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Throwback Thursday Livresque #4 : Livre doudou ou Feel good

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C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque !

J’aime bien ce rendez-vous parce qu’il me permet de vous parler des livres que j’ai lus avant la création du blog.

Le thème de cette semaine est : Candy Cane (Sucre d’orge) – Livre doudou ou Feel good 

 

candycane

 

J’ai pensé aux livres qui ont été un délice pour moi, j’ai fait un voyage dans mon passé livresque et regardez ce que je vous ai ramené

 

ONZE MINUTES de PAULO COELHO !

Toute jeune Brésilienne du Nordeste, Maria n’aspire qu’à l’Aventure, au grand amour. Elle travaille comme vendeuse dans un magasin de tissus et s’offre une semaine de vacances à Rio de Janeiro. Sur la plage de Copacabana, un Suisse lui propose de devenir danseuse de cabaret à Genève. Elle voit là le début d’un conte de fées, mais la réalité sera tout autre. Maria en vient à se prostituer – sans honte, puisqu’elle apprend à son âme à ne pas se plaindre de ce que fait son corps, et qu’elle s’interdit de tomber amoureuse. Après tout, la prostitution est un métier comme un autre, avec ses règles, ses horaires et ses jours de repos. Mais le sexe – tout comme l’amour – reste pour elle une énigme. Pour découvrir le sens sacré de la sexualité, Maria devra trouver le chemin de la réconciliation avec elle-même. Paulo Coelho décrit pas à pas l’initiation d’une jeune femme, un parcours qui montre les limites de la prétendue libération sexuelle et s’achève par un retour romantique aux valeurs de cœur et de l’esprit.

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Ma 1ère rencontre avec Paulo Coelho a eu lieu en 2013 via ce livre et ça a été une belle rencontre. 
La vie de Maria, l’héroïne, nous est contée. On découvre une jeune adolescente qui s’interroge sur le sexe, le plaisir ; elle se sert de tous les moyens en sa possession pour le découvrir.

Bien que mon objectif soit de comprendre l’amour, et bien que j’aie souffert par ceux auxquels j’avais livré mon cœur, je constate que ceux qui ont touché mon âme n’ont pas réussi à éveiller mon corps, et que ceux qui ont touché mon corps n’ont pas réussi à atteindre mon âme.

Dans sa quête de l’amour, dans toute son innocence, elle emprunte un  chemin qu’elle n’a pas souhaité, un chemin qu’elle accepte et dont elle veut en tirer le meilleur.

Décision étrange mais on n’ose pas la juger. J’ai été touchée par son parcours, j’ai beaucoup aimé son duo avec Ralf, cet homme désintéressé par le sexe. Leur initiation à l’amour est pure, trop attendrissante ! 

« Tu sais, Maria. Apprends-moi. Peut-être que cela me sauvera, te sauvera, nous fera retrouver la vie. Tu as raison, je n’ai que six ans de plus que toi, et cependant j’ai déjà vécu l’équivalent de plusieurs vies. Nous avons eu des expériences complètement différentes, mais nous sommes tous les deux désespérés. La seule chose qui puisse nous apporter la paix, c’est être ensemble. »

Ralf voulut savoir qui était Maria. « Il y a trois personnes en moi, cela dépend de qui vient me voir. La Petite Fille ingénue, qui regarde l’homme avec admiration et feint d’être impressionnée par ses histoires de pouvoir et de gloire. La Femme fatale, qui attaque d’emblée ceux qui se sentent le moins sûrs d’eux et, agissant ainsi, prend le contrôle de la situation et les met à l’aise puisqu’ils n’ont plus besoin de s’inquiéter de rien. Et enfin, la Mère affectueuse, qui dorlote les hommes avides de conseils et écoute d’un air compréhensif des histoires qui entrent par une oreille et ressortent par l’autre. Laquelle des trois veux-tu connaître ? — Toi. » Maria raconta tout, elle en avait besoin. C’était la première fois qu’elle le faisait depuis qu’elle avait quitté le Brésil. A la fin de son récit, elle se rendit compte que, en dépit de son métier peu conventionnel, elle n’avait pas éprouvé de grandes émotions après la semaine passée à Rio et son premier mois en Suisse. C’était seulement maison, travail, maison, travail.

Le récit est « érotico-philosophique », il tente de répondre au pourquoi et comment de la sexualité. Certaines scènes peuvent déranger la pudeur mais il ne faut pas s’y arrêter. Dans ce roman, Paulo Coelho décrit avec délicatesse la désacralisation du sexe dans notre société et notre impatience, notre incapacité à attendre, il  peint la tristesse et la beauté de la sexualité, nos égarements et nos retrouvailles. 

Elle se rendit dans une librairie qu’elle avait remarquée lors de sa promenade avec Ralf sur le chemin de Saint-Jacques, et elle demanda à consulter des titres sur ce thème. « Il y en a énormément, répondit la libraire. En vérité, on dirait que les gens ne s’intéressent qu’à ça. En plus du rayon spécialisé, dans tous les romans que vous voyez là il existe au moins une scène de sexe. Même si c’est dissimulé derrière de touchantes histoires d’amour ou des traités arides sur le comportement humain, le fait est que les gens ne pensent qu’à ça. »

A force de fréquenter les gens qui viennent ici, j’en arrive à la conclusion que l’on se sert du sexe comme de n’importe quelle autre drogue : pour fuir la réalité, oublier ses difficultés, se détendre. Comme toutes les drogues, c’est une pratique nocive et destructrice. Si quelqu’un veut se droguer, que ce soit au sexe ou à toute autre substance, libre à lui ; les conséquences de ses actes seront plus ou moins heureuses selon les choix qu’il aura faits. Mais, quand il est question d’avancer dans la vie, il y a un fossé entre ce qui est « assez bon » et ce qui est franchement « meilleur ». Contrairement à ce que pensent mes clients, le sexe ne se pratique pas n’importe quand. Il existe en chacun de nous une horloge intérieure et, pour que deux personnes fassent l’amour, il est nécessaire que leurs aiguilles marquent la même heure au même moment. Ça n’arrive pas tous les jours.

Onze Minutes est un livre écrit avec de jolis mots plein d’émotions que vous prendrez plaisir à lire. 

Quelle lecture proposeriez-vous en rapport avec ce thème ?

GM signature

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Avez-vous déjà joué au Jeu de patience ?

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Ne jamais ôter son bracelet, être ponctuelle, ne pas attirer l’attention : tels sont les trois préceptes qu’Avery s’est imposé pour son entrée à la fac. Une stratégie que le séduisant Cameron Hamilton pourrait bien déjouer à coups de regard pénétrant et de sourire enjôleur. Patient et obstiné, lorsque Cam a jeté son dévolu sur quelqu’un, il ne recule devant rien – rien, excepté peut-être le passé d’Avery, qui semble s’acharner à resurgir… Ensemble, seront-ils capables d’affronter le souvenir de cette terrible nuit qui, cinq ans auparavant et à des kilomètres de là, a tout changé ?

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Parfois nous allons vers un livre, parfois il vient à nous. Jeu de patience est venu à moi grâce à la chroniqueuse Akissi que je vous avais présentée via une interview.

J’ai plongé dans ce livre sans lire la 4eme de couverture, je voulais aller en terre inconnue, entretenir le mystère. Mon exploration a duré une dizaine d’heures. Ai-je vu des choses insolites, mémorables ? Ai-je apprécié ?

 

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J’ai apprécié  Jeu de patience pour plusieurs raisons …

  • Avery se montre telle qu’elle est dès les premières lignes du livre : jeune femme effacée, apeurée, lâche, cachant un lourd secret. L’auteur joue sur ce secret pour maintenir l’attention du lecteur qui voudrait autre chose que de la romance ; elle le dévoile morceau par morceau. La lâcheté d’Avery peut agacer mais on la comprend quand on se met à sa place. Son expérience douloureuse a eu lieu à 14 ans. Ce n’est pas aisé de la vivre à 30 ans alors imaginez quand on la vit à 14 ans !
  • Le style fluide de l’auteure et la cadence des chapitres. Le ton est léger, il y a de belles tournures de phrase et de belles descriptions. Les chapitres sont courts et facilitent la lecture.
  • La tendresse de Cameron. Il est si doux, si attachant ! Il donne  l’envie d’être aimée. 
  • Les scènes de sexe ne sont pas exagérées, vulgaires. Ça change de 50 shades of Grey et ses confrères. 
  • La relation non chaleureuse entre Avery et sa famille m’a  touchée. C’est rageant de voir qu’il y a des parents aussi insensibles ! 
  • Au-delà de la romance, il y a une leçon à tirer. Il faut dominer son passé pour ne pas qu’il gâche notre présent et enterre notre futur. 

 

… mais il n’est pas un coup de cœur pour les raisons suivantes :

  • L’excès de longueurs. J’ai dormi à deux reprises en lisant ce roman. Quand est-ce que les auteurs vont comprendre qu’on peut faire de la qualité avec très peu de mots ? 
  • La ligne continue du récit. Mis à part le passé douloureux d’Avery, il n’ y a aucun rebondissement, aucune surprise. 
  • Des personnages pas très originaux. Cameron est parfait sous tous les angles. Il n’a aucun défaut physique. Diantre ! Un homme n’a pas besoin d’abdos pour être sexy ! Il n’a aucun défaut moral. On achète ce genre d’hommes où ? Dans les livres. J’ai été un peu déçue, je m’attendais à un homme plus épicé. Pas un bad boy mais un homme constitué normalement avec des qualités et des défauts. 
  • Le personnage cliché de Jacob. C’est un personnage assez drôle mais sa grossièreté était excessive pour moi. 

 

Conclusion : Est-ce que je recommande ce livre ?

Oui mais qu’aux jeunes filles entre 18 et 25 ans. Elles doivent nourrir leurs rêves sur le prince charmant. 😉

Extrait 

_ A ton avis, Avery ? Tu as de gros problèmes, et non, ne me regarde pas comme si je venais de balancer un coup de pied à ton chien. Tu penses que je romprais avec toi à cause de ce qui a pu t’arriver dans le passé ? Comme tu pensais que mon opinion sur toi évoluerait après que j’ai vu la cicatrice à ton poignet ? Je sais que c’est ce que tu crois, mais permets-moi de te dire que c’est n’importe quoi. (Un mélange  de chagrin et de colère crue modulait sa voix.) Comment peut-on espérer avoir le moindre avenir commun si tu n’es pas capable d’être honnête avec moi ? Si tu refuses d’admettre que ce que j’éprouve pour toi est suffisamment fort pour tout endurer, alors je laisse tomber. C’est ce genre de conneries qui fout en l’air une relation, Avery. Pas le passé, mais le présent. 

 

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  • Poche: 445 pages
  • Editeur : J’ai lu (19 février 2014)
  • Titre original : Wait for You

 

lauteur

Jennifer L. Armentrout est une jeune auteure qui vit à Martinsburg, Virginie-Occidentale. Quand elle n’écrit pas, elle regarde des zombies ou bien passe la plupart de son temps avec son mari !

Ses rêves de devenir auteur ont commencé en classe d’algèbre, où elle écrivait déjà des histoires courtes.

Elle écrit dans le genre de la science-fiction, le fantastique, la romance contemporaine ou encore des romans pour jeunes adultes.

Elle a écrit beaucoup de romans pour jeunes adultes sous le nom de J. Lynn.

 

Allez, je file ! J’ai 2 autres tomes de l’auteur à lire ! Que les dieux des lectures bouleversantes  soient avec moi cette fois-ci. 

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Publié dans Quand on est célib'

8 raisons d’être une célibataire épanouie

De nombreuses femmes se morfondent dans leur célibat, elles ignorent tout ce qu’elles perdent à ne pas être épanouies. Enfin, elles l’ignoraient puisque cet article leur donne 8 bonnes raisons d’être une célibataire épanouie.

 

 

« Je vais finir toute seule. Personne me m’aime. (1ère crise de larmes) Quand est-ce que je vais porter une robe blanche, parler des bobos de mes enfants au travail ? (2e crise de larmes) Le temps passe très vite. Oh là là ça ne va plus ! » 

Voici des phrases récurrentes d’une « célib à terre ». Elle s’inquiète, stresse. 

Regardez en image ce qu’on fait à son corps en faisant de son célibat une source d’anxiété. 

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Source : HuffingtonPost

Je rajouterai même que s’inquiéter, ça fait vieillir ! (rires)

S’inquiéter, pleurer à chaudes larmes ne fait pas venir rapidement votre homme vers vous. Ça n’accélère pas les choses.

Je sais que vous tenez à votre vie, que vous ne voulez pas mourir à 35 ans parce que votre cœur aura lâché. Respirez un bon coup et souriez ! Relâchez votre pression intérieure, arrêtez de vous inquiéter, vous vivrez mieux  en étant une célibataire épanouie. 

 

célibataire

 

 

2. On évite l’aigreur

La célibataire épanouie est heureuse,  le bonheur de l’autre ne l’effraie donc pas. Elle ne pleure pas de frustration à chaque fois qu’elle voit une photo de mariés. Elle n’envie pas le bonheur de l’autre, elle ne le jalouse pas.

self esteem

 

 3. On ne se jette pas à corps perdu dans une prochaine relation

Parce qu’elle n’est pas désespérée, n’a aucune pression intérieure et ne se laisse pas influencer par la pression sociale, la célibataire épanouie ne replonge pas dans une histoire pour les mauvaises raisons comme fuir la solitude et appartenir enfin à la bonne classe. (celle de la vie en couple).

La célibataire épanouie ne surestime pas sa prochaine relation, elle ne la considère pas son ultime chance de savourer la vie.

Parce qu’elle est déjà heureuse, elle a la capacité d’entamer sa relation en prenant du recul et déterminer si cette relation vaut vraiment la peine. La célibataire épanouie est une femme heureuse qui débutera une relation avec un homme heureux. Elle sait déjà ce que c’est que l’épanouissement, elle a juste envie de l’aborder sous un autre angle. 😉

Meryl Streep hell yes

4. On prend le temps de mieux se connaître

Parce qu’elle ne passe pas son temps à se morfondre, la célibataire épanouie a l’occasion de savoir qui elle est vraiment, ce qu’elle vaut, veut et ne veut pas. Elle connait ses passions, ses aspirations, l’orientation qu’elle veut donner à sa vie.

« La connaissance de soi est une chose fondamentale, qu’importe ce que l’on veut faire. C’est le secret derrière nombre de réussites (ne pensez pas juste financières). Se connaître est, selon moi, le premier pas pour découvrir sa mission ou, pour le dire autrement, le rôle qu’on doit jouer dans ce monde. Ce n’est pas vain qu’un grand penseur tel que Socrate l’ait souvent répété : « connais-toi toi-même »; et qu’un autre grand penseur, Nietzsche, l’ait dit, quoique sous une autre forme : « deviens ce que tu es ».

Parce que l’on ne fait pas l’effort de se connaître, de connaître nos forces et faiblesses, nos véritables passions et aspirations, l’on se perd en voulant ressembler à quelqu’un d’autre ou à tout le monde. » Ibuka Ndjoli

 

5. On est plus active

Une célibataire épanouie découvre mille et une façons de réinventer son quotidien. Elle ne flirte pas avec la routine. Sa vie est bien remplie, elle a des projets qu’elle assaisonne de sagesse et de grain de folie. 

 

 

Ryan Gosling Approves

 

6. On s’ouvre davantage aux autres 

La célibataire épanouie est joyeuse, elle ne confond pas solitude et isolement. Elle ne se replie pas sur elle-même, elle s’ouvre aux autres, organise des sorties, passe du temps avec sa famille, ses amis, donne de son temps aux autres et elle fait de belles rencontres.

yes agree movies agreeing

 

7. On change son regard sur les choses

La célibataire épanouie ne se plaint pas de ce qu’elle n’a pas. Elle savoure le bonheur dans les petites choses de la vie. Elle sait que rien n’est acquis, elle est reconnaissante pour ce qu’elle a et profite de l’instant présent. 

Faites, tous les dimanches, une liste de reconnaissance. Vous n’avez pas besoin de vous embêter à noter tout ce pour quoi vous êtes reconnaissant jusqu’à Noël. Chaque dimanche, prenez un carnet de notes et installez-vous dehors pendant un quart d’heure pour faire la liste de tout ce pour quoi vous êtes reconnaissant. Tâchez de penser au plus de choses nouvelles que possible et trouvez au moins dix choses, qu’elles soient grandes ou pas. Vous pouvez écrire, par exemple : Mon employeur est merveilleux ou bien Mon meilleur ami ne cesse de m’appeler pour me remonter le moral.
Défiez-vous. Songez à au moins quinze choses par semaine pour lesquelles vous seriez reconnaissant.
En couchant sur le papier des choses pour lesquelles vous seriez reconnaissant, cela vous les fera les apprécier davantage. Source Wikihow, comment être reconnaissant

Gilly

8. On s’aime soi-même 

La célibataire épanouie s’aime passionnément, beaucoup, à la folie et parce qu’elle porte autant d’amour en elle, elle est capable de le donner aux autres. Une femme qui s’aime impressionne. 

Le célibat est la période où l’on a le plus d’opportunités de prendre soin de soi même, la célibataire épanouie l’a compris et elle saisit toutes les occasions pour se faire plaisir. 

La célibataire épanouie a de l’assurance parce qu’elle s’aime et elle raconte une histoire qu’on a envie d’écouter et qui ne lasse pas.

Chaque femme raconte une histoire par ce qu’elle est, ce qu’elle dégage comme assurance, joie de vivre. Faites-en sorte que votre histoire marque les esprits. 😉

noire et célib

Avez-vous d’autres raisons d’être une célibataire épanouie ? Partagez-les !!!

fleur v1

Publié dans Ma poésie

Je veux le prince charmant !

Avez-vous un idéal d’homme ? L’avez-vous déjà rencontré ? Le cherchez-vous encore ? 

A-t-il plus de qualités morales que physiques ? 

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Le mâle idéal

Je recherche l’homme idéal
Mon moi nécessite un vrai mâle
Quelqu’un qui sache me tenir tête
Et qui ne possède pas de dette

Sa classe devra être celle des intellectuels
Maîtrisant à la perfection l’art du gestuel
Ce gentilhomme devra être beau comme un dieu
Entretenir des vertus et rien d’odieux

Il faudra qu’il me surprenne
Tel un bolide, que rien ne le freine
Il devra me couvrir de baisers au réveil
A chaque instant, tenir mes sens en éveil

Jamais nous ne connaîtrons la monotonie
Chaque jour, il me comblera d’inédits
Qu’il me fera goûter avec son âme d’enfant
Posséder un tel homme serait si sécurisant !

Hélas ! Ce prototype ne court pas les rues
Ce modèle d’homme est encore inconnu
Voyez ! Je ne suis entourée que de malotrus
Hélas ! Ma guigne n’a pas encore décru

Je n’ai plus qu’une carte en main : organiser des castings
Trouver un homme simplet et le façonner via des trainings
Je n’espère qu’une chose: trouver le prince charmant
Celui dont toutes les femmes parlent en dormant

© Grâce Minlibé
Poème écrit en 2008

Publié dans Ma poésie

Mon Kinder surprise grandeur nature

 

Parce que vous avez aimé le poème d’hier et que vous semblez en redemander, je vous en offre un autre. Dédicace à toutes celles qui ont rencontré l’amour au moment où elles ne s’y attendaient plus.  🙂 

 

 

love

 

Mon kinder surprise

Si l’on m’avait dit qu’un homme me referait sourire
En conjuguant au subjonctif passé le verbe frémir
Si l’on m’avait dit qu’un homme me dirait je t’aime
Et qu’en un instant je deviendrais enfant de bohème…

Si l’on m’avait dit que je ressortirais mes carnets d’adolescents,
Les ouvrirais aux pages qui contenaient des prénoms d’enfants;
Si l’on m’avait dit que pour un homme, je serais un être cher
Et qu’il ne me rappellerait pas combien je suis dépourvue de chair…

Si l’on m’avait dit que l’amour fantasmé deviendrait réalité,
Que mon cœur vibrerait pour un homme-enfant,
Que le petit-neveu de mon meilleur ami deviendrait mon amant
Et qu’il accepterait avec gratitude que je sois la matrice qui porte sa lignée,

Je ne l’aurais jamais cru car longtemps j’étais persuadée
Que pour accéder au bonheur il n’y avait qu’un seul procédé…
La vie m’a rappelé qu’elle ne cesserait de me surprendre
Et que de ses convictions, il ne faut jamais dépendre

© Grâce Minlibé 29/03/2015 _ 15h38

Publié dans Panaché

Un après-midi littéraire en Côte d’Ivoire

Deux événements littéraires ont rempli mon après-midi dominical : il s’agit de l’émission Bien-être Littéraire sur IVOIRE FM et Livresque 18. 

 

 

 

Bien-être Littéraire 

 

J’ai été invitée par Yahn Aka à participer à l’émission Bien-être Littéraire ce dimanche 14 août de 15 heures à 16 heures GMT sur IVOIRE FM. L’auteur invité était Wakili Alafé

Avec Traoré Moussa Ahmed, président de l’UNJCI (Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire), nous avons échangé sur son oeuvre  Championne l’enjailleuse.

Résumé de l’oeuvre 

Championne est une femme. « Ce que femme veut, Dieu veut » : dit-on pour magnifier la mère, l’épouse, la génitrice, socle de la famille, du peuple et de l’humanité. Cependant, « Ce que vaut DIEU ne vaut pas femme ». Dieu est Éternel, la femme est éphémère. Dieu est partout, la femme moderne n’aime pas aller là où il y a la précarité, le risque, la déception, l’incertitude, le manque d’assurance, de sécurité et de protection.
Championne est l’amie des jours heureux et des jours malheureux par Calcul, Ambition et Plaisir (CAP). De nos jours, le CAP est l’arme de destruction massive de la femme jeune, adulte ou vieille. Les erreurs du passé servent d’enseignements au présent qui trace le cap pour l’avenir.

 

Si Traoré Moussa Ahmed considère l’oeuvre comme un chef d’oeuvre littéraire, moi, j’ai un autre avis. Ceux qui suivent mon actualité sur ma page Facebook  savent que je n’ai pas apprécié ma lecture. 

Je n’ai rien à reprocher à la forme de l’oeuvre. J’ai bien aimé le style journalistique de l’auteur. Le fait qu’il mêle français courant et argot ivoirien ne m’a pas gênée, je le trouve assez original. Ce qui m’a déçue c’est le fait que le pouvoir de Championne, l’héroïne, ne se limite qu’au domaine sexuel. J’aurais voulu qu’il s’étende au domaine politique, qu’elle soit à la base de machinations, qu’elle soit mauvaise jusqu’au bout. J’aurais voulu être émerveillée et choquée par sa façon de manier l’influence qu’elle a sur les hommes. 

Pour l’auteur, l’influence politique était suggestive. Championne aurait pu l’utiliser ayant flirté avec le président et connu quelques secrets mais elle a préféré ne pas le faire car consciente des dégâts que cela aurait pu causer non seulement au niveau national mais continental. 

Grâce à Traoré Moussa Ahmed, nous avons appris que l’histoire était basée sur des faits réels. Selon lui, l’auteur a réussi a en faire une fiction et à l’écrire d’une très belle manière. Connaissant les faits, il lui a été par moment difficile de lier les personnages aux personnes réels. 

Il a noté qu’il aurait aimé que l’auteur écrive l’histoire telle qu’elle s’est passée réellement en n’omettant pas tous les caprices de Championne. 

Alafé Wakili nous a annoncé que le Tome 2 se préparait. On retrouvera les personnages des dizaines d’années plus tard… 

Ayant été déçue par l’ouvrage, Yahn Aka m’a demandé ce que l’on devait en retenir de positif et il a demandé le contraire à Traoré Moussa Ahmed qui a beaucoup apprécié l’ouvrage. 

J’ai trouvé la question très belle. Je pense que toute oeuvre est perfectible et qu’il ne faut pas considérer une oeuvre en tout noir ou en tout blanc. 

La leçon à retenir selon moi de cette oeuvre est qu’il faut savoir rebondir de nos erreurs et échecs. Le point négatif soulevé par Traoré Moussa Ahmed est la couverture du livre. Selon lui, nous n’avons pas encore en Côte d’Ivoire la culture de la caricature et qu’une image d’une femme magnifique en couverture attirerait plus surtout que la vraie Championne était hyper belle. 

J’ai beaucoup aimé participer à cet échange littéraire et je remercie Yahn de m’avoir invitée. J’espère qu’il y en aura d’autres. 🙂

 

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Livresque 18 

« Livresque est un événement littéraire organisé tous les deux mois par une promotrice culturelle ivoirienne Yehni Djidji. C’est un espace d’expression pour ceux qui ont  la fibre littéraire »

C’est ma 4ème participation à l’événement et pour cette 18ème édition, Livresque accueillait les 5 co-auteurs du recueil de récits Poings d’interrogation :  

 

  • Essie Kelly : écrivaine et animatrice culturelle ivoirienne. Auteure de la trilogie Odwira paru en 2012. Initiatrice et promotrice des rencontres littéraires : «Les Mots d’Ombres ».
  • Yehni Djidji : blogueuse, scénariste et écrivaine : fondatrice du site web culturel et littéraire 225nouvelles.com. Médaillée de bronze aux jeux de la francophonie en 2013 et initiatrice et promotrice des rencontres littéraires « Livresque ».
  • Malicka Ouattara : c’est l’une des plus jeunes plumes de la littérature ivoirienne. Auteure du recueil de nouvelles « Le film d’une vie », elle est étudiante et amoureuse des lettres.
  • Cédric Marshall Kissy : il a été distingué à plusieurs concours de poésie, notamment le prix international S. Hesel (RF1 2013), les manuscrits d’or (2009), le grand prix littéraire Bernard Zadi Zahourou de a poésie (2014)… Il est doctorant en lettres et en master de communication (CERCOM).
  • Yahn Aka : écrivain, éditeur, chroniqueur littéraire dans la presse écrite, animateur radio de l’émission « Bien être littéraire », promoteur des rencontres « Le café littéraire des leaders » ; il est passionné de guitare acoustique et de bass.

 

 

Résumé de l’oeuvre

Quand cinq plumes jeunes et non moins talentueuses décident de se saisir de la plume pour s’interroger sur elles-mêmes, sur le monde qui les environne, c’est un quintette, une fresque polyphonique à toutes les voix, une balade de mots, d’émotions et de sentiments qui jaillissent et se dispersent tous azimuts en points / poings d’interrogation.

L’exil, l’amour, le mariage, l’infidélité, la condition de la femme, l’urgence de la paix… et par-dessus tout l’espérance d’un jour plus mélodieux sont autant d’interrogations charriées par ces dix récits.

 

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Participant à l’émission Bien-être littéraire de 15 à 16 heures, j’ai manqué la lecture de l’oeuvre, l’instant poésie de de l’équipe de s et une partie de l’échange avec les auteurs.

Yahn Aka, co-auteur, éditeur et initiateur de l’ouvrage a énoncé le pourquoi de l’oeuvre. Il a eu envie de réunir les jeunes écrivains ivoiriens dont il connaît la force de la plume et de renforcer l’unité des jeunes écrivains ivoiriens. Ils ont travaillé ensemble du début à la fin. Cette initiative est à saluer et à encourager. J’espère qu’il y en aura d’autres.

 

 

 

 

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A la fin de l’échange est arrivé l’instant que j’adore : le Book Blind Date. En quoi consiste-t-il ?  « Chaque participant doit  venir avec un livre neuf ou en bon état à offrir. Un numéro lui est attribué. Il motive son choix pendant un court speech tout en ne mentionnant ni le titre ni le nom de l’auteur de l’œuvre. Au moment de l’échange, les participants, par ordre d’arrivée, choisissent un livre sur la base du résumé des « speakers ». »

J’ai offert Histoires à lire lumières toutes allumées de Hitchcock et j’ai reçu La flèche de Cupidon ! Ce livre fait partie de ma sélection de romance à l’africaine à lire. Je suis trop contente de l’avoir. J’espère que ma lecture sera explosive !

 

La flèche de Cupidon

 

Résumé de l’oeuvre

 

 Comment tenter de reconquérir son ex-mari lorsqu’on est jalouse et dotée d’un caractère exécrable ? C’est bien dans cette périlleuse aventure que la très belle Morgane a décidé de se lancer. Sa tâche est d’autant plus difficile que l’objet de tous ses désirs vient de s’éprendre de la douce Nova.
Et vous, comment avez-vous occupé votre dimanche ? 
fleur v1
 
Publié dans Périple

TAG: Instants de voyage inoubliables

C’est le 200e article du blog et vous savez quoi ? Je suis fière d’être arrivée jusque là, fière d’être régulière dans mes publications, fière de vous avoir avec moi dans cette aventure de vie. 

Pour ce 200e article, j’ai voulu vous écrire autre chose que ma vie de célibataire, des poèmes, des notes de lecture. J’ai décidé de reprendre le TAG Voyage que j’ai vu sur le blog de Didi. J’ai modifié / ajouté quelques questions. 

 

Vous avez fait vos valises ? Vous êtes sûrs de n’avoir rien oublié ? Super ! Go ! 

 

Une chanson qui t’invite ou qui te rappelle un voyage ?

La première chanson qui me vient en tête est KOLE SERE de Philippe LAVIL et Jocelyne BEROARD. C’est la chanson que je mets quand je prépare mes valises. 

Quel était ton premier voyage en avion ?

Mon départ pour le Maroc, j’avais 17 ans et j’étais toute excitée !

Quelle sera ta prochaine destination voyage  ? 

Accra, la capitale voisine de mon pays. Je pense qu’il est important de connaître les pays limitrophes de son pays et encourager le bon voisinage. 

Y a-t-il un endroit que tu revisiterais avec plaisir ?

Genève. Je l’ai visité assez rapidement. J’ai beaucoup apprécié mes promenades dans la Vieille-Ville, le quartier international avec le siège des différentes organisations internationales ;  le jardin anglais  et son horloge fleurie qui comprend 6500 fleurs. Les motifs et arrangements sont recomposés selon la saison. Au-delà de son ambition décorative, l’horloge fleurie délivre l’heure avec une précision helvétique.

Bref, Genève a un côté chic et classe que j’adore. 

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Tu pars demain et l’argent n’est pas un problème. Tu pars où ?

TAHITI !!! Je m’imagine sur une plage, le cerveau vidé des problèmes du monde, deux cocktails en main en train de sourire à la vie. Je m’imagine en train de plonger dans les aquariums naturels, passer au moins une nuit dans un bungalow sur pilotis, faire une escapade sur Moorea, l’île sœur de Tahiti ; ne pas oublier de découvrir Bora Bora et sa petite sœur, sauvage et préservée, Maupiti ; visiter un atoll des Tuamotu, explorer l’intérieur des îles et la terre des hommes. 

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Tes photos préférées ?

Elle sont le souvenir de mon séjour à Ischia, une île italienne, située à une vingtaine de kilomètres de Naples. 

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isola d'ischia
Le château Aragonese d’Ischia

Quel est ton moyen de transport préféré: train, voiture ou avion ?

L’avion. Il me donne une allure de business girl haute gamme que j’aime bien. (rires)

 

Ta compagnie aérienne préférée ? 

brussels airlines

Brussels Airlines ! Oh là là qu’est-ce qu’ils m’ont fait bien manger ! Les escales étaient longues mais ça n’a pas été un souci pour moi tant j’ai bien mangé. May GOD bless u , Brussels Airlines ! 

 

Où irais-tu juste par attrait pour la nourriture locale ?

L’Italie, le pays où j’ai réussi à prendre 2 kilos en dix jours ! C’est fou, tous les plats qu’ils arrivent à confectionner avec de simples pâtes ! 

 

Tu as résidé dans un pays étranger. Quel est l’endroit ou monument que tu as préféré ?

J’ai résidé à Paris et j’ai beaucoup aimé cette ville. Les endroits que j’ai préférés sont Champ de mars – tour Eiffel et le quartier Saint Michel. J’y ai passé de beaux moments avec mes amis, des souvenirs que je chéris.

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Préfères-tu un siège couloir, milieu ou fenêtre ?

Fenêtre, fenêtre, fenêtre. J’aime bien regarder le ciel et m’émerveiller du génie du créateur de ce monde. 

 

Comment passes-tu le temps dans un avion ?

Je profite de la playlist de films et de musique que la compagnie met à ma disposition. 

 

 

Voilà les amis, notre voyage tire à sa fin. J’ose espérer que vous l’avez apprécié. 

Juste pour leur faire un clin d’oeil et les remercier de faire partie des Top 5 des blogueurs actifs qui commentent mes articles, je tag Take-Cy, Juliet595 et Yasmine D.

Allez les amis, parlez-nous de nos voyages en répondant aux même questions que moi.

J’aimerais bien vous lire également mes abonnés, ça me permettrait de vous connaître davantage. A vos claviers, les voyageurs dans l’âme. 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Marie-Josée la métisse

On m’appelait « toubabou deni » … « café au lait »… « métèque »… « tomate pourrie ». Moi, je n’étais ni blanche ni noire… Pour les uns, j’étais une pauvre Blanche égarée parmi eux, alors que pour les autres, je n’étais qu’une Noire éclaircie. Pas plus ! …

De père inconnu et éduquée par une grand-mère très affectueuse, Marie-Josée a connu des moments difficiles dans sa vie. Elle voulait absolument connaître son père, elle n’eut que des larmes. Quant à son premier mariage, il fut un échec à cause d’un époux frivole et pervers à souhait. Intelligente, belle et dévouée à son travail, elle fait la rencontre de monsieur Kouassi. 

Celui-ci pourra-t-il enfin la rendre heureuse ? 

Marie-Josée la métisse

Le métissage ! J’ai toujours été impressionnée par l’intelligence de la nature qui réussit à mêler des sangs, des gênes ; je me suis toujours demandé ce que ça faisait d’être le fruit de deux cultures totalement différentes. Peut-on souffrir d’être métis ? 

Oui. 

La plupart des enfants métis ont été recueillis dans des orphelinats ouverts à leur intention par des colons. Certains enfants n’ont jamais été reconnus par leurs géniteurs, d’autres abandonnés par leurs mères. 

Les métis n’ont pas très bonne réputation en Côte d’Ivoire, ils sont souvent qualifiés de frivoles, indexés, mis à l’écart, objet de convoitise ou de jalousie.  

C’est cette réalité que décrit l’auteur dans cette oeuvre avec un style simple, sans fioritures.

Marie-Josée, l’héroïne, égrène en présence de monsieur Kouassi, ce soupirant avec qui elle se sent si bien, le long chapelet de sa vie et dans les moindres détails.

Elle relate la rencontre de ses géniteurs, leur amour stoppé par son arrivée brusque, le refus de son père d’assumer sa paternité car étant déjà marié, l’abandon de sa mère qui n’a pas voulu l’amener avec elle dans son nouveau foyer malgré l’insistance de son nouvel époux, la tendre éducation assurée par mémé Tanan (la tante de sa mère), ses difficultés d’intégration au primaire, au lycée, à l’université, sa rencontre avec son époux, ses difficultés conjugales, ses tentatives pour retrouver son père. 

Son parcours est assez touchant, on imagine bien combien ça doit être difficile de se sentir à l’écart, de vivre avec une moitié de ses origines.

 

Si le thème du livre à savoir les difficultés, préjugés auxquels le métis fait face est traité en profondeur, l’on ne peut pas dire autant pour les péripéties finales.

La nouvelle vie amoureuse de Marie-Josée, pour donner un exemple, est traitée en surface, presqu’expédiée. 

Un « happy end » est-il l’unique critère à prendre en compte pour dire que la fin de l’histoire  est réussie, bien achevée ? Je m’interroge.

Ce bémol mis à part, ce livre offre une lecture rapide, détente, sans prise de tête. 

Vous le jugerez d’une grande utilité si vous venez de lire un gros pavé, si vous êtes dans les embouteillages ou à la queue d’une longue file d’attente. 

 

Quelques détails sur l’oeuvre

Editions : Les éditions MATRICE

Nombre de pages : 96

 

 

Publié dans Interviews

Le goût des premières fois

Graceminlibe à la radio

Un article à cette heure ?! Grâce que t’arrive-t-il ? 

Rien de grave les amis, je suis juste dans un état d’euphorie, un état d’accomplissement. La date d’aujourd’hui restera gravée dans ma mémoire. Il est vrai que je suis heureuse parce que ma nièce et homonyme fête sa 8ème année aujourd’hui mais l’euphorie qui m’anime a une autre source, celle des premières fois…

J’ai été invitée à l’émission « Honneur aux dames » sur Abidjan 1, une station de radio abidjanaise. C’était ma première fois à la radio et je peux vous assurer que j’ai adoré !

L’animatrice radio, Carole Konan m’a mise à l’aise. J’ai eu l’impression d’être chez moi, de discuter avec une vieille amie.

Pendant une heure, nous avons parlé de mon parcours académique, notamment mes passages au Maroc et en France,  de ma vie d’analyste risque dans une société de téléphonie mobile de la place, de mon parcours en tant qu’écrivain et mon blog. 

Les auditeurs ont appris que mon écriture a commencé avec la tenue d’un journal intime comme le font toutes les collégiennes. J’ai ensuite écrit quelques romances et j’ai découvert la poésie à 15 ans. 

J’ai fait découvrir mes premiers vers à mes frères et sœurs qui les ont appréciés. Galvanisée, j’ai écrit une dizaine de poèmes que j’ai présentée à mon père pour qu’ils soient publiés. 

« Une dizaine de poèmes, ce n’est pas suffisant pour publier un recueil de poèmes, ma chérie » M’avait-il dit.

J’ai donc continué à étoffer le recueil, les déboires amoureux, les vicissitudes de la vie m’ ont beaucoup aidée. 

« Les occasions de larmes sont des chemins vers la poésie ». J’approuve à 100% cette citation. Le vague à l’âme et la nostalgie ont été de puissants moteurs d’inspiration pour moi. 

La poésie n’est pas le genre préféré mais j’ai décidé de publier mon recueil parce que j’aime les challenges, la singularité. J’aimerais aussi montrer un autre visage de la poésie : la poésie simple, accessible  qui donne autant de charge émotionnelle qu’un thriller ou un roman général. 

Carole Konan a lu trois poèmes de l’oeuvre : « L’absence d’un père », « Norah, Aïda et Carole » et « Mon pauvre cœur » dont quelques vers figurent en 4ème de couverture de l’oeuvre. 

Elle a été touchée par mes vers et ça m’a fait énormément plaisir de savoir que ma plume touche autant. 

J’ai profité de l’occasion pour rendre hommage à ma famille qui me soutient tant, à mon grand frère à qui je dois la couverture de Chimères de verre

J’ai également parlé de ma rubrique sur le célibat et j’ai été heureuse d’avoir des retours juste après l’émission de femmes qui vivaient difficilement leur célibat et avaient envie que je les aide. Ça fait du bien de savoir qu’on influence, qu’on est utile à sa génération.

Je vais m’endormir heureuse ce soir parce que j’ai passé un superbe vendredi, une porte a été ouverte que nul ne pourra fermer.

Bonne nuit les amis, rêvez de poésie

 

 

 

Publié dans Panaché

Livresque 17 : championne, l’enjailleuse, provocation

Livresque 17

Livresque ?! Qu’est-ce que c’est ?

Un événement littéraire organisé par une promotrice culturelle ivoirienne Yehni Djidji.

Soucieuse du rayonnement de la littérature à travers la lecture et l’écriture, elle a mis en ligne en Septembre 2012 le site 225nouvelles, plateforme où les écrivains débutants ou confirmés peuvent publier leurs nouvelles.

Elle a décidé de passer du virtuel au réel et d’accroître l’impact de l’action, en créant un espace d’expression pour ceux qui ont déjà la fibre littéraire : Livresque. Il permet également de susciter l’envie chez les autres en proposant des activités sortant des pratiques usuelles.

 

Livresque 17 est ma 3ème participation à cet événement qui a lieu tous les deux mois, j’ai eu envie de vous la faire vivre en mots et images. 

 

Tout a commencé par le mot d’introduction de la promotrice, mot qui a précédé la lecture du 1er chapitre de Championne l’enjailleuse.

Que dirais-je de ma 1ère rencontre avec cette oeuvre ? J’ai apprécié sa façon de venir à moi avec ses mots simples, son ton léger. 

Stéphane, fondateur du blog Des mots, des images a fait chanter les mots en lisant deux poèmes écrits en hommage à l’attaque terroriste de Bassam : Ivoirien va vous décourager et Se taper mille vierges

La présentation de Wakili Alafé, l’invité de ce Livresque 17 et auteur de Championne l’enjailleuse, a été faite par Yehni Djidji et a servi d’introduction au moment d’échange avec l’auteur. De nombreuses questions lui ont été posées : 

 

D’où lui vient son inspiration ? 

Des faits observés, vécus par des proches. 

Pourquoi l’usage du nouchi  (argot ivoirien) quand on connaît le niveau de langue de l’auteur ? 

Pour faire un clin d’œil à ce langage local ou de rue qui caractérise la Côte d’Ivoire. 

L’enjailleuse, pourquoi le choix d’un tel prénom pour l’héroïne ? 

Pour ne pas avoir de problème avec les femmes. Pour ne pas qu’en nommant l’héroïne  Estelle ou  Catherine, des femmes portant ces prénoms se sentent indexées. 

Quels auteurs ont inspiré Alafé Wakili ? 

André Brinks, Jean-Paul Sartre 

Quand a-t-il fini d’écrire l’oeuvre ? 

En 2009. Une première relecture qui d’ailleurs n’a pas abouti a été faite en 2010-2011.

Il a décidé de faire sortir cette histoire du placard après sa rencontre avec l’éditeur Yahn Aka

 

Que doit-on retenir de l’oeuvre ? 

Il est bien de vouloir être champion encore faut-il l’être dans le droit chemin.

Il y a certaines catégories de champion qu’il vaut mieux ne pas envier, vers lesquelles il ne faudrait pas se tourner. 

Comment devient-on écrivain ? 

On écrit parce qu’on a quelque chose à dire. 

3 mots qui définissent l’oeuvre  ? 

Championne – L’enjailleuse – Provocation

Si l’on propose 50 millions à l’auteur et qu’on lui demande en échange de brûler l’un de ses ouvrages,que ferait-il ? 

Il préfère garder son livre. La somme proposée n’est pas très significative pour lui. 

L’amitié a t-elle plus de valeur que l’amour ? 

Non mais il faut savoir que l’amour ne suffit pas au bonheur. 

 

 

Un intermède musical nous a permis de digérer le fructueux  échange  avec l’auteur et a été une belle transition pour le… Book Blind Date

Cet instant, je l’adore. Un livresque sans Book Blind Date c’est comme boire du Perrier sans les bulles.

En quoi consiste-t-il ?  Chaque participant doit  venir avec un livre neuf ou en bon état à offrir. C’est le droit d’entrée à Livresque. Un numéro lui est attribué. Il motive son choix pendant un court speech tout en ne mentionnant ni le titre ni le nom de l’auteur de l’œuvre. Au moment de l’échange, les participants, par ordre d’arrivée, choisissent un livre sur la base du résumé des « speakers ».

J’ai offert Drôle de printemps et reçu Histoires à lire lumières toutes allumées de Hitchcock ! Je compte le lire en juin, je me ferai un plaisir de vous partager ma note de lecture. 

Livresque 17 s’est achevé par un doux cocktail. Devant soutenir ma réputation, je n’ai malheureusement pas pu me goinfrer. 

J’ai pu faire dédicacer mon exemplaire de Championne l’enjailleuse qui m’a été offert par une amie et celui d’Exode Moral, le recueil de poèmes de l’éditeur de Championne l’enjailleuse, Yahn Aka

 Voili, voilou, j’espère que votre premier rapport Livresque vous a plu. 

 Pour voir des photos de l’événement, cliquez ici et