Publié dans Quand on est célib'

Mère,épouse: qui êtes-vous en dehors de ces étiquettes?

Coucou chers abonnés ou lecteurs en visite ! Aujourd’hui, point de lecture. La section « célib à terre » en jachère me réclame.

Un dimanche, en pleine conversation avec moi-même, je suis arrivée à cette conclusion : ce n’est pas que ça.

La vie d’une femme consiste à avoir une famille mais… ce n’est pas que ça.

La vie d’une femme consiste à élever ses enfants, prendre soin de son mari, de son foyer mais… ce n’est pas que ça.

Toute femme a ce besoin naturel de se marier (la cérémonie de mariage de rêve, on en a rêvé au moins une fois dans notre vie), avoir un foyer, des enfants.

C’est un besoin commun et légitime mais la vie d’une femme ne se résume pas à ça dans mon entendement.

 

Il est bien de chercher à se marier, avoir des enfants mais être une femme va bien au-delà.

Le but de la vie n’est pas le mariage et la descendance, je le crois fermement. Ne réduisez pas votre vie à cela. Votre but est bien plus grand. 

 

Chaque femme doit aller plus loin dans ses désirs et chercher son « Ce n’est pas que ça« .

Ce que je choisis de nommer « Ce n’est pas que ça » c’est cette chose unique qu’on doit faire en ce monde.

Chaque être humain a un but sur cette terre et la femme n’est pas exclue. Chaque femme doit faire son possible pour tendre vers ce but et l’accomplir.

Chaque femme doit révéler son « Ce n’est pas que ça ». Je dis bien, chaque femme ; le but d’une vie n’est pas réservé à une quelconque classe. 

Etre la fille d’un homme ou d’une femme influent (e), la femme d’un homme influent, la mère d’un homme ou d’une femme influent a de la valeur mais être une femme influente a encore plus de valeur.

Comprenez-vous où je veux en venir ?

Ok, je m’explique.

 

Avez-vous une identité en dehors de ces multiples casquettes ?

 

Si on vous enlève votre statut de femme marié, que vous reste-t-il ?

En dehors de votre vie d’épouse, de votre vie de mère, quelle femme êtes-vous ? Que faites-vous ?

Existez-vous à travers votre rôle d’épouse, de mère ou existez-vous en tant que femme ?

 

Ne vous satisfaites pas du statut que vous procurent votre compagnon, vos parents ou vos enfants. Ne vous cachez pas derrière eux, prenez votre place et brillez.

 

Avez-vous réellement réfléchi à la personne que vous étiez réellement ? 

 

Votre identité se construit pendant votre saison de célibat, là où il n’y a ni mari ni enfant, là où vous êtes seule face à vous-même. Voilà pourquoi, il est important de faire attention à ce que vous semez pendant cette période. 

Si vous orientez bien votre célibat, vous prendrez conscience de la personne que vous êtes réellement. Vous écouterez mieux votre intuition. Ne subissant l’influence de personne, vous en apprendrez davantage sur vos goûts, vos désirs, vos envies et vos besoins réels. 

 

Si vous êtes encore célibataire, avant de chercher à avoir des enfants et de vous marier, cherchez à savoir le but de votre vie parce qu’un mari et des enfants viendront se greffer à votre but et pas l’inverse.

 

Parce que la répétition est une vertu pédagogique, je vous invite à relire cet article écrit aux premières heures du blog : Avoir un B

GM signature

 

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Throwback Thursday Livresque 24 : Mon époque préférée

Cette semaine, notre rendez-vous préféré du jeudi a pour thème : Mon époque préférée.

J’aime bien l’époque de la monarchie française. Je m’imaginais souvent invitée au bal au palais du roi, faire les longs voyages en calèche 😀

Côté littérature ou peinture, mon époque préférée est celle du 19e siècle, celle qui a vu naître mon cher   Alfred de Musset et des peintres talentueux comme Van Gogh.

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J’ai été impressionnée par ses œuvres lors de ma visite au musée d’Orsay en 2011. J’ai même acheté une reproduction de son tableau la Nuit étoilée. Un ami cher à mon cœur m’a offert ce jour-là le livre qui regroupe les correspondances du peintre à son frère Théo.

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Quatrième de couverture

Traduit du néerlandais par Louis Roëdlant Introduction et chronologie par Pascal Bonafoux La première lettre de Vincent Van Gogh à son frère Théo, datée d’août 1872, est envoyée de La Haye. Il a dix-neuf ans. Il ne sait pas qu’il va peindre. La dernière lettre, inachevée, Théo la trouve dans la poche de Vincent qui s’est tiré une balle dans la poitrine le 27 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise. Des dizaines de toiles encombrent sa chambre. Presque quotidiennement, dix-huit ans, Vincent a écrit à Thëo. Et Vincent écrit à propos de tout à Théo comme il lui envoie toutes ses toiles. Il lui montre ce qu’il peint comme ce qu’il est. Ces lettres incomparables – des récits, des aveux, des appels – sont nécessaires pour découvrir le vrai Van Gogh devenu mythe… Il n’est pas un peintre fou. Au contraire, solitaire, déchiré, malade, affamé, il ne cesse d’écrire, lucide, comme il traque la lumière.

 

J’ai lu ce livre de plus de 500 pages avec beaucoup d’engouement. Je l’ai savouré à petites doses. Il m’a servi de compagnon lors de mes trajets en RER.

Il est émouvant.

Le souffle d’espérance qu’il porte est beau et touchant.

On devient l’intime du peintre. Van Gogh dévoile sa sensibilité, ses doutes, ses espoirs, ses sources d’inspiration, sa profonde mélancolie engendrée par les échecs, les vicissitudes de la vie, son envie de jours meilleurs. 

On est ébloui par sa nécessité d’être aimé, soutenu par ceux qui comptent pour lui, la puissance de son amour fraternel, l’importance qu’il accorde à une affection profonde, sérieuse.

J’ai refermé ce livre avec un pincement au cœur. 

Cette correspondance de plus de 652 lettres a été une source d’inspiration pour moi. L’un des poèmes de Chimères de verre a pour titre SORROW, le nom de l’un des tableaux du peintre.

Je recommande ce livre à tous les passionnés d’art, aux âmes sensibles, à ceux qui perçoivent la beauté dans la tragédie.

 

Contemple les belles choses le plus possible, la plupart n’y prêtent guère attention

 

Ayez plus d’espérance que de souvenirs ; ce qu’il y a eu de sérieux et de béni dans votre vie passée n’est pas perdu

 

Tenir le présent et ne pas le laisser s’envoler sans s’efforcer d’en extraire d’abord quelque chose

 

Il doit être bon de mourir avec la conscience d’avoir fait quelque chose de bien dans sa vie, d’être assuré de survivre au moins dans le souvenir de quelques personnes, et de léguer un exemple à ceux qui viendront ensuite

 

Il n’ y a rien de plus réellement artistique que d’aimer les gens.

 

Aimez-vous les tableaux de Van Gogh ? Quel roman auriez-vous proposé pour le thème de cette semaine ?

 

signature coeur graceminlibe

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Throwback Thursday Livresque #4 : Livre doudou ou Feel good

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C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque !

J’aime bien ce rendez-vous parce qu’il me permet de vous parler des livres que j’ai lus avant la création du blog.

Le thème de cette semaine est : Candy Cane (Sucre d’orge) – Livre doudou ou Feel good 

 

candycane

 

J’ai pensé aux livres qui ont été un délice pour moi, j’ai fait un voyage dans mon passé livresque et regardez ce que je vous ai ramené

 

ONZE MINUTES de PAULO COELHO !

Toute jeune Brésilienne du Nordeste, Maria n’aspire qu’à l’Aventure, au grand amour. Elle travaille comme vendeuse dans un magasin de tissus et s’offre une semaine de vacances à Rio de Janeiro. Sur la plage de Copacabana, un Suisse lui propose de devenir danseuse de cabaret à Genève. Elle voit là le début d’un conte de fées, mais la réalité sera tout autre. Maria en vient à se prostituer – sans honte, puisqu’elle apprend à son âme à ne pas se plaindre de ce que fait son corps, et qu’elle s’interdit de tomber amoureuse. Après tout, la prostitution est un métier comme un autre, avec ses règles, ses horaires et ses jours de repos. Mais le sexe – tout comme l’amour – reste pour elle une énigme. Pour découvrir le sens sacré de la sexualité, Maria devra trouver le chemin de la réconciliation avec elle-même. Paulo Coelho décrit pas à pas l’initiation d’une jeune femme, un parcours qui montre les limites de la prétendue libération sexuelle et s’achève par un retour romantique aux valeurs de cœur et de l’esprit.

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Ma 1ère rencontre avec Paulo Coelho a eu lieu en 2013 via ce livre et ça a été une belle rencontre. 
La vie de Maria, l’héroïne, nous est contée. On découvre une jeune adolescente qui s’interroge sur le sexe, le plaisir ; elle se sert de tous les moyens en sa possession pour le découvrir.

Bien que mon objectif soit de comprendre l’amour, et bien que j’aie souffert par ceux auxquels j’avais livré mon cœur, je constate que ceux qui ont touché mon âme n’ont pas réussi à éveiller mon corps, et que ceux qui ont touché mon corps n’ont pas réussi à atteindre mon âme.

Dans sa quête de l’amour, dans toute son innocence, elle emprunte un  chemin qu’elle n’a pas souhaité, un chemin qu’elle accepte et dont elle veut en tirer le meilleur.

Décision étrange mais on n’ose pas la juger. J’ai été touchée par son parcours, j’ai beaucoup aimé son duo avec Ralf, cet homme désintéressé par le sexe. Leur initiation à l’amour est pure, trop attendrissante ! 

« Tu sais, Maria. Apprends-moi. Peut-être que cela me sauvera, te sauvera, nous fera retrouver la vie. Tu as raison, je n’ai que six ans de plus que toi, et cependant j’ai déjà vécu l’équivalent de plusieurs vies. Nous avons eu des expériences complètement différentes, mais nous sommes tous les deux désespérés. La seule chose qui puisse nous apporter la paix, c’est être ensemble. »

Ralf voulut savoir qui était Maria. « Il y a trois personnes en moi, cela dépend de qui vient me voir. La Petite Fille ingénue, qui regarde l’homme avec admiration et feint d’être impressionnée par ses histoires de pouvoir et de gloire. La Femme fatale, qui attaque d’emblée ceux qui se sentent le moins sûrs d’eux et, agissant ainsi, prend le contrôle de la situation et les met à l’aise puisqu’ils n’ont plus besoin de s’inquiéter de rien. Et enfin, la Mère affectueuse, qui dorlote les hommes avides de conseils et écoute d’un air compréhensif des histoires qui entrent par une oreille et ressortent par l’autre. Laquelle des trois veux-tu connaître ? — Toi. » Maria raconta tout, elle en avait besoin. C’était la première fois qu’elle le faisait depuis qu’elle avait quitté le Brésil. A la fin de son récit, elle se rendit compte que, en dépit de son métier peu conventionnel, elle n’avait pas éprouvé de grandes émotions après la semaine passée à Rio et son premier mois en Suisse. C’était seulement maison, travail, maison, travail.

Le récit est « érotico-philosophique », il tente de répondre au pourquoi et comment de la sexualité. Certaines scènes peuvent déranger la pudeur mais il ne faut pas s’y arrêter. Dans ce roman, Paulo Coelho décrit avec délicatesse la désacralisation du sexe dans notre société et notre impatience, notre incapacité à attendre, il  peint la tristesse et la beauté de la sexualité, nos égarements et nos retrouvailles. 

Elle se rendit dans une librairie qu’elle avait remarquée lors de sa promenade avec Ralf sur le chemin de Saint-Jacques, et elle demanda à consulter des titres sur ce thème. « Il y en a énormément, répondit la libraire. En vérité, on dirait que les gens ne s’intéressent qu’à ça. En plus du rayon spécialisé, dans tous les romans que vous voyez là il existe au moins une scène de sexe. Même si c’est dissimulé derrière de touchantes histoires d’amour ou des traités arides sur le comportement humain, le fait est que les gens ne pensent qu’à ça. »

A force de fréquenter les gens qui viennent ici, j’en arrive à la conclusion que l’on se sert du sexe comme de n’importe quelle autre drogue : pour fuir la réalité, oublier ses difficultés, se détendre. Comme toutes les drogues, c’est une pratique nocive et destructrice. Si quelqu’un veut se droguer, que ce soit au sexe ou à toute autre substance, libre à lui ; les conséquences de ses actes seront plus ou moins heureuses selon les choix qu’il aura faits. Mais, quand il est question d’avancer dans la vie, il y a un fossé entre ce qui est « assez bon » et ce qui est franchement « meilleur ». Contrairement à ce que pensent mes clients, le sexe ne se pratique pas n’importe quand. Il existe en chacun de nous une horloge intérieure et, pour que deux personnes fassent l’amour, il est nécessaire que leurs aiguilles marquent la même heure au même moment. Ça n’arrive pas tous les jours.

Onze Minutes est un livre écrit avec de jolis mots plein d’émotions que vous prendrez plaisir à lire. 

Quelle lecture proposeriez-vous en rapport avec ce thème ?

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