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TTL 123: The pastor’s dirty secret – Sherie Keys

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : S comme…

Secret

Aisha Williams a tout connu et tout vu lorsqu’il s’agissait de sortir avec des hommes.

Mais quand elle a commencé à tomber amoureuse du beau pasteur Daniel Lancaster, elle a senti qu’il était différent. C’était le premier homme blanc avec lequel elle sortait et, en plus, il était capable de parler à son âme et de la comprendre d’une manière qu’elle ne pourrait jamais expliquer.

Cependant, Daniel avait un secret. Un secret comme aucun autre. Un secret si incroyable qu’il était presque impossible à croire. Un secret si choquant qu’il allait changer leurs vies respectives de plus d’une façon.

La 4e de couverture est intrigante. Elle attise la curiosité. N’avez-vous pas, à la lecture du résumé, envie de découvrir quel est ce secret ?

Le rideau s’ouvre sur Aisha. Sa relation avec Sammy, son frère de dix ans son cadet, est décrite. Une relation à la fois maternelle et fraternelle qui a perdu de sa ferveur au fil des années.

Il y a quelques mois, son frère a été accusé de meurtre, il est recherché par la police. Aisha, impuissante face à cette situation, se réfugie dans la prière.

Le pasteur Daniel Lancaster est le nouveau pasteur de l’église que fréquente Aisha. Une position qu’il occupe temporairement le temps qu’un pasteur permanent soit trouvé.

Une attirance réciproque prend forme. D’abord tue, elle finit par apparaître au grand jour mais avec pudeur et retenue. J’ai apprécié leur rapprochement, cette relation amoureuse non charnelle mais l’éternelle romantique que je suis aurait aimé plus de moments romantiques entre nos héros. 

En ce qui concerne le secret du pasteur qui est l’une des pièces maîtresses du récit, j’ai imaginé les pires scénarios. Un pasteur qui avait volé ou tué par le passé ou qui avait eu une relation adultérine.

L’auteure a réussi à me surprendre. Elle n’entretient pas longuement le mystère autour du pasteur. Son secret est révélé dans les premiers chapitres du récit.

J’ai passé un bon moment avec cette histoire au goût de suspense et romance.

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Des baisers parfum tabac de Tayari Jones

Couverture Des baisers parfum tabac

« Je n’étais pas du genre à penser que le sang suffisait à faire de nous des sœurs. Cependant, avoir partagé un père créait un lien qui s’enroulait autour de nos chevilles et ligotait nos poignets. »

« Mon père, James Witherspoon, est bigame. »

C’est par cette confession percutante que Dana Lynn Yarboro débute le récit d’une enfance pas comme les autres au sein de la communauté afro-américaine d’Atlanta, dans les années 1980.

Bien que née quatre mois avant sa demi-soeur, Chaurisse, Dana est pourtant l’enfant illégitime, fruit d’une union illicite. L’une est un secret à qui James rend visite une fois par semaine tandis que l’autre mène une vie stable auprès de ses deux parents, inconsciente de son privilège. L’une sait, l’autre pas. Et lorsque leurs chemins respectifs finissent par se croiser, Dana laisse faire et assiste, impuissante, à la naissance d’une amitié pourtant vouée à exploser.

Quand on pense à la bigamie, si on y pense tout court, on imagine une coutume primitive cantonnée aux pages du National Geographic

Deux femmes pour un homme ou Deux filles pour un père auraient pu être les titres de ce récit.

Nous sommes à Atlanta, dans une communauté noire où un homme est bigame.

A travers les deux grandes parties de ce roman dédiées à chaque sœur, l’on découvre toutes les conséquences liées à ce mode de vie qu’est la bigamie. Surtout lorsqu’une des faces de cette bigamie est secrète.

L’impact psychologique de la bigamie, de cette vie cachée sur l’enfant illégitime est décrit, ressenti tout au long de la lecture.

C’est dommage qu’il n’y ait pas de terme pour désigner quelqu’un dans la position de ma mère, Gwendolyn. Mon père est bigame. C’est ce qu’il est. Laverne est son épouse. Elle l’a trouvé la première et ma mère a toujours respecté ses droits de pionnière.

J’étais une enfante précoce. Une femme amère à quatorze ans.

Depuis l’enterrement, James parlait d’une voix douce et mangeait peu. Il avait la tête ailleurs, nous appelait ma mère et moi par les prénoms de nos rivales.

Dana et sa mère baignent dans un environnement de rivalité et de concurrence.

J’améliore mon apparence. Les épouses peuvent se permettre de se laisser aller. Les concubines doivent rester vigilantes.

Ce roman évoque également les violences basées sur le genre (coups ou viol), l’acceptation de soi (notamment à travers Laverne et sa fille qui se trouvent trop grosses).

Des baisers parfum tabac a été une sympathique découverte. Le style de narration est fluide et m’a permis de lire ce roman de plus de 300 pages en une journée.

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La rumeur de Lesley Kara – suspense pychologique

Nourrissez la rumeur… Puis regardez-la vous engloutir.

Parmi les habitants de la petite station balnéaire de Flinstead se cacherait, sous une fausse identité Sally McGowan, une femme coupable d’avoir poignardé un petit garçon alors qu’elle n’avait que dix ans. C’est ce que dit la rumeur, celle que Joanna répand, sans penser à mal, simplement pour faire la conversation et s’intégrer auprès de ses nouvelles voisines. Mais la machine s’emballe et la tranquille petite ville est gagnée par la paranoïa. Joanna ne voit qu’une solution : enquêter pour découvrir la vérité. Mais le danger est déjà si proche…

Couverture La rumeur

Ça commence par une rumeur. Des murmures à l’entrée de l’école. […] Je n’ai pas de temps à perdre à écouter les commérages des uns et des autres. Jusqu’à ce que j’aperçoive le visage de Debbie Barton. […]

La mère de Jake – Cathy, il me semble – jette un rapide coup d’œil autour d’elle avant de parler :

– il paraît qu’une célèbre tueuse d’enfant habite ici, à Flinstead…

– D’où tiens-tu cette histoire ?

Cathy prend une profonde inspiration. 

– Disons que je tiens ça de quelqu’un qui connaît quelqu’un dont l’ex-mari était flic. Peut-être que rien de tout ça n’est vrai, mais vous savez il n’y a pas de fumée sans feu. Et mon mari affirme qu’ils les envoient toujours dans des petites villes comme la nôtre.

 

La rumeur a été lancée par Cathy mais elle est propagée par Joanna Critchley, notre narratrice principale. La première fois au club de lecture pour détourner la conversation, la 2e pour tisser un lien avec des mères à l’école de son fils.

 

Dès lors, toutes les femmes deviennent suspectes. Qui est Sally ? Serait-ce Susan Marchant ou Sonia Martins dont les initiales concordent avec ceux de Sally McGowan ou encore Liz ou Kay ?

Le suspense est au rendez-vous. La lecture est fluide et captivante grâce aux courts chapitres. (Il y en a 54 en tout)

L’auteure brouille les pistes et elle m’aurait eue si je ne m’étais pas souvenue du livre S’il vous plaît sauvez-moi d’Helen Callaghan qui m’a mise sur une bonne piste. Elle a quand même réussi à me surprendre avec le dénouement final.

 

J’ai passé un très bon moment de lecture. J’ai apprécié les thèmes de ce récit : la gestion du deuil suite au meurtre d’un être cher, le sentiment d’injustice, la culpabilité, les crimes commis par un enfant. Doit-on payer en tant qu’adulte pour les crimes qu’on a commis quand on n’était qu’un enfant ?

En tant que fan inconditionnelle des couples mixtes, j’ai apprécié le couple que forment Joanna et Michael. 🙂

Je garde le nom de cette auteure anglaise en tête. Peut-être lirai-je son deuxième roman qui sort cette année. 

 

 

GM signature

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Tristan – Dans le cœur d’un gigolo

Tiré à quatre épingles, ce jeune homme charmant sur la première photo de couverture du roman attire l’attention. Il semble s’appeler Tristan et être un gigolo.

La quatrième de couverture confirme ces impressions.

Résumé de l'oeuvre

Tristan Nkowet alias TnK est connu du tout Libreville. Célèbre pour sa débauche, il est amateur de voitures luxueuses et de femmes mûres. C’est aussi l’un des meilleures amis de la mystérieuse Angela Demona, une jeune entrepreneure flirtant avec la sphère du pouvoir dans la Capitale gabonaise.

Au début, Nuria Yabavi, fraîchement débarquée à Libreville pour des raisons professionnelles, n’est qu’un défi pour notre gigolo. Mais très vite, le jeune homme se rend compte qu’il y a un mystère au fond des yeux de la belle, en essayant de le découvrir cependant, ce sont ses propres secrets qu’il se verra obligé de dévoiler.

l'Afrique écrit

Pour quelles raisons un homme qui a effectué des études supérieures à l’étranger, vit chez sa mère et se fait entretenir par des femmes plus âgées que lui ?

Que cache Tristan ? Son activité professionnelle intrigue. Il bosse avec l’intrigante Angela Demona mais des missions lui sont confiées par un certain NX. 

Est-ce un espion ? Pour qui travaille-t-il ? Quel est son but ? Le mystère règne. Corruption, sorcellerie, concupiscence, révélation des secrets du passé s’invitent au bal du mystère et nous montrent ce qu’une femme est prête à faire pour sortir de la pauvreté, garder l’homme qu’elle aime.   

L’auteure adore la littérature sentimentale. La romance intervient dans ce roman et c’est la première fois qu’une histoire d’amour écrite par Mady Remanda ne fait pas vibrer ma corde sensible.  

Tristan et Nuria ne m’ont pas touchée. J’ai trouvé leur histoire assez basique. Leurs histoires personnelles ont eu plus d’attrait pour moi que leur histoire commune.

Le personnage qui m’a hautement intéressée c’est Angela Demona. Belle, sûre d’elle, véritable femme d’affaires avec les qualités et défauts rattachés au statut. Mi-ange, mi-démon, elle semble cacher de lourds secrets.

Tristan, dans le cœur d’un gigolo a posé les bases de la Saga Double face. Ça a été une lecture fluide, assez rythmée. J’ai maintenant de grosses attentes concernant le tome 2. J’espère que les mystères seront éclaircis, qu’il y aura encore plus de rebondissements et qu’un focus sera fait sur Angela Demona. Je veux percer son mystère.

Christmas

Nombre de pages : 201

Éditeur : Amazon

Lien d’achat :  ICI

 

fleur v1

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La formule du nez, sélection romance – Prix des auteurs inconnus

Roman concourant dans la sélection romance, prix des auteurs inconnus 2017. 

Couverture La formule du nez

Quand Zoé se voit offrir un emploi, elle est loin d’imaginer ce qui l’attend.

Plongée au cœur de l’étrange quotidien de Jules et du Nez, Zoé cherche à comprendre le mystère qui entoure les deux amis. De quel mal souffre Jules, enfermé dans sa prison de verre ?

Dans l’atelier du Nez, des sifflements résonnent… De surprises en fascinantes découvertes, Zoé aura fort à faire pour démêler les secrets d’une famille marquée par le drame. Mais parviendra-t-elle à trouver sa place auprès de ces deux inconnus sans perturber les liens qui les unissent ?

 

l'Afrique écrit

Lire ce roman m’a fait penser à une tarte aux fraises qu’on me propose de dévorer.

N’étant pas fan de fraise, j’hésite, repousse le moment de croquer la tarte. Je me dis que je ne vais pas apprécier mais je me décide finalement à la manger et là…

Je me laisse envahir par le goût délicat de cette tarte. Je la mange lentement mais sûrement, mes papilles apprécient le voyage. 

Ce roman ne figurait pas dans ma sélection, je remercie les autres membres du jury qui ont voté pour ce roman. Sans elles, je serais passée à côté de cette belle découverte.

Le titre du roman est intriguant tout comme le pseudonyme de l’ami de Jules : le Nez. il attise la curiosité. Une fois, le prologue débuté, les pages se tournent d’elles-mêmes. Les chapitres sont courts, le style poétique et fluide, les descriptions bien faites. On aimerait nous aussi faire une halte à Seyrac. L’âme de Molière peut esquisser un sourire face à la maîtrise de la langue de l’auteure. 

L’histoire est plutôt linéaire mais les secrets révélés et la quête de la guérison de Jules tiennent en haleine. 

C’est une lecture sensorielle. L’odorat est mis en avant d’une belle manière. On inhale le parfum sucré de l’amitié, amer de la culpabilité, acide de l’amour non réciproque.

Les odeurs se matérialisent. On les voit, on les entend, on les touche, on les goûte. 

La maladie de Jules m’a légèrement fait penser à celle de Madeline dans Everything everything  Son mal est plutôt fantasque, il ne supporte aucune odeur. 

Le Nez, son ami de longue date, s’est donné pour mission de le guérir. Grâce à lui, je sais enfin le nom scientifique des troubles de l’odorat en particulier l’hyperosmie. Par contre, j’ai trouvé la source de guérison assez farfelue.

Je me suis attaché au Nez. J’ai été déçu qu’il ne soit pas l’amoureux de Zoé. 

En parlant d’amour, je ne classerai pas ce livre dans la romance. C’est un récit avec une touche d’amour. La romance ne représente qu’une petite partie du récit.

La relation amoureuse n’est pas au cœur de l’ouvrage, elle n’est pas développée. Il m’a manqué de la passion, de la séduction, des obstacles dans l’évolution de la relation. Aucun « je t’aime » n’est prononcé. Jules et Zoé se rendent compte de leurs sentiments, décident de le vivre. POINT FINAL

Il sont touchants mais ne m’ont pas fait rêver à travers leur histoire d’amour. 

La formule du Nez a été un bon moment de lecture. J’espère que les deux romans qu’il me reste à lire pour le prix me raviront encore plus. 

 

Christmas

Editeur : Éditions Calepin

Date de publication : 23 novembre 2016

Lien d’achat : ICI

En attendant l’interview de l’auteure sur le blog, vous pouvez en savoir plus sur elle ICI

 

GM signature

Publié dans Ma poésie

Huit raisons d’acheter Tristesse au paradis

J’ai un nouveau membre dans ma famille nucléaire littéraire, mes amis : Tristesse au paradis.

C’est mon premier roman et vous devez absolument l’acheter. Besoin d’être convaincus ? Je vous donne huit raisons de l’avoir :

1. Sa belle couverture ajoutera une touche de beauté à votre bibliothèque 

Ma maison d’édition a fait du bon boulot. La couverture est parfaite, attrayante. Un véritable délice pour les yeux. 

fox broadcasting love GIF by So You Think You Can Dance

 

2. Vous ferez un agréable voyage entre Abidjan et Paris

Cyrielle vous fera découvrir la perle des lagunes et la ville lumière. 

 

3. C’est une histoire d’amour pas comme les autres

Le critique littéraire Adiaffi Jean Brunel dans sa préface de l’oeuvre dit :

L’intrigue empruntée à la littérature sentimentale fait apparaître l’étendue de ce que peut être le jeu de l’amour. Le récit de Grâce Minlibé ne verse pas pour autant dans le folklore populaire des histoires d’amour, tel qu’on les lit souvent. Son oeuvre vise à cerner les délices  de l’amour, mais aussi en souligner les ravages.

Ce n’est pas seulement de la littérature. C’est la vie.

 

4. C’est aussi une belle histoire d’amitié

Vous découvrirez le quatuor et toutes leurs manigances de jeunes adolescentes. Vous vous rappellerez sûrement des vôtres.  🙂

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5. L’histoire émeut à tout point de vue

Comme l’a attesté une lectrice, Tristesse au paradis est une lecture touchante, une histoire poignante. Vous vivrez chacune des émotions des personnages.

 

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6. L’élégance de la forme de l’oeuvre

Ils sont plusieurs à avoir été subjugués par l’écriture : éditeur, comité de lecture, critique littéraire, lecteurs. 

Voici quelques retours que j’ai eu depuis la publication de l’oeuvre, il y a une semaine :

J’ai déjà lu quelques pages, un vrai régal. beaucoup de force dans les mots et un mélange de poésie savamment dosé. Chapeau !

 

La grâce et la science des écrivains c’est de savoir traduire en mot les pensées les plus insaisissables quand il s’agit de les rendre visibles par l’écrit, en dévorant les premières lignes de ton roman, je peux te dire avec joie et émerveillement que tu es promise à un bel avenir.

 

« Rarement oeuvre romanesque emporte aussi impétueusement. L’écriture de Grâce Minlibé est d’une exquise délicatesse. Fluide et ferme. Nerveuse par moments, mais ne se laisse ni affaiblir ni corrompre. C’est une écriture pleine de tendresse et de réalisme. »

 

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7. Vous y trouverez des citations percutantes 

Une citation introduit chaque chapitre. Des citations sélectionnées avec grand soin. Comme vous le valez bien, je vous dévoile cinq citations d’auteurs qui apparaissent dans mon roman :

« Peut-être y a-t-il deux sortes d’amour : celui qui attend et celui qui donne ? » Gilbert Choquette

 

« Qu’es-tu donc, toi qui m’aimes ? Le miroir où je me regarde ou l’abîme où je me perds ? » Gustave Thibon

 

« Deux moins un, en amour, c’est égal à zéro. » Hervé Bazin

 

« La fin du monde : ta mort. Et dans le même temps, j’éprouvais à quel point le monde allait continuer sans toi. » Charles de Gaulle

 

« Une rencontre, c’est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après. » Eric-Emmanuel Schmitt

 

« A chaque instant de nos existences, nous avons un pied dans le conte de fées et l’autre dans l’abîme » Paulo Coelho 

 

8. Soutenir une jeune auteure

Grâce à votre achat du roman, vos recommandations, j’aurai de nouveaux lecteurs, des retours de lecture pour améliorer mon style d’écriture et je pourrai devenir best-seller, passer à la Grande Librairie, avoir des prix littéraires.  😀

 

Si vous résidez à Paris, vous pourrez recevoir votre exemplaire en dix jours. Le livre et les frais d’envoi vous coûteront 15 euros. Si vous êtes intéressés, faites-moi signe pour qu’on organise tout ça.

good morning help GIF by Satisfied Customer

Je compte sur vous. Merci à tous !

 

signature coeur graceminlibe

 

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Le langage des fleurs : chronique et interview de l’auteure

Résumé de l'oeuvre

 

Rose est dans une relation amoureuse qui ne la satisfait pas mais à laquelle elle ne parvient pas à mettre un terme. Elle supporte le comportement souvent abusif de son petit ami et se concentre sur ce qui a de l’importance pour elle, à savoir, la boutique qu’elle a héritée de son père. Mais le beau Ethan va venir mettre son cœur à l’envers et chambouler le faible équilibre de sa vie. Rose se laissera-t-elle cueillir par ce bel inconnu tatoué au charme indéniable ? Arrivera-t-elle enfin à se libérer de cette relation sans amour qui la lie à un homme dont elle pense être redevable ? Une chose est sûre, l’été s’annonce plein de promesses et les mystérieuses livraisons de fleurs dont la jeune femme est gratifiée seront aussi surprenantes que réconfortantes.

l'Afrique écrit

Je remercie Livraddict et l’auteure Erika Boyer pour ce service presse.

J’ai d’abord été attirée par la couverture puis le résumé. Je suis dans ma phase de romance alors je me suis laissé tenter par cette romance contemporaine.

Rose est dans une relation par reconnaissance, habitude. Sa rencontre avec Ethan, le casanova, est décisive, libératrice. Elle découvre l’amour, cocktail d’émotions assez différent de ce qu’elle a connu avec son petit ami.

Leur histoire d’amour est mignonne, elle les transforme. Ethan le détaché devient plus responsable.  Comme toute romance qui se respecte, il y a de légères turbulences (quiproquos, malentendus, disputes…). On devine aisément que leur histoire se terminera en gros happy end mais ce n’est pas lassant parce qu’Ethan et Rose ne sont pas dans une bulle romanesque. Il y a des personnages fort plaisants qui les accompagnent, nous livrent une part d’eux.

L’auteure a ajouté des mystères, des effets de surprise au récit qui ont donné du goût à ma lecture :

  • Qui est donc ce mystérieux livreur de fleurs au langage symbolique ? L’auteure a réussi à me surprendre.
  • Quels sont les secrets de famille de Stecy et Ethan ?
  • Quels sont donc les pavés qui forment le chemin ténébreux qu’a emprunté Lucas par le passé ?  

 

Je dois vous avouer une chose : j’ai préféré les personnages secondaires aux héros. Ethan et Rose sont sympathiques, Lucas et Stecy sont sensationnels. J’aime les histoires d’amour compliquées, limite impossibles. J’aime les histoires d’amour où les protagonistes ont une différence d’âge, doivent mettre de la distance au risque de se blesser gravement. J’ai trouvé ce que j’aime dans le bout d’histoire que m’ont livré Lucas et Stecy. J’aurais voulu en savoir encore plus sur eux. 😦

Quelques éléments m’ont un peu ennuyée : Rose et Ethan sont liés par un drame du passé. J’ai trouvé assez abracadabrant le retournement de situation et la décision de la grand-mère.

J’ai également eu quelques incompréhensions au niveau de la syntaxe comme :

Mon cœur saigne en imaginant l’homme que j’aime en prise avec le chagrin ⇒  J’ai déjà entendu en proie à, aux prises avec mais jamais en prise avec.

J’ai pu en discuter avec l’auteure qui d’ailleurs est très ouverte.

EN BREF : Le langage des fleurs est une sympathique histoire sur la fraternité, l’amitié et l’amour. J’ai apprécié la plume innocente de l’auteure et ses soupçons de poésie.

J’ai été envoûté par une étonnante sirène dont le chant me comble de bonheur. Elle m’a entraîné dans les profondeurs de l’océan mais je n’ai pas peur de m’y noyer car son amour me permet de respirer, même au fin fond de l’Atlantique.

Vous pouvez acheter  le roman ICI

 


Lire un livre c’est bien, discuter avec son auteur c’est encore mieux.

Erika Boyer a vingt-sept ans, habite dans la région bordelaise avec son conjoint et ses animaux. Après avoir écrit pendant des années pour elle et ses amis, elle s’est lancée dans l’auto-édition en 2016 avec son premier roman, ‘Pardon’. Elle a ensuite sorti ‘Le langage des fleurs’ en juin 2017, une romance contemporaine. Son troisième roman, ‘Sous le même ciel’, est une romance M/M forte qui sortira en novembre 2017.

 

Comment t’est venue l’envie d’écrire ? 

Comme beaucoup de personnes, je crois, j’écris depuis toute jeune. Enfant déjà j’avais beaucoup à dire et j’aimais coucher sur papier mes idées, mes rêves… Mais je n’ai commencé à écrire réellement des histoires qu’à la fin de mon adolescence, quand je me suis inscrite sur un forum d’écriture. Cela me permettait de me décharger d’un trop-plein de sentiments et d’être en paix avec moi-même.

Quel a été le déclic pour l’auto-édition ?

Je ne comptais pas devenir auteur, j’avais d’ailleurs du mal à utiliser ce mot pour parler de moi. Au début, je voulais juste voir si j’étais capable d’aller au bout du projet et ensuite, j’ai voulu l’imprimer pour mes proches et moi. Et finalement, les retours positifs m’ont poussée à me lancer.

 

Un conseil pour ceux qui veulent se lancer ?

Il faut avoir envie. Cela peut sembler un peu idiot mais je pense que dans la vie, beaucoup de choses marchent avec de la motivation. Quand on veut vraiment quelque chose, on obtient de meilleurs résultats. Alors si vous avez une idée, un sujet dont vous voulez parler, que vous êtes prêts à passer du temps dessus, foncez ! Il faut faire ce qui nous rend heureux.

D’où t’est venue l’inspiration pour ce roman ?

Je lisais beaucoup de romances (moins aujourd’hui) et autant je ne peux pas en lire trop à la suite sans me lasser, autant je trouve que c’est un genre littéraire qui fait parfois du bien. Je ne suis pas romantique dans la vraie vie mais j’aime l’être parfois dans mes lectures, notamment après avoir lu un livre très dur qui a mis mon cœur à rude épreuve. Après avoir écrit ‘Pardon’, je voulais écrire quelque chose de plus simple et rafraîchissant, c’est pour ça que je suis partie sur ce style d’histoire. Je voulais une romance estivale, j’avais en mémoire des étés parfaits à Lacanau, j’aimais la signification des fleurs… Et voilà, je me suis lancée.

Peut-on savoir pourquoi tu lis moins de romances aujourd’hui ? 

Je trouve malheureusement que beaucoup se ressemblent. (C’est peut-être aussi le cas de la mienne.) Et puis, dernièrement, je suis attirée par d’autres genres littéraires comme la fantasy. Je marche par phase. À Noël, par exemple, je vais sûrement relire pas mal de romances parce que c’est une période que je trouve propice aux histoires mignonnes et tendres.
Un auteur de romance que tu admires en particulier ?
Si on parle de romance, je mentionne forcément Colleen Hoover. C’est mon auteure préférée. Elle a un style d’écriture que j’adore et ses histoires sont un parfait équilibre entre l’amour, l’émotion et l’humour. Je ne suis jamais déçue par ses livres.

On note un soupçon de poésie dans ton écriture, pourquoi ce choix ?

Je ne saurais pas vraiment vous expliquer ça, car je n’ai pas choisi. C’est ma manière de m’exprimer. Si à l’oral je suis moins lyrique parce que cela ne ferait pas naturel, à l’écrit je « parle » toujours comme ça. Je m’exprime à coup de longs pavés et quand le sujet me passionne, j’en parle avec ce soupçon de poésie que vous mentionnez. J’ignore d’où ça vient.

 

Quelles ont été tes difficultés pendant l’écriture ?

Le personnage de Rose a été une épreuve à elle toute seule. Je ne suis pas comme elle, je n’aurais pas supporté sa relation avec Mikael et ça a donc été très dur d’empêcher mes mains d’écrire simplement qu’elle le quittait, sans plus de difficultés.

 

Y a t-il un message que tu désirais faire passer aux lecteurs ?

Je ne dirais pas que j’ai souhaité faire passer un message mais j’ai quand même espéré que certains y voient quelque chose. Par exemple, il y a cette différence entre l’amour et l’habitude dans une relation et combien il est difficile de se sortir d’un quotidien défini même quand il ne nous rend pas heureux. On se demande souvent « Pourquoi elle ne le quitte pas » (dans le cas de Rose et Mikaël, par exemple), en vérité, c’est bien plus dur qu’on ne le pense. J’ai aussi voulu montrer une facette différente de l’amour, celle qui est rapide et passionnelle. Je pense que beaucoup se diront que ce n’était pas possible, pas plus que les drames dont ils ont tous été victimes. Mais toutes ces choses que j’écris, elles ne viennent pas exclusivement de mon imagination, elles sont inspirées de ma réalité et de celle de mes proches. À travers mes livres, j’aimerais montrer aux gens qu’il n’y a pas qu’une seule façon de vivre et ressentir les choses, qu’il n’y a pas de vérité absolue, que même si cela ne leur est jamais arrivé, cela ne veut pas dire que c’est impossible. Et bien entendu, je mets l’importance de l’amour en avant. Ici, c’était l’amour romantique et familial, mais il en existe bien d’autres.

 

Stecy et Lucas auront-ils leur propre livre ?

Tout à fait ! Ils auront leur propre livre. Le spin-off de ‘Le langage des fleurs’ sortira en 2018 et il me permettra de vous en dire plus sur ces deux personnages.

 

Tu as écrit sur l’inceste. Pourquoi avoir choisi d’écrire sur un sujet aussi difficile ?

J’ai toujours aimé les sujets tabou car je pense qu’ils permettent d’entrer dans un aspect psychologique qui est fascinant. Le sujet de l’inceste (consenti, il faut le préciser) m’intéressait, et en faisant des recherches, je me suis rendu compte qu’il n’était pas fictif. J’ai lu des témoignages intéressants et j’ai été touchée par la situation de ces personnes. Je me suis demandé combien cela devait être dur d’aimer une des rares personnes que la société nous interdit d’aimer. J’ai imaginé ma réaction, celle de mes proches, celles d’inconnus… Je me suis souvenue de ma propre souffrance face à un amour impossible et pourtant autorisé, et j’ai été frappée par l’émotion. Alors j’ai écrit ‘Pardon’. Une fois encore, je voulais offrir une vision différente du sujet et le présenter autrement que comme un drame. Je voulais montrer qu’au fond, ce n’est que de l’amour.

Ton cours préféré au secondaire ?

Le français, sans hésitation.

Lecteur exclusif ou auteur exclusif, lequel choisis-tu ?

Auteur exclusif. Même si cela me fendrait le cœur, je me raconterai mes propres histoires comme je le fais chaque soir pour m’endormir. Mais je ne pourrai jamais arrêter d’écrire.

Le dernier livre que tu as lu et adoré ?

Vraiment adoré ? ‘The Wrath & The Dawn’ de Renée Ahdieh. (‘Captive’ en français.) Mais ma dernière lecture était ‘L’exquise clarté d’un Rayon de Lune’ de Sarah Morgan. Je l’ai bien aimé aussi.

 

Merci à l’auteure pour sa disponibilité et à vous de m’avoir lu jusqu’ici. Vous appréciez le concept chronique+ interview ?

 

signature coeur graceminlibe

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Lola et les lettres de Rose

Coucou les amis ! Quel plaisir de vous retrouver ! 🙂

Toujours à la recherche de prix littéraires à lire, je suis tombée par hasard sur le Prix du Livre Romantique des éditions Charleston.

J’ai découvert qu’un roman que j’avais vu sur l’un des blogs que je suis avait été lauréat de ce prix. Il s’agit des Lettres de Rose de Clarisse Sabard.  

Vu qu’il y a un prequel à ce roman et qu’il est très court, j’ai commencé par celui-ci.

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Marianne et Thierry se rencontrent sur une plage à Nice, dans les années 70. C’est le coup de foudre. Très vite ils se marient et tentent d’avoir un enfant. Mais le sort en a décidé autrement. Jusqu’à ce qu’un coup de téléphone change à jamais leur vie…

En 30 pages, Marianne nous décrit brièvement son enfance, sa rencontre avec Thierry, l’homme de sa vie, son infertilité, le coup de téléphone qui va changer leur vie de couple et leur première rencontre avec Lola, la petite fille qu’ils ont adopté. L’écriture est assez fluide, on a envie de savoir si la venue de Lola va impacter positivement leur vie. 

 

cover les lettres de rose

 

Lola a été adoptée à l’âge de trois mois. De nos jours, à presque 30 ans, elle travaille dans le salon de thé de ses parents, en attendant de trouver enfin le métier de ses rêves : libraire. Mais sa vie va basculer lorsqu’elle apprend que sa grand-mère biologique, qui vient de décéder, lui a légué un étrange testament : une maison et son histoire dans le petit village d’Aubéry, à travers des lettres lui apprenant ses origines. Elle découvre ainsi la vie de son arriere grand-mère Louise, de sa grand mère Rose et de sa mère Nadège, ainsi que les dérangeantes circonstances de sa naissance. Mais tous les habitants ne voient pas d’un bon œil cette étrangère, notamment Vincent, son cousin. Et il y a également le beau Jim, qui éveille en elle plus de sentiments qu’elle ne le voudrait. Réveiller les secrets du passé lui permettra-t-elle d’avancer vers son avenir ?

 

mon-avis-de-lecture

Lola mène une vie normale comme le commun des mortels. Son meilleur ami Tristan est homosexuel et ce cliché m’a exaspérée. Un homme et une femme tous les deux hétéro ne peuvent-ils pas être meilleurs amis ? Faut-il forcément pour qu’une relation amicale homme-femme tienne que l’un d’entre eux soit homosexuel ?

 

Son passé accourt vers elle lorsqu’elle reçoit un coup de fil de notaire. J’ai bien aimé le parcours que lui a tracé Rose pour reconstituer son passé.

Rose m’a embarquée dans sa saga familiale des années 1900 aux années 2000 où amour passionnel, mariage de convenance, petits et grands mensonges, secrets et drames se mêlent.

Les Lettres de Rose est comme une salle d’exposition où figurent différents portraits de femmes. J’ai beaucoup aimé la diversité de leurs personnalités : bonne sœur, femme masculine, femme romantique, femme ambitieuse, femme se reposant sur son homme…

J’ai pris plaisir à découvrir Louise, cette femme au caractère bien trempé qui a réussi à faire de sa vie ce qu’elle voulait, décidé bon nombre de fois de la tournure de la vie des autres. Je l’ai admirée, détestée également pour les amours avortés dont elle en est la cause.

J’ai plus été passionnée par l’histoire de Rose que par celle de Lola. J’étais d’ailleurs un peu déçue à chaque fois qu’on revenait au présent qui est l’histoire de Lola.

Jim n’aura pas l’immense honneur de faire partie de mes bookboyfriend. Le fait qu’il ressemble à Clovis Cornillac ne l’aide pas beaucoup.

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Les Lettres de Rose aborde l’effet domino de nos choix souvent égoïstes. Elle expose jusqu’où on est souvent prêt à aller pour satisfaire son ambition, assurer son ascension sociale, ce qu’on est prêt à accepter par amour ou pour sauver les apparences. 

J’ai découvert et trouvé intéressante la plume de Clarisse Sabard. Elle est légère, sans fioritures. Son premier roman est bon, pas extra. Je m’attendais à quelque chose de plus sensationnel, émouvant  après lecture des différents avis sur les réseaux sociaux… 

 

Et vous, que lisez-vous en ce moment ?

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Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Au fond de l’eau – Paula Hawkins

Ce livre a atterri dans ma PAL grâce au challenge de l’été édition 2017 sur Livraddict organisé par Saefiel. 

J’ai lu de belles choses sur la plume de l’auteure grâce à son roman La fille du train. N’ayant pas lu ce roman, j’ai voulu me rattraper et faire la connaissance de sa plume avec son dernier livre paru : Au fond de l’eau

 

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Une semaine avant sa mort, Nel a appelé sa sœur, Julia. Qui n’a pas voulu lui répondre. Alors que le corps de Nel vient d’être retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, leur ville natale, Julia est effrayée à l’idée de revenir sur les lieux de son enfance. De quoi a-t-elle le plus peur ? D’affronter le prétendu suicide de sa sœur ? De s’occuper de Lena, sa nièce de quinze ans, qu’elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu’elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c’est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se succèdent.

 

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Qui sont Libby, Jules, Josh, Nickie ? Tour à tour, ces personnages mystérieux et bien d’autres encore prennent la parole.

Que se passe-t-il au bassin aux noyées, ce lieu d’horreur et de suicide ? La rivière terrifiante de Beckford est-elle sous le coup d’une malédiction ? 

Nel (la mère de Lena et la sœur de Jules) s’est-elle suicidée ? Qu’est-il réellement arrivé à toutes ces femmes qui l’ont précédée dans le bassin aux noyées ?

C’est en cherchant des réponses que j’ai parcouru ce livre où chaque personnage a ses secrets. Chaque personnage semble détenir une part de la vérité sur les disparitions de ces femmes au fond de l’eau. 

 

Beckford n’est pas un lieu à suicide. Beckford est l’endroit où l’on se débarrasse des femmes à problèmes.

 

J’ai apprécié le décor d’horreur et plein de mystères planté par l’auteure dès les premières lignes mais il n’a pas perduré à mon grand désespoir.

L’intrigue est captivante mais elle ne m’a pas éblouie. Le rythme de l’histoire très haletant au début a perdu de son intensité, l’histoire a tourné un peu en rond, les longueurs se sont invités. Je vous avoue avoir dormi  pendant la 2e partie du livre. 

J’ai également trouvé la raison des meurtres un peu fade, trop émotionnelle. Je m’attendais à des raisons plus complexes. Je voulais que l’auteure aille là où on ne l’attendait pas. 

 

Que dire des personnages ?

Certains sont adorables, d’autres très détestables. Ils ont en commun un sentiment : la colère. Ils feront sans doute partie de mon prochain dîner littéraire.

Nickie, la voyante et Lena, l’adolescente insolente sont les personnages les plus truculents de ce roman. J’ai apprécié leurs caractères. L’une a un côté sombre et l’autre un côté rebelle.

Au fond de l’eau est une lecture moyenne pour moi. Certes, il y a eu quelques belles surprises, l’auteure a abordé des thèmes intéressants comme les relations interdites, le surpoids, le deuil mais je m’attendais à ressentir des frissons, être chamboulée, complètement menée par le bout du nez. Je n’ai pas reçu ce que j’attendais de cette lecture. 

 

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Traduit de l’anglais par : Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner
Titre original : Into the Water
Éditeur original : Doubleday an imprint of Transworld Publishers
Sonatine Éditions pour la traduction française

Sortie: juin 2017

Pages: 406 (format papier) – 715 (format numérique)

 

Vous avez lu les deux romans de l’auteure ? Lequel avez-vous préféré ? 

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Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Un appartement à Paris offert par Guillaume Musso

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« L’art est un mensonge qui dit la vérité… »

Paris, un atelier d’artiste caché au fond d’une allée verdoyante.
Madeline l’a loué pour s’y reposer et s’isoler.
À la suite d’une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.

L’atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l’assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd’hui disparus. Fascinés par son génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d’unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires.

Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les changera à jamais.

 

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Le dernier roman de Guillaume Musso  que j’ai lu date de 2012. C’est donc avec un réel plaisir que j’ai débuté ce roman. Mon plaisir s’est décuplé quand j’ai retrouvé Madeline de l’appel de l’ange. Elle n’est plus avec Jonathan Lempereur et même si j’ai eu un pincement au cœur parce que j’avais apprécié leur couple, leur séparation est « réaliste ». La vie n’est pas toujours un conte de fées. Dans la vraie vie, les couples se font et se défont souvent à la vitesse de la lumière. Un jour on aime et l’autre plus du tout.

Avec sa rencontre avec Gaspard (OMG ! Pourquoi ce prénom ?!), on pense que l’auteur va lui donner une nouvelle chance en amour, nous servir une belle comédie romantique. On pense que tout va se jouer dans cet appartement qu’ils doivent partager mais l’auteur déjoue nos plans et de fort belle manière.

Tout va se jouer dans cet appartement mais pas pour les raisons auxquelles nous pensons. Madeline et Gaspard (OMG ! Pourquoi ce prénom ?!) ne se retrouvent pas dans n’importe quel appartement. Il s’agit de celui d’un peintre mondialement connu : Sean Lorenz.

Un peintre mystérieux doté d’un génie déconcertant et dont la vie privée est une tragédie. Ce peintre va les reprocher, les mener vers un chemin sombre et faire d’eux un duo de choc. 

J’ai eu un peu de mal à trouver ma place dans les 200 premières pages. Il y avait trop de descriptions et de références à mon goût. J’ai eu l’impression de me retrouver dans un cours d’initiation à la peinture ou un cours prétentieux de sciences. J’ai reçu trop d’informations culturelles et j’ignorais quoi en faire. Musso voulait-il faire étalage de sa culture ? 

La suite du récit est plus addictive. On découvre la vraie histoire derrière les trois tableaux disparus. Il y a des cadavres dans le placard… On plonge dans l’abîme, la noirceur de l’âme humaine. On cherche comme Gaspard (OMG ! Pourquoi ce prénom ?!) une lueur d’espoir.

L’intrigue est prenante. Des rebondissements, du suspense, des surprises, il y en a. On s’associe au duo de choc pour résoudre l’enquête policière, élucider les mystères, faire jaillir la vérité. L’auteur brouille les pistes et on adore ça. On ne s’ennuie pas du tout.

Un appartement à Paris évoque l’amour déçu, l’amour déchu, la trahison de l’être qu’on chérit, idéalise. Il évoque les souffrances qu’on endure, qu’on cache et qui se métamorphosent, faute de lumière, en ténèbres. 

Le récit est sombre mais il s’achève avec une belle note d’espoir. J’ai beaucoup aimé cette fin « ensoleillée » qui annonce un renouveau. 

J’ai apprécié ces réflexions sur la paternité et la maternité. Le désir de maternité de Madeline m’a touchée, l’amour inconditionnel que portait Sean Lorenz à son fils également. 

Le récit a un caractère rocambolesque, il y a en effet certaines invraisemblances comme l’effraction à l’école mais ça n’ôte pas le caractère plaisant de l’oeuvre. Je n’irai pas jusqu’à le recommander parce que ce n’est pas un coup de cœur mais il offre un bon moment d’évasion.  

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  • Broché : 484 pages
  • Editeur : XO
  • Date de publication : 30 mars 2017

Pour lire l’interview de Guillaume Musso, cliquez ICI

Extrait : Mais notre vie de famille m’a fait comprendre quelque chose. Avoir un enfant estompe toute la noirceur que tu as dû endurer auparavant. L’absurdité du monde, sa laideur, la bêtise abyssale d’une bonne moitié de l’humanité et la lâcheté de tous ceux qui chassent en meute. Lorsque tu as un enfant, d’un seul coup, tes étoiles s’alignent dans le ciel. Toutes tes erreurs, toutes tes errances, toutes tes fautes sont rachetées par la simple grâce de la lumière dans un regard

Je me lance dans la fille de Brooklyn. A votre avis, est-ce une bonne idée ? 🙂

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