Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Le moabi cinéma de Blick Bassy : Yéh malé !

Résultat de recherche d'images pour "le moabi cinéma"

«Dites-moi, qui? Répondez-moi, qui donc? Qui a décidé qu’il fallait un visa pour aller d’un endroit à un autre? Est-ce que Jules Verne ou Hergé ont dit ça? De la Terre à la Terre, il n’y a pas besoin de visa. De la Terre à la Lune, il n’y a pas besoin de visa. Hein, mbenguiste, toi qui connais, dis-nous, qui…?
– Qui a fait quoi? s’enquit le costumé tiré au moins à huit épingles.
– Qui est venu ici ramasser nos ancêtres pour les vendre et en faire des esclaves? Qui… mais… qui lui a donné un visa pour entrer dans ce « condrè »? Et qui l’a autorisé à y pourchasser nos héros? Les Nyobè, Wandjié, Félix-Roland Moumié… Qui? Vous allez dire que je radote. Allez dire! Car ces gens dont je parle, ont-ils eu besoin d’un seul visa pour nous humilier et nous ruiner? Ont-ils fait la queue pour prendre un laissez-passer, un sauf-conduit, un sauve-qui-peut? Répondez-moi avant que je ne fasse un malheur.»

Et en avant la musique!… La musique des mots avec notre drôle de héros, le candide et rusé Boum Biboum, et ses amis et sa famille hauts en saveur, qui nous projettent du cœur de la forêt africaine à travers la comédie du monde.

l'Afrique écrit

Mon challenge l’année dernière était de lire des prix littéraires. Le Moabi cinéma, Grand prix littéraire d’Afrique noire 2016, faisait partie de ma wishlist. Je l’ai trouvé dans une librairie ivoirienne cette année. 

L’humour est omniprésent dans ce roman de 240 pages. Boum Biboum et ses 4 amis Kamga, Obama, Rigo, Simonobisick nous invitent à découvrir leurs vies qui espèrent expérimenter l’épanouissement en France. Au Cameroun, ce sont des chômeurs, il n’ y a que les bières et le football qui rythment leurs vies. 

Les camerounais immigrés de France qui viennent en vacances au pays leur exposent une vie parfaite en France, une vie de riche où tout semble accessible. L’herbe est verte en France, le ciel est toujours bleu. La France est exotique, la vie y est excellente, c’est l’avenir. Les jeunes camerounais veulent goûter au rêve européen. Ils s’usent dans les demandes de visa, essuient les refus humiliants, se remotivent, tentent à nouveau. 

dav

La découverte d’un arbre étrange qui diffuse des images de l’Europe va changer la vie de Boum Biboum ainsi que celles de plusieurs camerounais. L’Europe est souffrance, errance, sacrifice, peur, humiliation pour les immigrants. Enfin pas tous, certains réussissent à avoir une vie convenable. 

 

J’ai apprécié ce voyage au Cameroun qu’offre ce roman. Un trajet bien rempli avec l’évocation de thèmes percutants : immigration,  le business des églises de réveil,  la misère du peuple, l’opulence des politiciens, etc…

dav

J’ai apprécié cet humour à la camerounaise, l’usage du camfranglais, un mélange de français, d’anglais et des langues du Cameroun. Cela peut être perturbant pour les non-initiés. Un lexique en fin de page aurait été utile.

Ma lecture a été intéressante dans l’ensemble même si quelques longueurs et répétitions m’ont lassée.

 

La citation à méditer

Comment être soi dans une société où la notion de singularité est brouillée dès notre naissance. « Tu es pluriel, assume-le et tu découvriras tes différentes facettes », disait mon père.

 

fleur v1

 

 

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

L’Anté-peuple de Sony Labou Tansi

J’ai décidé de découvrir des livres qui ont reçu des prix littéraires en particulier des prix littéraires africains. J’ai débuté avec le Prix Ivoire et aujourd’hui je découvre le Grand prix littéraire d’Afrique noire.

Le Grand prix littéraire d’Afrique noire est attribué chaque année par l’association des écrivains de langue française, l’ADELF, reconnue d’utilité publique depuis le 19 juillet 1952, dont le but est de « promouvoir l’œuvre des écrivains qui, à travers le monde, s’expriment en français ». Le prix est ouvert aux « écrivains de langue française originaires de l’Afrique subsaharienne, ou à un ouvrage concernant cette zone géographique, en excluant les traductions »

J’ai donc lu le lauréat de 1983 : Sony Labou Tansi pour l’anté-peuple.

 

Résultat de recherche d'images pour "l'anté-peuple"

 

Résumé de l'oeuvre

Époux et père modèle, fonctionnaire intègre, directeur adjoint de l’Ecole normale d’institutrices de Kinshasa, Dadou est, au Zaïre, un citoyen exemplaire. Mais les charmes de Yavelde, l’une de ses jeunes élèves, mettent sa vertu à rude épreuve… Comment résister à la tentation, en Afrique et ailleurs ? Ainsi recommence pour l’honnête, le tendre et lucide Dadou une aventure à la fois extraordinaire et terrible. Elle le conduira des geôles de son pays au maquis contre-révolutionnaire de l’Etat voisin dont il sera chargé d’exécuter le « Premier » représentant du pouvoir « anté-peuple ». Il s’apercevra alors que sous les régimes les plus différents la « mocherie » règne, identique et indéfiniment renouvelée.

 

 

l'Afrique écrit

Dadou est particulier dans son attitude, ses réflexions. Il pense différemment du commun des mortels, il a un penchant particulier pour le mot « moche », la mocherie. Dadou semble ne pas vivre, il existe tout simplement. Il s’est d’ailleurs marié parce que tout le monde se mariait.

C’est un homme ordinaire mais avec quelque chose de singulier. Cette singularité le rend attachant. Je l’ai encore plus admiré en le voyant lutter contre son attirance pour Yavelde. C’est un homme intègre, vertueux mais ce qu’il ressent pour cette belle jeune fille le ronge. Ne voulant pas succomber à la tentation, il se réfugie dans l’alcool. La gamine comme il aime l’appeler commet l’irréparable, un acte qui va priver Dadou  de sa liberté, sa famille.

Le peuple en effet, décide de faire justice à la jeune fille en privant Dadou des siens. La justice populaire est terrible et je l’ai encore vu ces derniers jours avec le meurtre de ce militaire ghanéen lynché par la foule.

Mais quel est donc ce pays où des citoyens croupissent en prison sans être jugés ? Quel est ce pays où la terreur hante le peuple, où les habitants surveillent chacun de leurs mouvements pour éviter de subir les humeurs du régime dictatorial ?

L’auteur à travers ce roman pointe du doigt l’abus du pouvoir, le chaos social.

J’ai apprécié ses phrases percutantes, philosophiques.

« Mais pourquoi donner un jour de paradis à quelqu’un qui a cent jours d’enfer? Pourquoi enseigner quinze minutes de bonheur à un malheureux à vie? »

 

Tu ne vas pas laisser quelque chose au fond de ta vie, faut tout vider. Il n’ y aura personne pour boire le reste. Chaque vie se doit de vider sa coupe

 

Elle était fort amoureuse de lui. Mais Dadou n’avait plus ce cœur qui aime. Il avait l’autre cœur : celui qui oublie.

 

Mais quoi qu’on dise du cœur, ce qu’est le cœur, seul, le cœur le sait.

– Le cœur, répéta Dadou. C’est le coeur qui peut-être nous trahit. Tout le reste nous est fidèle. […] Oui, le coeur, c’est lui qui nous bouleverse. Le reste est obéissant. Le reste nous comprend, mais pas le coeur.

 

C’était en ces temps troubles où les grandes amours traversent le pont des réalités. Et sur l’autre rive, la tempête, les crises, le sang.

 

J’ai apprécié son langage imagé, l’usage des figures de style comme la personnification, les métaphores :

Dans ce temps, les choses abstraites se personnifient : le temps l’avait trahi et continuait à le trahir ; Le temps lui avait toujours menti, sans vergogne.

 

Avant, je comptais sur le temps. Mais le temps devient impuissant. Le temps ne bande plus.

 

L’attention de l’auteur est focalisée sur le corps. Chair, viande, sang, on ne compte pas le nombre de fois où ces mots apparaissent dans le texte. Ils m’ont fait penser aux sacrifices. Peuple sacrifié, amour sacrifié, dignité sacrifiée ?

 

J’ai également apprécié les notes d’humour :

– Vous, un pêcheur, qu’est-ce que vous iriez faire là-bas ? Pourquoi demandez-vous le chemin de l’enfer ?

– Je connais un démon.

 

J’ai été touchée par l’amour fidèle de Yealdara pour Dadou. Cette jeune femme amoureuse de Dadou s’est donnée à lui corps et âme. Si une femme a causé la perte de Dadou, eh bien une femme lui a offert la rédemption.

J’ai apprécié l’univers présenté par Sony Labou Tansi. C’est un livre à décortiquer, à mâcher…

Christmas

Maison d’édition : Editions Seuil
Nombre de pages : 190

Date de publication : Septembre 1983

 

 

https://i58.servimg.com/u/f58/10/07/52/81/grand11.png

Je remporte un point grâce à ce livre pour la nouvelle édition du CHALLENGE GOURMAND de titepomme sur Livraddict et 5 points pour le challenge des petits livres organisé par Liliaza sur Livraddict.

 

https://i0.wp.com/l-entre-deux-mondes.e-monsite.com/medias/images/images-1.jpg

 

Vous connaissiez l’auteur ? Que lisez-vous en ce moment ?

 

GM signature

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

10 leçons à tirer de Réfléchissez et devenez riche

Résultat de recherche d'images pour "réfléchissez et devenez riche"

 

Vous trouverez dans ce livre ce que personne ne vous enseignera jamais ailleurs : comment assimiler et appliquer les principes qui vous permettront de faire fortune et d’atteindre les buts que vous vous êtes fixés. Napoleon Hill parvient avec brio à démontrer comment vos pensées et vos croyances peuvent changer le cours de votre vie. Fruit d’une recherche de plus de vingt ans sur la richesse et le talent, Réfléchissez et devenez riche développe treize principes universels qui stimuleront votre confiance et vous mèneront vers une réussite garantie.

l'Afrique écrit

 

Vous voulez être riche ?” c’est la question qui m’a été posée par toutes ces personnes ayant vu ce livre entre mes mains.

J’ai lu ce livre par curiosité, pour savoir s’il mérite toutes les louanges qu’on lui fait.

Je l’ai surtout lu parce que je ne veux pas être pauvre. Dites-moi qui veut l’être ?  😀 

Réfléchissez et devenez riche est un bon outil de développement personnel pour réussir sa vie financière et sa vie en général.

J’ai retenu 10 leçons à appliquer pour faire de nos rêves financiers et notre épanouissement une réalité.

 

  1. Désirer la réussite financière, avoir un but précis et s’y tenir 

Il faut savoir ce que l’on veut vraiment. Une intention bien ancrée aide à surmonter de nombreuses difficultés.

La richesse ne vient pas en réponse à des souhaits. Elle vient seulement à ceux qui ont des plans précis, des désirs définis et une persévérance constante. Ne dites pas :  » je veux être riche ou je veux beaucoup d’argent.  » Soyez précis et indiquez clairement la somme que vous désirez obtenir sur un papier. Indiquez avec précision le plan d’actions à mettre en oeuvre pour obtenir cette somme et la date limite pour l’atteindre. 

2. Être prêt à persévérer jusqu’à la réalisation de son désir.

Il ne faut jamais abandonner tant qu’on n’a pas obtenu ce que l’on désire. Un esprit décidé fait naître un pouvoir extrêmement puissant.  

 

3. Avoir la foi

L’espoir ou la volonté ne suffisent pas, il faut encore la foi. La foi en soi, la foi en l’Infini. 

Ce que vous désirez, croyez que vous l’avez déjà reçu. 

La foi est le seul antidote connu de l’échec. La foi est un état d’esprit qui peut être induit ou créé par l’affirmation ou la répétition d’instructions directement au subconscient grâce au pouvoir de l’autosuggestion.

La concrétisation du désir nécessite l’autosuggestion. Elle est l’agent par lequel on peut atteindre et influencer le subconscient. On appelle autosuggestion toute suggestion que l’on s’adresse à soi-même et qui par l’intermédiaire des cinq sens atteint notre cerveau. 

 

  1. Donner des ordres positifs à son subconscient

Le subconscient a un rôle d’intermédiaire dans la transformation du désir en son équivalent physique ou monétaire. Vous pouvez utiliser sa force créatrice. Le langage que comprend le mieux le subconscient est le langage de l’émotion ou du sentiment. Il faut puiser dans les bonnes émotions (désir, tendresse, espoir, amour…) lorsqu’on donne des instructions à son subconscient . Nos pensées dominantes doivent être positives. 

Ces pensées dominantes, sont si fortes qu’elles hypnotisent en quelque sorte notre cerveau, celui-ci par un phénomène qui reste inexpliqué, attire alors, comme le ferait un aimant, les forces, les gens et les circonstances qui s’accordent à ces pensées.

 

  1. Avoir un cerveau collectif

Avant d’être sûr de votre capacité de transformer le désir en argent, vous aurez besoin de connaissances spécifiques relatives au service, au produit ou à la profession que vous comptez proposer en retour de l’argent que vous désirez. Puisqu’on ne peut pas détenir toutes les connaissances indispensables pour accéder à la richesse, il est nécessaire d’avoir un cerveau collectif : les personnes qui seront nécessaires à la création et au développement de votre ou de vos plans  pour devenir riche.  Il faut savoir profiter de l’expérience des autres. Ces membres du cerveau collectif ne doivent jamais se laisser abattre.

 

  1. Nourrir son imagination

Les idées sont à la base de la richesse et ces idées jaillissent de l’imagination. L’esprit humain a besoin de stimulants pour vibrer, s’enthousiasmer, créer et développer son imagination. N’arrêtez jamais de solliciter votre imagination.

Dans ce livre, vous trouverez les 8 stimulants constructifs les plus efficaces (l’amour, la musique, l’autosuggestion par exemple) pour stimuler votre imagination. Plus elle est sollicitée, plus elle grandit. Un peu à la façon d’un muscle.

 

  1. Ne pas gaspiller son énergie sexuelle.

Celui qui a découvert comment transformer son énergie sexuelle en une énergie créatrice peut s’estimer heureux. La transmutation sexuelle c’est l’esprit qui s’éveille et remplace des pensées d’expression physique par des pensées d’un autre ordre. Le désir d’un contact physique doit être transmuté en une autre forme de désir ou d’action. L’émotion sexuelle a trois raisons d’être dont la transformation de la médiocrité en génie. Cette énergie doit être utilisée avec intelligence et discernement.

 

  1. Vaincre la peur

Il y a trois ennemis à chasser de son esprit : l’indécision, le doute, la peur. Il faut analyser le type de peur qui nous habite, ne pas avoir recours aux excuses et éviter la procrastination. Le “bon moment ne vient jamais. Il faut se mettre immédiatement à l’ouvrage avec les outils dont on dispose; peu à peu, vous en trouverez de meilleurs “.

 

9. S’inspirer des “grands”, ceux que l’on admire

Vous avez des modèles de réussite ? Étudiez leurs vies, leurs caractères. Par l’imagination, faites d’eux vos conseillers.

 

10. Apprendre à donner

Pour gagner de l’argent, il faut d’abord donner. Ce principe a été très bien détaillé dans Père riche père pauvre.

 

J’ai noté tous ces conseils et je suis en phase d’expérimentation.  😀

C’est un livre à lire si on a envie d’atteindre ces objectifs et passer à l’action.

 

Quel livre de développement personnel recommanderiez-vous ?

GM signature

 

 

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Mémoire d’une tombe : la légende d’une révolution

Résultat de recherche d'images pour "mémoire d'une tombe"

Il y a des livres que je lis pour m’évader, côtoyer l’inconnu.

Il y a des livres que je lis pour mieux écrire,  Mémoire d’une tombe fait partie de ceux-là.

J’ai choisi de lire ce livre parce qu’il a reçu en 2009 un prix et pas n’importe lequel, le Prix Ivoire créé en 2007 par quatre amoureux du livre, Isabelle Kassi Fofana, Henry N’Koumo, N’Dohou Luisiano et Asta Sidibé.

Tiburce Koffi, brillant narrateur, vous invite à assister à une vision en quatre moments dramatiques.

Venez, n’ayez pas peur, asseyez-vous autour du feu, ouvrez grand vos oreilles, écoutez la légende de Sama Toé, Kansar Tabaldé, Ilboudo Kassiérou, Bélem Kakoudi, Sombo Jean-Benoît, ces amis de lycée  devenus les leaders d’une nation fragile.  

Ouvrez grand vos yeux et contemplez la métarmorphose de Yalêklo, l’un des pays les plus pauvres du monde, à la sueur du travail et du sang.

Venez, voyez comment l’amitié est sacrifiée à l’autel du pouvoir. 

mon-avis-de-lecture

1er chapitre du livre  : je rencontre 4 camarades, membres  du Conseil des chefs historiques de la Révolution du 23 mars 1980. Ils font le bilan critique de cette grande révolution, annoncent une rectification, fortement désapprouvée par l’un des camarades qui semble être le chef, le président de la République. Le parfum âcre de la conspiration se répand lentement. Le narrateur annonce une histoire belle mais sale. Je suis hypnotisée par les notes sombres et enivrantes du djomolo (instrument de musique), emportée par sa poésie et l’art rhétorique du narrateur. 

Avec ses « mots-musique,  mots-couleurs, mots-voyants », il me plonge dans l’univers de Sama Toé, jeune élève studieux, réservé, bon sportif et encadré par le professeur Prévost, ce « Monsieur Afrique » qui a vécu plus de 30 ans sur le continent. Je rencontre également, Kansar, l’âme frère de Sama, la coqueluche du lycée.

Ces jeunes hommes obtiennent leur BAC, partent étudier en Côte d’Ivoire. Après la licence, ils choisissent d’aller à l’Armée à Bouaké. Ilboudo et Bélem épousent leur choix. Grâce à eux, je découvre avec enchantement le portrait de mon pays dans les années 80. 

Les jeunes militaires partent pour un stage d’un an à Cuba. Là, ils suivent des cours d’idéologie qui virent à de l’endoctrinement.

« Le rôle de l’armée, c’est de se battre aux côtés du peuple pour prendre le pouvoir ou le conserver, quand c’est elle qui le détient »

L’oeuvre devient un ouvrage didactique, me permet d’en savoir plus sur l’idéologie marxiste, le communisme, le révolutionnaire Che Guevara . J’apprécie la satire de la politique africaine, les réflexions sur le modèle économique de l’Afrique, les causes de notre retard en commençant par le mauvais business qu’ont fait nos ancêtres lors de la traite négrière . 

Aucun texte alternatif disponible.

 

memoire-dune-tombe

En Afrique, avait constaté Sama, le temps était gelé, distrait, corrompu, élastique à souhait : le temps des funérailles, longues, éprouvantes, dépensières et ruineuses, le temps de la sieste, le temps des mariages, le temps des ragots. Il manquait le temps de l’investissement.

A Yalêklo, l’égoisme pompeux du président rédempteur Hassadé Mohane révolte Sombo, ami de lycée de Sama et Toé. Devenu journaliste, il devient un fervent activiste.  Kansar le militaire concocte avec ses amis, une révolution inspirée des idéologies marxistes. ils veulent changer la destinée de leur pays, relever le challenge d’une révolution réussie en Afrique. Ils y arrivent avec de la détermination et… 

Sama Toé devient le leader, le président de la République , le camarade n°1. Sama est un rêveur actif. Il rêve d’une terre où la nation n’est pas un concept, il rêve d’indépendance économique. Il instaure avec ses camarades dirigeants de nouvelles lois. Le travail devient la première religion du pays. Le pays arbore un nouveau visage…

…Mais le règne de Sama devient trop bruyant. Il y a trop d’interdits, trop de dérives, des fissures qui laissent entrer le lézard. La soif de pouvoir s’empare de l’un des camarades dirigeants…

J’ai eu un pincement au coeur à la fin de l’histoire. Elle m’a persuadé d’une chose : m’éloigner de la politique. 

Mémoire d’une tombe est un coup de coeur. J’ai aimé la saveur des mots, des dialogues. J’ai aimé le mystère qui accompagne certains faits. Tiburce Koffi est un virtuose de la narration. 

 Par contre je l’ai trouvé hyper long (514 pages !) avec des détails dont j’aurais pu me passer comme la collection discographique du père mais…

ça n’altère pas la haute qualité du récit. J’espère que ce livre fera partie de vos dernières lectures de 2016 ou encore des premières de 2017. 

 

lauteur

 

Tiburce Koffi est un écrivain, dramaturge et journaliste ivoirien né en 1955 à Bouaké. Il a animé une émission littéraire sur la RTI, chaine de télévision ivoirienne nationale.

Il a obtenu le Grand Prix RFI du théâtre radiophonique Gabriel Germinet en 1996 pour « Le Paradis infernal ». Il est l’auteur de nombreuses autres pièces de théatre très populaire, de romans, d’un recueil de nouvelles et un essai sur les dérives dans son pays.

 

Voici les autres ouvrages finalistes du Prix Ivoire 2009

  1. Sinaga le cheval sans papiers, littérature pour enfant, Vents d’ailleurs, 2008, 28 pages de Muriel Diallo,
  2. A la poursuite de l’homme de pierre, roman, éd. Présence Africaine, 2009, 28 pages de Stéphane Kalou ;
  3. Le retour de l’enfant soldat, littérature de jeunesse (récit), éd. Valesse, 2009, 102 pages, de François d’Assise
  4. L’héritier, roman, éd. Vents d’Ailleurs, 2009, 146 pages, de Sayouba Traoré

 

Les avez-vous lus ? 

signature coeur graceminlibe

Publié dans Panaché

La Nuit du Slam : ce que vous avez raté

J’avais deux choix pour ma soirée du samedi 22 Octobre 2016 : 

  • Assister à la célébration de la Journée du Manuscrit au Palais de la Culture 
  • Assister à la Nuit du Slam à l’Institut français de Côte d’Ivoire organisée par le Collectif Au Nom du Slam

Sans hésiter, j’ai opté pour le 2e choix. J’aime beaucoup le collectif Au Nom du Slam dont je vous avais présenté le 1er album, il y a quelques mois. Ce collectif vise à promouvoir le Slam, créer des plateformes d’expression pour le Slam et valoriser la culture ivoirienne par le Slam. Le Collectif au Nom du Slam est composé de onze membres dont trois femmes.

J’admire ces femmes et ces hommes qui font chanter les mots. J’aime ces artistes qui vivent leur passion avec détermination. 

nuit-du-slam

De 19 h 30 à 20 h 45, j’ai dévoré chacun des mots de Bee JoeKpegik,  l’Etudiant, Amee, Lyne, Philo, Roi Fort Malik, Noucy Boss… Tels des papillons, leurs mots ont voltigé et exécuté avec sincérité la danse des maux, de la mélancolie, de la persévérance, de la révolte… J’ai souri, j’ai ri, j’ai applaudi leur dextérité. 

La nuit du Slam a été un beau spectacle. Parce que vous le valez bien, je vous mets des extraits de ce que vous avez raté. 

Extrait 1 : Les mots du slameur Philo

Extrait 2 : Les mots d’Amee sur les effets contraignants de la célébrité 

Extrait 3 : les mots de Kpegik ou quand une femme change un homme. Kpegik s’exprime en nouchi, argot ivoirien. Ce texte est l’un de mes coups de cœur de cette soirée. 

Extrait 4 : « Christ est mort pour eux » est un texte de l’Etudiant. Ce texte est également l’un de mes coups de cœur de la soirée. L’étudiant est révolté, il dénonce l’injustice sociale. Pour lui, Jésus Christ fait du favoritisme sinon pourquoi n’accorde-t-il pas aux pauvres ce qu’il accorde aux riches ? 

J’espère de tout cœur que la route de ces artistes sera très longue et qu’ils vivront avec largesse de leur art. 

Et vous que leur souhaitez-vous ?

Avez-vous participé à des événements culturels ce weekend ?

signature coeur graceminlibe

Publié dans Panaché

Un après-midi littéraire en Côte d’Ivoire

Deux événements littéraires ont rempli mon après-midi dominical : il s’agit de l’émission Bien-être Littéraire sur IVOIRE FM et Livresque 18. 

 

 

 

Bien-être Littéraire 

 

J’ai été invitée par Yahn Aka à participer à l’émission Bien-être Littéraire ce dimanche 14 août de 15 heures à 16 heures GMT sur IVOIRE FM. L’auteur invité était Wakili Alafé

Avec Traoré Moussa Ahmed, président de l’UNJCI (Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire), nous avons échangé sur son oeuvre  Championne l’enjailleuse.

Résumé de l’oeuvre 

Championne est une femme. « Ce que femme veut, Dieu veut » : dit-on pour magnifier la mère, l’épouse, la génitrice, socle de la famille, du peuple et de l’humanité. Cependant, « Ce que vaut DIEU ne vaut pas femme ». Dieu est Éternel, la femme est éphémère. Dieu est partout, la femme moderne n’aime pas aller là où il y a la précarité, le risque, la déception, l’incertitude, le manque d’assurance, de sécurité et de protection.
Championne est l’amie des jours heureux et des jours malheureux par Calcul, Ambition et Plaisir (CAP). De nos jours, le CAP est l’arme de destruction massive de la femme jeune, adulte ou vieille. Les erreurs du passé servent d’enseignements au présent qui trace le cap pour l’avenir.

 

Si Traoré Moussa Ahmed considère l’oeuvre comme un chef d’oeuvre littéraire, moi, j’ai un autre avis. Ceux qui suivent mon actualité sur ma page Facebook  savent que je n’ai pas apprécié ma lecture. 

Je n’ai rien à reprocher à la forme de l’oeuvre. J’ai bien aimé le style journalistique de l’auteur. Le fait qu’il mêle français courant et argot ivoirien ne m’a pas gênée, je le trouve assez original. Ce qui m’a déçue c’est le fait que le pouvoir de Championne, l’héroïne, ne se limite qu’au domaine sexuel. J’aurais voulu qu’il s’étende au domaine politique, qu’elle soit à la base de machinations, qu’elle soit mauvaise jusqu’au bout. J’aurais voulu être émerveillée et choquée par sa façon de manier l’influence qu’elle a sur les hommes. 

Pour l’auteur, l’influence politique était suggestive. Championne aurait pu l’utiliser ayant flirté avec le président et connu quelques secrets mais elle a préféré ne pas le faire car consciente des dégâts que cela aurait pu causer non seulement au niveau national mais continental. 

Grâce à Traoré Moussa Ahmed, nous avons appris que l’histoire était basée sur des faits réels. Selon lui, l’auteur a réussi a en faire une fiction et à l’écrire d’une très belle manière. Connaissant les faits, il lui a été par moment difficile de lier les personnages aux personnes réels. 

Il a noté qu’il aurait aimé que l’auteur écrive l’histoire telle qu’elle s’est passée réellement en n’omettant pas tous les caprices de Championne. 

Alafé Wakili nous a annoncé que le Tome 2 se préparait. On retrouvera les personnages des dizaines d’années plus tard… 

Ayant été déçue par l’ouvrage, Yahn Aka m’a demandé ce que l’on devait en retenir de positif et il a demandé le contraire à Traoré Moussa Ahmed qui a beaucoup apprécié l’ouvrage. 

J’ai trouvé la question très belle. Je pense que toute oeuvre est perfectible et qu’il ne faut pas considérer une oeuvre en tout noir ou en tout blanc. 

La leçon à retenir selon moi de cette oeuvre est qu’il faut savoir rebondir de nos erreurs et échecs. Le point négatif soulevé par Traoré Moussa Ahmed est la couverture du livre. Selon lui, nous n’avons pas encore en Côte d’Ivoire la culture de la caricature et qu’une image d’une femme magnifique en couverture attirerait plus surtout que la vraie Championne était hyper belle. 

J’ai beaucoup aimé participer à cet échange littéraire et je remercie Yahn de m’avoir invitée. J’espère qu’il y en aura d’autres. 🙂

 

Montage créé avec bloggif

 

Livresque 18 

« Livresque est un événement littéraire organisé tous les deux mois par une promotrice culturelle ivoirienne Yehni Djidji. C’est un espace d’expression pour ceux qui ont  la fibre littéraire »

C’est ma 4ème participation à l’événement et pour cette 18ème édition, Livresque accueillait les 5 co-auteurs du recueil de récits Poings d’interrogation :  

 

  • Essie Kelly : écrivaine et animatrice culturelle ivoirienne. Auteure de la trilogie Odwira paru en 2012. Initiatrice et promotrice des rencontres littéraires : «Les Mots d’Ombres ».
  • Yehni Djidji : blogueuse, scénariste et écrivaine : fondatrice du site web culturel et littéraire 225nouvelles.com. Médaillée de bronze aux jeux de la francophonie en 2013 et initiatrice et promotrice des rencontres littéraires « Livresque ».
  • Malicka Ouattara : c’est l’une des plus jeunes plumes de la littérature ivoirienne. Auteure du recueil de nouvelles « Le film d’une vie », elle est étudiante et amoureuse des lettres.
  • Cédric Marshall Kissy : il a été distingué à plusieurs concours de poésie, notamment le prix international S. Hesel (RF1 2013), les manuscrits d’or (2009), le grand prix littéraire Bernard Zadi Zahourou de a poésie (2014)… Il est doctorant en lettres et en master de communication (CERCOM).
  • Yahn Aka : écrivain, éditeur, chroniqueur littéraire dans la presse écrite, animateur radio de l’émission « Bien être littéraire », promoteur des rencontres « Le café littéraire des leaders » ; il est passionné de guitare acoustique et de bass.

 

 

Résumé de l’oeuvre

Quand cinq plumes jeunes et non moins talentueuses décident de se saisir de la plume pour s’interroger sur elles-mêmes, sur le monde qui les environne, c’est un quintette, une fresque polyphonique à toutes les voix, une balade de mots, d’émotions et de sentiments qui jaillissent et se dispersent tous azimuts en points / poings d’interrogation.

L’exil, l’amour, le mariage, l’infidélité, la condition de la femme, l’urgence de la paix… et par-dessus tout l’espérance d’un jour plus mélodieux sont autant d’interrogations charriées par ces dix récits.

 

Montage créé avec bloggif

 

 

 

Participant à l’émission Bien-être littéraire de 15 à 16 heures, j’ai manqué la lecture de l’oeuvre, l’instant poésie de de l’équipe de s et une partie de l’échange avec les auteurs.

Yahn Aka, co-auteur, éditeur et initiateur de l’ouvrage a énoncé le pourquoi de l’oeuvre. Il a eu envie de réunir les jeunes écrivains ivoiriens dont il connaît la force de la plume et de renforcer l’unité des jeunes écrivains ivoiriens. Ils ont travaillé ensemble du début à la fin. Cette initiative est à saluer et à encourager. J’espère qu’il y en aura d’autres.

 

 

 

 

Montage créé avec bloggif

 

 

 

 

A la fin de l’échange est arrivé l’instant que j’adore : le Book Blind Date. En quoi consiste-t-il ?  « Chaque participant doit  venir avec un livre neuf ou en bon état à offrir. Un numéro lui est attribué. Il motive son choix pendant un court speech tout en ne mentionnant ni le titre ni le nom de l’auteur de l’œuvre. Au moment de l’échange, les participants, par ordre d’arrivée, choisissent un livre sur la base du résumé des « speakers ». »

J’ai offert Histoires à lire lumières toutes allumées de Hitchcock et j’ai reçu La flèche de Cupidon ! Ce livre fait partie de ma sélection de romance à l’africaine à lire. Je suis trop contente de l’avoir. J’espère que ma lecture sera explosive !

 

La flèche de Cupidon

 

Résumé de l’oeuvre

 

 Comment tenter de reconquérir son ex-mari lorsqu’on est jalouse et dotée d’un caractère exécrable ? C’est bien dans cette périlleuse aventure que la très belle Morgane a décidé de se lancer. Sa tâche est d’autant plus difficile que l’objet de tous ses désirs vient de s’éprendre de la douce Nova.
Et vous, comment avez-vous occupé votre dimanche ? 
fleur v1
 
Publié dans Panaché

Ma deuxième balade de blog en blog

ma balade de blog en blog

Nous sommes dimanche et qu’est-ce qu’on fait le dimanche sur le blog de graceminlibe ?

On parcourt les blogs ! (standing ovation, applaudissements à n’en plus finir)

Merci pour l’accueil réservé à cette nouvelle rubrique. 

Prêts pour un deuxième voyage ? C’est parti !

Dimanche 

 J’ai lu « Seul (e) » une jolie réflexion sur le célibat sur le blog de Sexy in ze city.

Lundi 

Journée sous haute tension, besoin d’aérer l’esprit. Quoi de mieux que des univers poétiques et romanesques pour s’évader ?

Au programme, il y avait  :

  • Les enfants du Cap, un polar nourri de de toutes les magouilles immobilières vécues dans des villes comme le Cap et des risques écologiques qui en découlent chroniqué par LE DIT DES MOTS

  • AIME DIEU, un joli poème écrit par Gilles Dogbo

Ps : J’ai constaté que les blogueurs étaient très productifs le lundi.

Mardi 

J’ai lu la chronique saisissante de Une pause littéraire sur Le fils de Philipp Meyer.

De ce livre, il dit : « Le fils, véritable coup de cœur, est une incroyable épopée familiale, prenante, captivante. Les chevauchées d’Eli dans le désert happent l’attention du lecteur qui plonge dans la culture indienne tandis que l’on est touché par la force que trouve Jeanne Anne pour parvenir à s’imposer. Plus qu’une histoire familiale, Philipp Meyer dresse alors une histoire du Texas, de son indépendance à son rattachement aux États-Unis, de la guerre de Sécession à l’exploitation de la richesse de son sol. C’est aussi l’histoire d’un État conservateur, faisant la guerre aux côtés des Confédérés, qui a fait sa fortune grâce à l’élevage. L’auteur évite alors toute leçon de moralité, préférant s’attacher aux manières de penser des époques qu’il dépeint. Il le fait alors avec subtilité, nous plongeant dans les tourments de cette famille qui marque l’esprit du lecteur, tout comme ces longues chevauchées dans les Plaines. »

Mercredi

Douce Passion m’a fait découvrir The Book of Ivy d’Amy Engel. « Ça fait super plaisir de se plonger dans une lecture facile et totalement addictive. »

Jeudi

J’ai été emportée par la folie que c’est d’écrire d’Alexandra Bitouzet. 

Vendredi et Samedi 

Jours chômés 

J’espère que vous prendrez plaisir à découvrir ces blogs. On se dit à dimanche prochain ?

Publié dans Psyché

Quand le vice séduit la vertu

le vice séduit la vertu

Elle m’attire… J’exprime mal mon ressentiment, « elle me dérange » sied mieux.

Je n’aime pas mon contraire et sa surface lisse. Je n’aime pas les louanges qu’on lui fait, je n’aime ni sa lumière, ni sa pureté.

Comment faire d’elle mon semblable ?

“Vice : plaisir que l’on n’a pas goûté.”

Non, si je lui parle de plaisir elle essaiera de me démontrer que la vertu en regorge. Vaut mieux que je ne joue pas cette carte.

“Le vice est toujours puni. La vertu aussi.”

Une autre carte à éliminer. Elle me dira qu’elle voudra être punie en ne se reprochant rien. Pfft ! Saleté de vertu ! Toujours à vouloir prôner le bien et à juger le mal !

Elle me dérange !

Que faire pour qu’elle embrasse ma nature et disparaisse à jamais ?

Comment l’approcher ? En lui faisant croire que tout ce qu’on dit sur moi n’est que mensonge ?

Et si …

Je suis peut-être sur la bonne piste. Il n’est pas bête de lui faire croire que je ne suis que le reflet du cœur de celui qui me juge. Je suis le bien pour ceux qui agissent bien et le mal pour ceux agissent mal. Mon argument tient-il la route ?

Ne serait-ce pas plus facile de lui dire que je voudrais être comme elle ? Cela marchera à coup sûr, elle a tellement envie de sauver des vies et rallonger sa liste de partisans !

Pfft ! Saleté de vertu ! Toujours à vouloir prôner le bien et à juger le mal !

Je lui dirai toutes mes bonnes intentions. Elle ne sera pas accompagnée de son ami « le discernement », je pourrai faire d’elle ce que je veux.

Je  ferai tomber ses défenses en louant ses qualités ;  je conterai, le visage attendri, toutes ses merveilles ;  les flatteries bloquent l’accès aux voies de la réflexion.

Je lui dirai de me hisser à son niveau, d’exercer toute son influence sur moi. Elle m’ouvrira ses bras, ensemble nous exécuterons la valse de l’illusion que le temps n’arrêtera pas. Nous fusionnerons, collé-serré, nous danserons. Je lui ouvrirai mon intimité pour effacer sa particularité.

J’épuiserai ses forces, je changerai son visage immaculé. Je lui donnerai ce qu’elle a toujours rejeté en moi.

Quand dans mes yeux, elle lira enfin le mal, son cœur sera déjà rempli de moi…

© Grâce Minlibé – Copie interdite sans autorisation de l’auteure.

Publié dans Quand on est célib'

Urgence et essentiel

J’ai 25 ans et je suis toujours célibataire! Le temps s’écoule vite! La vie est un compte à rebours! Il faut agir et vite! Alors on court; on court sans savoir où l’on va, sans véritablement être préparé…

Quand on est en situation d’urgence, on opte souvent pour la première solution qui s’offre à nous, solution qui est souvent la moins optimale, solution qui peut être efficace sur le court terme mais vaine sur le long terme.

Le manque de réflexion n’est pas bon. Quand on va trop vite, on fait des erreurs. Livre des proverbes (la Bible)

patient

Prenez un temps de réflexion! Contrairement à ce que la société actuelle prône comme mœurs, partager son intimité avec un homme (une femme) a beaucoup trop de valeur pour que l’on s’embarque dans une piètre relation.

IMG-20150527-WA0000

Vous n’avez pas besoin de vous précipiter. Si vous n’avez pas une vocation de célibat, alors vous trouverez votre compagnon (votre compagne) au bon moment!

Redéfinissez donc vos urgences et vos priorités, posez-vous les bonnes questions.

Qu’est-ce qui est indispensable à votre existence?

Votre réponse est fausse si en tant que célibataire vous me dites: avoir un compagnon (une compagne).

Vous n’en avez pas à l’instant t mais vous respirez, vous êtes en vie alors avoir un compagnon (une compagne) n’est absolument pas indispensable à votre existence. 🙂

Quel est donc votre essentiel? Je vous souhaite une bonne réflexion sur cette question et vous laisse méditer cette citation d’Edgar Morin.

URGENCE

Grâce Minlibé

Auteur de Chimères de verre