La lecture nous fait passer par de multiples émotions. Et c’est le sujet de ce test/tag: 10 livres pour 10 émotions !
Citez un livre qui…
1)vous a rendu heureux ;
Penser les mots. Je comparerai ce recueil d’histoires en vers rimés à un manoir. Un manoir à l’architecture originale avec du caractère qui regorge de salles de trésors que l’on peut visiter en une heure ou en une journée selon notre humeur, notre attachement au lieu.
Un manoir où on aurait envie de demeurer parce qu’il connaît notre histoire, il l’a vécue avant nous.L’amoureuse des mots et des rimes que je suis s’est régalée.
2) vous a fait réfléchir ;
Père riche père pauvre. Ce livre de développement personnel a réorienté ma perception de l’argent. Il a changé ma mentalité.
Une bouteille à la mer.Le dénouement m’a fortement surprise, je ne m’attendais pas à une fin aussi déchirante. Elle m’a laissée pantoise.
5) vous a émue ;
Dark company.Nos protagonistes ont dû prendre de lourdes décisions et j’ai eu un pincement au cœur. J’aurais voulu qu’Ashton puisse réaliser son rêve d’enfant.
6) vous a ennuyée ;
Tuer n’est pas jouer. Ce fut les heures les plus longues de ma vie de lectrice. J’ai terminé ce livre juste parce que je finis toujours ce que j’ai commencé.
7) vous a fait peur ;
Shining.Cette histoire d’épouvante est angoissante. Le luxueux Overlook Hotel semble s’animer d’une étrange façon. Cauchemar ou réalité ? Que cachent les cent dix chambres vides de l’Overlook ?
8) vous a laissé perplexe ;
Babyface.Les narrateurs s’alternent sans transition, les dialogues sont présentés sans tiret. C’est assez déconcertant. Je me perdais dans le fil du récit.
9) vous a mise en colère ;
Madame la présidente. C’est plus un personnage qui m’a énervée : Fitina. Je déteste ces femmes qui abusent du pouvoir qu’on leur donne.
10) vous a surpris.
La Dernière des Stanfield. Marc Levy n’est pas un auteur que j’affectionne particulièrement, je n’ai pas apprécié deux livres de sa bibliographie mais ce roman m’a montré qu’un auteur peut toujours nous surprendre agréablement.
Quelles seraient vos réponses à ce TAG ? Hâte de vous lire.
Quarantenaire divorcé avec une passion pour l’écriture, Hugo trouve sur un site de rencontres Emmanuelle, son évidence. Mais autour de leur nid d’amour aux Cévennes se multiplient les incidents étranges : des vols répétés chez la propriétaire de l’immeuble, la disparition d’une résidente de la maison de retraite où travaille Emmanuelle … Quand le couple se retrouvera mêlé à une nouvelle disparition tragique en Tunisie, Hugo devra utiliser toutes les ressources disponibles pour résoudre une affaire d’envergure mondiale. Et alors que les mystères impliquant son aimée affluent, une rencontre avec un agent spécial pourrait bien changer leur vie.
Grand merci à Publishroom pour ce service presse et pour cette 4e de couverture qui donne envie. Sans cela, je n’aurais jamais ouvert ce livre.
Je m’attendais à dévorer une histoire intense, palpitante, originale.
Le récit débute par la rencontre du couple que forment Emmanuelle et Hugo. Ils s’apprivoisent rapidement, ne se privent pas l’un de l’autre, conjuguent l’amour au présent. C’est un couple assez banal, rien de transcendant. Il m’a manqué de la passion, de l’intensité. Ils n’ont rien de particulier qui pourrait pousser à s’attacher à eux.
Comme tout couple normal, leur voyage à destination de l’amour ne se fait pas sans turbulence. Des circonstances dramatiques nous font douter d’Emmanuelle. Serait-elle une psychopathe, une amante jalouse qui n’hésite pas à tuer ses rivales ? J’ai été un peu déçue par la résolution des enquêtes. Je l’ai trouvée trop facile. Il m’a manqué un peu plus de suspens, de rebondissement, de complexité, de surprise.
A la fin du tome, on s’aperçoit que les choses ne font que commencer. Ce Tome 1 n’était qu’un prélude. Emmanuelle et Hugo vont intégrer une organisation secrète et réaliser des missions sensationnelles. J’espère de tout cœur que le tome 2 sera effectivement plus palpitant.
Maison d’édition : Publishroom, 2017.
ISBN de l’édition numérique : 979-10-236-0535-8 Numérisé en avril 2017 par : Nicolas Faucheron
Ça arrive ma fille. Mais dis-moi, regrettes-tu ta lecture ?
Réponse dans les lignes qui suivent
Ma vie a changé un matin alors que j’ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m’apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt.
L’auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m’ordonnait de ne parler de cette histoire à personne.
J’avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l’été s’achevait et j’étais encore loin d’avoir fait mon deuil.
Qu’auriez-vous fait à ma place ?
Probablement la même erreur que moi.
Eleanor-Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres. Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel. George-Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l’Est au Québec. Un matin, il reçoit une lettre anonyme accusant sa mère des mêmes faits. Eleanor-Rigby et George-Harrison ne se connaissent pas. L’auteur des lettres leur donne à chacun rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore. Quel est le lien qui les unit ? Quel crime leurs mères ont-elles commis ? Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ? Au cœur d’un mystère qui hante trois générations, La Dernière des Stanfield nous entraîne de la France occupée à l’été 44, à Baltimore dans la liberté des années 80, jusqu’à Londres et Montréal de nos jours.
Les premières lignes commencent avec une note de fraîcheur, je retrouve l’ambiance et la légèreté des chick-lit. Puis, après avoir fait connaissance avec la famille folle d’Eleanor-Rigby, je me retrouve dans l’univers mystérieux des thriller, romans policiers.
L’auteur a su me communiquer l’envie d’Eleanor-Rigby, sa quête de vérité. J’ai apprécié ce jeu de piste, je ne voulais pas arrêter ma lecture sans avoir découvert ce corbeau et reconstitué la vérité.
On avance d’interrogations en découvertes.J’ai découvert assez tôt le lien qui unissait Eleanor-Rigby et George-Harrison mais il m’a fallu un peu de temps pour découvrir le trésor que l’une des mères avait gardé et qui était le père de George-Harrison.
J’ai apprécié ces voyages entre Londres, Baltimore, Montauban ; entre le passé et le présent. J’ai aimé l’alternance des points de vue, le fait que plusieurs personnes révèlent un bout de la vérité. Chacun de nous détient une part de vérité 🙂
Je me suis attaché à trois personnages : Michel, le frère d’Eleanor-Rigby, pour ses interventions très « philosophiques », George-Harrison pour son pragmatisme, May pour son authenticité, ses déconvenues en amour.
La dernière des Stanfieldsouligne l’importance d’une famille unie et des amitiés fortes pour se construire.
Il se lit aisément grâce au style fluide de l’auteur. Il offre une lecture assez intéressante mais ce n’est pas une histoire bouleversante, extraordinaire. Il m’a manqué un rythme haletant, des émotions fortes, du suspens.
Pour une fois, je n’ai pas fermé un roman de Marc levy sans regretter le temps passé à le lire et rien que pour ça je dis : Bravo à l’auteur !
Continuez sur cette lancée, Marc Levy et je finirai par être votre groupie, qui sait ? 😀
Parution : 20 Avril 2017 Maison d’édition : Robert Laffont Nombre de pages : 480 Prix : 21,90 €
Après avoir passé six ans à la Croix Rouge et dirigé un cabinet d’architectes, Marc Levy publie son premier roman Et si c’était vrai aux Éditions Robert Laffont en 2000. Ce roman connaît un succès immédiat en France ainsi qu’à l’étranger, et est adapté au cinéma en 2005 par Dreamworks. Depuis, Marc Levy a écrit 17 romans.Il est traduit en 49 langues, et les ventes de tous ses romans ont dépassé les 40 millions d’exemplaires dans le monde.
Vous avez déjà lu Marc Levy ? Lequel de ses livres avez-vous adoré ? Détesté ?
Tu boudes parce que je t’ai délaissée. J’ai laissé un autre regard que le mien se poser sur toi, te désirer, te posséder. Je n’ai posé aucune objection à ce qu’il te prenne. Je n’ai pas hésité à ce qu’il t’emporte loin de moi, je n’ai été ni jaloux, ni possessif. Je t’ai laissé partir avec lui.
Et pourtant, plusieurs heures plus tôt, je t’avais choisie entre plusieurs. Sourire aux lèvres, ta propriétaire m’avait affirmé que tu étais sa préférée. Elle m’avait donné avec fierté les avantages dont je bénéficierais si je te prenais : tu m’aiderais à lutter contre la fatigue et le froid, comblerais mes besoins quotidiens. Elle m’avait assuré que tu participerais à mon équilibre, que je retrouverais avec toi mon dynamisme.
Ma curiosité attisée, j’avais tourné mon regard vers toi. Blonde, tu brillais de mille feux. Tu étais si pulpeuse, ma tendre, tu excitais mes papilles. En contemplant ta robe, je n’avais qu’une envie : te l’enlever à toute hâte, goûter ton exquise peau.
Je n’avais pas négocié ton prix d’achat. Pour moi, tu méritais amplement le prix que m’avait annoncé ta propriétaire. Il traduisait parfaitement ta valeur.
J’avais promis t’honorer comme tu le méritais et ton silence n’était pas synonyme de refus. J’avais imaginé mille façons de te goûter, hélas mes occupations ne me donnèrent pas l’occasion de mettre mes projets gourmands à exécution. Mon téléphone n’arrêta pas de sonner sur le chemin qui me menait à mon lieu de travail. Les tâches à accomplir au bureau s’étaient enchaînés, ne me laissant aucun répit.
Mes préoccupations professionnelles ont diminué mon envie pour toi, elles t’ont chassée de ma mémoire. Je t’ai oubliée au point de te donner à un autre. Pardonne-moi. J’avais vu dans son regard qu’il t’apprécierait à ta juste valeur, qu’il tirerait le meilleur de toi. Ne m’en veux pas, je t’ai donné à un gourmand digne de ce nom.
N’aie pas peur, ma douce orange. Il t’honorera avec délicatesse. Je ne serai pour toi qu’un lointain souvenir…
What do you expect ? 😀
Vous pensiez qu’il s’agissait d’une femme, d’une voiture ?
L’idée de ce texte m’est venue en cherchant le sujet d’un article pour ma collaboration BYNF . J’espère qu’il vous a plu. 🙂
De la Saint-Roméo à la Saint-Aimé, en passant par la Saint-Vincent-de-Paul, Cécile Delacroix revisite les saints pour mieux égratigner les humains ; les hommes de préférence, tour à tour lâches, escrocs, machos mais tendres aussi. En une quarantaine de courtes chroniques de la vie ordinaire, toujours drôles, souvent désopilantes, parfois même dramatiques, elle nous emmène dans la vie de femmes aimantes, amantes, soumises ou révoltées, qui nous touchent parce qu’elles nous ressemblent.
La rupture à la Saint-Sylvestre, les déboires d’une actrice à la Saint-Oscar, la retraite tant attendue de Martine à la Sainte-Félicité, le week-end en amoureux d’amants adultères à la Saint-Fidèle, les gaffes de Sophie à la Sainte-Prudence… Cécile Delacroix s’empare de l’éphéméride pour revisiter avec humour les aléas de la vie, de l’amour, de l’amitié. Avec une tendresse grinçante, elle dresse le portrait de femmes, jeunes ou moins jeunes, en prise avec un quotidien qu’elles tentent désespérément de maîtriser ou d’infléchir. Une grande bouffée de rire en ces temps où la place des femmes est constamment discutée par des hommes bien intentionnés.
Le résumé du livre racontant fidèlement le fond de l’histoire, je ne vais pas tirer en longueur.
Ca va être ta fête !, c’est 40 dates, 40 nouvelles décalées s’étalant sur une année.
Du 1er Janvier au 31 décembre, des femmes et des hommes nous font vivre leur quotidien agrémenté de faits que nous avons déjà vécu comme feindre d’être malade pour éviter une journée de travail (ou d’école) et finir par l’être véritablement.
Des femmes et des hommes à l’imagination débordante nous racontent les aléas de leur vie, leur stratagème pour sortir d’une vie routinière, étouffante.
L’auteure a réussi à m’emporter dans la quasi majorité des nouvelles. Elle m’a séduite par son habile écriture, ses intrigues bien construites à l’allure d’un Kinder surprise. Les fins inouïes des nouvelles nous rendent accro, on en redemande encore et encore.
J’ai eu un énorme coup de coeur pour les nouvelles 25 mars et 30 octobre.
Dans la nouvelle 25 mars, un jeune homme s’apprête à faire une déclaration importante à ses parents, on pense à un coming out mais ce qu’on croit n’est pas la réalité.
Dans la nouvelle 30 octobre, un homme nous raconte l’aventure odyssée à laquelle il participe, une aventure avec un seul gagnant. La fin est étourdissante. Je n’y aurais jamais pensé.
Ca va être ta fête ! est un livre rafraîchissant, drôle,original, surprenant que je recommande à tous.
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Cécile Delacroix est née à Paris à la fin du siècle dernier. Danseuse classique contrariée, pianiste laborieuse, elle s’est finalement résignée à une carrière de juriste, sans pour autant perdre de vue son goût pour la créativité ou renoncer à ses ambitions artistiques. C’est en s’inspirant de sa vie mais aussi de celle de ses consoeurs, de ses amies qu’elle a écrit ces chroniques, pour le simple plaisir de réinventer des histoires de tous les jours. Ça va être ta fête ! est son premier ouvrage édité.
Un maître d’œuvre séduisant, une voyante exubérante, d’affreux vieillards, un trésor caché, un énigmatique jardinier… Tout cela sort-il de l’imagination de Jeanne, mère de famille et architecte désoeuvrée, dont l’existence est alors bien monotone ?
Que va-t-elle trouver quand un riche client lui propose ce projet de rénovation ? Une stimulation professionnelle, la grande aventure, l’amour peut-être ?
Le mystère est opaque et cache des choses bien plus terribles. Ce qui est sûr, c’est que ce jour là, à midi, tout a basculé…
La vie de Jeanne est monotone, ses journées se ressemblent. Son mariage a perdu l’extase des premiers jours, elle fantasme d’abord sur le beau brun, le père d’un ami de classe de son fils puis sur Gabriel, un maître d’oeuvre rencontré dans le cadre d’un projet de rénovation d’une ferme.
Quand Gabriel s’interroge sur les motivations de Guy Julien, le riche homme qui veut faire la rénovation de cette ferme et raconte à Jeanne l’histoire de la ferme, mon coeur frémit. Je m’attends à un roman d’épouvante. Mon intérêt pour l’histoire s’accroît.
Gabriel ne lui répondit pas et, tout en continuant à marcher dans la cour, il lui conta la suite. – On dit qu’à midi précise, leurs fantômes apparaissent, la vieille est devant son réchaud, elle s’apprête à battre les oeufs, on la voit de dos le fouet à la main, le vieux lui, attend son omelette, il est assis à table et se boit un petit calva, le temps que ce soit prêt. Tous les jours, à cette même heure depuis trente ans, ils sont là dans la cuisine, et répètent inlassablement la même scène. Parfois c’est à peine perceptible, le verre de calva est déplacé sur la table, le lundi, il est juste devant l’assiette, le mercredi, légèrement à sa gauche, le vendredi à droite, et le lundi suivant, il est de retour à sa place initiale. Et le vieux qui a la tête baissée, le béret enfoncé sur le crâne, prend son verre, le lève comme s’il allait trinquer et il relève alors la tête. Il a son sourire de dents cariées et un regard haineux, la vieille se retourne tout doucement, le fouet dans la main et là, il ne faut jamais, jamais croiser leur regard.
Le récit se poursuit, le roman d’épouvante se métamorphose en romance, une romance décrite dans les règles de l’art mais qui m’ennuie un peu. Je veux de l’action.
Gabriel a l’air d’aimer les histoires dramatiques et rocambolesques, les histoires de lieux hantés par des revenants et ne se lasse pas de les raconter à Jeanne. L’histoire de la veuve du notaire Marlaska et la malédiction de la pharmacie Pujaul sont elles réelles ? Qui est réellement Gabriel, cet homme aux innombrables métiers ? Que recherche Guy Julien en rénovant la ferme ? Qui est-il vraiment ? Que signifient les cauchemars de Jeanne ? Ces interrogations me laissent dans la confusion.
A la 139e page, je suis enfin servie ! L’action est de nouveau au rendez-vous ! Le suspense s’accroît. Les apparences sont trompeuses, les personnages ne sont pas ceux qu’on croit…
Le mystère s’épaissit, les rebondissements s’enchaînent, il faut rester concentré pour ne louper aucun indice susceptible de résoudre le mystère.
L’auteur avec son style non alambiqué a relevé le défi de construire une histoire pleine de surprises. Les descriptions sont bien élaborées, on sent bien que l’auteur s’y connaît en terme d’architecture. Au point final du livre, on ne regrette pas de s’être lancé dans cette aventure (même si la fin est un peu abrupte).
De quel droit son architecte était-elle à même de juger de l’importance d’un projet ? En quoi la commande de cette pétroleuse juchée sur talons aiguilles, pouvait-elle être plus urgente que son propre projet ? A part l’appât du gain, il ne voyait pas quel intérêt présentait ce travail ridicule, était-ce digne d’une architecte ? Non, la déception était d’autant plus grande que celle-ci lui avait semblé si talentueuse. Quand il comprit qu’elle ne recouvrirait pas la voie de la raison, il entra dans une fureur noire et il eut bien du mal à contenir sa colère. Il prit sur lui et, envisager la punition adéquate réussit enfin à le calmer et même à l’enchanter. Il la convoqua une dernière fois dans sa propriété et après qu’il se soit assuré qu’elle ait bien pris conscience de ce à quoi elle devait s’attendre et qu’elle ait suffisamment de temps à méditer sur sa grossière erreur, il la mit à rôtir dans le four du boulanger. Après cela il se rendit au domicile de la bourgeoise afin de lui régler son compte. Juste avant de l’étrangler, elle l’avait imploré de lui laisser la vie sauve. Mais pourquoi donc ? Pour qu’elle continue à enquiquiner le monde à se donner des grands airs ? Elle avait saboté son projet en enrôlant son architecte dans une rénovation prétentieuse et inutile, alors elle aussi devait en payer les conséquences. Avant de quitter les lieux, il avait pris soin d’imiter à la perfection une scène de cambriolage en effectuant un véritable carnage dans son salon blanc immaculé. Il s’était bien servi au passage et aujourd’hui encore il profitait de son butin. Même s’il éprouvait un certain contentement au souvenir de leur regard terrorisé avant de mourir, il n’oubliait pas l’outrage qu’elles lui avaient fait subir et ne supporterait pas que cela se renouvelle. Avec la prochaine il saurait se montrer intransigeant et impitoyable, car il n’y avait pas de place pour la médiocrité dans sa création.
Je n’ai jamais voulu être séduite par le plus beau Je ne recherchais pas un homme sans défaut Je n’attendais pas un héros, un autre Zorro
Juste celui qui ne me multiplierait pas par zéro
Je ne voulais pas qu’on me vende du rêve Mon cœur blessé voulait faire une trêve J’attendais juste celui qui m’appellerait Ève Et qui me dirait: tu es l’être qui m’élève
Je n’attendais pas le prince charmant Juste un homme simple, doux et aimant Un homme qui me ferait grandir Et non dépérir à force de souffrir
Mais tu as débarqué dans ma vie M’as gavée de tes paroles fleuries Noyée par tes habiles fumisteries Réussi à remodeler toutes mes envies
A ton contact, j’ai pris goût à l’insipidité J’ai vécu notre amour au-delà de la réalité Je me suis usée à vouloir te transformer Je me suis dégradée à force de t’aimer
Que le temps passe vite ! Plus d’un an et demi que j’ai écrit ce poème. Un vers vous a touché en particulier ou il n’a pas sa place dans le poème ? Dites-moi tout en commentaire.
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Parce que vous avez aimé le poème d’hier et que vous semblez en redemander, je vous en offre un autre. Dédicace à toutes celles qui ont rencontré l’amour au moment où elles ne s’y attendaient plus. 🙂
Mon kinder surprise
Si l’on m’avait dit qu’un homme me referait sourire En conjuguant au subjonctif passé le verbe frémir Si l’on m’avait dit qu’un homme me dirait je t’aime
Et qu’en un instant je deviendrais enfant de bohème…
Si l’on m’avait dit que je ressortirais mes carnets d’adolescents, Les ouvrirais aux pages qui contenaient des prénoms d’enfants; Si l’on m’avait dit que pour un homme, je serais un être cher Et qu’il ne me rappellerait pas combien je suis dépourvue de chair…
Si l’on m’avait dit que l’amour fantasmé deviendrait réalité, Que mon cœur vibrerait pour un homme-enfant, Que le petit-neveu de mon meilleur ami deviendrait mon amant Et qu’il accepterait avec gratitude que je sois la matrice qui porte sa lignée,
Je ne l’aurais jamais cru car longtemps j’étais persuadée Que pour accéder au bonheur il n’y avait qu’un seul procédé… La vie m’a rappelé qu’elle ne cesserait de me surprendre Et que de ses convictions, il ne faut jamais dépendre
Bonjour les passionnés. J’ai une bonne nouvelle à partager avec vous.
La version numérique de Chimères de verre est à 1,99 euros !!!! Foncez les amis, ne ratez pas l’occasion de lire Chimères de verre à petit prix.
Je sais en lisant vos différentes publications sur vos blogs que la poésie n’est pas votre genre préféré mais je vous invite à découvrir ma poésie.
« Je parle de moi en parlant de vous »
Stevy Oponga dit : La poésie (voire même la littérature en général) doit sortir de son cadre un peu trop intello, coincé et snob pour se faire une place dans le monde actuel. Le monde bouge, la poésie devrait bouger avec lui. Le temps des discours sophistiqués, pédants et complexes est révolu. Les gens ont besoin d’une poésie qui leur parle, dans laquelle ils se retrouvent. Sans forcément avoir à verser dans une forme de simplisme, la poésie peut s’adapter en demeurant correcte tant dans la forme que dans le fond. L’heure n’est plus à faire l’étalage de son habileté à manier la langue française ou de son vocabulaire nanti. Poète, redescend sur terre. Les gens ne veulent que voyager dans l’imaginaire de ta muse. Mais pour cela, il faut que vous parliez le même langage.
C’est ce que j’ai fait de Chimères de verre : un recueil loin des discours sophistiqués, un recueil qui sait tout de vous.
Vous hésitez encore à acheter ? Lisez donc les avis de