour ce service presse.
Dans Terres Interdites, Rébecca Monnery nous plonge au cœur de la terre d’Élion. Un monde implacable où se mêlent cultures tribales et créatures fantastiques. Les Gandaris, un peuple guerrier, y survivent dans l’attente d’un jour meilleur. Leur délivrance approche, assure Galliam le maître absolu. Au sein de leur tribu est né Schimeï, l’enfant aux yeux violets promis par la prophétie, l’homme immortel qui doit guider les Gandaris sur la terre nouvelle. Un destin hors du commun pour ce jeune orphelin qui rêve de succéder au maître. Adulé par son peuple, détesté par son frère, rongé par l’ambition, Schimeï suit aveuglément les instructions du guide suprême. À chaque étape, celui-ci durcit la mission, enfermant Schimeï dans les coutumes cruelles de son peuple. Prisonnier des traditions, il ne pourra accomplir son destin qu’en retrouvant les poignards sacrés des Gandaris et en affrontant son frère. La tâche se complique encore quand une fille ennemie se greffe à sa quête. Alors qu’une mystérieuse voix le poursuit, Schimeï sait qu’il devra choisir : perdre la face ou passer en terres interdites.
Deux peuples : les Runadels aux cheveux bruns d’un côté, les Gandaris aux cheveux blonds de l’autre. Les Gandaris semblent froids, les Runadels plus chaleureux. Isolés chacun sur leurs terres, ils se vouent une haine terrible. Ils ont renié leur passé commun, chaque peuple désire avoir l’ascendant sur l’autre.
Leur monde est malade, il mourra bientôt. Leur terre n’est pas sans danger avec les monstres qui se sont multipliés les dernières années :
les oukis : plus grand qu’un loup mais plus trapu
les ryades : poissons longs comme une truite à la tête de femme !
les ankas : silhouette grise sans consistance, corps vaporeux surmontés de visages creux.
Les Gandaris comptent sur l’enfant de la prophétie, l’enfant immortel pour les mener vers la terre nouvelle. Schimeï est cet enfant. Il est fier de sa mission, se voue à trouver les 3 poignards (les poignards de la richesse, du pouvoir et de l’éternité) mais rien n’est facile dans la vie.
Le jeune homme sera confronté à la rivalité farouche de son frère aîné (Selb), à la perte d’un être cher, à la trahison des êtres estimés. Avec lui, on découvre les fausses apparences, les conspirations qui ont été faites dans l’ombre, les secrets enfouis. On apprend surtout que nos vrais ennemis ne sont pas ceux auxquels on pense.
J’ai apprécié le duo que forme Schimeï avec Maésaï, la Runadel. Ils s’aident mutuellement dans leurs quêtes communes. Ils sont étroitement liés mais n’y voyez aucune trace d’histoire d’amour.
Marquons une brève pause sur Luke-Ann, fidèle guerrier de Selb. Ce personnage est celui qui m’a le plus intriguée. Il est très mystérieux. On ne sait quelles sont ses convictions, ses ambitions. Le mystère qui l’entoure sera-t-il percé dans le 2nd tome ?
Ce roman à l’intrigue intéressante s’accompagne d’un registre de langue bien manié. Je ne suis pas fan de fantasy mais j’ai passé un bon moment de lecture. Il y a de l’action, du suspens et des vers disséminés dans le récit. L’amoureuse de poésie que je suis a été agréablement surprise.
Chaque nuit océan et astre se répondent,
Sur les rides de l’eau, les couleurs se confondent;
Valse d’ombres et de feu, monde d’odeurs, de sons
Miroir d’ondes, la mer, sur le ciel vagabonde.
Par contre, il y a plusieurs points restés incompréhensibles. Je n’ai par exemple pas saisi le rôle de la femme aux cheveux bleus et l’époque dans laquelle se situe cette histoire. Il n’y a aucune mention du temps.
De nombreux lieux sont présentés dans le roman : Val-Lorel, Lo-Oraly, Jaé-Sion et j’ai eu du mal à les situer dans l’espace. Une carte géographique aurait été nécessaire.
En préparant l’article, je suis tombée sur le site de l’auteur où elle a donné de plus amples informations sur l’univers de son roman. J’ai ainsi pu avoir un aperçu des différentes terres.
Un roman arrivé dans ma PAL grâce aux éditions PUBLISHROOM. Merci pour ce service presse.
Il est des crimes odieux commis sur des enfants dont la justice divine paraît peu se soucier. Un homme, hanté par le souvenir de son agression et que ni l’amour, ni la psychanalyse n’ont totalement pu soulager, décide de s’en charger. Christelle, jeune officier de gendarmerie en Loire-Atlantique et catholique pratiquante, mène l’enquête sur une série de crimes aux signatures énigmatiques qui débute dans le marais vendéen pour s’achever dans Le Marais parisien. Entre chemin de la rédemption parsemé de croix et cavale meurtrière, il lui faudra trouver la réponse, quitte à y laisser un peu de ses convictions, et beaucoup de sa Foi.
« Le corps du menuisier était sur le dos, allongé tout du long sur son établi lequel avait été nettoyé et débarrassé de tout outil. Il était comme crucifié, les bras disposés en croix, bien alignés et soutenus par des tréteaux métalliques. Date du décès : entre le samedi 4 et le lundi 6 avril, soit pendant le week-end pascal. »
Est-ce un crime religieux ? L’assassin a-t-il puni la victime d’une faute ?
Me voici embarquée dans l’enquête avec Christelle mais dès le chapitre 3, le narrateur permet au lecteur de découvrir l’identité du tueur et d’avoir une longueur d’avance sur l’officier de gendarmerie.
On suit en parallèle l’enquête de Christelle pour démasquer le tueur et le parcours de vie du tueur avant et après l’événement qui a marqué sa vie.
Le tueur n’en est pas à son premier meurtre, il a le même mode opératoire. Il s’attaque aux salopards qui ont ruiné sa jeunesse. La victime est devenue bourreau, excédée par la négligence de la justice humaine, la politique de l’autruche de l’autorité ecclésiastique et le silence de la justice divine. On approuve son désir de vengeance mais pas ses exécutions tordues.
J’ai été frappée par les affaires classées et non résolues du père Marchand et de Michel Lefebvre. Il y a tant de meurtriers qui continuent leurs vies comme si de rien n’était, toutes ces victimes et leurs parents qui vivent avec cette parenthèse de douleur non fermée.
Ce roman, qui interpelle la société sur la pédophilie exercée par des hommes d’Eglise, l’incite à prendre position. Réprimer la pédophilie doit être l’une des priorités de l’église catholique. Elle est inacceptable encore plus lorsqu’elle est effectuée par des hommes d’Eglise censés appliquer les lois divines.
J’ai apprécié l’intrigue mais j’ai été gênée par la foule d’informations non concises contenues dans le récit. Il est bourré de citations, de références littéraires, bibliques, de résultats d’études. Les personnages font étalage de leurs connaissances en trop grande quantité, donnant l’impression de lire un pamphlet, une interview de spécialistes ou encore de visionner un documentaire. C’est une bonne intention mais elle n’est pas faite de manière subtile, du coup cela devient rébarbatif et casse le rythme du récit.
Envie de vous faire votre propre idée sur le roman ? LIEN D’ACHAT :ICI
Quand Edge, 20 ans, danseur professionnel, rencontre Cassie, 18 ans, violoniste, ils sont loin d’imaginer que leur rencontre va bouleverser leur vie. Ils se lancent à corps perdu dans cet amour, qui a pourtant une échéance, car les deux devront se séparer dans quelques mois pour partir en tournée chacun de leur côté. Prêts à profiter de l’instant présent, ils sont pourtant rattrapés par leur passé. Et s’ils étaient liés depuis leur enfance ? Edge et Cassie supporteront-ils la vérité, les mensonges, et les découvertes auxquelles ils se confronteront ? Advienne que pourra…
Grand merci à Publishroom pour ce service presse.
Un résumé alléchant, une histoire notée 4.5 sur Amazon qui fait une centaine de pages = lecture idéale pour moi en théorie.
Je m’attendais à une histoire attendrissante, pleine de rebondissements où la découverte des secrets ferait palpiter mon cœur. Un roman d’amour passionné.
L’histoire commence bien. Edge vit avec le cœur d’un autre, il aimerait réaliser les rêves de son donneur. Son objectif m’a attendrie.
Lorsqu’il rencontre Cassie, il passe très vite aux choses sérieuses. J’ai écarquillé les yeux lorsque Edge lui demande si elle est vierge et qu’elle s’offusque, lui demande pour qui elle la prend. Définitivement, être vierge n’est plus une vertu.
Les personnages secondaires du récit (les amis d’Edge) ne sont pas des figurants. Leurs histoires personnelles sont brièvement racontées, ce sont de jeunes travailleurs, non oisifs qui accordent leur aide sans faille à nos protagonistes.
L’érotisme pointe le bout de son nez, l’overdose aussi de mon côté. Les scènes de sexe ne peuvent plus être suggérées, décrites avec finesse et poésie ?
Les points de vue alternés permettent de connaître les ressentis des deux protagonistes, leurs questionnements intérieurs sur l’évolution de leur relation.
En plus des sentiments d’amour qui les unit, un autre lien les unit. Un lien providentiel. Lorsque Cassie le découvre, elle s’offusque, n’envisage plus d’avenir à leur relation. J’ai trouvé sa réaction un peu disproportionnée.
Quand sonne l’heure de partir en tournée, nos amoureux se séparent. Le récit s’achève ainsi. Je suis restée sur ma faim. Si je m’en tiens aux remerciements de fin de l’auteure, il y aura une suite.
Que dire de la forme de l’oeuvre ?
Les descriptions sont suffisamment claires, allant à l’essentiel. Le style limpide de l’auteur et les chapitres courts donnent de la fluidité au récit. J’aurais voulu que le niveau de langue soit un peu plus recherché. La tournure des phrases est assez élémentaire.
L’histoire est intéressante mais elle ne m’a pas transportée. Il m’a manqué de la passion. Je ne me suis pas attachée aux personnages, je n’ai pas eu du mal à les laisser. Edge ne m’a pas fait rêver.
J’espère que le deuxième tome sera plus surprenant et très riche en émotions.
Afin de ne pas connaître des moments de lassitude dans mes lectures, j’ai suivi le conseil d’une dévoreuse de livres : alterner les genres.
Je lis donc pour la première fois de ma vie une histoire de vampires (Oui, je n’ai jamais lu Twilight, juste vu en film)
Grand merci à Publishroom qui me permet de sauter le pas grâce à ce service presse. Quel est donc ce livre qui représente ma première fois ?
Embarquée dans un week-end d’intégration déjanté, Angie, jeune étudiante en psychologie, croise la route d’un vampire qui la mord et la marque comme sienne. Elle se retrouve alors sous la domination d’un être impitoyable, dangereux et diabolique. Sans échappatoire, elle voit sa vie s’effondrer jusqu’à ce qu’elle croise le chemin du frère de son maître, un vampire énigmatique qui fera naître de nouveaux sentiments en elle. L’alchimie est immédiate entre les deux mais que vaut l’amour dans cet univers démoniaque où le sang, les morsures et les secrets les plus obscurs s’entremêlent ?
Quelle fluidité dans l’écriture ! L’histoire se lit d’une traite. La plume de l’auteure a le style affectif de l’héroïne.
Angie est une jeune femme vulnérable qui n’a pas confiance en elle. Elle est d’une candeur virginale. Sa rencontre avec le duc Laurent va changer le cours de sa vie. J’ai hautement apprécié la personnalité de Laurent. J’avoue, j’étais un peu triste quand certaines pages ne lui étaient pas consacrées. Il a un tempérament de feu, il est dur, intraitable, il a une parfaite maîtrise de ses sentiments. J’ai cru qu’Angie et lui allaient s’amouracher étant donné qu’elle était sa mordue et lui son maître mais l’auteure a faussé mes plans avec l’arrivée d’Alban.
Plus doux que son frère Laurent, il magnétise Angie. Les émois amoureux débutent mais Alban a aussi son côté ténébreux. Les vampires ne sont pas des saints et Angie va l’apprendre à ses dépens. Comment cette relation va-t-elle évoluer ? Que devient Laurent au milieu de cette relation ?
Motivée par la recherche de la réponse à ces questions, j’ai tourné les pages et qu’est-ce qu’elles se tournent bien !
L’histoire n’est pas linéaire, il y a quelques rebondissements notamment avec l’arrivée des sorciers. Certaines actions à la fin du roman restent en suspens. Une recherche sur Amazon m’apprend qu’il y a le tome 2. Vu comment le tome 1 s’achève, j’ai hâte de le découvrir.
L’auteure a réussi à dresser un univers plutôt crédible des vampires. Angie tergiverse beaucoup, sûrement dû à ses 19 ans et son manque d’expérience. Sa naïveté m’a fait penser par moment à Cyrielle. Elle agace mais n’amenuise pas l’intérêt porté à l’histoire.
Les cœurs pourpres est une belle découverte. Je garde un chic souvenir de cette première fois ! ❤
Pour tenter l’expérience, vous n’avez qu’à vous rendreICI
Etes-vous fan des vampires ? Quel livre portant sur cet univers vous a marqué ? Je le noterai avec grand plaisir dans ma liste de lecture de 2019.