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Je t’avais choisie entre plusieurs

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Tu es au coin et tu boudes.

Tu boudes parce que je t’ai délaissée. J’ai laissé un autre regard que le mien se poser sur toi, te désirer, te posséder. Je n’ai posé aucune objection à ce qu’il te prenne. Je n’ai pas hésité à ce qu’il t’emporte loin de moi, je n’ai été ni jaloux, ni possessif. Je t’ai laissé partir avec lui.

Et pourtant, plusieurs heures plus tôt, je t’avais choisie entre plusieurs. Sourire aux lèvres, ta propriétaire m’avait affirmé que tu étais sa préférée. Elle m’avait donné avec fierté les avantages dont je bénéficierais si je te prenais : tu m’aiderais à lutter contre la fatigue et le froid, comblerais mes besoins quotidiens. Elle m’avait assuré que tu participerais à mon équilibre, que je retrouverais avec toi mon dynamisme.  

Ma curiosité attisée, j’avais tourné mon regard vers toi. Blonde, tu brillais de mille feux. Tu étais si pulpeuse, ma tendre, tu excitais mes papilles. En contemplant ta robe, je n’avais qu’une envie : te l’enlever à toute hâte, goûter ton exquise peau. 

Je n’avais pas négocié ton prix d’achat. Pour moi, tu méritais amplement le prix que m’avait annoncé ta propriétaire. Il traduisait parfaitement ta valeur.

J’avais promis t’honorer comme tu le méritais et ton silence n’était pas synonyme de refus. J’avais imaginé mille façons de te goûter, hélas mes occupations ne me donnèrent pas l’occasion de mettre mes projets gourmands à exécution. Mon téléphone n’arrêta pas de sonner sur le chemin qui me menait à mon lieu de travail. Les tâches à accomplir au bureau s’étaient enchaînés, ne me laissant aucun répit. 

Mes préoccupations professionnelles ont diminué mon envie pour toi, elles t’ont chassée de ma mémoire. Je t’ai oubliée au point de te donner à un autre. Pardonne-moi. J’avais vu dans son regard qu’il t’apprécierait à ta juste valeur, qu’il tirerait le meilleur de toi. Ne m’en veux pas, je t’ai donné à un gourmand digne de ce nom. 

N’aie pas peur, ma douce orange. Il t’honorera avec délicatesse. Je ne serai pour toi qu’un lointain souvenir…

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 What do you expect ? 😀

Vous pensiez qu’il s’agissait d’une femme, d’une voiture ? 

L’idée de ce texte m’est venue en cherchant le sujet d’un article pour ma collaboration BYNF . J’espère qu’il vous a plu.  🙂

© Grâce Minlibé

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RDVBAM 3 – Saint-Valentin

C’est l’heure du RDVBAM Challenge et pour ce mois le thème est la Saint-Valentin. 

Ayant déjà participé à un challenge sur ce thème l’année dernière, ma muse n’a pas voulu faire d’efforts cette année (ne la blâmez pas, c’est ELLE, mon boss). Je vous partage donc un partie d’un texte que j’avais publié sur le sujet en anonyme sur une page Facebook il y a quelques années.

L’amour  est …  

«L´amour, c´est quoi?
C´est une mélodie qui chante à l´imparfait
C´est te chercher toujours sans te trouver jamais
Ce n´est qu´un pas vers le regret
L´amour, c´est quoi?
Le tout petit espoir qui fait les grands chagrins
L´amour, c´est quoi?
L´amour, c´est toi »

J’arrête la piste de lecture et jette un œil à mon téléphone. J’ai envie de l’appeler comme à chaque fois que j’écoute cette chanson de Julio Iglesias. Loïc et moi sommes séparés le mois dernier après deux ans de relation.

Sur le chemin du boulot, les souvenirs de notre couple heureux refont surface. Nous étions amoureux et passionnés. Il y avait de l’étincelle dans nos yeux, de la douceur dans nos paroles. J’avais trouvé mon prince charmant mais le charme s’est effrité avec le temps. Les contradictions sont nées, les disputes incessantes ont fini par nous séparer. L’amour n’a pas tenu…

J’inspire un grand coup avant d’entrer dans les locaux du magazine « Femmes » à la Riviéra 3 (quartier d’Abidjan). Je papote avec quelques collègues à la machine à café quand Edna, notre chef, me convoque dans son bureau.

– Tu as l’air en pleine forme, Edna.

– Ça se voit tant que ça ? (elle fait un grand sourire) Mon mari me prépare une surprise pour la Saint-Valentin.

– La chance.

– Ton copain te prépare sûrement quelque chose.

– Oui oui.

Je grimace un sourire.  Pour mes collègues, je suis toujours en couple.  Je ne veux pas qu’elle me prenne en pitié. Je n’ai cessé pendant deux ans de leur dire que j’étais sûre de finir ma vie avec Loïc. Eh oui ! En amour, il n’y a pas de certitudes…

– Bon ! Parlons boulot. Jalisca ne pourra pas réaliser l’interview des seniors pour la Saint-Valentin. Je l’ai mise sur un autre projet.

– D’accord.

– J’aimerais que tu t’en charges.

– Moi ? Je ne suis pas dans la rubrique «Love»

– Et alors Stacey ? C’est bien des interviews que tu fais avec les stars non ?

– Oui mais…

Elle me supplie du regard et je finis par accepter. Elle me donne les coordonnées du couple, des instructions et je quitte son bureau mal à l’aise.

Rédiger une interview pour un couple d’amoureux alors qu’on sort d’une rupture, voilà la dernière chose dont j’avais besoin en ce moment.

J’appelle Madame Touré pour établir un rendez-vous pour l’interview. La chose faite, je rassemble toute ma bonne volonté pour rédiger les questions à poser.

***Une semaine plus tard***

Je descends du taxi et emprunte la rue qui mène à la villa du couple Touré. Ils habitent l’un des quartiers cossus de la capitale. Je presse la sonnette et une jeune fille vient m’ouvrir. Elle me conduit à la terrasse et m’apporte des rafraîchissements. Je grignote des cacahuètes quand Monsieur et Madame Touré me rejoignent.

Je me lève pour les saluer. Nous faisons rapidement connaissance et je sors mon magnétophone.

Moi : Cinquante années de mariage et six enfants. Comment on se sent après tant d’années passées auprès d’une personne ?

Mme Touré : Bénie (elle me sourit).

M. Touré : Chanceux (il regarde sa femme).

Moi : Qu’est-ce qui vous a poussés vers l’un vers l’autre ?

Mme Touré : Je le laisse répondre en premier.

M. Touré : Son secret. Quand nous nous sommes rencontrés, elle avait un air de mystère. Quelque chose en elle m’intriguait. Je ne savais pas quoi mais j’avais envie de le déceler. Je me suis lancé et je suis heureux de n’avoir pas encore saisi le mystère. Quand on n’est plus à la poursuite d’un but, on s’arrête. C’est pareil dans un couple.

Moi : Et vous Madame Touré ?

Mme Touré : Je dirais son charisme. En lui, je voyais un homme sur qui je pouvais compter.

Moi : Quel est votre geste d’amour quotidien ?

Mme Touré : Les repas partagés. Nos longues discussions avant de nous coucher.

M. Touré : Idem.

Moi : Aimer c’est quoi pour vous ?

Mme Touré : Dépasser le stade de l’émotion. L’amour doit être un acte. L’amour est tendresse et tension. Quand je dis tension, je pense à l’action de tendre vers l’autre, être attentif et attentionné.

M. Touré : La société dans laquelle nous vivons prône les solutions rapides, la satisfaction instantanée, les résultats sans effort, les recettes infaillibles et les assurances tous risques et elle fausse l’idée de l’amour. Quand on aime, on cesse d’incarner des rôles. Quand on aime, on oublie partiellement le moi et j’insiste sur le partiellement parce que si l’on s’oublie totalement, on met en péril la relation car il faut toi +moi pour faire le nous. L’amour vrai demande patience, persévérance, lucidité et lâcher-prise : toutes qualités qui se travaillent. L’amour vrai est un effort; l’amour vrai est un pari qui rend au centuple ce qu’il a reçu.

Moi : L’amour n’est pas toujours rose. Qu’est-ce qui permet de tenir ?

M. Touré : La foi en DIEU et la foi en notre engagement. Il faut apprendre à communiquer quand il y a des désaccords ou des frustrations. Si on cultive avec art le positif, l’amour, l’amitié, les sourires, si on en a en grande quantité, on peut très facilement supporter des désaccords même importants.

Mme Touré : Je suis entièrement d’accord. Il faut être conscient d’une chose : le mariage est  une œuvre commune et chacun doit mettre du sien pour le construire.

Moi : Beaucoup de couples font face à un moment ou à un autre d’infidélité. Quels conseils donnerez-vous ?

M. Touré : Se centrer sur son couple et oublier le reste du monde.

Moi : Concrètement ?

M. Touré : Nous nous sommes mariés parce qu’on s’aimait et qu’on avait envie de voir grandir cet amour. Nous l’avons donc entretenu. L’amour est corporel, spirituel et émotionnel et nous avons donné à chaque forme la place qui lui revient.

Mme Touré : J’ajouterais qu’il faut garder un esprit de curiosité pour l’être aimé. Ne pas se lasser de surprendre l’autre, se sentir encore et toujours un débutant dans la relation permet de laisser place à l’inattendu.

Moi : Qu’est-ce qui a fait durer votre mariage ? Quel est votre secret ?

Mme Touré : L’amitié. L’amour a besoin d’amitié pour perdurer. Il faut être conscient que l’amour évolue et pour faire face à ces changements qui s’opèreront tout au long de la vie de couple, il faut que l’amour soit amical. Beaucoup de couples sous-estiment le rôle de l’amitié au sein du couple.

M. Touré : L’amour peut ne pas être réciproque mais l’amitié l’est obligatoirement sinon il meurt. Plus l’amitié et la connaissance réciproques sont solides entre les partenaires, et plus elles les protègent contre des sentiments d’agressivité.

Moi : L’amour amical n’exclut-il pas la notion de désir ? (je me gratte la tête, ça me gêne de parler désir avec des gens qui peuvent être mes grands-parents)

M. Touré : Non. L’amour est amical, non parce qu’il exclut le désir, mais parce qu’il apprend à le découvrir, de part et d’autre, et à le dire.

Moi : Combien de Saint-Valentin avez-vous fêté ?

M. et Mme Touré, en riant : Zéro. Nous ne fêtons que notre anniversaire de mariage. 

Moi : Quels conseils donnerez-vous aux nouveaux couples / nouveaux mariés ?

Mme Touré : Se regarder au réveil, s’appeler en journée, manger ensemble, ne pas perdre le parfum de l’autre et s’enlacer au coucher.

M. Touré : Ne pas chercher à former le couple idéal, faire de son couple quelque chose d’unique et être attentif aux besoins de celui-ci.

Je les remercie et éteins le magnétoscope. Je demande la route et Mme Touré me raccompagne au portail.  Leurs mots m’ont touchée. Ils possèdent une grande sagesse et j’ai envie de me confier à elle. Je veux savoir si elle pense qu’il y a des chances que je me remette avec Loïc.

© Grâce Minlibé

 Sur une échelle de 10, quelle note donneriez-vous à mon texte ? 😀

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Throwback Thursday Livresque #4 : Livre doudou ou Feel good

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C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque !

J’aime bien ce rendez-vous parce qu’il me permet de vous parler des livres que j’ai lus avant la création du blog.

Le thème de cette semaine est : Candy Cane (Sucre d’orge) – Livre doudou ou Feel good 

 

candycane

 

J’ai pensé aux livres qui ont été un délice pour moi, j’ai fait un voyage dans mon passé livresque et regardez ce que je vous ai ramené

 

ONZE MINUTES de PAULO COELHO !

Toute jeune Brésilienne du Nordeste, Maria n’aspire qu’à l’Aventure, au grand amour. Elle travaille comme vendeuse dans un magasin de tissus et s’offre une semaine de vacances à Rio de Janeiro. Sur la plage de Copacabana, un Suisse lui propose de devenir danseuse de cabaret à Genève. Elle voit là le début d’un conte de fées, mais la réalité sera tout autre. Maria en vient à se prostituer – sans honte, puisqu’elle apprend à son âme à ne pas se plaindre de ce que fait son corps, et qu’elle s’interdit de tomber amoureuse. Après tout, la prostitution est un métier comme un autre, avec ses règles, ses horaires et ses jours de repos. Mais le sexe – tout comme l’amour – reste pour elle une énigme. Pour découvrir le sens sacré de la sexualité, Maria devra trouver le chemin de la réconciliation avec elle-même. Paulo Coelho décrit pas à pas l’initiation d’une jeune femme, un parcours qui montre les limites de la prétendue libération sexuelle et s’achève par un retour romantique aux valeurs de cœur et de l’esprit.

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Ma 1ère rencontre avec Paulo Coelho a eu lieu en 2013 via ce livre et ça a été une belle rencontre. 
La vie de Maria, l’héroïne, nous est contée. On découvre une jeune adolescente qui s’interroge sur le sexe, le plaisir ; elle se sert de tous les moyens en sa possession pour le découvrir.

Bien que mon objectif soit de comprendre l’amour, et bien que j’aie souffert par ceux auxquels j’avais livré mon cœur, je constate que ceux qui ont touché mon âme n’ont pas réussi à éveiller mon corps, et que ceux qui ont touché mon corps n’ont pas réussi à atteindre mon âme.

Dans sa quête de l’amour, dans toute son innocence, elle emprunte un  chemin qu’elle n’a pas souhaité, un chemin qu’elle accepte et dont elle veut en tirer le meilleur.

Décision étrange mais on n’ose pas la juger. J’ai été touchée par son parcours, j’ai beaucoup aimé son duo avec Ralf, cet homme désintéressé par le sexe. Leur initiation à l’amour est pure, trop attendrissante ! 

« Tu sais, Maria. Apprends-moi. Peut-être que cela me sauvera, te sauvera, nous fera retrouver la vie. Tu as raison, je n’ai que six ans de plus que toi, et cependant j’ai déjà vécu l’équivalent de plusieurs vies. Nous avons eu des expériences complètement différentes, mais nous sommes tous les deux désespérés. La seule chose qui puisse nous apporter la paix, c’est être ensemble. »

Ralf voulut savoir qui était Maria. « Il y a trois personnes en moi, cela dépend de qui vient me voir. La Petite Fille ingénue, qui regarde l’homme avec admiration et feint d’être impressionnée par ses histoires de pouvoir et de gloire. La Femme fatale, qui attaque d’emblée ceux qui se sentent le moins sûrs d’eux et, agissant ainsi, prend le contrôle de la situation et les met à l’aise puisqu’ils n’ont plus besoin de s’inquiéter de rien. Et enfin, la Mère affectueuse, qui dorlote les hommes avides de conseils et écoute d’un air compréhensif des histoires qui entrent par une oreille et ressortent par l’autre. Laquelle des trois veux-tu connaître ? — Toi. » Maria raconta tout, elle en avait besoin. C’était la première fois qu’elle le faisait depuis qu’elle avait quitté le Brésil. A la fin de son récit, elle se rendit compte que, en dépit de son métier peu conventionnel, elle n’avait pas éprouvé de grandes émotions après la semaine passée à Rio et son premier mois en Suisse. C’était seulement maison, travail, maison, travail.

Le récit est « érotico-philosophique », il tente de répondre au pourquoi et comment de la sexualité. Certaines scènes peuvent déranger la pudeur mais il ne faut pas s’y arrêter. Dans ce roman, Paulo Coelho décrit avec délicatesse la désacralisation du sexe dans notre société et notre impatience, notre incapacité à attendre, il  peint la tristesse et la beauté de la sexualité, nos égarements et nos retrouvailles. 

Elle se rendit dans une librairie qu’elle avait remarquée lors de sa promenade avec Ralf sur le chemin de Saint-Jacques, et elle demanda à consulter des titres sur ce thème. « Il y en a énormément, répondit la libraire. En vérité, on dirait que les gens ne s’intéressent qu’à ça. En plus du rayon spécialisé, dans tous les romans que vous voyez là il existe au moins une scène de sexe. Même si c’est dissimulé derrière de touchantes histoires d’amour ou des traités arides sur le comportement humain, le fait est que les gens ne pensent qu’à ça. »

A force de fréquenter les gens qui viennent ici, j’en arrive à la conclusion que l’on se sert du sexe comme de n’importe quelle autre drogue : pour fuir la réalité, oublier ses difficultés, se détendre. Comme toutes les drogues, c’est une pratique nocive et destructrice. Si quelqu’un veut se droguer, que ce soit au sexe ou à toute autre substance, libre à lui ; les conséquences de ses actes seront plus ou moins heureuses selon les choix qu’il aura faits. Mais, quand il est question d’avancer dans la vie, il y a un fossé entre ce qui est « assez bon » et ce qui est franchement « meilleur ». Contrairement à ce que pensent mes clients, le sexe ne se pratique pas n’importe quand. Il existe en chacun de nous une horloge intérieure et, pour que deux personnes fassent l’amour, il est nécessaire que leurs aiguilles marquent la même heure au même moment. Ça n’arrive pas tous les jours.

Onze Minutes est un livre écrit avec de jolis mots plein d’émotions que vous prendrez plaisir à lire. 

Quelle lecture proposeriez-vous en rapport avec ce thème ?

GM signature

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Jeu d’imprudence : le jeu de trop ?

Montage créé avec bloggif

Après avoir m’appris à ne plus jouer en solitaire puis à pardonner, Jennifer L. Armentrout m’a  initiée au Jeu d’imprudence et à la prise de risques.

Ai-je été subjuguée par ce Jeu ? Les lignes suivantes vous diront tout.

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Onze mois plus tôt, la barmaid Roxy et l’officier Reece ont eu une aventure d’une nuit, une seule… Néanmoins, ce qui aurait pu être le début d’une histoire entre deux amis de toujours a tourné au fiasco ! Depuis, la jeune femme tente d’oublier cet épisode malheureux en se concentrant sur son travail, sur la peinture, et surtout sur Charlie, son frère de cœur traumatisé par une violente agression. Quand Roxy apprend la libération anticipée du coupable, son fragile équilibre vacille. Dès lors, Reece fera tout pour la protéger, alors même que celle-ci aimerait s’affranchir du seul homme qui lui a brisé le coeur… Sera-t-elle prête à prendre ce risque ?

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3 intrigues se construisent et se défont au fil de la lecture :

  • la romance double R
  • le traumatisme du meilleur ami
  • Le tueur en série 

 

La romance double R

Roxy est un petit bout de femme forte, passionnée de peinture, adorable (elle nous a bien montré dans Jeu d’indulgence qu’on pouvait compter sur elle en tant qu’amie), unique avec ses T-shirt aux phrases drôles. Elle m’a donné l’envie d’en avoir aussi dans ma garde-robe. 🙂

Comme toute femme normalement constituée, elle connait les affres de l’amour. Elle aime Reece depuis ses 15 ans et lui la considère vraisemblablement comme une sœur. Que toute femme qui a déjà connu une relation de ce genre lui fasse un tendre bisou de compassion. 

Heureusement, la providence pense à Roxy. Contrairement à Jeu de Patience et Jeu d’indulgence, les héros se mettent très vite en couple. Un couple où le sexe est omniprésent…

Leur histoire d’amour est plaisante à lire. Reece est sexy, adorable, très protecteur. Il valorise Roxy,  sait être doux et autoritaire quand il le faut. 

J’ai bien aimé les voir se chamailler, se dire « je t’aime » mais il m’a manqué de la profondeur dans leur relation, de l’inattendu, de l’improbable. (leurs parents respectifs, amis de longue date, espéraient qu’ils se mettent en couple, rien de plus gnangnan que ce genre de scénario) Leur couple ne m’a pas fait regretter mon célibat chéri.

 Le traumatisme du meilleur ami

Comme dans les jeux précédents, il y a un drame qui fend le cœur. Charlie, meilleur ami de Roxy, vit dans un état quasi végétatif depuis six ans. Les visites hebdomadaires que lui rend Roxy sont touchantes. Quand on découvre comment il s’est retrouvé dans cette situation, la colère s’empare vite de nous. Parfois, des gestes insignifiants peuvent avoir des conséquences irréversibles…

J’ai bien aimé cette réflexion sur la culpabilité, le pardon, le passé qui devient lourd à supporter. 

Le tueur en série

La romance est assaisonnée d’un soupçon de thriller. Des jeunes femmes sont agressées dans la ville et Roxy est apparemment inscrite sur la liste de l’agresseur.

L’auteur a tenté mais… cette fois-ci n’était pas du tout la bonne. Il n’ y a eu aucun suspense sur l’identité du tueur, j’ai su dès le début qui c’était. 

Les personnages, on en parle ?

Jennifer Armentrout a le don de donner vie aux personnages, à leur forger une identité qui attire. Les descriptions sont bien faites.

Dans ce tome, on retrouve encore la compagnie des Beaux Gosses. J’avoue que j’aimerais les voir de moins en moins. J’ai besoin de nouveauté. 

J’ai apprécié la complicité entre Roxy et ses parents. J’ai adoré Katie, avec elle on ne s’ennuie pas.  J’aimerais bien la voir amoureuse. Je suis sûre de rire sans interruption.

La fin de l’histoire laisse présager une autre histoire d’amour entre Nick, le collègue de bar de Roxy et une certaine Steph. La romantique en moi a hâte d’assister à cette nouvelle romance. 

Conclusion ?

Jeu d’imprudence n’est pas un coup de cœur mais il offre une lecture fluide, légère qui convient au moment où l’on n’a pas trop envie de s’épancher sur des questions existentielles.

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Extrait 1

Des yeux d’un bleu éclatant, de la couleur du ciel quelques secondes avant que le crépuscule ne balaie cette teinte étonnante, me regardaient à travers des cils épais, entourés d’une peau légèrement dorée. Ces yeux appartenaient à un visage qui avait gardé un soupçon de charme enfantin, mais les lèvres expressives et ourlées, les contours marqués de la mâchoire, ainsi que le port de tête obstiné et dominateur étaient bien masculins. Il se dégageait de lui une beauté qui pouvait se révéler aussi sévère que majestueuse. Mon regard alla de la toile au pinceau que je tenais, dont l’extrémité était recouverte de peinture bleue. 
J’avais recommencé. Je résistai à l’envie de balancer le pinceau sur la peinture, mais je me demandais si le manche était suffisamment pointu pour que je me lobotomise avec. C’était sans doute la solution la plus sage, étant donné que je venais de peindre le portrait de Reece.
 Encore.

Extrait 2

Je ravalai un sanglot. Mes yeux me brûlaient. Les larmes voilèrent ma vision et je les sentis couler sur mes joues.
— Tu te souviens de ce que je t’ai dit dans la chambre, tout à l’heure ? Je suis mort de trouille, moi aussi. Et des fois, je me demande également si je mérite le bonheur… mais si on est tous les deux, je suis sûr que tout ira bien. Alors, prends ma main, dit-il en me caressant les joues du bout des pouces. Laisse-toi aller et prends ma main, trésor. Je te promets de ne jamais te lâcher. Je t’aiderai à traverser les tempêtes. Fais-moi confiance.
À cet instant, quelque chose se brisa en moi. Je m’effondrai. Je me mis à pleurer à torrents, le genre de grosses larmes qui enlaidissent. Ces larmes, elles étaient pour tout ce que Charlie avait perdu. Elles étaient pour Reece et tout ce qu’il avait été forcé de faire. Elles étaient même pour Henry parce qu’une petite part de moi venait de se réveiller, d’ouvrir les yeux, et de comprendre qu’Henry… avait gâché sa vie au moment où il avait jeté cette pierre et c’était terrible car Reece avait sans doute raison. Il n’avait probablement pas voulu blesser Charlie à ce point. Je pleurais parce que tout d’un coup, je n’étais plus vide. Je souffrais. J’étais effrayée. Même si j’avais commencé à perdre mon ami six ans plus tôt, je n’avais jamais rien fait jusqu’à présent pour me débarrasser de ma douleur, de ma colère et de toutes ces émotions toxiques.
Je ne me rendis pas compte que je glissais du bord de la baignoire jusqu’à ce que je me retrouve dans les bras de Reece. Et il me serra contre lui tandis que je m’effondrais et ne me lâcha pas, comme il me l’avait promis.

lauteur

Jeune auteure qui vit à Martinsburg, Virginie-Occidentale. Quand elle n’écrit pas, elle regarde des zombies ou bien passe la plupart de son temps avec son mari !

Ses rêves de devenir auteur ont commencé en classe d’algèbre, où elle écrivait déjà des histoires courtes.

Elle écrit dans le genre de la science-fiction, le fantastique, la romance contemporaine ou encore des romans pour jeunes adultes.

Elle a écrit beaucoup de romans pour jeunes adultes sous le nom de J. Lynn.

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Publié dans Quand on est célib'

8 raisons d’être une célibataire épanouie

De nombreuses femmes se morfondent dans leur célibat, elles ignorent tout ce qu’elles perdent à ne pas être épanouies. Enfin, elles l’ignoraient puisque cet article leur donne 8 bonnes raisons d’être une célibataire épanouie.

 

 

« Je vais finir toute seule. Personne me m’aime. (1ère crise de larmes) Quand est-ce que je vais porter une robe blanche, parler des bobos de mes enfants au travail ? (2e crise de larmes) Le temps passe très vite. Oh là là ça ne va plus ! » 

Voici des phrases récurrentes d’une « célib à terre ». Elle s’inquiète, stresse. 

Regardez en image ce qu’on fait à son corps en faisant de son célibat une source d’anxiété. 

effet-du-stress
Source : HuffingtonPost

Je rajouterai même que s’inquiéter, ça fait vieillir ! (rires)

S’inquiéter, pleurer à chaudes larmes ne fait pas venir rapidement votre homme vers vous. Ça n’accélère pas les choses.

Je sais que vous tenez à votre vie, que vous ne voulez pas mourir à 35 ans parce que votre cœur aura lâché. Respirez un bon coup et souriez ! Relâchez votre pression intérieure, arrêtez de vous inquiéter, vous vivrez mieux  en étant une célibataire épanouie. 

 

célibataire

 

 

2. On évite l’aigreur

La célibataire épanouie est heureuse,  le bonheur de l’autre ne l’effraie donc pas. Elle ne pleure pas de frustration à chaque fois qu’elle voit une photo de mariés. Elle n’envie pas le bonheur de l’autre, elle ne le jalouse pas.

self esteem

 

 3. On ne se jette pas à corps perdu dans une prochaine relation

Parce qu’elle n’est pas désespérée, n’a aucune pression intérieure et ne se laisse pas influencer par la pression sociale, la célibataire épanouie ne replonge pas dans une histoire pour les mauvaises raisons comme fuir la solitude et appartenir enfin à la bonne classe. (celle de la vie en couple).

La célibataire épanouie ne surestime pas sa prochaine relation, elle ne la considère pas son ultime chance de savourer la vie.

Parce qu’elle est déjà heureuse, elle a la capacité d’entamer sa relation en prenant du recul et déterminer si cette relation vaut vraiment la peine. La célibataire épanouie est une femme heureuse qui débutera une relation avec un homme heureux. Elle sait déjà ce que c’est que l’épanouissement, elle a juste envie de l’aborder sous un autre angle. 😉

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4. On prend le temps de mieux se connaître

Parce qu’elle ne passe pas son temps à se morfondre, la célibataire épanouie a l’occasion de savoir qui elle est vraiment, ce qu’elle vaut, veut et ne veut pas. Elle connait ses passions, ses aspirations, l’orientation qu’elle veut donner à sa vie.

« La connaissance de soi est une chose fondamentale, qu’importe ce que l’on veut faire. C’est le secret derrière nombre de réussites (ne pensez pas juste financières). Se connaître est, selon moi, le premier pas pour découvrir sa mission ou, pour le dire autrement, le rôle qu’on doit jouer dans ce monde. Ce n’est pas vain qu’un grand penseur tel que Socrate l’ait souvent répété : « connais-toi toi-même »; et qu’un autre grand penseur, Nietzsche, l’ait dit, quoique sous une autre forme : « deviens ce que tu es ».

Parce que l’on ne fait pas l’effort de se connaître, de connaître nos forces et faiblesses, nos véritables passions et aspirations, l’on se perd en voulant ressembler à quelqu’un d’autre ou à tout le monde. » Ibuka Ndjoli

 

5. On est plus active

Une célibataire épanouie découvre mille et une façons de réinventer son quotidien. Elle ne flirte pas avec la routine. Sa vie est bien remplie, elle a des projets qu’elle assaisonne de sagesse et de grain de folie. 

 

 

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6. On s’ouvre davantage aux autres 

La célibataire épanouie est joyeuse, elle ne confond pas solitude et isolement. Elle ne se replie pas sur elle-même, elle s’ouvre aux autres, organise des sorties, passe du temps avec sa famille, ses amis, donne de son temps aux autres et elle fait de belles rencontres.

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7. On change son regard sur les choses

La célibataire épanouie ne se plaint pas de ce qu’elle n’a pas. Elle savoure le bonheur dans les petites choses de la vie. Elle sait que rien n’est acquis, elle est reconnaissante pour ce qu’elle a et profite de l’instant présent. 

Faites, tous les dimanches, une liste de reconnaissance. Vous n’avez pas besoin de vous embêter à noter tout ce pour quoi vous êtes reconnaissant jusqu’à Noël. Chaque dimanche, prenez un carnet de notes et installez-vous dehors pendant un quart d’heure pour faire la liste de tout ce pour quoi vous êtes reconnaissant. Tâchez de penser au plus de choses nouvelles que possible et trouvez au moins dix choses, qu’elles soient grandes ou pas. Vous pouvez écrire, par exemple : Mon employeur est merveilleux ou bien Mon meilleur ami ne cesse de m’appeler pour me remonter le moral.
Défiez-vous. Songez à au moins quinze choses par semaine pour lesquelles vous seriez reconnaissant.
En couchant sur le papier des choses pour lesquelles vous seriez reconnaissant, cela vous les fera les apprécier davantage. Source Wikihow, comment être reconnaissant

Gilly

8. On s’aime soi-même 

La célibataire épanouie s’aime passionnément, beaucoup, à la folie et parce qu’elle porte autant d’amour en elle, elle est capable de le donner aux autres. Une femme qui s’aime impressionne. 

Le célibat est la période où l’on a le plus d’opportunités de prendre soin de soi même, la célibataire épanouie l’a compris et elle saisit toutes les occasions pour se faire plaisir. 

La célibataire épanouie a de l’assurance parce qu’elle s’aime et elle raconte une histoire qu’on a envie d’écouter et qui ne lasse pas.

Chaque femme raconte une histoire par ce qu’elle est, ce qu’elle dégage comme assurance, joie de vivre. Faites-en sorte que votre histoire marque les esprits. 😉

noire et célib

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Célibataire, aux dix paroles, tu obéiras…

Je connaissais le Décalogue, les 10 Commandements, cette recommandation forte, insistante de Dieu permettant aux hommes de construire une relation en les laissant libres de leurs actes.

J’ignorais qu’il existait un décalogue spécial Célibataire jusqu’à ce que se tienne cette réunion étatique dans… ma tête. Oui, je sais, je ne suis pas une fille simple. (rires)

Parce que j’ai envie que vous ayez un célibat épanoui fondé sur un état d’esprit fort, comme Moïse, (GOD bless him) je viens à vous avec les 10 commandements. J’espère ne pas vous trouver en train d’adorer le veau d’or ! (rires)

 

AVERTISSEMENT :

Cet article n’est ni scientifique, ni philosophique encore moins théologique.

Cet article risque de vous surprendre, vous faire rire ou vous énerver.

 

LES DIX COMMANDEMENTS DU CÉLIBATAIRE

1. Tu aimeras ton corps, ton âme et ton esprit de tout ton cœur : tu ne négligeras ni ton apparence, ni ton être intérieur. 

noire et célib

 

 

2. Tu prononceras en tout temps des paroles positives.

pensée positive

 

3. Tu honoreras tes parents, tes amis et tous ceux qui te font oublier ta solitude subjective

famille et amis

 

 

4. Tu ne tromperas pas ton présent avec ton passé. Tu ne gaspilleras pas la chance et le cadeau qu’est aujourd’hui en ressassant ton passé. 

nostalgie du passé

 

 

5. Tu ne tueras ni ton ex, ni celui qui ignore tes jeux de phare ou encore ceux qui persécutent ton célibat.

commandement des célibataires

 

 

6. Tu ne convoiteras ni le bonheur de ton amie en couple, ni son homme ou les cadeaux qu’elle a reçus lors de la dernière Saint-valentin. Ta vie est trop belle et précieuse pour qu’elle soit un copier-coller d’une autre vie. 

self esteem

 

 

 

7. Tu n’idolâtreras pas le mariage. Rappelle-toi ceci : le mariage est un moyen et non le but d’une vie et ce n’est pas Lily qui me contredira. 

je me marie ou je meurs

8. Tu ne divulgueras pas de faux témoignages contre la vie de couple et le mariage : non, ce n’est pas parce que tu te sens bien dans ton célibat que tout le monde doit te rejoindre et vice versa. Le célibat est bon, le mariage aussi, ce qui importe c’est d’être dans l’état qui nous permettra d’atteindre le véritable épanouissement. 

mensonge

9. Tu ouvriras ton cœur aux autres : rappelle-toi le célibataire n’est pas un être de pierre, c’est un être humain qui vit sur la planète terre avec d’autres humains qui ont besoin d’écoute, d’encouragement, de soutien. Tu accompliras toutes ces choses avec bon plaisir. Tu feras de la charité ton credo. 

pris sur un site

 

 

10. Tu ne voleras la joie de personne et tu ne laisseras personne voler ta joie.  La source de ta joie ne sera pas une relation. Élève tes référentiels. Tu feras ce qui est en ton pouvoir pour garder ton esprit loin de l’abattement. 

 

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Voulez-vous faire un appendice de ces dix commandements ? A vos claviers ! 

 

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Lever le voile sur mon célibat

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Maintenant qu’on est assez proche les amis, je peux vous dévoiler un énorme secret sur mon célibat. Mais avant, promettez-moi qu’il restera entre nous, rien qu’entre nous. 

Promis, juré, craché ? Aussitôt dévoilé, vous l’oublierez ? Génial !

 

Je suis tellement reconnaissante pour ces années de célibat. Je suis reconnaissante non pas parce que je suis loin des disputes de couple et autres ennuis sentimentaux _ je n’y pense même pas_ mais pour tout ce que j’apprends à travers cette période. Ce ne sont pas que des mots, c’est une expérience. 

C’est un temps qui m’a permis de reconsidérer ma vision du couple. Je lisais beaucoup d’Harlequin quand j’étais plus jeune et j’ai beaucoup rêvé l’amour. J’ai beaucoup recherché des émotions (le cœur qui bat la chamade, la chair de poule quand l’autre te touche). Je recherchais plus ces émotions qu’une relation. 

Le célibat m’a appris qu’un couple c’est bien plus que de l’amour et des émotions ;  c’est une vision, une mission à accomplir ensemble. 

Cette saison de célibat m’apprend à me connaître, à reconnaître mes talents. Je fais peau neuve.

J’ai accueilli cette période de la vie avec gratitude et elle me le rend bien. Le danger serait peut-être d’être trop habituée au célibat. Il est vrai que je m’y suis habitué, je ne pense plus au mariage.Depuis 2012, je pense à consacrer mon célibat à DIEU mais y suis-je appelée ? 

Dans le christianisme qui est mon référentiel de vie, soit on se marie soit on reste célibataire mais dans le but de se consacrer aux autres et à DIEU. C’est le célibat par vocation et c’est un appel divin. Le célibat par vocation ne doit pas être un choix fait par dépit ; le choix de la vie consacrée demande un temps de discernement qui est relativement long. (environ 8 ans)

Je vous donne donc rendez-vous dans 4 ans. Serais-je mariée ou consacrée au célibat ? Les paris sont ouverts (rires) 

Une amie m’a demandé ceci : « Comment tu fais pour ne pas avoir d’aventure ou des flirts ? Tu n’as pas d’envie sexuelle ? » 

Je suis contre la pensée populaire qui dit qu’il faut se faire plaisir quand on veut, dès qu’on peut ; je n’adhère pas au libertinage sexuel.  Mon corps est sacré

Pour moi, une relation sexuelle n’a le droit d’être que dans le mariage. En dehors du MARIAGE, pas de SEXE. 

J’évite donc de lire, regarder, écouter tout ce qui pourrait nourrir ces envies sexuelles. Mes pensées ne sont pas orientées vers le sexe, elles se concentrent sur autre chose. Avec l’aide de DIEU, je fais ce qu’il faut pour maîtriser mon corps.

Aussi, avec le temps, le regard que je porte sur les hommes a changé. Je les vois souvent comme des femmes et vu que je ne suis pas lesbienne, ils ne risquent pas de m’attirer. Des amis me disent souvent que je tends vers l’asexualité. (rires)

Pour aller plus loin, je vous propose d’écouter et/ou de lire 

Vivre positivement le temps du célibat

 

Voici quelques extraits 

Derrière la question du célibat se pose celle du sens de la vie.
Le temps du célibat est un temps où l’on se pose beaucoup de question, c’est aussi un temps où l’on réaffirme le sens de sa vie : quelles sont mes priorités ? Pourquoi je vis ?
Il y a eu le temps des études, le temps de la découverte professionnelle, 4-5 ans d’expérience professionnelle, et puis … l’impression de tourner en rond : voilà, j’ai fait tout cela, mais à quoi cela sert-il ? Pour qui ?
Qu’est-ce que le vrai bonheur ? Il nous faut entrer dans une logique de don de soi. Quelles sont mes vraies valeurs ? Qu’est-ce que Dieu veut à travers tout ça ?

 

Avant de commencer une histoire amoureuse, il est bon de se poser cette question : où est-ce que je me donne ? Où est-ce que je me perds ? Où est-ce que je lâche prise sans me préoccuper du regard des autres, de mon physique, sans calcul, dans une forme de don gratuit ?

Et il est important de se poser cette question parce que ce lieu du don sera aussi le lieu de la fécondité. Parce que ce qui est important, ce n’est même pas le mariage, ce n’est pas la vie religieuse, ou le célibat, etc… Mais bien la réponse à cette question : quelle est la fécondité de ma vie ? Où est-ce que je porte du fruit en abondance ? A la fin, le Seigneur, que nous demandera-t-il ? Est-ce que tu as aimé ? aimé d’un amour désintéressé ? Nous le savons bien, nous serons jugés sur l’Amour.

Attention à ne pas tomber dans une forme d’obsession du mariage, ce n’est pas bon… Cela se voit … à des kilomètres !!! Il faut rester libre par rapport à cela. Si la personne est finalisée, si elle est entrée dans une logique de don, tout le reste vient tout seul, son rayonnement se voit et attire.
…C’est quand on ne cherche plus à plaire qu’on plaît le plus !

 

Il faut être au clair dans sa vocation. Cela demande de s’être remis face au Seigneur, démarche qui peut nécessiter un accompagnement spirituel afin de discerner à quoi le Seigneur m’appelle.

Ne pas rester dans l’entre-deux : flirt, zapping amoureux. Le temps du célibat ne serait-il pas un temps d’apprentissage, qui de toute façon sera utile dans la vie matrimoniale ou dans la vie consacrée ? C’est un temps pendant lequel on travaille sur soi, un temps de connaissance de soi, de ses talents, de ses blessures, un temps de relecture de sa propre éducation.

 

Et pour aller encore plus loin, vous pouvez écouter Bien plus qu’un quiz à  la séquence 12.21.

Bonne lecture !

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Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Polygamiques

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Avec Polygamiques, Natasha Pemba nous transporte dans  des contrées  existentielles et relationnelles les plus palpables de notre monde : la polygamie, le polyamour, la diversité culturelle, l’amitié, la famille. A travers les différentes nouvelles et les personnages qu’elle dépeint, on entrevoit que le mot « polygamiques » peut aussi représenter une sorte de mélange, une différence, une mixité, une rencontre de l’être de l’autre à partager avec un autre : une jeune fille qui vit un mal-être dans sa famille et qui va, inconsciemment, à la quête d’une autre famille la soumettant presqu’à l’envie, un vieux polygame marié à cinq femmes qui va obstruer la voie à un jeune qui se fait passer pour l’intellectuel du quartier, un jeune orphelin qui mendie l’amour de ceux qui lui font l’aumône, un polygame inassouvi qui veut toujours plus de bureaux, une adolescente qui va comprendre que l’homme Blanc est un homme comme les autres, une mère qui porte un lourd secret sur la situation de son fils, deux jeunes filles qui mènent une vie trépidante et qui ne rêvent que d’une chose : finir leur vie en Europe et épouser un Blanc qui mettra fin à leurs misères. 

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Ce livre m’a séduite par l’intermédiaire du blog littéraire novi-novi. Je m’étais promis de ne plus lire de recueils de nouvelles en 2016 mais je n’ai pas pu résister à ses jeux de phare au stand de La Doxa Editions au SILA 2016 (Salon du Livre Africain). Le salon s’est tenu à Abidjan en mai dernier. 

L’auteur à travers 8 nouvelles nous entraîne dans le cœur des villes de la République du Congo : Pointe-Noire, Dolisie, Mbinda, Brazzaville, etc… Elle décrit les habitudes des habitants de ces villes ;  elle nous relate leurs conceptions de l’amour, leurs histoires de cœur avec un réalisme frappant et un humour contagieux.

Un cœur qui aime d’amour ou d’amitié. Un cœur qui court après l’amour eros ou l’amour phileo.

Un cœur avide, gourmand qui ne se contente pas d’une seule personne à aimer. Un cœur qui se lasse de ce qu’il a, désire voir autre chose. 

La 1ère nouvelle « ma future belle-mère » présente deux femmes : une mère imparfaite et une belle-mère parfaite. Les qualités exceptionnelles de l’une révèlent les défauts de l’autre. Cette nouvelle nous présente une polygamie étrange, différente de celle que l’on a l’habitude de rencontrer sous les tropiques. 

La nouvelle « L’intellectuel du quartier » dépeint un polygame qui refuse de partager le podium de l’intelligence avec un jeune homme qui courtise ses filles et qui se fait passer pour un intellectuel

« C’est un imposteur  ! Je vais le désimposter » se disait-il 

« Jeune homme, j’ai le CEPE et j’ai le niveau de la maîtrise de mon époque. Vous, vous avez la licence et vous avez le niveau du CM1  de votre époque. 

J’ai apprécié le côté mordant du pater Bissila. Cette nouvelle m’a rappelé la rivalité des femmes dans certains foyers polygames. 

La nouvelle « Le mythe du Blanc » montre le piédestal sur lequel le Noir a placé et continue de placer l’homme Blanc. L’homme Blanc ne sera jamais polygame mais reste-t-il fidèle à sa femme jusqu’à la mort ?

 

Dans la nouvelle « L’amitié« , l’homme Blanc nous étonne encore lorsqu’il ne veut que l’amitié d’une femme que tous les hommes désirent. De quoi est-il donc fait, l’homme Blanc ? 

Les hommes de ce recueil aiment les femmes, ils ne peuvent se priver de leur présence. Ils se remarient quand leur première femme meurt et ne font pas attention aux maltraitances que fait subir leur nouvelle épouse à leurs enfants. 

Les femmes aiment aussi les hommes, elles ne se privent pas d’en avoir plusieurs dans leur vie pour des raisons matérielles ou dans le but d’avoir une progéniture. 

J’ai eu un énorme coup de cœur pour la nouvelle « Troisième bureau« . L’histoire est longue mais qu’est-ce qu’elle est plaisante ! Les personnages sont riches en couleurs, vivants et comiques.

Mélanie, personnage principal de cette nouvelle, redécouvre l’amour avec Odinga et est prête à vivre dans un foyer polygame en pensant qu’elle serait la dernière femme. J’ai admiré le « silence » de la première femme d’Odinga ; j’ai apprécié la bonté de Mélanie et son flegme aux premières pages de l’histoire ;  j’ai par-dessus tout aimé le profil psychologique du père de Mélanie. 

 

Mélanie. Tu dois savoir que la seule chose qui m’a empêché d’épouser autant de femmes que je voulais, c’était ma charge de pasteur. Ce n’était pas ta mère. Une femme ne peut rien imposer à son mari, tu m’entends ? Rien. Je ne voulais pas de problème avec Dieu.

Nous les hommes on a besoin de ça et puisque le code de la famille de notre pays ne l’interdit pas, pourquoi vivre en cachette ou s’en priver ? Il faut épouser autant qu’on peut.

[…]

Bête comme ta mère ! Tu croyais qu’un homme polygame raterait des occasions de devenir chaque jour un peu plus polygame ? Un polygame reste un polygame. 

Ce recueil de nouvelles au style léger, entraînant offre un agréable moment de lecture et de divertissement. Il suscite une très belle question : doit-on épouser toutes les femmes qu’on aime ? 

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Nombre de pages : 181

Date de publication : Mars 2015

Prix : 15 euros (10000 Francs CFA)

Vous pouvez la commander par mail à ladoxaeditions@gmail.com, en ligne sur http://www.ladoxa-editions.com.

lauteur

Née à Pointe-Noire, Natasha Pemba est une écrivaine et essayiste congolaise. Passionnée de philosophie et de littérature, elle s’intéresse beaucoup à la question du vivre-ensemble dans les sociétés multiculturelles. Vous pouvez la suivre sur son blog 

http://lesanctuairedepenelope.overblog.com/.

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Le psychologue, pasteur et professeur du célibataire

Connaissez-vous la situation la plus éprouvante à vivre ?

LE CÉLIBAT

Tu es criblée de questions à chaque fois que tu dis que tu es célibataire.

Pris en pitié, tu es.

Jugée incomplète, tu es.

Tu es souvent obligée de te justifier. Gare à toi si tu ne le fais pas avec le sourire et en douceur, on dira : « je sais pourquoi elle est célibataire, tu as vu sa façon d’être ? Quel homme voudra épouser une telle femme ? »

N’ose même pas dire que tu es célibataire et épanouie ! Tabernacle ! (à lire avec l’accent québécois) Tu vas créer une effervescence hors-norme, un séisme magnitude 9 !

Tu alerteras les 3 P : le psychologue, le pasteur et le professeur !

psychologue

  • Le psychologue, c’est celui qui t’analyse, te questionne. Il cherche à comprendre la source de ton célibat. Il te donne quelques pistes théoriques pour en sortir du type : « as-tu essayé les sites de rencontre ? » Il te fait des recommandations qui ne sont en aucun cas des obligations. Le psychologue n’est pas virulent, ce qui l’intéresse vraiment ce n’est pas de te sortir du célibat mais de vérifier et exercer ses capacités de réflexion, d’analyse. Tout ce qu’il veut c’est trouver la cause racine de ton célibat avant toi.

 

 

le pasteur

  • Le pasteur, c’est celui qui veut te ramener sur la bonne voie, te demande de revoir ta position. Il te sortira à coup sûr cette phrase : « Il n’est pas bon que l’Homme soit seul. » Le célibat n’est pas fait pour l’homme, tu dois le comprendre, l’assimiler et réagir. Le pasteur est assez doux au premier contact, il peut être très virulent si tu persistes sur ta voie.

 

 

le professeur

  • Le professeur, c’est le plus virulent. Il te suivra jusqu’au bout. Non, tu ne te débarrasseras pas de lui. Non, tu n’iras pas loin avec ton célibat. Il t’en fera sortir, c’est son sacerdoce.  Il est impossible qu’on soit épanouie en tant que célibataire, il l’affirme haut et fort et il trouvera la faille dans ton épanouissement. C’est un expert dans les relations homme-femme, la pyramide de Maslow, il la connaît mieux que toi. Tais-toi et apprends. Suis ses instructions et le célibat ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Tu le remercieras quand tu seras une épouse et mère de cinq enfants.

 

 

Ces 3 P en substance ne veulent aucun mal au célibataire mais ce qu’ils oublient c’est que le bien mal adressé peut faire mal

 

Le célibataire n’a pas besoin de pression morale, de stress ; il n’a pas besoin du manque de tact, de la prétention ou suffisance qu’ont certaines personnes. Il n’a pas besoin qu’on le toise, qu’on le juge. Ça ne l’aide ni à sortir du célibat, ni à se sentir bien.

 

La 1ère quête de ces 3P ne devrait pas être de faire sortir le célibataire de cet état mais de l’aider à être attentif à ce qu’il doit apprendre à travers le célibat et qui lui sera nécessaire pour sa vie après le célibat.

 

Chaque saison de la vie y compris le célibat porte de bons fruits, il suffit de savoir les cueillir…

 

 

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Vaudace – Fighting Temptation – Tome I

Eloïse Valentine, riche héritière gabonaise de 32 ans, fume des cigarillos à la vanille, jure comme un charretier et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Bien qu’assumant pleinement sa féminité, Eloïse, comme tant d’autres jeunes femmes africaines modernes, ne veut avoir pour destinée celle qui lui est imposée par la société. Lorsque son père, à la veille de la retraite, refuse de lui confier la gestion de l’entreprise familiale, sous prétexte qu’il est grand temps pour elle de fonder une famille, Eloïse refuse d’entendre le tic-tac de l’horloge biologique et voit rouge. Elle quitte l’entreprise sur un coup de tête et intègre une école de stylisme, faisant ainsi sien le rêve de sa mère disparue. Eloïse y retrouve l’énigmatique Monsieur Mugusi, un professeur que la rumeur présente comme un talentueux styliste nigérian déchu, venu cacher sa disgrâce aux raisons mystérieuses au Gabon. Dur, froid et cynique, le séduisant M. Mugusi, ainsi que ses costumes à la coupe irréprochable, ne laissent pas indifférente notre impétueuse héroïne. Entre deux personnalités aussi fortes, l’atmosphère ne peut être qu’électrique, totalement torride. Il suffirait d’un instant d’abandon, d’une étincelle, pour tout enflammer.

Vaudace

Eloïse, tu es ma petite princesse et tu le sais mieux que quiconque. Je t’ai donné tout ce qu’un père peut offrir à son enfant, et bien plus encore. Mais les princesses sont destinées à se marier avec des rois, ma chérie pas à gouverner ou à succéder surtout lorsqu’il y a des héritiers.

Des phrases qui ne laisseraient aucune féministe indifférente. En débutant le récit sur ces notes, l’auteur joue une belle carte et pique l’intérêt du lecteur sensible à tout ce qui touche au féminisme et à l’image de la femme.

J’ai apprécié tout au long du roman ces réflexions sur la définition de la valeur intrinsèque de la femme. Ces réflexions ont parlé à la jeune « célibatante » que je suis et qui croit de tout son cœur qu’un statut matrimonial ne peut en aucune manière constituer la base de la définition de la femme.

Oups ! L’engouement pour le sujet me fait oublier ma routine générale pour les chroniques. Je reviens donc à ces vieilles habitudes qui ne me font pas de mal.

L’histoire est une romance et rien qu’en y pensant, on est tenté de dire qu’on va encore retrouver le schéma classique  du genre harlequin  :

  1. Rencontre des héros
  2. Répulsion – Attirance
  3. Lutte contre les sentiments – Aveu des sentiments
  4. Obstacle sur le chemin – Résolution des obstacles
  5. Happy End

Ces histoires à l’eau de rose insipides, sans aucune surprise et originalité où on connait déjà la fin avant même d’avoir commencé à lire.

En découvrant les profils des personnages principaux, on est tenté de dire qu’on va encore retrouver les clichés de la fille riche qui ne sait rien des difficultés de la vie, du mec riche mais qui n’est pas né avec une cuillère en or dans la bouche. On soupire d’ennui puis de plaisir en découvrant le mets plein de saveur que l’auteur a su concocter à partir d’ingrédients basiques.

Tout commence avec la personnalité d’Eloise, son côté rebelle, pas lisse, indépendante qui ne colle pas à celui de Blanche-Neige ou Cendrillon. Son caractère bien trempé, son audace, ses répliques cinglantes donnent du peps à l’histoire, on est sûr de ne pas s’ennuyer.

Vaudace

Le point de départ de la romance m’a agréablement surprise. N’ayant pas lu la 4ème de couverture, je pensais que Mugusi serait le nouveau Directeur Général de Savannah et qu’on aurait eu droit à un amour de bureau. (mon scénario est carrément tombé à l’eau)

J’ai adoré la toile de fond de l’oeuvre : l’univers de la mode et pourtant je suis loin d’être une fashionista. Ce qui a suscité mon admiration c’est la passion qu’on pouvait lire dans les mots de Mugusi, l’esprit artistique et créateur qui planait au-dessus de cette oeuvre.

Cette oeuvre est inspirante pour tous ceux qui n’ont pas confiance en eux, ceux qui doutent de leur potentialité, ceux  qui ont peur de vivre leur rêve.

Et la romance en elle-même, qu’en ai-je pensé ?

La relation de Mugusi et Eloïse est physique, très érotique. Mugusi est la version très légère du cher Christian Grey.

Je ne suis pas tombée amoureuse de Mugusi, je n’ai pas jalousé Eloïse. Il a une forte personnalité, ce brin mystérieux qui me fait d’habitude chavirer mais je n’ai pas succombé à son charme. Il a manqué ce quelque chose pour que je désire m’abandonner à lui. Vu qu’il n’est pas né pour moi, concentrons-nous sur sa relation avec Eloïse.

Ils forment un duo de feu dynamique et très touchant, leur romance est un beau spectacle. On en vient à se demander si ce couple connaîtra un jour la routine.

Que dire de la forme de l’oeuvre ? Il obéit aux règles du roman psychologique. L’auteur s’est attachée à l’analyse psychologique de ses personnages, a mis en second plan la narration pour favoriser la description des états d’âme, passions et conflits psychologiques des personnages.

Leila Marmelade a un style limpide, ne fait aucune digression, use d’un vocabulaire varié, les dialogues sont présents en quantité suffisante.

En résumé, Vaudace est une oeuvre très agréable à lire pour les sujets qu’elle aborde. Je n’ai pu rester indifférente au passé de Mugusi et à la violence domestique qu’a connue Eloïse.

Ce Tome I s’achève sur des questions en suspens qui font germer en nous le désir de lire avec hâte le tome II.

Laissez-vous séduire par Fighting Temptation, cliquez ici.

vaudace tome I

Ps : j’aurais vu une autre couverture pour ce tome I, un cigarillo qui brûle légèrement pour évoquer la tentation, le danger 😀

Et vous, quel aurait été votre choix de couverture pour ce tome I ?

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