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Le chant des ronces : Contes de minuit et autres magies sanglantes

Embarquez dans un voyage vers des terres sombres et dangereuses, peuplées de villes hantées et de bois affamés, de monstres bavards et de golems en pain d’épices, où la voix d’une sirène peut invoquer une tempête mortelle, où les rivières font de terribles promesses d’amour…

Ayama et le bois aux épines: Une jeune fille est envoyée négocier l’avenir de son royaume avec un terrible monstre.

Le renard trop rusé: un renard compense son apparence disgracieuse par une intelligence hors du commun, qui pourrait bien lui jouer des tours.

La sorcière de Duva: Dans un village frappé par un hiver perpétuel, les jeunes filles se mettent à disparaître mystérieusement.

Petite lame: Une jeune fille découvre que les souhaits de son père à son encontre et ses propres envies prennent deux directions opposées.

Le prince soldat: Une réécriture inquiétante de Casse-Noisette.

Quand l’eau chantait le feu: deux Sild aux voix merveilleuses quittent leur royaume marin pour la terre où elles rencontrent les mystérieux Grisha.

Si mes souvenirs sont bons, j’ai découvert ce recueil de contes fantasy sur le blog de Light and Smell. Il a passé un bout de temps dans ma wishlist avant qu’une belle âme du Canada ne me fasse la belle surprise de le choisir pour le swap Père Noël Secret 2020. Encore une fois merci Marie ❤

Parlons d’abord de la couverture qui est magnifique. Un sublime objet-livre qu’on a envie d’acheter rien que pour sa couverture.

Je n’ai pas l’habitude de la fantasy mais j’aime bien les contes. Je n’ai donc pas eu de mal à entrer dans les différentes histoires avec des univers où se mêlent magie et sorcellerie. Le grand plus de ces récits ce sont les illustrations qui les accompagnent. Elles se dévoilent par petite touche au fur et à mesure que le conte évolue, donnent un effet de surprise et attisent la curiosité. On a hâte de voir à quoi ressemble le dessin intégral.

Chaque conte renferme des leçons pleines de sagesse notamment celle de voir au-delà des apparences. On se rend compte combien l’on tombe bien souvent dans le jugement hâtif. C’est ce qui m’est arrivé avec le conte la sorcière de Duva qui est l’un des 3 meilleurs contes de ce recueil soit dit en passant. J’ai apprécié l’ambiance glauque, l’atmosphère oppressante de ce conte, une réécriture très originale de Hansel et Gretel. J’ai apprécié que l’auteure offre un regard nouveau sur cette histoire qui a bercée mon enfance. Je me confesse: j’ai envié son imagination débordante.

Ce recueil a été une belle découverte. Mention spéciale au renard trop rusé et la sorcière de Duva qui offrent de superbes retournements de situation, à Ayama et le bois d’épines qui rappelle les contes des mille et une nuits et Petite lame qui rappelle qu’utiliser une chose ne signifie pas la posséder.

Malheureusement, je ne peux pas en dire autant des deux derniers contes qui ne m’ont pas du tout emportée.

Bonus : les photos du super colis que m’a préparé Marie pour le swap. Le swap devait contenir :

  • 1 livre de la WL
  • 1 marque-page
  • 1 petite surprise
  • 1 gourmandise
  • 1 lettre dans laquelle vous révélez votre identité.

Avez-vous déjà découvert ce recueil de contes ou êtes-vous en train de courir vers la librairie la plus proche pour l’acheter ?

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L’amant de ma femme – Soro Guéfala

L’amant de ma femme est un recueil de nouvelles hors du commun par le ton général des six pièces qui le composent, mais aussi par le fait que chaque nouvelle est parcourue par une tonalité résolument fantastique. Grâce à ce cocktail explosif d’histoires des ténèbres entrecoupées de retours sporadiques à la rugueuse réalité, d’analyses psychologiques sur fond de vanité mal contenue, de fureur et de frayeurs, ces nouvelles se lisent d’une traite, tant le suspense tient le lecteur en haleine.

l'Afrique écrit

J’ai trouvé ce livre dans la bibliothèque familiale. L’une de mes nièces l’a lu et l’a apprécié. J’ai donc décidé de tenter l’expérience.

Le recueil est composé de six nouvelles dont la longueur varie entre 13 et 19 pages.

Dans Le mari de la fille du président, Yassoungo est l’époux de Mèbali, une femme très laide. Yassoungo l’a épousée en suivant son sixième sens. Ce dernier disait que Mèbali serait une femme de chance.

La chance, elle lui en a donné puisqu’elle lui permet de devenir le gendre du président, une position privilégiée, enviée. Il est obéi au doigt et à l’œil, en profite jusqu’à la lassitude. On est attentif à la belle vie de Yassoungo jusqu’à la chute imprévisible.

 

Dans l’amant de ma femme, nouvelle qui prête son titre un recueil, un époux cocu va lancer un sort au jeune homme qui osé détourner sa femme.

Au Bekanty est l’histoire la plus triste du recueil. Deux voix portent cette nouvelle. Deux habitués du maquis bar-dancing bar Bekanty. Nemin est intrigué par Bineta, une jeune fille qui passe son temps à écrire accompagnée d’une bouteille du vin. Elle n’a que la peau que sur les os, ressemble à une momie,  Lorsqu’elle lui confie son histoire, on découvre une femme que la vie n’a point épargné.

Dans Murmures dans la nuit et la piste d’atterrissage on découvre les mystères de la nuit, la sorcellerie.

Dans la boule noire, Jérôme nous raconte sa rencontre avec celle qui deviendra son épouse et la mère de ses enfants. Mais pourquoi cette dernière refuse-t-elle de lui présenter des membres de sa famille ?

Ce recueil a été une lecture rapide grâce à la plume fluide de l’auteur. C’est un concentré d’histoires drôles, qui procurent des frissons de par leur caractère fantastique mais j’ai eu l’impression de les avoir déjà lues parce qu’elles manquaient d’originalité. Les faits de sorcellerie et de revenant sont des thèmes populaires dans la littérature ivoirienne et lorsqu’ils apparaissent dans les nouvelles, les chutes sont jumelles voire siamoises…

 

 

l'auteur du mois

 

SORO Guéfala est né à Komborodougou dans le département de Korhogo (Côte d’Ivoire) en 1956 et mort en 2017. Il est l’auteur de l’ordonnance, le village de la honte, le sang de l’amour, les triplés de Kodar.

 

 

GM signature

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Délices des tropiques – Isac Grah

Sorcellerie, solidarité sont le quotidien de Zéboyo, un petit village tranquille. Tout bascule lors d’un match de football entre le FC Bakolé et l’AS Zéboyo. Madou, supporteur de l’équipe de Bakolé, se voit humilier et copieusement rosser par Aby Tagnon. Cette bagarre marque pour Aby Tagnon le début de son exil avec Timaty, son épouse, dans la forêt sacrée de Djrêplo, afin d’échapper aux forces de l’ordre venus l’arrêter. Le couple y passa dix-huit ans. Des années faites de rencontres mystérieuses et d’harmonie avec la nature. Aby et sa femme auront des enfants dont Kanignon, qui, de retour dans le village, s’opposera au règne des sorciers.

 

l'Afrique écrit

 

Un livre acheté au dernier SILA sur le stand de ma maison d’édition. L’auteur m’a demandé si j’aimais l’Afrique lors de la dédicace du livre.

L’Afrique et ses mystères m’intriguent.

L’Afrique et ses mets gourmands me ravissent.

L’Afrique et son animisme m’intéressent moins.

J’ai aimé cette Afrique retrouvée dans ce roman. Je suis largement sous influence chrétienne mais lire ce roman qui ennoblit l’animisme ne m’a nullement gênée.

J’ai été saisie par l’expérience sensorielle que procure ce livre. Il mêle tradition et modernisme. On se retrouve en pleine forêt, à l’écoute de la nature. Les divers mets présentés font venir l’eau à la bouche. Les yeux spirituels s’ouvrent grâce aux génies bienfaiteurs. J’ai apprécié la dose de surnaturel.

Ce récit qui s’étale sur 144 pages est écrit avec un langage soutenu et non pédant. 

Certains faits dans la construction du récit m’ont échappé. Le 1er chapitre s’ouvre sur les aveux d’un sorcier dont les œuvres ont été révélées par un pasteur. Son nom n’est pas révélé. D’où vient-il ? Comment-il arrivé au village ? Que fait-il ensuite ? Ensuite on bascule dans la présentation. Qu’est donc devenu ce pasteur ?

Kanignon mène une croisade contre le clan des sorciers. Il en bat quelques-uns mais on ignore s’ils ont tous été vaincus.

Les dernières pages évoquent un prophète imposteur du nom de Vaka qui n’en est pas à sa première venue au village. Est-il le pasteur du début du roman ? 

Je n’ai aucune réponse à ces questions et par ailleurs j’ai trouvé que la fin était légèrement abrupte. 

Ce roman du terroir offre une lecture sympathique mais il ne s’inscrira pas au palmarès des plus belles lectures de 2019.

 

fleur v1

 

 

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Le sarcophage des mutilés – Stephens Akplogan

Imaginez, vous êtes en recherche d’un compagnon avec qui passer un bon moment. Vous avez quelques soupirants en vue mais un proche vous propose de rencontrer X. Ce qu’on dit de lui vous plaît, vous décidez de le rencontrer. Vous allez au dating et là, catastrophe.

X a un style pédant, le temps passé avec lui est presqu’ennuyant. Il vous remet un cadeau à l’emballage complexe. Le déballer vous fait perdre du temps, de l’énergie, votre sourire, votre envie de découverte. 

C’est exactement ce que j’ai expérimenté en lisant Le sarcophage des mutilés de Stephens Akplogan.

 

Natan, un jeune homme doté de dons particuliers de voyance s’emporte contre Lissa, sa déesse et Lucius son ange gardien après avoir été un témoin inutile de la triste fin de l’écrivain Yambo Ouologuem.

Cette non assistance à âme en détresse qu’il brandit pour justifier sa fronde décida Lissa à accéder à sa requête. Le jeune prodige fut alors le rare stratège à qui Solstice Amlon doit son élection à la Présidence de son pays, malgré tous les crimes qui l’accablèrent. Mais, pour son second mandat, le sang de Natan sera demandé.

 

 

l'Afrique écrit

Le roman offre une vision de l’Afrique subsaharienne entre la fin des années 1970 et aujourd’hui. Il oscille entre le réel et l’imaginaire tant au niveau des personnages que des lieux. J’ai apprécié l’aspect surnaturel du récit, ce monde fait d’hommes et de dieux.

 

La vie de Yambo Oueloguem est narrée brièvement : la réception de son Prix Renaudot, l’accusation de plagiat, sa vie en retrait au Mali. On aurait pu se passer de cette brève biographie_avec tout le respect que j’ai pour cet écrivain_et se concentrer sur l’instabilité politique et les enjeux économiques après le soleil des indépendances en Afrique, thème principal du roman.

 

Bon nombre de manigances des politiciens et leurs fausses promesses sont exposées.

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L’auteur travestit les noms des politiciens béninois, j’ai eu un peu de mal au début mais j’ai fini par me retrouver. Le roman m’a permis d’en savoir plus sur les personnalités politiques, publiques du pays notamment l’actuel président et Parfaite, la jeune femme qui se prend pour Dieu et dit avoir été à l’origine et au centre de la rencontre entre le président Patrice Talon et le pape, le 18 mai 2018.

 

 

Le sarcophage des mutilés redonne de la valeur à l’esprit des ancêtres. Il propose une nouvelle orientation à la politique en Afrique.

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J’ai apprécié les dernières lignes du roman mais cette lecture a été une vraie souffrance au début.

Le niveau de langue est hyper soutenu, comme s’il était destiné aux dieux. Bonjour les maux de tête !

J’ai douté au début que ce roman en soit un, j’ai eu l’impression de lire un essai par moment ou une thèse. Les citations et références aux auteurs apparaissent dans le roman comme dans un mémoire de recherche.  

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Ce roman n’est pas du tout accessible pour moi malgré ses 152 pages. Il y a de la matière, le sujet est intéressant mais la forme utilisée dessert totalement l’objectif visé.

Pour vous faire votre propre idée, cliquez ICI

 

GM signature

 

 

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Tristan – Dans le cœur d’un gigolo

Tiré à quatre épingles, ce jeune homme charmant sur la première photo de couverture du roman attire l’attention. Il semble s’appeler Tristan et être un gigolo.

La quatrième de couverture confirme ces impressions.

Résumé de l'oeuvre

Tristan Nkowet alias TnK est connu du tout Libreville. Célèbre pour sa débauche, il est amateur de voitures luxueuses et de femmes mûres. C’est aussi l’un des meilleures amis de la mystérieuse Angela Demona, une jeune entrepreneure flirtant avec la sphère du pouvoir dans la Capitale gabonaise.

Au début, Nuria Yabavi, fraîchement débarquée à Libreville pour des raisons professionnelles, n’est qu’un défi pour notre gigolo. Mais très vite, le jeune homme se rend compte qu’il y a un mystère au fond des yeux de la belle, en essayant de le découvrir cependant, ce sont ses propres secrets qu’il se verra obligé de dévoiler.

l'Afrique écrit

Pour quelles raisons un homme qui a effectué des études supérieures à l’étranger, vit chez sa mère et se fait entretenir par des femmes plus âgées que lui ?

Que cache Tristan ? Son activité professionnelle intrigue. Il bosse avec l’intrigante Angela Demona mais des missions lui sont confiées par un certain NX. 

Est-ce un espion ? Pour qui travaille-t-il ? Quel est son but ? Le mystère règne. Corruption, sorcellerie, concupiscence, révélation des secrets du passé s’invitent au bal du mystère et nous montrent ce qu’une femme est prête à faire pour sortir de la pauvreté, garder l’homme qu’elle aime.   

L’auteure adore la littérature sentimentale. La romance intervient dans ce roman et c’est la première fois qu’une histoire d’amour écrite par Mady Remanda ne fait pas vibrer ma corde sensible.  

Tristan et Nuria ne m’ont pas touchée. J’ai trouvé leur histoire assez basique. Leurs histoires personnelles ont eu plus d’attrait pour moi que leur histoire commune.

Le personnage qui m’a hautement intéressée c’est Angela Demona. Belle, sûre d’elle, véritable femme d’affaires avec les qualités et défauts rattachés au statut. Mi-ange, mi-démon, elle semble cacher de lourds secrets.

Tristan, dans le cœur d’un gigolo a posé les bases de la Saga Double face. Ça a été une lecture fluide, assez rythmée. J’ai maintenant de grosses attentes concernant le tome 2. J’espère que les mystères seront éclaircis, qu’il y aura encore plus de rebondissements et qu’un focus sera fait sur Angela Demona. Je veux percer son mystère.

Christmas

Nombre de pages : 201

Éditeur : Amazon

Lien d’achat :  ICI

 

fleur v1

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Service presse : romance paranormale avec Cœurs pourpres

Afin de ne pas connaître des moments de lassitude dans mes lectures, j’ai suivi le conseil d’une dévoreuse de livres : alterner les genres. 

Je lis donc pour la première fois de ma vie une histoire de vampires (Oui, je n’ai jamais lu Twilight, juste vu en film)

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Grand merci à Publishroom qui me permet de sauter le pas grâce à ce service presse. Quel est donc ce livre qui représente ma première fois ?

 

Couverture Les coeurs pourpres

Embarquée dans un week-end d’intégration déjanté, Angie, jeune étudiante en psychologie, croise la route d’un vampire qui la mord et la marque comme sienne. Elle se retrouve alors sous la domination d’un être impitoyable, dangereux et diabolique. Sans échappatoire, elle voit sa vie s’effondrer jusqu’à ce qu’elle croise le chemin du frère de son maître, un vampire énigmatique qui fera naître de nouveaux sentiments en elle. L’alchimie est immédiate entre les deux mais que vaut l’amour dans cet univers démoniaque où le sang, les morsures et les secrets les plus obscurs s’entremêlent ?

mon-avis-de-lecture

Quelle fluidité dans l’écriture ! L’histoire se lit d’une traite. La plume de l’auteure a le style affectif de l’héroïne.

Angie est une jeune femme vulnérable qui n’a pas confiance en elle. Elle est d’une candeur virginale. Sa rencontre avec le duc Laurent va changer le cours de sa vie. J’ai hautement apprécié la personnalité de Laurent. J’avoue, j’étais un peu triste quand certaines pages ne lui étaient pas consacrées. Il a un tempérament de feu, il est dur, intraitable, il a une parfaite maîtrise de ses sentiments. J’ai cru qu’Angie et lui allaient s’amouracher étant donné qu’elle était sa mordue et lui son maître mais l’auteure a faussé mes plans avec l’arrivée d’Alban. 

Plus doux que son frère Laurent, il magnétise Angie. Les émois amoureux débutent mais Alban a aussi son côté ténébreux. Les vampires ne sont pas des saints et Angie va l’apprendre à ses dépens. Comment cette relation va-t-elle évoluer ? Que devient Laurent au milieu de cette relation ?

Motivée par la recherche de la réponse à ces questions, j’ai tourné les pages et qu’est-ce qu’elles se tournent bien ! 

L’histoire n’est pas linéaire, il y a quelques rebondissements notamment avec l’arrivée des sorciers. Certaines actions à la fin du roman restent en suspens. Une recherche sur Amazon m’apprend qu’il y a le tome 2. Vu comment le tome 1 s’achève, j’ai hâte de le découvrir.

L’auteure a réussi à dresser un univers plutôt crédible des vampires. Angie tergiverse beaucoup, sûrement dû à ses 19 ans et son manque d’expérience. Sa naïveté m’a fait penser par moment à Cyrielle. Elle agace mais n’amenuise pas l’intérêt porté à l’histoire. 

Les cœurs pourpres est une belle découverte. Je garde un chic souvenir de cette première fois !

Pour tenter l’expérience, vous n’avez qu’à vous rendre ICI

 

Etes-vous fan des vampires ? Quel livre portant sur cet univers vous a marqué ? Je le noterai avec grand plaisir dans ma liste de lecture de 2019. 

 

GM signature

 

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Au fond de l’eau – Paula Hawkins

Ce livre a atterri dans ma PAL grâce au challenge de l’été édition 2017 sur Livraddict organisé par Saefiel. 

J’ai lu de belles choses sur la plume de l’auteure grâce à son roman La fille du train. N’ayant pas lu ce roman, j’ai voulu me rattraper et faire la connaissance de sa plume avec son dernier livre paru : Au fond de l’eau

 

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Une semaine avant sa mort, Nel a appelé sa sœur, Julia. Qui n’a pas voulu lui répondre. Alors que le corps de Nel vient d’être retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, leur ville natale, Julia est effrayée à l’idée de revenir sur les lieux de son enfance. De quoi a-t-elle le plus peur ? D’affronter le prétendu suicide de sa sœur ? De s’occuper de Lena, sa nièce de quinze ans, qu’elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu’elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c’est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se succèdent.

 

mon-avis-de-lecture

Qui sont Libby, Jules, Josh, Nickie ? Tour à tour, ces personnages mystérieux et bien d’autres encore prennent la parole.

Que se passe-t-il au bassin aux noyées, ce lieu d’horreur et de suicide ? La rivière terrifiante de Beckford est-elle sous le coup d’une malédiction ? 

Nel (la mère de Lena et la sœur de Jules) s’est-elle suicidée ? Qu’est-il réellement arrivé à toutes ces femmes qui l’ont précédée dans le bassin aux noyées ?

C’est en cherchant des réponses que j’ai parcouru ce livre où chaque personnage a ses secrets. Chaque personnage semble détenir une part de la vérité sur les disparitions de ces femmes au fond de l’eau. 

 

Beckford n’est pas un lieu à suicide. Beckford est l’endroit où l’on se débarrasse des femmes à problèmes.

 

J’ai apprécié le décor d’horreur et plein de mystères planté par l’auteure dès les premières lignes mais il n’a pas perduré à mon grand désespoir.

L’intrigue est captivante mais elle ne m’a pas éblouie. Le rythme de l’histoire très haletant au début a perdu de son intensité, l’histoire a tourné un peu en rond, les longueurs se sont invités. Je vous avoue avoir dormi  pendant la 2e partie du livre. 

J’ai également trouvé la raison des meurtres un peu fade, trop émotionnelle. Je m’attendais à des raisons plus complexes. Je voulais que l’auteure aille là où on ne l’attendait pas. 

 

Que dire des personnages ?

Certains sont adorables, d’autres très détestables. Ils ont en commun un sentiment : la colère. Ils feront sans doute partie de mon prochain dîner littéraire.

Nickie, la voyante et Lena, l’adolescente insolente sont les personnages les plus truculents de ce roman. J’ai apprécié leurs caractères. L’une a un côté sombre et l’autre un côté rebelle.

Au fond de l’eau est une lecture moyenne pour moi. Certes, il y a eu quelques belles surprises, l’auteure a abordé des thèmes intéressants comme les relations interdites, le surpoids, le deuil mais je m’attendais à ressentir des frissons, être chamboulée, complètement menée par le bout du nez. Je n’ai pas reçu ce que j’attendais de cette lecture. 

 

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Traduit de l’anglais par : Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner
Titre original : Into the Water
Éditeur original : Doubleday an imprint of Transworld Publishers
Sonatine Éditions pour la traduction française

Sortie: juin 2017

Pages: 406 (format papier) – 715 (format numérique)

 

Vous avez lu les deux romans de l’auteure ? Lequel avez-vous préféré ? 

fleur v1

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Throwback Thursday Livresque 21 en mode Wild Life

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Me revoilà pour un autre tour du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est :

Wild Life

Un livre qui évoque des animaux, domestiques ou sauvages mais qui ne sont pas nécessairement les héros.

J’ai tout de suite pensé aux histoires d’Aimée (une chronique sur Facebook) et son récit : Les visages de Julie que j’ai lue en 2013. 

L’histoire ne m’avait pas très emballée mais elle est la seule dans mes souvenirs de lecture à évoquer des animaux sauvages ou domestiques. 😀

Julie Daniel vit au Gabon et aura bientôt 16 ans. C’est une fille assez précoce qui s’y connaît plutôt bien en matière de mecs. Elle sort avec Yann depuis 14 mois, un jeune homme de 17 ans qui la trompe, l’humilie, la bat quand il veut, la viole. Bref, la totale. Julie subit cette relation et n’hésite pas à flirter avec d’autres hommes. Si jeune et déjà une vie si dissolue !  Et dire qu’elle se considère mature !

Julie nous fait découvrir l’univers des ados à la recherche de sensations, les vols qu’ils commettent, leurs aventures sexuelles. Je n’ai pas fait de crise d’adolescence, j’étais une fille très sage du coup j’ai eu beaucoup de mal à me retrouver dans cet univers. 😀

On découvre également sa famille et leurs secrets. J’avais  sérieusement commencé à m’ennuyer jusqu’à ce qu’une fenêtre sur le mystique / surnaturel s’ouvre. Julie fait des cauchemars très violents. On apprend par la suite que ce n’est pas une fille ordinaire. Son sang est royal. C’est une fille de l’eau, initiée au mysticisme. Elle a un rôle de gardienne et de protectrice. 

Elle a un génie protecteur. C’est une panthère.

L’image contient peut-être : plein air et nature

 

Son rôle de protectrice ne lui laisse aucun répit. Julie est souvent attaquée par ceux qui en veulent à sa famille. Elle est notamment attaquée par un serpent .

 

Il n’ y a pas que des animaux sauvages dans le récit, Julie reçoit un caniche et la photo d’illustration m’a fait craquer. Il est trop mignon.

 

L’image contient peut-être : chien

 

Et vous, quels animaux domestiques ou sauvages avez-vous rencontré dans vos lectures passées ?

GM signature

 

 

 

 

 

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Le grand masque a menti et pas qu’un peu !

 

Résumé de l'oeuvre

Dans ce roman où l’intrigue ne laisse point de répit au lecteur, Attita Hino nous offre un sujet passionnant : la résolution d’un meurtre et la puissance dévastatrice de la vérité. Cette dernière provoquera l’écroulement des croyances ancestrales d’une partie des villageois, et sèmera le doute dans l’esprit de nombreux autres. Comme un pagne savamment tissé, l’histoire du héros de ce roman est contée avec détail et minutie, nous plongeant dès les premières lignes dans un univers captivant. La culture du peuple Palébo devient nôtre, et c’est dans les pas de cet homme intègre et courageux que nous vivons, avec lui, les épreuves de sa vie.

« Le grand masque a menti » est une œuvre riche, un livre qui emporte le lecteur dans diverses dimensions, dans une Afrique noire faite d’intrigues et de manipulations, dans une conception harmonieuse du couple assez distincte de celles qu’on connaît aujourd’hui, de l’amour fraternel et de la loyauté inconditionnelle.

 

l'Afrique écrit

J’ai beaucoup entendu parler de ce livre, on m’en a dit beaucoup de bien. Vu qu’il détenait des secrets, je l’ai inclus dans ma box littéraire du mois de Juin et je l’ai lu pour confirmer toute l’attention portée à ce livre. Il a eu le prix national du jeune écrivain 2014 et la mention spéciale au Prix Ivoire 2014. Une blogueuse m’a dit qu’il méritait de remporter le prix. 😀

Youkou Dibahou, personnage principal de l’histoire est un pêcheur Lépo, vivant dans le village de Lépossô. C’est un paébou (chef de famille) admiré par sa famille. Il a deux femmes mais elles s’entendent à merveille. L’une est la maîtresse du foyer, l’autre la femme du cœur. Elles ne sont pas des rivales juste les femmes d’un même homme. Je les ai admirées, je serais incapable de partager l’homme que j’aime même si l’autre femme est Blanche Neige.

A Dibahou a été confié, la vieille Kounoa. Son père avait hérité de cette femme après le décès de son grand-frère. Son âge très avancé, au-delà de la cinquantaine, ne lui avait pas permis de trouver preneur parmi les hommes de la famille.

La vieille Kounoa s’obstine à être la maîtresse du foyer de Dibahou. Aigrie et méchante, elle injurie à longueur de journée les membres de la famille, insulte les morts qui sont sacrés chez les Lépo, finit par pousser à bout Dibahou. Poussé par la colère, il frappe cette vieille sorcière qui frappe à son tour Dibahou là où ça fait mal, très mal.

Qui pense avoir affaire à une simple histoire sera fort surpris.

La deuxième partie de l’oeuvre est encore plus intéressante, pleine de surprises. Deux parties vont s’opposer : celle du grand masque et la famille de Dibahou. Chaque partie use des moyens en sa possession pour préserver sa vérité. Les convictions s’affrontent et la lutte est violente.

J’ai admiré la force de Dibahou et son courage, sa femme de cœur Mamy n’est pas en reste. Elle aime son mari et n’hésite pas à épouser sa cause.

La vérité surgit, les mystères et croyances se défont. On a mal face à l’injustice, la violence. On ne lâche pas le livre, on a envie de voir comment cette histoire finira et à qui raison sera donné.

Le grand masque a menti est un bon roman du terroir, il nous rappelle nos us et coutumes, ce passé culturel que l’on oublie ou renie, il jette un regard critique sur nos traditions africaines.

J’ai apprécié la pudeur dans la narration des scènes intimes, l’amour que les personnages  se portent. J’ai apprécié la fin de l’histoire, synonyme de renouveau.

J’ai admiré l’auteure pour ses proverbes pittoresques. Elle a réussi à donner une âme à ses personnages, on oublie qu’on est dans une fiction, on vit le récit. Elle a réussi à surprendre.

Ce roman n’est pas loin du coup de cœur. Pour la richesse de l’écriture et du contenu, il méritait bien plus qu’une mention spéciale au Prix ivoire 2014 mais il faudrait que je lise tous les ouvrages finalistes au Prix ivoire pour confirmer mes dires. 😀

 

Christmas

Éditeur: NEI-CEDA

Année de publication : 2014

ISBN : 2844876145 – 9782844876140

Nombre de pages : 269

 

 

Le Prix Ivoire pour la Littérature Africaine d’Expression Francophone 2014 a été attribué à la Marocaine Bahal Trabelsi pour son roman Parlez-moi d’amour.

Les autres ouvrages en lice étaient :
– Les charmes de Kenza de NADIA ADIB,
– L’insondable destin des hommes de KAMA SYWOR KAMANDA,
– Le troisième sexe de LEANDRE SAHIRI.

Avez-vous déjà lu ces œuvres ?

 

signature coeur graceminlibe

 

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Coup de cœur pour la saison de l’ombre ?

« Si leurs fils ne sont jamais retrouvés, si le ngambi ne révèle pas ce qui leur est arrivé, on ne racontera pas le chagrin de ces mères. La communauté oubliera les dix jeunes initiés, les deux hommes d’âge mûr, évaporés dans l’air au cours du grand incendie. Du feu lui-même, on ne dira plus rien. Qui goûte le souvenir des défaites ? »

Nous sommes en Afrique sub-saharienne, quelque part à l’intérieur des terres, dans le clan Mulungo. Les fils aînés ont disparu, leurs mères sont regroupées à l’écart. Quel malheur vient de s’abattre sur le village ? Où sont les garçons ? Au cours d’une quête initiatique et périlleuse, les émissaires du clan, le chef Mukano, et trois mères courageuses, vont comprendre que leurs voisins, les Bwele, les ont capturés et vendus aux étrangers venus du Nord par les eaux.

Dans ce roman puissant, Léonora Miano revient sur la traite négrière pour faire entendre la voix de celles et ceux à qui elle a volé un être cher. L’histoire de l’Afrique sub-saharienne s’y drape dans une prose magnifique et mystérieuse, imprégnée du mysticisme, de croyances, et de « l’obligation d’inventer pour survivre. »

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Certains romans nous imposent le silence, forcent notre respect, nous ordonnent la concentration. La saison de l’ombre fait partie de ceux-là. 

Ce roman historique impose le silence et la concentration tant par sa forme que par son fond. Sa beauté saisissante fige les esprits, les conduit là où elle veut bien les mener.

Cette oeuvre complexe, puissante et émouvante nous porte au seuil d’un village de l’Afrique noire, au cœur du clan Mulungo, au crépuscule de la traite négrière.

Dans ce décor planté aux confins d’une brousse, on vit la disparition de fils, la douleur des mères, l’incompréhension des chefs de famille, la confusion des responsables de la communauté.

Qui a causé cet incendie ? Qui a enlevé les 10 jeunes et les hommes d’âge mur ? Pourquoi ? Où les ont-ils menés ? Reviendront-ils ? Sont-ils en vie ?

Les interrogations sont lourdes, les peurs s’amplifient, l’écho silencieux des réponses est affreux. 

On vit l’histoire via le lien mère-fils. Quel amour terrestre est plus grand que celui d’une mère ? Quelle douleur est plus grande que celle de se voir arracher un fils ? Quel lien est plus fort que celui d’une mère et son enfant ?  Ce lien fort, rompu porte la tristesse à son paroxysme, donne du souffle à l’histoire. 

On est frappé par sa détermination d’Eyabe dans sa quête de retrouver les fils qui manquent à la communauté. 

Eyabe ne se pose pas la question de la direction à suivre. Quelque chose la pousse, la conduit. L’amour des mères pour leurs fils n’a que faire des astres pour trouver son chemin. Il est lui-même l’étoile. 

Depuis qu’elle s’est mise en route pour trouver le pays de l’eau, elle considère cette dernière comme une puissance hostile, une force néfaste qui lui a ravi son premier-né. L’enfant dont la venue au monde a consacré sa féminité aux yeux du clan. Celui grâce auquel il lui a été donné de se découvrir, de se connaître elle-même telle qu’elle ne s’était jamais envisagée. Inventive : combien de mélodies lui sont venues lorsqu’il fallait le bercer ? Savante : elle avait la réponse à ses questions, pas toujours, mais souvent. Douce : oui, elle dont l’adolescence s’était passée à rivaliser au tir à la fronde avec ses frères. 

On est ému par la douleur des mères qui jamais ne reverront leurs enfants, choqué par l’esprit de clan égoïste qui règne chez les Bwele et la cruauté des Isedu. « La vie humaine ne leur est pas une chose sacrée. » 

Des écrits ont raconté l’expérience douloureuse de ceux qui ont été esclaves, forcés à quitter leur terre, oublier leur identité, être d’autres hommes. 

La saison de l’ombre a le mérite de raconter l’expérience douloureuse de ceux qui sont restés, ceux qui ont été forcés à vivre avec l’absence, devenir des êtres amputés de leur mémoire.

En 287 pages, l’auteur nous décrit le déclin du peuple Mulungo, le péril d’une communauté: la disparition de ses us et coutumes, ses traditions, son mystère, sa philosophie, sa langue, ses richesses, ses croyances.

L’auteur évoque également un peuple neuf, la cendre de plusieurs peuples éteints :

Ses pas l’ont conduite en ce lieu appelé Bebayedi, un espace abritant un peuple neuf, un lieu dont le nom évoque à la fois la déchirure et le commencement. Ceux qui sont ici ont des ancêtres multiples, des langues différentes. Pourtant, ils ne font qu’un. Ils ont fui la fureur, le fracas. Ils ont jailli du chaos, refusé de se laisser entraîner dans une existence dont ils ne maîtrisaient pas le sens, happer par une mort dont ils ne connaissaient ni les modalités, ni la finalité. Ce faisant, et sans en avoir précisément conçu le dessein, ils ont fait advenir un monde. Prenant le statut d’ancêtres, ils légueront une langue faite de plusieurs autres, des cultes forgés dans la fusion des croyances. 

 

Elle raconte avec une plume sophistiquée ce qui a été et ne sera plus, ce qu’on a définitivement perdu ; le pan d’un passé qu’on tait parce qu’on l’ignore et auquel on ne prête guère attention. Elle raconte ce qu’on fait perdre aux autres en cherchant à posséder sans mesure. 

J’ai été saisie par la lecture de cette oeuvre qui porte l’Afrique et ses mystères,  j’ai adoré la plume de l’auteur. Elle me donne l’envie de me surpasser pour améliorer mon style d’écriture. 

La nuit tombe d’un coup, comme un fruit trop mûr. Elle s’écrase sur le marais, la rivière, les cases sur pilotis? La nuit a une texture : celle de la pulpe du kasimangolo, dont on ne peut savourer toute la douceur sucrée qu’en suçant prudemment les piquants du noyau. La nuit a une odeur : elle sent la peau de ceux qui sont ensemble par la force des choses. La nuit sent les souvenirs que le jour éloigne… La nuit charrie les réminiscences du dernier jour de la vie d’avant…

Il m’a manqué quelques éléments pour ne pas l’inscrire à la liste de mes coups de cœur notamment les noms qui ne sont pas évidents à retenir car certains se ressemblent tant que l’on finit à ne plus savoir qui est qui et les longueurs. La lectrice impatiente que je suis aurait aimé que le chemin qui mène à la découverte des fils perdus soit moins long. 

Léonora Miano est un auteur que je vais maintenant suivre de très près. Avez-vous lu l’une de ses œuvres ? Laquelle me conseillez-vous ?

Des phrases à ne pas oublier

Tout ce qui vit abrite un esprit. Tout ce qui vit manifeste la divinité. 

Ce qui existe naturellement ne devient bon ou mauvais qu’au contact d’une volonté. 

C’est d’être nommé qui fait exister ce qui vit. 

L’auteur 

Née à Douala (Cameroun)  en 1973, Léonora Miano vit en France depuis 1991. L’intérieur de la Nuit, son premier roman, est paru en 2005. Une dizaine d’autres ont suivi depuis lors, recevant de nombreuses distinctions littéraires. Son écriture s’attache aux expériences subsahariennes et afrodescendantes, les inscrivant dans la conscience du monde. La Saison de l’Ombre a reçu le prix Femina 2013. 

La publication de l’oeuvre 

Editée par Grasset en 2013

Intégrée à La Collection « Terres solidaires » au 4e trimestre 2015. La Saison de l’Ombre, 10e titre de la collection « Terres solidaires » a été choisi par un comité de lecture panafricain composé de professionnels du livre, d’auteurs et de journalistes, à partir d’une sélection réalisée par Nathalie Carré. La collection « Terres solidaires » créée en 2007, repose sur un principe de « restitution » au Sud de textes littéraires écrits par des auteurs africains, publiés initialement au Nord. Par le biais de la coédition solidaire et avec la collaboration d’éditeurs français , des éditeurs en Afrique publient à des prix les plus accessibles possible pour le lectorat, des textes majeurs d’auteurs africains. 

Mon défi PKJ

La lecture de la saison de l’Ombre m’a permis de valider 7 challenges du défi Pocket Jeunesse:

1_ Lire un auteur qui a une double nationalité : Léonora Miano est camerounaise et française

10_ Lire un livre qui a un nombre de chapitres impair : La saison de l’ombre en a 5

16 _ Lire un roman avec un méchant vraiment très méchant : la princesse Njole

18 _ Penser très rapidement dans sa lecture qu’il va s’agir d’un coup de cœur

21_ Lire un livre qui vous a émue

23_ Lire un livre avec de l’herbe représentée sur la couverture 

25_Lire un livre qui met en scène des meilleures amies.

 

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