Publié dans Arrêt sur une oeuvre

La dernière des Stanfield – Marc Levy

 

Résultat de recherche d'images pour "la dernière des stanfield"

 

  • Mon père, j’ai quelque chose à confesser.
  • Quoi donc ma fille ?
  • Je viens de lire un roman de Marc Levy.
  • Sacrilège ! 
  • Je suis toute honteuse mon père, moi qui l’avais placé dans le top 10 des auteurs à ne plus relire parce qu’il m’avait déçue avec deux œuvres
  • Ça arrive ma fille. Mais dis-moi, regrettes-tu ta lecture ?

Réponse dans les lignes qui suivent

 

resume-de-loeuvre

 

Ma vie a changé un matin alors que j’ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m’apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt.
L’auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m’ordonnait de ne parler de cette histoire à personne.
J’avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l’été s’achevait et j’étais encore loin d’avoir fait mon deuil.
Qu’auriez-vous fait à ma place ?
Probablement la même erreur que moi.

Eleanor-Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres.
Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel.
George-Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l’Est au Québec.
Un matin, il reçoit une lettre anonyme accusant sa mère des mêmes faits.
Eleanor-Rigby et George-Harrison ne se connaissent pas.
L’auteur des lettres leur donne à chacun rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore.
Quel est le lien qui les unit ?
Quel crime leurs mères ont-elles commis ?
Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ?
Au cœur d’un mystère qui hante trois générations, La Dernière des Stanfield nous entraîne de la France occupée à l’été 44, à Baltimore dans la liberté des années 80, jusqu’à Londres et Montréal de nos jours.

mon-avis-de-lecture

Les premières lignes commencent avec une note de fraîcheur, je retrouve l’ambiance et la légèreté des chick-lit. Puis, après avoir fait connaissance avec la famille folle d’Eleanor-Rigby, je me retrouve dans l’univers mystérieux des thriller, romans policiers.

L’auteur a su me communiquer l’envie d’Eleanor-Rigby, sa quête de vérité. J’ai apprécié ce jeu de piste, je ne voulais pas arrêter ma lecture sans avoir découvert ce corbeau et reconstitué la vérité. 

On avance d’interrogations en découvertes. J’ai découvert assez tôt le lien qui unissait Eleanor-Rigby et George-Harrison mais il m’a fallu un peu de temps pour découvrir le trésor que l’une des mères avait gardé et qui était le père de George-Harrison. 

J’ai apprécié ces voyages entre Londres, Baltimore, Montauban ; entre le passé et le présent.  J’ai aimé l’alternance des points de vue, le fait que plusieurs personnes révèlent un bout de la vérité. Chacun de nous détient une part de vérité 🙂

Je me suis attaché à trois personnages : Michel, le frère d’Eleanor-Rigby, pour ses interventions très « philosophiques », George-Harrison pour son pragmatisme, May pour son authenticité, ses déconvenues en amour. 

La dernière des Stanfield souligne l’importance d’une famille unie et des amitiés fortes pour se construire. 

Il se lit aisément grâce au style fluide de l’auteur. Il offre une lecture assez intéressante mais ce n’est pas une histoire bouleversante, extraordinaire. Il m’a manqué un rythme haletant, des émotions fortes, du suspens.

Pour une fois, je n’ai pas fermé un roman de Marc levy sans regretter le temps passé à le lire et rien que pour ça je dis : Bravo à l’auteur !

Continuez sur cette lancée, Marc Levy et je finirai par être votre groupie, qui sait ? 😀

des-details-sur-loeuvre

Parution : 20 Avril 2017
Maison d’édition : Robert Laffont
Nombre de pages : 480
Prix : 21,90 €

lauteur

Après avoir passé six ans à la Croix Rouge et dirigé un cabinet d’architectes, Marc Levy publie son premier roman Et si c’était vrai aux Éditions Robert Laffont en 2000. Ce roman connaît un succès immédiat en France ainsi qu’à l’étranger, et est adapté au cinéma en 2005 par Dreamworks. Depuis, Marc Levy a écrit 17 romans. Il est traduit en 49 langues, et les ventes de tous ses romans ont dépassé les 40 millions d’exemplaires dans le monde.

Vous avez déjà lu Marc Levy ? Lequel de ses livres avez-vous adoré ? Détesté ?

fleur v1

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Il en va ainsi depuis Matthieu l’évangéliste, Rodrigue Ndong

Résumé de l'oeuvre

Dans la ville, il pleut. Ils clament les uns à la suite des autres que c’est ainsi qu’ils l’ont trouvée. Comment mettre cela en doute, personne n’a touché au corps. On s’est contenté de regarder et on s’est signé pour la plupart. Certains ont crié et d’autres sont restés ébahis.
Une jeune femme est morte. Elle avait seize ans, un mètre soixante-dix, menait une vie de luxe sans toujours disposer des moyens de sa politique. Elle avait un physique agréable, on lui a brisé le cou. Elle a encore les quatre membres ficelés et un filet de sang coagulé glisse de son cul. Elle est nue et n’avait pas de poil. Un beau visage, malgré la mort. De beaux seins, de jolies cuisses. On l’a tuée par strangulation, à première vue.
Rattraper l’auteur de cet homicide, l’inspecteur le savait d’emblée, lui en coûterait.

Il en va ainsi depuis Matthieu l'évangéliste

Le résumé de l’oeuvre n’est-il pas prometteur ? N’annonce-t-il pas un excellent moment d’enquête policière ? J’ai sauté de joie lorsque Edilivre m’a donné l’occasion de le lire en service presse. Le livre n’étant pas du tout volumineux, je m’attendais à un rythme haletant. Mes attentes ont-elles été comblées ? 

 

l'Afrique écrit

 

Une jeune fille de 16 ans a été assassinée. L’inspecteur anonyme est en charge de l’enquête.  La victime, il la connaît très bien, c’est la sœur de son amante.  

Des choses étranges sont arrivés à l’inspecteur, il a la migraine et a perdu des objets très personnels. Sont-ils des indices ? Est-il lié au crime ? 

Le lecteur accompagne l’inspecteur dans ses interrogatoires. On découvre l’imperméable jaune, le voisin de la défunte ; le paralytique, enseignant de philosophie ;  l’infirmière abonnée à la luxure ; Frank Branly, le faux prophète ; Sœur Barbara qui goûte aux plaisirs de la chair. 

Les secrets se dévoilent, d’autres meurtres sont commis et nous rapprochent de fil en aiguille du meurtrier de la jeune fille. 

L’histoire est assez intéressante mais j’ai eu beaucoup de mal avec sa forme. La narration est quasi absente, on a affaire à des séquences de faits. Cette narration déséquilibrée perturbe. 

Le style alambiqué de l’auteur m’a laissée perplexe. 

« Quand il parle, son bras gauche s’agite comme s’il bégayait. Cette situation donne en effet au paralytique, à son corps défendant, la structure d’une identité remarquable. »

Euh… elle est comment la structure de l’identité remarquable ?

 

« Le logement est toujours dans le même état, moins le cadavre de sa frangine. Et rien n’est rangé depuis le passage des flics et je m’interroge sur la signification de la vérité des sentiments humains« 

J’ai longtemps cherché l’importance de la phrase soulignée dans ce paragraphe. 

Le caractère très cru de ce polar m’a fortement déroutée, limite choquée. J’aurais voulu plus de subtilité pour toutes les scènes et allusions au sexe. 

Quelques maladresses dans la tournure des phrases et des fautes d’orthographe m’ont également gênée : « Elle dit que son sexe lui brûle », « les pullules que j’ai avalées n’ont servi à rien »

CONCLUSION : Mon avis est mitigé. L’histoire est assez intéressante et se laisse lire rapidement mais les bémols énoncés plus haut l’empêchent d’atteindre le niveau tant désiré du « coup de cœur ». 

 

Christmas

Thème : Roman policier / suspense

Format : Roman (134×204)

Nombre de pages : 86

Date de publication : 2 décembre 2016

C’est une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué, d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé, de renoncer à toutes les tentatives parce qu’on a échoué…

lauteur

Rodrigue Ndong a à son actif, déjà plusieurs ouvrages qui touchent à de nombreux domaines, souvent abordés sous des angles singuliers. Avec ce troisième roman, il pénètre sur des terres nouvelles où sexe, alcool, drogue et revolver à six coups sont au rendez-vous.

GM signature

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Throwback Thursday Livresque 16 – Noir et sans espoir ou Lumière et plein d’espoir

Ravie de vous retrouver pour le Throwback Thursday Livresque ! Pour ceux qui ont déjà oublié, ce rendez-vous permet de ressortir des placards des livres qu’on aime mais dont nous n’avons plus l’occasion de parler, de faire découvrir des livres à vos lecteurs, de se faire plaisir à parler de livres !

 

Print

 

Cette semaine, le thème est : Noir et sans espoir ou Lumière et plein d’espoir

Je crois que j’ai lu plusieurs livres cadrant avec ce thème mais la mémoire me fait défaut.

J’ai failli passer mon tour encore une fois quand je me suis rappelé de ce beau livre lu au collège : Le cahier noir de Camara Nangala

Le cahier noir par Nangala

La maman de Nafiomo et Katinan est morte il y a peu de temps. Ils conservent enfouis dans leur cœur des souvenirs impérissables de son amour et de sa tendresse. Mais leur papa a déjà ramené à la maison une nouvelle épouse avec ses trois enfants. Cette marâtre qu’ils surnomment la vieille sorcière exerce sur leur père un puissant pouvoir de domination. Ils sont victimes de sa haine farouche, d’une injustice et d’une violence sans bornes. Convaincus que leur maman est au paradis, ils attendent patiemment que des anges viennent chercher le message d’espérance qu’ils consignent jour après jour dans un cahier noir. Jusqu’à ce que leur père découvre leur secret…

C’est un livre poignant, âmes ultra sensibles s’abstenir.

Mon cœur d’enfant s’est serré en lisant ce livre. J’ai pleuré et partagé la peine de ces deux garçons. J’ai remercié La Providence pour mes parents et ma famille unie.

Ce livre décrit une réalité sociale qui perdure encore sous les tropiques : trop d’enfants sont maltraités, réduits en esclavage par des belles-mères acariâtres et des pères au silence coupable. 

J’ai été très en colère contre leur belle-mère. Elles m’énervent, ces femmes égoïstes, qui protègent leur progéniture et malmènent les enfants des autres. 

Ce livre est noir comme la douleur, noir comme la violence, noir comme la solitude, noir comme le cauchemar. Heureusement les ténèbres ne durent pas toujours. La lumière jaillit, l’espoir trouve une réponse. Ce livre se termine bien, les larmes sont asséchées, la joie est restaurée, le cauchemar est terminé. 

Quel livre recommanderiez-vous pour ce thème ? Avez-vous lu des romans qui traitent de la violence domestique ?

 

signature coeur graceminlibe

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

American Dreamer de Marina Niava, lu et….

Résumé de l'oeuvre

Ce roman, dynamique et savoureux, nous emmène dans le milieu afro-américain branché de New-York. Saliou Sangaré, un jeune Ivoirien immigré est associé dans un studio d’enregistrement. Sa vie est celle de son époque : brassage culturel, humour, réactivité, musique et ambitions. L’originalité de cet ouvrage coloré tient d’abord au don très particulier de Saliou qui « scanne »…, ce qui l’amènera dans des aventures hors du commun. 

l'Afrique écrit

Le rêve américain ne m’habite pas. Je ne rêve pas de visiter New-York mais l’auteure a réussi à me donner l’envie d’y aller à travers la vie animée de Saliou. J’ai retrouvé l’univers décrit dans les experts Manhattan ou autres séries américaines se déroulant à New-York. J’ai pris un billet simple pour New-York sans me poser de questions et en n’oubliant pas de prendre avec moi ma Côte d’Ivoire. L’auteur mêle avec grand soin le français et le nouchi, l’argot ivoirien. Cet usage harmonieux rafraîchit son écriture, la rend accessible.

Le caractère romantique de l’oeuvre est perceptible dès les premières lignes. L’histoire débute avec une soirée où Saliou et son pote et associé, Sam, nous font découvrir les femmes de leurs vies ou plutôt les femmes qui tournent autour d’eux, celles qu’ils mettent dans leurs lits. 

Comme toujours, un don Juan tombe sur une femme qui remet en question son statut, lui donne envie de réellement tomber amoureux. Saliou n’est pas une exception. J’ai bien aimé l’arrivée de cette femme dans sa vie et son caractère bien trempé même si j’aurais voulu une histoire d’amour plus compliquée, plus énigmatique. 

J’ai encore plus aimé le côté science-fiction qu’apporte le don de Saliou et pourtant ce n’est mon genre favori. Saliou, le mec soigné, a une particularité : il ne rêve pas quand il dort, il s’immisce dans le rêve de celles avec qui il « dort ». Ce don original intrigue. A quoi sert-il ? Comment Saliou l’utilise ? Telles sont les questions que l’on se pose en poursuivant le récit.

J’ai beaucoup aimé son passage au laboratoire (je ne vous en dis pas plus pour garder le mystère 🙂 ), sa rencontre avec B, cette jeune fille avec un don particulier comme lui. Cette partie est la plus riche en surprises. J’ai eu l’impression de regarder un film. J’aurais voulu que cette partie soit plus exploitée, qu’elle dure plus. J’aurais également voulu que le don de Saliou ne lui serve pas uniquement mais aux autres également. Pour moi, un don doit servir aux autres sinon il ne sert à rien. 😛

J’ai passé un bon moment de détente et d’évasion avec « American Dreamer« . Le style descriptif, dynamique et limpide de l’auteur donne un caractère captivant à l’oeuvre. Les 174 pages de l’oeuvre se laissent lire en quelques heures. 

« American Dreamer » est un récit de qualité, les personnages tant principaux que secondaires sont bien construits, ils ont une âme. J’ai bien aimé le personnage de Sam, son côté désinvolte et sa nature de bosseur. 

Vous avez perdu l’envie de lire ? Vous voulez découvrir New-York sans y aller vraiment ? Vous êtes en panne de lecture ? Vous voulez lire une histoire romantique mais pas que ça ? « American Dreamer » est le livre qu’il vous faut. 

Christmas

Editeur : NEI CEDA

Nombre de pages : 174 pages

Année de publication : 2016

Format : papier 

Prix : 2800 F CFA dans toutes les librairies de France et à 3000 F CFA auprès de l’auteur

Extrait : Je sortais avec cette fille, Jameel, une magnifique Somali, il y a trois ans de cela, à Atlanta. Jameel était super mais faisait sans cesse des cauchemars atroces qui la perturbaient aussi par ricochet. Elle devait avoir un problème, j’ignore lequel. Peut-être son enfance dans un pays en guerre ? Au bout de huit mois à me réveiller en sueur, torturé par d’horribles visions, j’ai fini par m’en séparer. Elle n’avait pas besoin de moi mais d’un psy. Il n’ y a qu’un rêve d’elle que j’ai voulu garder en mémoire. Celui où elle recevait l’une après l’autre dans une salle, des personnes chères à son cœur. Ces personnes lui donnaient des conseils, et chacune un indice vers un mystérieux trésor caché. Je ne figurais pas parmi ces personnes. Je me dis en rigolant que c’est peut-être ce qui m’a poussé à rompre. 

L’image contient peut-être : 1 personne
Credit photo Marina Niava

Cinéaste, communicatrice et auteure, Marina Niava signe ici son premier roman. Elle écrit American Dreamer bien avant de séjourner au pays de l’Oncle Sam. A travers cet ouvrage, elle matérialise une longue histoire d’amour avec les lettres. 

GM signature

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Throwback Thursday Livresque #15

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram mais vraiment concentré sur les livres !

Ce que permet ce rdv ? De ressortir des placards des livres qu’on aime mais dont nous n’avons plus l’occasion de parler, de faire découvrir des livres à vos lecteurs, de se faire plaisir à parler de livres !

Print

Le thème de cette semaine est : Plus de 500 pages, un pavé

J’ai failli passer mon tour et hop ! Une recherche sur Amazon et la Fnac m’ont rappelé qu’il y avait bien un roman plaisant lu en 2012 qui cadrait bien avec ce thème et qui n’avait pas encore été présenté sur le blog.

Il s’agit de L’appel de l’ange de Guillaume Musso qui fait 576 pages. Youpi ! 

Après une autre balade sur Internet et je découvre que sur Wikipédia, il fait 391 pages. Sur le site de l’éditeur, il fait 400 pages. Bref ! Pour moi ce livre fait 576 pages et pi c’est tout ! 

 

LAppelDeLAnge _Musso

 

 

Résumé 

Dans leur téléphone, il y avait toute leur vie…
New York. Aéroport Kennedy.
Un homme et une femme se télescopent. En ramassant leurs affaires, Madeline et Jonathan échangent leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco.
Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais…

Je n’aime pas les gros pavés de manière générale. J’aime les livres qui font moins de 200 pages mais avec Musso, je n’ai pas hésité. J’avais déjà lu la fille de papier et j’avais été scotchée par son imagination, la trame de son récit.  

Avec l’appel de l’ange, j’ai aussi admiré son imagination, sa façon de faire parler l’impossible.  Le jeu qui se crée entre Jonathan et Madeline est original. Ils apprennent à se connaître à travers le téléphone de l’autre. J’ai pensé à moi, à mon téléphone qui contient tellement d’informations privées : les traces de ces moments où je me substitue à Hélène Ségara, les photos de ma famille, ma wishlist, mes déclarations quotidiennes, etc…

J’ai aimé cette balade entre le passé et le présent, ce côté un peu thriller, un peu comédie romantique. J’ai aimé l’atmosphère créée par les secrets, les énigmes, les citations en début de chapitre. J’ai aimé ces bouts de voyage entre Paris, San Francisco, Londres, la Côte d’Azur, New York. J’ai aimé frôler le danger. Je n’ai pas rencontré l’ennui, plutôt l’inattendu. 

L’appel de l’ange est une lecture très captivante, facile à lire et très plaisante…

Quel livre proposeriez-vous pour ce thème ?

Avez-vous déjà lu Musso ? Lequel de ses livres recommanderiez-vous les yeux fermés ?

signature coeur graceminlibe

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Polar sud-africain : les enfants du cap de Michele Rowe

Résultat de recherche d'images pour "les enfants du cap michele rowe"

 

Il y a un monde entre le township d’Ocean View et la plage de Noordhoek, écrin de beauté
préservée dans la banlieue du Cap, sur laquelle le cadavre d’un homme est retrouvé un matin.
De la même façon, tout sépare Marge Labuschagne, l’ancienne psychologue criminelle qui a découvert le corps, de l’inspectrice farouchement indépendante Persy Jonas : couleur de la peau, âge, milieu social.
Et pourtant, leurs destins sont liés. Comme celui de Persy et du dangereux caïd d’Ocean
View, même s’ils ont pris des chemins différents.
Peu à peu, alors que les deux femmes sont contraintes de collaborer, les pièces du puzzle
s’assemblent, mêlant combines immobilières, corruption policière et crimes violents. Et
révélant toutes les vérités restées jusqu’ici endormies…
Au cœur de ce roman, rôdent les secrets enfouis sous les paysages idylliques de cette
péninsule du Cap et les violences faites aux métis déplacés sous l’apartheid. Michèle Rowe
nous invite à plonger avec elle dans cette Afrique du Sud magnifique et complexe, cette
nation arc-en-ciel.

l'Afrique écrit

La peur était un puissant moteur économique : les gens qui ont peur paieraient n’importe quoi pour se sentir à l’abri. Ils avaient soif de sécurité personnelle. Ils avaient soif de sécurité personnelle. Ils recherchaient aussi le secours des dieux et s’en remettaient à celui qui saurait les apaiser et leur assurer une protection spirituelle.

Je ne connais pas grand chose à la littérature sud-africaine. Les enfants du Cap m’a permis de combler cette lacune. 

J’ai d’abord fait connaissance avec Persie, cette jeune métisse menue dévouée à son rôle d’agent de la loi. Elle essaie de faire régner l’ordre et la justice dans les banlieues du Cap comme elle prend grand soin de son grand-père à qui elle doit beaucoup, son prénom en premier. A travers sa vie, on voit combien il est difficile d’être métisse dans une société où les clivages raciaux persistent. 

J’ai ensuite fait connaissance avec Marge Lebuschagne, psychologue criminelle blanche. Méfiante, elle a un grand penchant pour l’alcool et le désordre. Elle est à la limite de la dépression depuis son divorce.

Persy et Marge sont différentes et pourtant il va falloir qu’elles travaillent ensemble quand Marge Lebuschagne découvre le corps d’un homme sur la plage de Noordhoek. 

Ce roman montre combien tout le monde se méfie de tout le monde, combien l’on préfère se contenter des préjugés plutôt que d’aller à la rencontre de l’autre et de le connaître réellement. 

Un proverbe ivoirien dit : on ne montre pas son village avec la main gauche. Cela signifie qu’on ne dit pas du mal de soi-même ou qu’on ne montre que les bons côtés de son village ou pays. Michele Rowe n’en a que faire de ce proverbe. 

Elle fait un portrait saisissant et réaliste de l’Afrique du Sud où les races ont encore du mal à former un moule homogène. Elle nous mène aux caïds, aux gangs, aux policiers corrompus. Elle étale la xénophobie des sud-africains, l’expropriation des plus pauvres, le mépris des Blancs, les mâles dominants et les femmes soumises, elle n’atténue en rien la violence qui règne. 

Avec une écriture très descriptive, une intrigue qui tient bien la route, des personnages bien travaillés et crédibles comme Mhlabéni (le policier qui sait parfaitement arrondir ses fins de mois) et Sean Dollery, les belles surprises comme le passé en commun de Persy et Marge, Michele Rowe nous fait passer un agréable moment de lecture.

Je n’ai noté qu’un seul bémol :  l’intrigue qui a été un peu longue à décoller. 

Lisez-vous souvent des thriller sociaux ? 

Christmas

  • Titre original : What Hidden Lies.
  • Traduit de l’anglais par Esther Ménévis.
  • Broché: 448 pages
  • Editeur : ALBIN MICHEL (2 mars 2016)
  • Collection : LITTERATURE GENERALE

 

 

l'auteur du mois

 

Épouse du Kalahari Surfer, l’un des premiers musiciens blancs à s’opposer à l’apartheid, Michèle Rowe a suivi une brillante carrière de scénariste et de productrice. Elle est l’un des membres fondateurs de Free Film Makers, un collectif de cinéastes anti-apartheid. Cela fait des années qu’elle sonde la réalité sud-africaine dans ses documentaires qui ont remporté de nombreux prix, parmi lesquels un Oscar et un International Emmy. Avec Les Enfants du Cap, son premier roman, elle s’est d’emblée imposée parmi les grands en étant la première sud-africaine à gagner le Debut Dagger Award, décerné par la prestigieuse Crime Writers’ Association.

signature coeur graceminlibe

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Le sel de nos larmes – Ruta Sepetys

 

Résumé de l'oeuvre

Hiver 1945. Quatre adolescents. Quatre destinées.

Chacun né dans un pays différent.
Chacun traqué et hanté par sa propre guerre.
Parmi les milliers de réfugiés fuyant à pied vers la côte devant l’avancée des troupes soviétiques, quatre adolescents sont réunis par le destin pour affronter le froid, la faim, la peur, les bombes…
Tous partagent un même but : embarquer sur le Wilhem Gustloff, un énorme navire promesse de liberté…

Inspirée par la plus grande tragédie de l’histoire maritime, Ruta Sepetys lève le voile sur une catastrophe scandaleusement occultée de la Seconde Guerre mondiale, qui a fait au moins six fois plus de victimes que le Titanic en 1912.

Résultat de recherche d'images pour "le sel de nos larmes ruta sepetys"

 

J’ai découvert ce livre grâce à la blogueuse Emi lors de ma balade de blog en blog il y a sept mois (il faut d’ailleurs que je reprenne). Coup de coeur d’Emi, je l’ai placé dans ma wishlist. J’ai sauté de joie quand j’ai su qu’il était disponible à la médiathèque. 

Je l’ai lu cette semaine. Ai-je eu le même ressenti qu’Emi ?

l'Afrique écrit

L’Allemagne et la Prusse Orientale ayant été envahies par l’Armée Rouge, les peuples allemands, polonais, lituaniens se retrouvent condamnés à l’exil. Luttant pour leur survie, ils espèrent être évacués d’urgence par la mer via l’Opération Hannibal.

Le récit repose sur quatre piliers : Joana, infirmière et Lituanienne, rapatriée en Allemagne qui prend plaisir à secourir les autres ; Emilia, la petite blonde au bonnet rose, apeurée, nostalgique de sa Pologne natale ; Florian, le restaurateur d’oeuvres d’art, sauveur de la jeune Emilia et Alfred, le bon soldat Allemand méprisé par ses pairs, sous-estimé et qui veut prouver au reste du monde qu’il a de la valeur. Emilia est celle qui m’a le plus émue.

Ces quatre adolescents qui s’expriment à tour de rôle parlent de leurs patries, leurs nostalgies, leurs visions de la guerre, leurs peurs, leurs fautes, leurs peines, leurs buts, leurs secrets et leur espoir de survie qui se trouve être le Wilthelm Gustloff.

A travers les yeux de ces quatre adolescents, nous observons la misère des réfugiés, la douloureuse séparation des familles, la cruauté, le lourd tribu que payent les civils lors d’une guerre et ça fait mal de lire tant de souffrance. 

Les personnages principaux comme secondaires sont attachants, si réels. On oublie qu’on est dans une fiction. On ressent les émotions qui les traversent. 

Ce roman historique est bien construit : les chapitres sont très courts et captivent, l’alternance de points de vue donne du rythme à l’histoire. On ne voit pas le temps passer.

Il est bien écrit, le style de l’auteure est épuré et simple. 

En conclusion, l’histoire est belle, remplie d’humanité et surtout instructive. Avant ce livre, j’ignorais tout de ce grand naufrage.

J’ai beaucoup aimé ce roman choral, il m’a manqué une avalanche de larmes pour qu’il soit un coup de coeur. Bravo à l’auteure pour ce roman de qualité qui mérite d’être lu.

La culpabilité n’a de cesse de vous poursuivre. (Joana)
Le destin n’a de cesse de vous poursuivre. (Florian)
La honte n’a de cesse de vous poursuivre. (Emilia)
La peur n’a de cesse de vous poursuivre. (Alfred)

Emilia

Je connais les légendes des oiseaux. Les mouettes, ce sont les  âmes des soldats décédés ; les chouettes, les âmes des femmes ; les colombes enfin, les âmes des jeunes filles vierges que la mort vient d’emporter. Existe-t-il un oiseau symbolisant l’âme des filles comme moi ? 

Emilia

Une mère, c’est une ancre dans la vie. Une mère, c’est un réconfort. Une mère, c’est un chez-soi. Une fille qui a perdu sa mère n’est plus qu’une minuscule embarcation sur une mer déchaînée. Il y a des bateaux qui finissent par atteindre le rivage. Et il en est d’autres, comme moi, qui semblent s’éloigner toujours d’avantage de la terre ferme. 

Alfred

Tu appartiens au sexe faible, ce dont je suis heureux. Puissent tes mains ne jamais se refermer en poings ! Puissent tes oreilles ne jamais entendre l’appel du devoir ! Avant la fin de cette guerre, tous les hommes auront l’occasion de révéler leur véritable personnalité. 

des-details-sur-loeuvre

Titre original : Salt to the sea

Publié par Philomel Books pour l’édition originale et Gallimard jeunesse pour la traduction française

Collection Scripto – Gallimard Jeunesse

478 pages

Date de publication : juin 2016

Notes de l’auteur disponibles en fin d’ouvrage

lauteur

Née à Detroit le 19 novembre 1967, Ruta Sepetys est née, dans une famille d’artistes, d’intellectuels et de musiciens. Son père réfugié lituanien, officier menacé de mort par Staline, a été emprisonné 8 ans dans un goulag.

Elle étudie la finance internationale au Hillsdale College et vit quelque temps en Europe. Puis elle part pour Los Angeles afin de travailler dans l’industrie de la musique.

Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre (Between Shades of Gray, 2011), son premier roman et moult fois primé. Son 3e roman Le sel de nos larmes est inspiré de l’histoire de la cousine de son père qui a échappé au naufrage du Gustloff.

Elle vit dans le Tennessee, à Nashville, avec sa famille.

fleur v1

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Âmes sœurs – Tome I, Nous ?

Lara est une jeune étudiante souriante, vive, et pleine de vie. Elle dissimule pourtant un lourd secret, qui la handicape depuis l’enfance. Une fois tous les ans depuis onze ans, elle combat ses cauchemars, et se relève immanquablement, plus forte que la fois précédente.
Richard est un enseignant-chercheur passionné de mathématiques. Énigmatique, calme et imposant, il est tout ce que Lara déteste. C’est un homme, cette raison seule suffit.
Entre Lara et Richard, un duel s’engage. D’affrontements violents en affrontements sensuels, une corde se noue, un lien se tisse. Avec une inéluctabilité effrayante. Lara, la femme-enfant aux ailes brisées, et Richard, l’adulte froid et mystérieux, réussiront-ils à briser ce lien avant qu’il ne se noue irrémédiablement, établissant entre eux une chaîne indestructible ? Deux êtres aussi différents et torturés peuvent-ils trouver l’apaisement ensemble ? Peuvent-ils redéfinir le don de soi, le rapport à l’autre ?

« Un choc, un souffle qui se perd. Une chute, la peur, des mains, le soulagement. Des paupières qui frémissent, s’ouvrent sur un regard… Et s’y perdent.
Vous est-il déjà arrivé de rencontrer quelqu’un, et de vous dire que vous avez trouvé LA personne ? Vos yeux se croisent et vous savez, vous savez de manière certaine que cette personne va changer votre vie à jamais. De quelle façon ? Vous n’en avez aucune idée, mais il est plus qu’évident pour vous que vous êtes à un tournant de votre existence.
Ça aurait dû se passer comme ça. En théorie. J’aurais dû savoir que la collision -au propre comme au figuré- de nos deux vies allait provoquer un incendie. C’est comme ça que j’appelle le brasier incandescent qui surgit lorsque nous sommes en présence l’un de l’autre, un terme plus approprié me viendra sans doute à l’esprit un jour. Ou pas.
Mais vous devez vous demander de quoi je parle. Reprenons depuis le début, voulez-vous ? »

cropped-cropped-cropped-siteweb21

L’auteur, à l’occasion de la sortie du 1er tome de sa saga l’automne dernier, avait lancé un jeu-concours sur son blog qui permettait de gagner un exemplaire du roman. N’étant pas très chanceuse en matière de jeu-concours, j’avais été très surprise de figurer parmi les gagnantes.

Âmes sœurs est un roman psychologique. Dans ce genre de littérature, le personnage et sa caractérisation sont plus développés et approfondis que dans un autre genre : l’auteur s’attache à l’analyse psychologique de ses personnages. Le roman psychologique peut ainsi s’appeler le roman de l’« homme intérieur ».

Dans de nombreux cas, l’écrivain utilise les techniques de courant de conscience ou de monologues intérieurs pour mieux illustrer le travail interne de l’esprit humain, ainsi que l’inclusion de flash-back. Une autre ressource utilisée pour rechercher à l’intérieur des personnages, est l’utilisation de textes émanant directement du personnage, comme des journaux intimes ou des correspondances.

 Bien ! Ne restons pas à la porte de ce roman, entrons dans le séjour.

Comment décrire ce livre ? C’est comme entrer dans un restaurant qu’on a découvert en faisant une balade dans le quartier. Un samedi soir, on se laisse tenter et on y entre. On consulte le menu, on tombe sous le charme d’un plat de résistance que l’on commande sans tarder. Un serveur nous apporte un plat, petite déception : c’est un apéritif offert par la maison, ce n’est pas le plat de résistance que l’on attendait.

Pas grave, notre estomac est assez grand. On consomme l’apéritif.

Le serveur revient avec une autre assiette, une entrée toujours offerte par la maison. Ok, on mange.

Le serveur vient à nouveau avec une autre entrée. Le taux d’impatience monte crescendo. Où est donc le plat de résistance ?

On projette de quitter le restaurant en se promettant d’avertir tous les internautes sur la qualité de celui-ci quand le plat de résistance arrive enfin …

Aux premières pages du roman, on découvre Lara, une jeune étudiante d’origine africaine et sa joyeuse bande d’amis : Aude, Xavier, Souma… On découvre comment ils se sont connus, leurs activités à la fac (on a en cet instant un peu de nostalgie) et en dehors de celle-ci.
On assiste à la première rencontre de Lara et Richard, leurs premiers échanges, leurs premières impressions. On s’attend à ce que l’histoire commence mais non. Les joyeux amis refont surface !
Ils sont sympathiques, je l’accorde, mais décrire leurs péripéties sur plus d’une centaine de pages alors qu’on s’attend à lire une histoire d’amour, c’est trop… La lecture devient lassante, on commence à lire en diagonale.
Le roman prend ensuite l’allure d’un entonnoir, nous fait pousser un cri de joie. Ça y est ! La multitude de personnages s’efface, adieu la bande d’amis ! Seuls restent en piste ceux qui nous intéressent vraiment : Lara et Richard, l’étudiante et le professeur, l’élève et le maître…

Richard est l’homme dont toute femme rêve. Quelle femme, en effet, n’aimerait pas être courtisée par le RIB : le Riche, Intelligent et Bel Homme ?

Richard est parfait, singulier dans sa façon d’être, sa façon de faire.

Je ne savais pas qu’embrasser quelqu’un pouvait être un acte aussi … Voluptueux. On aurait dit deux créatures majestueuses se battant pour la suprématie sur l’autre. Une bagarre mi-brutale, mi-lascive durant laquelle ils se mouvaient sans bruits, bougeant avec une grâce insolente pleine de violence contenue.

 

-Je vais t’apprendre à me vouloir autant que je te veux. Je vais t’apprendre à être aussi affamée que je le suis.

Je marque une pause, pour la laisser s’imprégner de mes exigences. Ses yeux s’agrandissent, effroi, avidité. Elle commence à prendre la mesure de ce que nous allons devenir. Nous. C’est troublant.

Je poursuis :

– Je vais t’apprendre à me dévorer. Et seulement ensuite, je t’apprendrai à m’aimer.

C’était son dernier souhait.

– Tu ne vas pas m’apprendre à te désirer ? demande-telle, les yeux vibrants d’un défi silencieux. Il ne s’agit pas d’inconscience, réalisé-je, il s’agit d’audace.

– C’est quelque chose que tu as appris toute seule. dis-je, définitivement conquis.

 

Lara et Richard… Quelle attraction ! Quelle passion ! Quelle dépendance !

Leur rapprochement se fait très vite, le besoin soutenu de l’autre s’accroît. Leur relation est particulière, caresse, sensualité mais pas sexualité. J’ai beaucoup apprécié cette possession non sexuelle. Ça change des  sagas érotiques.

Petit bémol : les échanges entre Lara et sa conscience m’ont un peu gênée. J’ai eu l’impression de retrouver Anastasia de 50 nuances de Grey.

 

Lara et Richard intriguent. Ils se dévoilent au compte-gouttes. J’ai été émue par les quelques bribes de son passé que Richard a dévoilées, sa part d’ombre m’a effrayée.

Ils multiplient aussi les points d’interrogation dans l’esprit du lecteur.

Quel est le lourd secret de Lara ? Qui est vraiment Richard ? A-t-il un dédoublement de personnalité ?

Lara veut une relation exclusive, un duo mais seront-ils réellement que deux dans leur couple ?  La fin du Tome I ne nous conforte pas…

En résumé, ai-je apprécié ma lecture ? Oui, à 70%.

L’auteur a une belle plume, ses descriptions sont très bien faites, l’ossature du roman respecte bien celui du roman psychologique.

Ce Tome I est un joli mélange de peur, d’incertitude, d’audace, de lutte, d’abandon, de passion, de rêve, de mystère, de mixage de culture.

Le décor de la saga est planté, on s’attend à ce que le tome II soit tumultueux, fort en rebondissements et qu’il résolve tous les mystères.

Envie de vous laisser charmer par le beau Richard ?  Cliquez ici

Publié dans Quand on est célib'

Coucou là-haut ! C’est prévu pour quand l’amour réciproque ?

attirer l'homme que j'aime

Je m’appelle Judith, j’ai 25 ans et je n’ai toujours pas connu l’amour réciproque. Les hommes qui me courtisent ne me plaisent pas. Les hommes qui me plaisent ne viennent jamais vers moi. J’en ai marre, ABSOLUMENT MARRE !!!

Je ne sais pas ce qui cloche chez moi.

Depuis un mois, c’est un mec très moche qui me courtise. Le physique ne doit pas être essentiel dans le choix du partenaire mais comment dormir avec un homme dont on déteste les formes du visage ? Comment passer toute sa vie avec un homme dont le corps ne nous attire pas ? Moi, je dis non !

Je ne cherche pas Mister Univers, un mec sans défaut,

je veux un homme qui m’électrise en effleurant ma  peau.

J’ai blacklisté Quasimodo de façon brutale. Je n’avais pas le choix, son attitude frôlait le harcèlement.

La semaine dernière, c’est le vigile de l’entreprise où j’étais en mission professionnelle qui m’a abordée !!!! Oh, ma pauvre Judith qu’as-tu fait au Bon Dieu pour qu’IL te martyrise de la sorte ?

Le vigile n’est pas mal, côté physique mais nos niveaux d’étude ne concordent pas. J’ai un poste de senior dans un cabinet d’audit, je recherche un homme avec le même bagage intellectuel que moi. Ne me faites pas la leçon !!!!! Je ne veux rien entendre ! Que celle qui ne pense vraiment mais alors vraiment pas comme moi me jette la première pierre puis une deuxième.

Bref ! Je veux avoir l’homme que je désire  alors cette semaine, j’ai décidé de me renseigner amplement sur la loi de l’attraction. J’ai dévoré les ressources du blog d’Arielle Camille.

En résumé, les 10 choses à faire pour attirer ce qu’on désire sont :

1- Aligner la pensée consciente avec le ressenti. Imaginer quels seraient les sentiments que vous éprouveriez si vous aviez maintenant l’homme que vous souhaitez avoir. Que feriez-vous avec cet homme et quels sentiments cela déclencherait ?

Il suffit d’éprouver ces sentiments dès maintenant ! Faites comme si vous aviez déjà ce que vous désirez ! Et sentez-vous comme ça les prochains jours.

 2-  Travaillez sur votre rapport par rapport au couple : Comment le percevez-vous en général ? Faites en sorte de le percevoir comme quelque chose de très positif, une énergie puissante d’abondance qui circule.

3-  Attention à ce que vous dites.  Surveillez vos paroles ! 

4-  Soignez-votre corps, marchez et faites du sport !

5-  Vivez au présent

6- Lâchez prise, oubliez presque votre désir, et soyez heureux de ce que vous avez maintenant !

7-  Soyez précis ! Savez-vous ce que vous voulez vraiment ?

8- Agissez dans le sens de vos désirs. Ne restez pas passifs.

9-  Engagez-vous vers votre objectif. Montrer à la vie votre détermination.

10-  Faites confiance à la vie.

 Et une petite astuce supplémentaire, mais c’est bien parce que c’est vous !

Quand ça ne va pas et que tout ce que je viens de dire là-haut vous semble insurmontable, voyez le verre à moitié plein ! (tout ce qu’il y a déjà de bien dans votre vie). Dites-vous une chose, le verre n’est jamais plein totalement. Il faut juste l’accepter !

J’ai aussi lu les 2 ingrédients secrets pour mettre en action la loi de l’attraction : 

– S’attendre à ce que cela arrive ou plus simplement « y croire »

Le problème de bcp de personnes est que, même si ils pensent à ce qu’ils veulent, même si ils en parlent et qu’ils y prêtent attention, ils ne croient pas que cela puisse vraiment leur arriver. Ils ne s’attendent pas à obtenir des résultats, ils n’ont pas la foi, ils ne croient ni en eux, ni ne font confiance à l’univers. Voilà pourquoi cela ne fonctionne pas. Donc, pour que ce que nous désirons se manifeste dans notre vie, il faut par dessus y croire. Etre sûr que ça va nous arriver. Et surtout être confiant. Attention, je ne parle pas d’espoir. Je parle de foi. Avoir la foi, voilà un des ingrédients manquants.

– Lâcher-prise

Ensuite, et je pense que pour bon nombre d’entre nous cet aspect est très difficile à comprendre, il faut lâcher prise. Cela peut sembler paradoxal avec « s’y attendre » mais vous allez comprendre. Lâcher prise est le liant qui manque à la recette de la loi de l’attraction. Lâcher prise une fois que l’on a pensé à ce que l’on veut, émis une émotion positive, et ressenti au fond de soi la confiance que cela va se produire, c’est comme affirmer à l’univers que nous lui faisons toute confiance sur les détails de la réalisation. Lâcher-prise fait en sorte qu’aucun doute ne vienne s’immiscer dans notre esprit. Quand nous lâchons prise, nous ne tournons pas les choses en boucle dans notre tête et par conséquent, ne permettons pas à notre intrus de nous tirer vers le bas en nous faisant entendre par exemple ce genre de phrase :

« Ne rêve pas, ça ne marchera jamais, je ne vois pas comment ! »

Ma recette magique est donc la suivante : Pensée + attention + émotion + action + s’y attendre + lâcher prise

= Manifestation ou matérialisation de son désir

Après lecture de ces articles, mon regard sur ma vie amoureuse a changé. Oui, je sais ce que je vais faire.

Matin, midi et soir, je répéterai ces paroles : je vais connaître l’amour réciproque, je vais plaire à un homme qui me plaît.

J’attirerai à moi ce que je désire….

Et vous, comment vous faites pour attirer à vous ce que vous désirez ?

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Les deux messieurs de Bruxelles

Résumé de l'oeuvre

« En amour, on croit être deux alors qu’on est trois »

Dans la lignée de Concerto à la mémoire d’un ange, La rêveuse d’Ostende et Odette Toulemonde, les nouvelles très romanesques d’Eric-Emmanuel Schmitt parlent de l’amour sous toutes ses formes: conjugal, clandestin, paternel, filial, mais aussi amour de l’art ou amour de l’humanité. A travers un suspens subtil et ensorcelant, elles dépassent à chaque fois les apparences pour déjouer l’attendrissante complexité du cœur humain.

Les deux messieurs de Bruxelles

Une quatrième de couverture véridique, qu’est-ce que ça fait du bien !  Elle résume ce que j’ai ressenti en parcourant ce recueil composé de 5 nouvelles: Les deux messieurs de Bruxelles, Le chien, Ménage à trois, Un cœur sous la cendre et L’enfant fantôme.

Les deux messieurs de Bruxelles est d’abord l’histoire de Geneviève, une femme qui, un jour, apprend qu’elle est l’unique ayant droit de monsieur Jean Daemes, un homme qu’elle ne connaît pas. Geneviève est peut-être du troisième âge mais a encore toute sa mémoire ; elle en est sûre et certaine, elle n’a jamais côtoyé cet homme et il n’appartient pas à son arbre généalogique. Qu’est-ce qui l’a donc poussé à lui léguer toute sa fortune ?

Une importante question qui nous ouvre les portes de son intimité ainsi que celles de Jean Daemes et Laurent Delphin.

Cette nouvelle qui aux premières lignes semble avoir une portée humoristique est une peinture de l’amour secret, du mariage contraignant, de l’attachement à la vie de l’autre parce qu’il a ce qu’on ne peut naturellement pas avoir, un portrait de nos vies virtuelles, maquillées, inventées…

Le chien est l’histoire de Samuel, un médecin veuf qui se suicide après la mort brutale de son chien. Étonnant qu’un homme qui ait vu tant d’hommes mourir décide d’écourter sa vie après la mort de son chien ! Quelle relation entretenait-il avec celui-ci ?

Quelques jours après la disparition de Samuel, le comte de Sire se présente chez sa fille et désire de tout cœur organiser ses obsèques. Quelle était la nature de sa relation avec Samuel ?  Qu’est-ce qui se cache derrière ce vif désir d’organiser ces obsèques ?

Samuel nous donne des réponses dans une lettre laissée à sa fille, un récit  bouleversant,  l’histoire d’un cœur meurtri ranimé par un chien, l’histoire d’un chien qui apprend l’humanité à l’homme.

En terminant cette nouvelle, on ne peut s’empêcher de dire: l’existence des chiens n’est pas le fruit du hasard…

Un héros, c’est un homme qui essaie d’être un homme toute sa vie, tantôt contre les autres, tantôt contre lui-même.

Ménage à trois relate la vie de la femme du célèbre compositeur Mozart et de la dévotion que portait son second mari à ce dernier. Cette histoire ne m’a pas vraiment emportée mais elle est assez instructive.

Un cœur sous la cendre n’est pas une nouvelle mais un scénario de film tant l’action est présente dans le récit.

C’est l’histoire d’une femme qui aime son neveu plus que son fils jusqu’au jour où la mort de l’un donne la vie à l’autre.

J’ai bien aimé ce récit car il suscite des réflexions importantes sur le don d’organes.

La dernière nouvelle du recueil, L’enfant fantôme est brève mais intense. Elle aussi soulève des questions épineuses: Faut-il interrompre une grossesse quand l’enfant présente des pathologies invalidantes ? Peut-on être heureux et souffrir?

Le bonheur ne consiste pas à se mettre à l’abri de la souffrance, mais à l’intégrer au tissu de notre existence

J’ai également apprécié  le journal d’écriture de l’auteur qui se trouve à la fin du recueil. Il nous dévoile comment ces histoires sont nées, ses points de vue au sujet des questions épineuses mises en évidence dans ses textes.

Un sentiment porte toujours son contraire. A chacun de peser du bon côté.

Les moralistes ne font jamais de bons romanciers. Quand ils s’y essaient, ils introduisent dans leur reproduction du réel une froideur clinique

J’ai deux autres livres de l’auteur à découvrir. Je vous quitte en vous souhaitant une belle lecture. 🙂

Grâce Minlibé

Auteure de Chimères de verre