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TTL 69: Sarah, tome 1 : Les enfants de Salamanca

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est Fantastique.

Comme la semaine dernière, c’est une BD que je vous présente.

Couverture Sarah, tome 1 : Les enfants de Salamanca, partie 1 / Les ombres de Salamanca

Au fin fond de la Pennsylvanie, Sarah et David viennent d’emménager dans une maison à l’écart de Salamanca, une petite ville forestière peu accueillante dont les habitants semblent protéger le secret d’un passé trouble. En proie aux démons de son enfance et à des crises d’angoisse chroniques, Sarah découvre que cette nouvelle vie, censée lui offrir un nouveau départ, décuple son mal. Pour faire face à ses peurs, Sarah cherche une vérité qui va la mener en des territoires où l’horreur et le surnaturel surgissent sans crier gare.

Le récit s’ouvre sur deux prospecteurs d’or se rendant à Little Valley, près de Salamanca. Ville fantôme, les lieux sont à l’abandon. Les deux compères trouvent rapidement l’entrée d’une mine délabrée avant de s’y aventurer. Ils sont persuadés d’y trouver une richesse encore inexploitée. Cachés dans l’obscurité, deux yeux les fixent. Rouges, chargés d’une haine féroce face à cette intrusion….

Avis BD Sarah, tome 1 : Les enfants de Salamanca - résumé et ...

On découvre ensuite Sarah et son mari. Sarah est une jeune femme traumatisée. Enfant, elle a subi les sévices d’un serial killer. Pour oublier son passé et se « reconstruire », elle quitte New-York et déménage à Salamanca avec David, son mari qui est garde forestier.

Mais Salamanca semble une petite ville trop calme. Pas d’enfants dans les rues, pas d’écoles, comme si une malédiction s’était abattue sur la région. Et au fond de la cave de leur maison, Sarah découvre un inquiétant tunnel qui mène chez les Westmore, ses voisins très étranges. C’est chez eux qu’elle trouve la seule photo d’enfant de Salamanca. Une photo qui va la conduire à l’hôpital San Julian, sur les traces d’un passé devenu « incontrôlable »…

Ce tome 1 de la trilogie a été ma 1ère expérience en BD fantastique et je ne regrette pas d’avoir sauté le pas. Ce serait mentir que de dire que l’histoire n’est pas captivante. Le suspense est présent tout au long des 64 pages, on rentre progressivement dans l’horreur.

On a envie de creuser un peu plus le passé de Sarah, on a envie de découvrir qui sont réellement ses voisins. Ce tome est une entrée en matière très efficace pour susciter l’envie de découvrir les prochains tomes.

Quel livre auriez-vous proposé pour ce thème ?

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TTL 56: Bonnes résolutions – The miseducation of Riley Pranger

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Que 2020 soit une belle année pour vous.

 

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est : bonnes résolutions.

Je ne vais pas vous présenter les bonnes résolutions prises par les personnages d’un livre mais les miennes 😀

Si vous tenez à découvrir un livre où le personnage prend des résolutions, vous pouvez lire ce Throwback Thursday Livresque fait il y a deux ans :  Les frasques d’Ebinto

 

En décembre dernier, j’ai pris comme résolution de lire des romances interraciales en anglais. Il n’y a qu’une poignée de ces romances traduite en français et j’étais assez frustrée. J’ai donc décidé de partir à la source afin de m’abreuver.

J’ai débuté avec The miseducation of Riley Pranger de Pepper Pace, tome 4 de la série An Estill County Mountain Man.

Résumé de l'oeuvre

When all you know is what you were taught by parents and friends that are ignorant to the world, you grow up to be a man like Riley Pranger, a passive racist and chauvinistic. But Riley is going to get a fast re-education when a single black mother rents his home for the summer and he has no choice but to recognize the actions of the people around him.
Stella Burton is a no nonsense, 6-foot tall curvaceous black woman who has no problem with hurting a man’s ego. She is opinionated, specifically about a country where she has been single handedly raising her multi-racial son to be a well-rounded black man.
What happens when white privilege is suddenly challenged? When races clash and you mess with the wrong black woman?

 

Riley Pranger est un américain blanc qui vit à Cobb Hill dans le comté d’Estill (Kentucky). Dans ce comté, on compte les noirs sur les doigts. Riley est garagiste, vit seul, rend régulièrement visite à sa grand-mère qui vit dans un établissement pour personnes âgées, fréquente l’église. Barbu, il change des personnages masculins auxquels je suis habituée dans les romances. 

Il mène sa petite vie tranquille jusqu’au jour où Pete, un collègue du garage d’origine guatémaltèque, reçoit un avis d’expulsion. Selon sa femme Theresa, c’est un membre de la famille Pranger qui l’a dénoncé à l’immigration. Bodie, le propriétaire du garage, pense directement à Riley et décide de le renvoyer.

En attendant de trouver du boulot, il décide de louer le petit chalet situé à côté de sa maison au public. Il a déjà reçu une offre d’une jeune femme il y a quelques mois mais l’a ignorée. Il conclut donc l’affaire, la jeune femme étant toujours intéressée.

Quelques semaines plus tard, il découvre avec grande surprise que sa locataire est Stella Burton, une afro-américaine avec un enfant métis aux yeux aussi gris que les siens…

L’intrigue met du temps à se mettre en place (on arrive au vif du sujet au 8e chapitre), on aurait pu se passer de quelques descriptions, la romance ne prend forme que dans les derniers chapitres mais les thèmes abordés sont percutants: la politique migratoire aux USA, le racisme qu’il soit passif ou actif, la suprématie blanche.

Riley est adorable, Stella quant à elle est une femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, une femme forte comme je les aime. Indépendante, elle est loin d’être mièvre, n’a pas peur de dire ce qu’elle pense. J’ai adoré la partie où elle n’a pas hésité à donner un coup de poing à cet homme qui a traité son fils de bâtard. 😀

L’auteure fait apparaître dans ce tome des personnages d’autres tomes. Elle m’a donné envie de découvrir le tome 1 de la série qui est une version moderne de la belle et la bête.

Beast (Estill County Mountain Man #1)

 

Quel livre auriez-vous proposé pour ce thème ?

Quelles sont vos résolutions livresques ? 

 

 

fleur v1

 

 

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Les Femmes de l’islam, tome 1 : Khadija

La naissance de l’islam, c’est d’abord l’histoire d’une femme, Khadija. La première épouse du prophète, celle qui l’aimait quand il n’était qu’un jeune caravanier, celle qui avant tous lui a dit : « Moi, je crois. »
Veuve, belle et riche, Khadija doit se remarier pour maintenir sa place dans la société très masculine de La Mecque. Contre toute attente, elle choisit un homme pauvre, Muhammad ibn ‘Abdallâh. En dix ans de bonheur, elle impose Muhammad auprès des puissants clans de La Mecque et forme avec lui un couple exceptionnel, modèle de sagesse et de modération. Mais une série de tragédies s’abat sur le pays. La peste, les inondations et la mort endeuillent la famille. Face à ces coups du destin, Khadija fait preuve d’un courage et d’une force inouïs.
La paix revenue, Muhammad s’isole dans le désert ou, un jour, l’ange Gabriel lui transmet les paroles du Dieu Unique. Muhammad croit devenir fou, il a peur. Khadija, elle, pressent qu’il s’agit là d’un grand événement. Se dressant contre tous pour défendre la parole nouvelle de son bien-aimé, elle pose les fondements sur lesquels Muhammad ibn ‘Abdallâh bâtira l’une des plus remarquables aventures religieuses du monde.

l'Afrique écrit

Marek Halter aime dresser les portraits de femmes dans les religions monothéistes et j’apprécie son regard de romancier sur ces femmes.

Après avoir lu le tome 2 de la saga les femmes de la bible, j’ai entamé la saga sur les femmes de l’Islam.

Marek Halter nous offre une sympathique découverte de l’Arabie dans les années 600 de notre ère. Il a représenté fidèlement l’ambiance de l’époque, on s’y croirait presque.

J’ai apprécié le portrait de Khadija, une femme d’exception. Femme forte qui n’a pas peur de s’exprimer, inflexible en affaires, femme intrépide, femme orgueilleuse, femme amoureuse qui a « construit » le destin de son époux.

Pour celui de la plus riche des veuves de Mekka : Khadija bint Khowaylid. Une femme
assez puissante pour que chacun, à Mekka, la respecte autant qu’un homme.

 

— Mon épouse agit selon sa volonté, pas selon la mienne. C’est ainsi depuis nos épousailles.

 

Pendant longtemps, Waraqà avait désapprouvé qu’elle reste sans époux. À présent, il s’irritait de ce que, mariée, elle demeure une femme qui s’exprime, pense et décide. Qu’elle reste la saïda bint Khowaylid et ne se contente pas d’être soumise à Muhammad ibn`Abdallâh.

Grâce à ce récit, j’ai vu les prémices de la religion islamique, religion que je méconnais. La révélation de l’Ange Gabriel intervient dans les 50 dernières pages.

Ce livre a ôté des pans de mon ignorance même s’il est assez romancé. Je ne savais pas notamment que la pierre noire était vénérée avant la période islamique. Elle était déjà associée à la Kaaba, un sanctuaire pré-islamique qui faisait l’objet de pèlerinages.

La fin est précipitée et il y a quelques temps morts dans le récit mais l’ensemble vaut le coup.

Dans la descendance de Khadija, Fatima est celle qui a attiré mon attention. C’est une fille au cœur de garçon. Vu que le deuxième tome de cette trilogie sur les femmes de l’Islam lui est consacré, je vais peut-être l’insérer dans mes lectures avant la fin de l’année.

 

D’autres citations

 

Laisse-les régler ça, ce sont des histoires d’orgueil masculin. Ils ne savent pas que la gloire ressemble au marché : quand on y reste trop longtemps, les prix baissent.

 

 Il cherchait les mots et la plus douce manière dont il pourrait user. Il n’en trouvait pas. La mort ne possède que les mots de la mort. 

 

Avez-vous déjà lu des romans de Marek Halter ? Lequel avez-vous fortement apprécié ?

GM signature

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Throwback Thursday Livresque 38 avec Eloisa James

Thème de cette semaine : Humour

J’ai pensé au tome 2 de la SAGA IL ÉTAIT UNE FOIS d’ELOISA JAMES

Couverture Il était une fois, tome 2 : La belle et la bête

À cause d’une malencontreuse méprise, la ravissante Linnet Thrynne est déshonorée. Sa tante trouve alors une solution : Linnet épousera Piers Yelverton, futur duc dont personne ne veut. Et pour cause : victime d’un accident qui l’a laissé boiteux et impuissant, il terrorise son entourage de ses fureurs dévastatrices. Puisqu’il n’a aucun espoir d’engendrer un héritier, il acceptera de donner son nom à une femme qui, pense-t-il, porte la vie.
Ce sera l’union de la Belle et de la Bête.
Sauf que Linnet est aussi pure que la blanche colombe et que son irascible fiancé est loin d’être un monstre…

 

Ce roman est une réécriture moderne du conte classique de la Belle et la Bête.

Pas moyen de s’ennuyer durant cette lecture. Les héros ont une vraie personnalité. Piers marche à l’aide d’une canne. C’est un médecin brillant avec un tempérament infernal. Il  ressemble fortement au Dr House et les notes de l’auteure en fin de livre le confirment.  Elle affirme s’être inspirée de lui. Ce n’est pas très original mais bon…

Si vous appréciez l’humour mordant de Dr House, vous apprécierez sans aucun doute celui de Piers. Il nous fait passer un bon moment avec ses répliques cinglantes, son ironie. C’est un personnage attachant.

 

— Ne dites pas des choses pareilles devant mon fils. Il n’a que trente-deux ans.

— Son corps semble en avoir quatre-vingts. A-t-il beaucoup fréquenté les actrices ?

 

Tu es nouveau, nota Piers après avoir levé les yeux sur lui. Comment t’appelles-tu ?

— Neythen, milord.

— On dirait une maladie terrible. Ou plutôt, un problème intestinal. « Je suis désolé, lord Sandys, votre fils a contracté le neythen et n’a plus qu’un mois à vivre. Non, non, je ne peux rien faire. »

 

— Est-ce que c’est à cause de votre boiterie que vous marchez ainsi ? S’enquit-elle en élevant la voix.

— À votre avis ? répliqua-t-il en s’immobilisant. Vous supposez peut-être que je tangue comme un marin ivre pour le plaisir ?

 

Linnet et sa famille ne sont pas en reste. J’ai apprécié sa personnalité et le couple qu’elle va former avec Piers. Idem pour celui des parents de Piers.

J’ai pris plaisir à lire cette romance historique qui nous plonge dans l’univers de la médecine au XIXe siècle.

Vu que je n’ai pas fait de chronique après ma lecture, je vous partage une chronique positive et une chronique mitigée sur le roman.

 

Pour explorer davantage ce thème sur le blog, vous pouvez cliquer ici

 

Quel livre auriez-vous choisi ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

 

fleur v1

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Vide-grenier Livresque avec Les bannis du grand masque

Une première participation à un rendez-vous littéraire : Mon vide-grenier livresque créé par La Booktillaise

mon-vide-grenier-livresque4

Le concept sera de ressortir du placard d’anciennes publications.. d’anciennes chroniques car chaque jour, votre blog reçoit de nouvelles visites et parfois vos lecteurs peuvent manquer des choses. Le but sera alors, chaque mercredi de ressortir du «  grenier «  une chronique qui vous tient à cœur correspondant à un thème mais AUSSI partager la chronique du même sujet d’un de vos amis blogueurs car dans la blogosphère la base c’est aussi le partage et l’entraide.

 

J’ai décidé d’y participer car j’ai dans mes brouillons de courts avis sur des livres lus il y a des mois qui s’accumulent. Je ne vous partagerai pas pour l’instant d’anciennes chroniques. J’espère que la créatrice du rendez-vous ne m’en tiendra pas rigueur.

Le thème de cette semaine est Dans mon vide grenier, il y a : Un gros pavé. 

N’en ayant pas dans mes brouillons, je prends le thème de la semaine dernière. Que celui qui n’a jamais triché me jette le premier la pierre 😀 😛

 

Dans mon vide grenier, il y a : Une suite

… celle du roman Le grand masque a menti d’Attita Hino

 

Couverture Les bannis du grand masque

Au grand dam de tous, le grand masque déclare Dibahou, le fils aîné, coupable de sorcellerie et le sang des familles des défunts crie vengeance. Ne pouvant supporter cette injustice, il crie au mensonge du grand masque qui le bannit derechef du village. Dibahou part mais avec lui, il entraîne dans son sillage toute sa famille et ses amis prêts à tourner le dos au passé… Comment s’effectuera leur périple quand on sait les défis que comporte tout nouveau départ ?

 

 

Les bannis du village de Lépossô avec à leur tête Dibahou débutent un long périple suite à l’exil contraint. Après des heures de marche, d’inspection des alentours, ils vont enfin trouver une nouvelle terre où s’installer, enterrer le passé, démarrer une nouvelle vie.

Ils vont construire un nouveau village, créer une nouvelle langue, de nouvelles familles. Ils vont vivre une vie paisible jusqu’à l’arrivée de personnes à la peau qui ressemble à la banane poyo. La venue des Blancs va bouleverser pendant un temps la paix du village.

Je m’attendais à des rebondissements tout au long de ma lecture mais il n’y a eu que deux retournements de situation surprenants.

La lecture est agréable, j’ai beaucoup apprécié l’humour du chapitre 19 mais je suis restée sur ma faim. Je pensais que le roman évoquerait la colonisation et la lutte de la population autochtone mais il n‘aborde que le début du commerce colonial. 

 

Qu’en pense la blogo ?

Je n’ai trouvé aucune chronique de blogueurs sur Les bannis du grand masque mais sur celle du 1er tome, le grand masque a menti. 

Le grand masque a menti chroniqué par Tchonté

 

On se retrouve la semaine prochaine, cette fois-ci je respecterai le thème. 😀

 

fleur v1

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Un regard de braise – Beverly Jenkins

Un regard de braise (J'ai lu Aventures & Passions) par [Jenkins, Beverly]

On dit que les romances se ressemblent en général. Un regard de braise est-il une exception ? Pas vraiment puisque c’est une histoire d’amour rose bonbon avec un happy end, mariage et enfant.

Ce roman a quand même de petits plus qui le différencie des romances mièvres.

Notre héroïne, Portia, n’est pas un personnage sans saveur. Indépendante, franche, elle a du caractère. Son esprit combatif le montre bien.

Portia et Kent ne renient pas leur attirance réciproque et nous évitent des scènes ennuyantes de « je t’aime moi non plus ». Les forces contraires à la formation de ce couple sont inexistantes.

Cette romance a un volet historique. On y sent l’odeur enivrante et entêtante du féminisme. La femme a son mot à dire, est vue comme un être pensant capable de se réaliser en dehors comme à l’intérieur du mariage, d’avoir d’autres rêves en dehors de celui d’une vie de famille.

La communauté noire féminine s’organise pour lutter pour le droit de vote. Les activités de la communauté sont citées brièvement mais l’auteure affirme en fin de roman y revenir lors de prochains livres.

J’ai apprécié la pluralité des portraits de femmes et l’insistance tacite sur le fait que chaque femme est particulière et que son chemin de vie l’est tout autant. L’une peut vouloir se réaliser uniquement dans une vie d’épouse comme une autre peut vouloir se réaliser uniquement de façon professionnelle. L’une peut être un cordon bleu et l’autre une piètre cuisinière.

Kent est un homme féministe qui ne se sent pas agressé par les ambitions de son épouse, il l’épaule. Cet homme est noir et romantique. Il est important de le mentionner, il y a tellement de préjugés sur les hommes noirs.

J’ai également apprécié l’insistance sur l’importance du partenariat dans un couple.

Je n’oublie pas le couple Eddy-Rhine, tante et oncle de Portia et sa sœur. Ils n’ont pu avoir d’enfants mais cela semble ne pas peser sur leur couple. Ils ont accueilli leurs nièces et construit leur bonheur.

Leur état amoureux même après 15 ans de mariage m’a émue. Cela m’a donné envie de connaître les prémices de leur histoire. Ce sera peut-être fait puisque un regard de braise fait partie d’une trilogie dont le premier tome porte sur l’histoire d’Eddy et Rhine.

 

Un amour interdit Alyssa Cole

 

Comme moi, tu aimes contrôler chaque aspect de ta vie mais, crois-moi, quand on accepte de lâcher prise, on se retrouve sur des chemins de traverse qu’on n’aurait jamais imaginé emprunter. Et parfois, curieusement… cela libère.

 

signature coeur graceminlibe

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Tsippora de Marek Halter : un coup de cœur ?

 

Exode 2 versets 20 à 22

Et il dit à ses filles: Où est-il? Pourquoi avez-vous laissé cet homme? Appelez-le, pour qu’il prenne quelque nourriture. Moïse se décida à demeurer chez cet homme, qui lui donna pour femme Séphora, sa fille. Elle enfanta un fils, qu’il appela du nom de Guerschom, car, dit-il, j’habite un pays étranger.

 

Exode 4 versets 24 à 26

Pendant le voyage, en un lieu où Moïse passa la nuit, l’Eternel l’attaqua et voulut le faire mourir. Séphora prit une pierre aiguë, coupa le prépuce de son fils, et le jeta aux pieds de Moïse, en disant: Tu es pour moi un époux de sang ! Et l’Éternel le laissa. C’est alors qu’elle dit: Époux de sang ! à cause de la circoncision.

 

Exode 18 verset 2 

Jéthro, beau-père de Moïse, prit Séphora, femme de Moïse, qui avait été renvoyée.

Séphora… prénom mentionné trois fois dans la Bible.

De la femme de Moïse, on sait très peu de choses. La société patriarcale juive n’accorde pas assez de place à la femme surtout lorsqu’elle n’est pas juive.

Adepte de la romance, j’ai déjà imaginé les histoires d’amour des hommes et femmes de la Bible notamment Isaac et Rebecca, Joseph et Asnath, Esther et le roi Assuérus, Moïse et Séphora (Tsippora) mais je n’avais jamais imaginé que cette dernière était noire !

Comment aurais-je pu alors qu’elle a la peau blanche dans toutes les adaptations cinématographiques ?

Dans Nombres 12, il est fait mention d’une femme éthiopienne, épouse de Moïse. J’ai toujours pensé que Moïse avait pris une deuxième femme vu que Tsippora était blanche.

Non, mais quelle ignorance ! Sans Marek Halter, j’aurais probablement vieilli avec cette fausse idée de Tsippora. 

sad a christmas story GIF

 

 

Tsippora, la Noire, la Kouchite, a joué un rôle capital dans la vie de Moïse, Marek Halter en est convaincu. Grâce à son imagination, il nous relate la vie quotidienne de Tsippora, fille de Jethro. On découvre une jeune femme sage, déterminée, courageuse face au racisme, à l’ostracisme qu’elle subit.

Sa personnalité est admirable. Elle est persuadée de la destinée exceptionnelle de Moïse et fera tout son possible pour qu’il en soit convaincu. La priorité de Tsippora c’est l’accomplissement de la destinée de l’élu de son cœur.

 

Ce roman historique permet de s’imaginer ce que cette femme a dû ressentir face au sacerdoce de son mari et aux sacrifices qu’ils ont dû faire l’un et l’autre.

L’auteur fait une description très précise de leurs sentiments, leurs états d’âme. Moïse n’apparaît pas seulement comme l’homme de Dieu, c’est un humain avec de l’amour à donner et à recevoir.

Mais comment ai-je fait pour ne pas lire ce roman dès qu’il est entré dans ma PAL ?

 

know saints and sinners GIF by Bounce

 

Ah oui, j’avais lu la Reine de Saba du même auteur en 2017. Lecture sympathique mais sans plus j’ai rangé Tsippora dans le même canevas.

Grande erreur car Tsippora est une pépite. C’est une lecture captivante, addictive.

J’ai adoré le couple formé par Moïse et Tsippora. Marek Halter décrit de manière poétique et sensuelle leur amour.

roman historique

 

C’est presqu’un coup de cœur. Je dis presque car j’ai vraiment été contrariée par la tragédie de la fin.

Je recommande vivement la lecture de ce roman.

Pour en savoir plus, cliquez ICI

 

 

 

Un amour interdit Alyssa Cole

 

Moïse n’était pas un dieu, seulement un homme de chair et d’os qui s’éteignait en contemplant son rêve. Un homme qui demeurera à jamais dans l’immense mausolée des mots et de la mémoire.

Mais de Tsippora, la Noire, la Kouchite, qui s’en souviendra ? Qui se souviendra de ce qu’elle a accompli et qui prononcera encore son nom ?

Que ce livre soit pour elle un modeste tombeau.

 

La toute-puissance d’Horeb est d’accomplir ce que l’on n’attend pas de lui. Il nous surprend et, dans cette surprise, il nous corrige, nous encourage et nous montre où porter nos pas. Laisse-le te surprendre. Ne te précipite pas. Les jours seront nombreux devant toi.

 

Avez-vous déjà lu des œuvres de Marek Halter ? Laquelle avez-vous apprécié ?

 

 

signature coeur graceminlibe

 

 

 

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Tristan – Dans le cœur d’un gigolo

Tiré à quatre épingles, ce jeune homme charmant sur la première photo de couverture du roman attire l’attention. Il semble s’appeler Tristan et être un gigolo.

La quatrième de couverture confirme ces impressions.

Résumé de l'oeuvre

Tristan Nkowet alias TnK est connu du tout Libreville. Célèbre pour sa débauche, il est amateur de voitures luxueuses et de femmes mûres. C’est aussi l’un des meilleures amis de la mystérieuse Angela Demona, une jeune entrepreneure flirtant avec la sphère du pouvoir dans la Capitale gabonaise.

Au début, Nuria Yabavi, fraîchement débarquée à Libreville pour des raisons professionnelles, n’est qu’un défi pour notre gigolo. Mais très vite, le jeune homme se rend compte qu’il y a un mystère au fond des yeux de la belle, en essayant de le découvrir cependant, ce sont ses propres secrets qu’il se verra obligé de dévoiler.

l'Afrique écrit

Pour quelles raisons un homme qui a effectué des études supérieures à l’étranger, vit chez sa mère et se fait entretenir par des femmes plus âgées que lui ?

Que cache Tristan ? Son activité professionnelle intrigue. Il bosse avec l’intrigante Angela Demona mais des missions lui sont confiées par un certain NX. 

Est-ce un espion ? Pour qui travaille-t-il ? Quel est son but ? Le mystère règne. Corruption, sorcellerie, concupiscence, révélation des secrets du passé s’invitent au bal du mystère et nous montrent ce qu’une femme est prête à faire pour sortir de la pauvreté, garder l’homme qu’elle aime.   

L’auteure adore la littérature sentimentale. La romance intervient dans ce roman et c’est la première fois qu’une histoire d’amour écrite par Mady Remanda ne fait pas vibrer ma corde sensible.  

Tristan et Nuria ne m’ont pas touchée. J’ai trouvé leur histoire assez basique. Leurs histoires personnelles ont eu plus d’attrait pour moi que leur histoire commune.

Le personnage qui m’a hautement intéressée c’est Angela Demona. Belle, sûre d’elle, véritable femme d’affaires avec les qualités et défauts rattachés au statut. Mi-ange, mi-démon, elle semble cacher de lourds secrets.

Tristan, dans le cœur d’un gigolo a posé les bases de la Saga Double face. Ça a été une lecture fluide, assez rythmée. J’ai maintenant de grosses attentes concernant le tome 2. J’espère que les mystères seront éclaircis, qu’il y aura encore plus de rebondissements et qu’un focus sera fait sur Angela Demona. Je veux percer son mystère.

Christmas

Nombre de pages : 201

Éditeur : Amazon

Lien d’achat :  ICI

 

fleur v1

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Entre chiens et loups, tome 3 : Le choix d’aimer

Couverture Entre chiens et loups, tome 3 : Le choix d'aimer

Imaginez un monde. Un monde où tout est noir et blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.
Dans ce monde, une enfant métisse est pourtant née, Callie Rose. Une vie entre le blanc et le noir. Entre l’amour et la haine. Entre des adultes prisonniers de leurs propres vies, leurs propres destins. Viendra alors son tour de faire un choix. Le choix d’aimer, malgré tous, malgré tout…

l'Afrique écrit

J’ai sorti ce tome de ma PAL pour valider deux challenges Livraddict.

Malorie Blackman insère dans son roman toutes les situations gênantes auxquels les Noirs font face dans la vraie vie. Par exemple, être suivie de près par le vigile dans un magasin comme si le vol était inscrit dans l’ADN des Noirs. J’ai déjà vécu cette situation avec ma sœur alors personne ne pourra dire que j’exagère.

Ce troisième tome de cette sympathique saga est focalisée sur Sephy et Callie Rose, la fille qu’elle a eue avec Callum. Écrire son nom me rappelle combien ce personnage me manque. Je n’ai pas encore fait le deuil.

Callie Rose vit avec sa mère et sa grand-mère paternelle. C’est une adorable fille. Elle a l’innocence attachée à son âge. Elle perd cette innocence quand des amis de classe lui révèlent ce qu’ils croient être le parcours de vie de son père. Notre cher Jude apparaît au bon moment pour étouffer en elle les derniers restes de l’innocence.

Ce cher Jude… Je n’ai toujours pas fait le deuil de Cara mais lui s’en fout complètement. On essaie de le comprendre. Le sentiment d’injustice peut dégénérer et faire grandir une colère malsaine mais on ne peut approuver ses choix, sa froideur.

L’atmosphère de haine dans ce tome est assez perceptible dans les mots, les actes, les pensées heureusement l’amour réussit à la devancer.

De la haine à l’amour. Faire le choix d’aimer malgré tout. Qu’est-ce que ça fait du bien l’amour ! L’amour sous toutes ses formes : celui d’une mère, d’une fille, d’une grand-mère, d’un homme.

L’histoire est émouvante. Merci à l’auteure pour cette lecture fluide et agréable. J’ai hâte de lire le dernier tome et découvrir ce que devient Jude et qui Sephy épousera.

Si vous n’avez pas encore fait connaissance avec cette saga, c’est le moment. 

Retrouvez mes chroniques du 1er et 2e tome ici et .

Petite anecdote : J’ai testé Google Play et c’est top! Mes notes sont directement enregistrées dans Google Drive. Il me reste plus qu’à faire un copier coller pour la rédaction de mes notes de lecture.

Je vous partage quelques extraits du livre que j’ai médités :

La sensibilité et l’idéalisme sont une combinaison dangereuse.

 

La foi devient souvent inaccessible aux moments où on en a le plus besoin.

Ah, Callie, ton père aura toujours une place spéciale dans mon cœur. Une place que personne ne lui prendra. Mais il est utopique de penser qu’il n’existe dans le monde qu’une et une seule personne que l’on peut aimer.

 

Bon mois de Septembre les amis ! Quelles découvertes littéraires, musicales avez-vous faites le mois dernier ?

signature coeur graceminlibe

 

 

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Et si l’aube nous appartenait: Tome 1

Cette romance m’a fait de l’oeil à plusieurs reprises. Déjà au concours estival organisé l’an dernier puis au Prix des auteurs inconnus 2017. Il était dans ma présélection mais les autres membres du jury en ont décidé autrement.

Lorsque Publishroom m’a contactée pour un service presse sur le second tome je n’ai pas hésité. Chez moi, une occasion manquée est un péché.

Merci donc à Publishroom qui me permet de découvrir ce roman.

Commençons par le Tome 1.

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À l’aube de ses 40 ans, Alexandrine suit le cours de sa vie bien rangée, propriétaire d’une boutique de vêtements. Après un échec sentimental, une rencontre a changé sa vie et l’a amené vers le bonheur mais elle perd son mari dans un tragique accident. Elle réapprend la vie et ses plaisirs, bercée par l’amour des siens et l’amitié profonde et fusionnelle de ses amis : Clarisse et Franck.

Quelques lignes lues et j’apprécie le fait que Franck ne soit pas un ami homo comme on le voit dans bon nombre de romans. Un homme et une femme peuvent être des amis hétéros et n’avoir aucun intérêt sexuel l’un pour l’autre.

Quelques lignes plus tard, Franck trahit ma conviction. Il est attiré par Alexandrine. Une liaison semble probable entre ces deux amis lorsqu’un braquage dans une bijouterie vient allègrement déjouer les statistiques. Alexandrine y était et est prise pour otage. Je m’attendais à vivre un film américain avec de l’action, du suspense saupoudré de romance. J’ai été déçue.

Une fois qu’ils ont leur butin, tout redevient très calme. Ils attendent patiemment de quitter le pays. Alexandrine en manque cruel de sexe vit une histoire érotique à souhait avec son kidnappeur dont elle ignore le prénom. Clarisse, sa meilleure amie lui a conseillé de vivre chaque instant à fond alors elle le fait ! Ils ne manquent pas une occasion de s’envoyer en l’air. Sodomie, plaisir en solo ou à deux. Alexandrine est éblouie. Elle s’envoie en l’air du mardi au vendredi avec ce jeune homme beau comme un dieu épilé jusqu’aux testicules. Je n’extrapole pas c’est écrit textuellement dans le récit.

Alexandrine ose l’avouer, elle aime ce jeune homme qui a réveillé son désir tapi depuis deux ans. Elle le trouve beau à l’extérieur comme à l’intérieur.

Sa beauté intérieure explose à l’extérieur dans une magnificence époustouflante.

Je ne l’ai pas trouvée crédible. Pour moi, il n’y avait qu’un rattrapage de longues années d’abstinence et de l’affection engendrée par les circonstances.

Alexandrine est le bon Dieu sur terre. Elle voit toujours le meilleur même dans l’être le plus infâme. Aux braqueurs, elle trouve leur raison de faire dans des passés dramatiques. Elle ne juge pas les actes de ces bandits de grand chemin. Ils ne tuent pas, ils ne font que voler. Elle n’approuve pas leurs actes mais ne les condamne pas. Ce n’est pas son combat, c’est celui de la loi.

En lisant cette phrase, j’ai pensé: oui ma bonne dame ton combat à toi c’est t’envoyer en l’air. Je n’approuve pas ton acte mais je ne te condamne pas. Va en paix ma fille !

Le seul moment qui m’a satisfait a été le moment des adieux. Là, la fleur bleue en moi s’est épanouie. Elle a ressenti un brin de tristesse.

J’accroche à une romance lorsque le héros me fait chavirer. Cela n’a pas été le cas. JDJ, le cambrioleur est gentil mais il ne m’a pas charmée. Je ne l’ai pas trouvé charismatique.

Je m’attendais à beaucoup venant de ce roman plus érotique que romantique, j’ai été assez déçue. Si le fond ne m’a pas convaincue, j’ai apprécié la plume de l’auteure. Simple sans être simpliste.

J’espère que le tome 2 sera nettement meilleur.

 

La phrase toute mignonne

Je hais l’amour car il est toujours plus fort que moi.

 

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