Publié dans Revue cinéma

Collateral Beauty, un film qui aurait pu être exceptionnel

Résultat de recherche d'images pour "collateral beauty"

 

Avec les femmes de valeur de mon groupe de célibataires, nous avons décidé d’aller regarder Collateral Beauty (Beauté Cachée) . Il faut dire que le trailer donnait envie

 

 

SYNOPSIS 

Suite à une terrible tragédie, un publicitaire new-yorkais à la réussite exemplaire sombre dans la dépression. Ses collègues échafaudent alors un stratagème radical pour l’obliger à affronter sa souffrance de manière inattendue…
mon-avis-de-lecture
Howard Inlet, (Will Smith) un publicitaire a perdu sa fille depuis 2 ans et  ne s’en remet pas. Il décide d’envoyer des courriers à : l’amour, le temps et la mort. Inquiets pour son sort et le futur de l’entreprise, ses collaborateurs engagent un détective privé pour l’espionner. Ils vont ainsi intercepter ses courriers et avoir une idée: engager 3 acteurs, qui auront la lourde tache de personnifier ces abstractions, dans l’espoir de déclencher un processus de guérison radical chez le concerné, mais aussi… sauver l’entreprise !
 
Collateral Beauty est un film choral empreint de tristesse, de sensibilité et d’émotion. Nous rencontrons un homme et une femme qui ont perdu leur fille, un père divorcé qui essaie de maintenir sa relation avec sa fille, un homme atteint d’une maladie qui semble incurable, une femme rattrapée par son horloge biologique.
 
Ce film véhicule une philosophie de vie très importante : compter sur l’amour pour rebondir après le deuil, l’échec ;  protéger les liens qui nous unissent à ceux qu’on aime, prendre soin d’eux, utiliser le temps à bon escient. J’ai beaucoup aimé les réflexions et surtout cette phrase de Raffi  (Jacob Latimore)
Vos enfants n’ont pas besoin de sortir de vous, ils  peuvent passer par vous
On aime tellement posséder, pouvoir dire au monde qu’on a nos enfants qu’on oublie qu’on peut être les parents d’enfants qui n’ont que des géniteurs. On peut être parent de coeur. On peut inspirer et aider les enfants qui croiseront notre chemin.
 
 
La bande-son est superbe, les directeurs artistiques et photographes ont fait du bon boulot. Le jeu d’acteurs était aussi convaincant, leur interprétation était de qualité même si j’ai trouvé que Will Smith par moment en faisait un peu trop.
L’intrigue a son lot de surprises, j’ai beaucoup aimé ce retournement de situation, je n’y avais pas pensé (ma voisine de gauche, si. Elle était toute fière, si vous la voyiez)
 
Collateral Beauty est plein d’émotions mais il lui a manqué quelques trucs pour qu’il soit exceptionnel. Le rythme était très lent, l’histoire linéaire, je me suis ennuyée à certains moments. Le film manque de profondeur, d’intensité. J’ai trouvé dommage qu’on survole certaines histoires comme celles de Claire Wilson (Kate Winslet) et Simon Scott (Michael Peña)
 
Pour moi, ce film mérite un
Résultat de recherche d'images pour "7.5 of10"
 
Quelques détails

 

Distribution

Avez-vous lu ou vu des livres et des films qui parlent d’une reconstruction après avoir vécu un deuil ? 

 fleur v1
Publié dans Quand on est célib'

Le célibat ou la vie qui investit

J’aimerais élaborer avec vous le dictionnaire du célibataire. Je vous propose de débuter par un verbe qui commence par la lettre I.

Un verbe qui signifie :

  • Placer des fonds dans quelque chose en vue d’en tirer un bénéfice 

  • Mettre toute son énergie dans une action, une activité

  • Attacher une grande valeur affective à quelque chose

Avez-vous une idée du verbe ? Allez, je vous chuchote un indice : il est dans le titre de l’article 😀

INVESTIR 

J’ai donné du sens à mon célibat le jour où j’ai compris qu’il était ma saison d’investissement pour :

  • apprendre à me connaître,

  • progresser dans ma maturité spirituelle,

  • renforcer mes compétences,

  • partir à la découverte de l’inconnu, voyager et apprendre des autres cultures, 

  • lire davantage de bons livres,

  • mettre toute mon énergie dans mon travail et dans mes activités artistiques,

  • cultiver ma confiance en soi,

  • travailler sur mes défauts,

  • prendre des risques,

  • redonner à mon corps la valeur qu’il mérite malgré ses imperfections.

Vous êtes célibataire et il vous manque une compétence ? Vous avez le temps pour l’acquérir.

Vous êtes célibataire et n’arrivez pas à gérer vos émotions ? Vous avez le temps de lire des livres de développement personnel, de pratiquer ce qui y est écrit, regarder des vidéos inspirantes.

Vous êtes célibataire et douée pour la cuisine, la peinture, l’écriture ? Vous avez le temps pour faire mûrir votre talent.

Profitez du célibat, cette période d’exploration pour diversifier vos activités et loisirs, partir sur un coup de tête et aller au bout du monde. 

Profitez du célibat, cette saison de semence pour vous adonner cœur et âme à une cause sociale. Il y a tant de choses à changer dans ce monde. Quelqu’un, à 100 mètres ou à mille kilomètres de vous a besoin de votre cœur, votre soutien. Allez à sa rencontre.  

On est un célibataire épanoui quand on a soif d’apprendre de nouvelles choses sur soi, sur l’autre, quand on aime explorer des univers inconnus. 

Apprenez, voyagez, maximisez. Investissez dans votre vie. Attachez une grande importance à ce que vous apprenez, ce que vous faites professionnellement, bénévolement. Vous en récolterez les fruits et d’autres également.

« Rien » n’a aucune valeur, « rien » ne peut être donné ou offert. Si vous voulez donner quelque chose à l’autre, il faut que vous l’ayez. Et vous savez quoi ? Votre célibat est l’environnement qui vous permettra de l’acquérir. 

Le célibat est un moment mis à part pour effectuer quelque chose de particulier. Une activité unique, qui ne se présente qu’une seule fois dans notre vie.

Laquelle ? A chacun de creuser cette question et d’y trouver la réponse. 

investir en soi

Publié dans Panaché

Surmonter la panne d’inspiration

Coucou les amis ! Je viens de lire un article sur le syndrome de la page blanche écrit par Stella Sanogoh. Ma devise est : quand on aime, on partage. J’ai apprécié l’article alors je le partage avec vous.

syndrome page blanche
Source de l’image Efficastyl.fr

Il nous est tous arrivé, à un moment ou à un autre de notre vie d’écrivain d’être confrontés à ce blocage.  Difficultés à trouver l’inspiration, peu de suite dans les idées ou de créativité, angoisse au moment de démarrer ou de poursuivre une œuvre, pas de doute, vous êtes face à au syndrome de la page blanche.

Cette semaine, j’ai voulu aborder ce sujet suite à l’appel au secours d’une amie qui désespérait de trouver l’inspiration. Je lui ai proposé des thèmes à aborder, sorte de stimuli, sans succès. Je lui ai alors suggéré de laisser couler le temps, affirmant que l’inspiration ne se force pas.

Si ce point de vue n’a pas varié depuis notre dernier entretien, je souhaite à travers cet article aborder un sujet qui reste parfois tabou au sein de la communauté d’écrivains.

Pourquoi tombons-nous en panne d’inspiration ?

En premier lieu, cette panne est généralement la conséquence d’une peur. Les scientifiques ont affublé cette dernière d’un nom à faire pâlir un dictionnaire : la leucosélophobie. Cette peur vient du fait que l’écrivain cherche tellement à réaliser une œuvre d’exception, débordante d’originalité qu’il a du mal à apprécier les idées qui lui viennent.

Elle peut aussi venir de l’état psychologique de l’écrivain. Une dépression, un long moment sans écrire, un environnement stressant, oppressant peuvent aussi altérer l’inspiration.

Il arrive aussi que l’écrivain positionne ses personnages dans un contexte complexe, duquel il a du mal à les sortir, ou encore qu’il désire imiter le style d’un autre écrivain, ou aborder des thèmes dont il n’a pas encore maîtrisé les tenants et les aboutissants.

Ces différentes causes conduisent toutes à un même résultat : le point mort.

Le syndrome de la page blanche engendre des frustrations, parfois même une remise en question et des doutes quant à la vocation d’écrivain. Trop y accorder de l’importance crée un sentiment de stress qui affaiblit la créativité entraînant ainsi un cercle vicieux dans lequel beaucoup peinent à sortir. Que cela vous rassure, la panne d’inspiration arrive à tous les écrivains à un moment ou à un autre, même les plus grands.

Alors on sèche les larmes, on souffle un bon coup puis on cherche comment s’en sortir.

Panne d’inspiration ? Même pas peur !

Premièrement, ne pas en faire tout un plat. Oui, on n’y arrive pas depuis deux semaines et alors ? A quoi servirait de déprimer ? Certainement pas à nous rendre plus productif. Il faut accepter le fait que ça arrive et laisser passer.

Ensuite, il ne faut rester oisif. Il est bon, lorsqu’on a du mal à écrire, de se poser et de trouver d’autres sujets d’occupation. Pourquoi ne pas tester un autre art, le dessin, la peinture, la danse, ou simplement cuisiner ? Il faut absolument utiliser ce temps « libre » pour en faire quelque chose de constructif.

Sortir, rendre visite à des personnes qui ont sur vous un effet positif, changez-vous les idées car cela peut être un excellent moyen de stimuler votre imagination.

Gardez des pensées positives quant à votre capacité à bien écrire. Ne laissez ni vos pensées, ni celles des autres altérer votre confiance en vous.

Ecrivez quand vous vous sentez prêts, surtout ne forcez pas. Je pourrais vous suggérer d’écrire quelques mots de temps à autre pour maintenir un rythme, mais cela est relatif, car si cet exercice peut s’avérer stimulant pour les uns, il peut tout aussi bien être un nouveau facteur de stress pour les autres.

Enfin, un dernier conseil très important que m’a donné un bon ami lorsque je traversais une période similaire : Lire.  Un écrivain ne s’améliore qu’en lisant.  Nourrissez-vous de livres, dévorez les histoires des autres, surtout des écrivains qui vous inspirent. Demandez conseils ou choisissez au pif des œuvres d’auteurs que vous ne connaissez pas. Lisez.

En conclusion : dédramatisez, positivez, aérez vous l’esprit et surtout évadez vous dans la lecture. En y mettant de la volonté et en demeurant positif, l’inspiration reviendra !

Cet article vous a plu ? Vous voulez en savoir plus sur son auteur ? Cliquez ici.

Publié dans Quand on est célib'

Elle préfère l’enfer à la solitude

enfer et solitude

« Mon homme habite à quelques mètres de chez moi mais nous nous voyons rarement. Nous sortons rarement, il n’aime pas les activités extérieures. Quand nous nous voyons, c’est entre quatre murs et dans le seul but de satisfaire son besoin primaire. Je lui ai dit que je ne voulais pas que notre relation soit basée uniquement sur le sexe. Sa réplique fut cinglante : « Si tu ne veux plus qu’on fasse l’amour trouve-moi une femme avec qui je pourrai le faire. »

Son comportement me blesse, il le sait.

Je l’aime et je me dis qu’il va changer. Je l’espère vraiment parce que je n’ai pas envie de rompre. Je ne suis pas très épanouie dans cette relation mais je ne veux pas le quitter et me retrouver à nouveau seule. Je ne veux pas être seule. Je prends de l’âge et je veux me caser, je ne peux pas me permettre de le quitter et de tout recommencer. Le temps avance et moi, je vieillis. »

Vous ne pouvez pas imaginer l’état de mon cœur après avoir entendu cette jeune femme que nous appellerons Syntiche. Ça m’attriste de savoir qu’en 2015, des femmes pensent encore ainsi.

Elle n’a que 27 ans ! Elle a encore toute la vie devant elle mais elle estime qu’elle ne peut pas prendre le risque de sortir de cette vie de couple qui réellement n’en est pas une, c’est une relation à but sexuel, rien d’autre !

La vie de couple n’est pas rose en permanence, c’est vrai que ce n’est pas le paradis mais ce n’est pas l’enfer non plus ! Pourquoi s’attacher à une relation précaire, où l’on quémande sans cesse de l’attention, qui nous fait plus de mal que de bien ? A quoi ça sert de dire qu’on est en couple quand on ne l’est pas réellement ?

M’ayant approché pour que je lui donne des conseils, je lui ai clairement dit ce que je pensais. Pour moi, vaut mieux être seul que mal accompagné mais Syntiche ne veut pas être seule. Elle n’aime pas la solitude.

Je ne sais pas ce qui fait tant peur dans la solitude surtout qu’elle est temporaire et est souvent très bénéfique. Si vous avez la réponse, dites-moi.

Je trouve dommage que les femmes fassent de la vie de couple et des hommes, un moyen de sécurité à préserver coûte que coûte quitte à dépérir, se pervertir, se compromettre.

Je trouve dommage qu’elles se disent fortes, courageuses et qu’elles n’affrontent pas leur peur de se retrouver seule sans aucun gars, copain, concubin, mari …

En écoutant Syntiche, j’ai compris qu’elle aime l’idée de dire qu’elle est en couple, de savoir qu’elle peut donner un nom, montrer un visage quand ses amis, sa famille lui demandent si elle a un copain et éviter toutes les questions agaçantes posées aux célibataires.

Mon 1er conseil ne l’ayant pas satisfait, je lui ai proposé de sortir davantage, faire de nouvelles rencontres, trouver un autre homme avant de rompre avec son copain actuel. Ce 2ème conseil lui convenait mieux.

Et vous que lui auriez-vous conseillé ?

© Grâce Minlibé

Publié dans Quand on est célib'

Célib’ au 21e siècle ?! Comment tu fais ?

célibat

Récemment, une connaissance m’a demandé comment je fais pour être si différente des filles de ma génération, ne pas m’affoler vu que le temps passe à une vitesse fulgurante et qu’il me laisse toujours célibataire ?

Comment je fais pour prendre plaisir à l’être, ne pas avoir peur de rester seule toute ma vie ?

Mon détachement face à la vie de couple n’a pas de source extérieure, il prend sa source dans mon état d’esprit. Je prends plaisir à être célibataire parce que j’ai la conviction que la vie de couple n’est pas la voie absolue pour accéder au bonheur et expérimenter l’accomplissement. 

Je crois fermement qu’on peut ne pas avoir une vie de couple et être épanouie et je vis ce en quoi je crois.

Le célibat n’est pas dangereux, pénible ou regrettable, c’est une bonne chose. Ce n’est pas un concept, c’est réel, je l’expérimente jour après jour.

Si vous n’êtes pas convaincu de cela, vous ne pourrez jamais être épanoui dans votre célibat.

La conviction est la conscience de l’esprit. Chamfort

 L’esprit de l’homme le soutient dans la maladie ; Mais l’esprit abattu, qui le relèvera ?  Livre des Proverbes

Tout commence dans notre état d’esprit. Tout part de nos croyances. Si vous pensez que le célibat est un fardeau, vous aurez envie de le fuir. Si vous pensez que le célibat est une opportunité pour grandir, s’aimer davantage, vous prendrez plaisir au célibat.

Dites-moi : considérez vous une opportunité pour croître, progresser comme une mauvaise chose ?

Si votre réponse est non alors commencez à oublier toutes les idées fausses que vous vous faites du célibat, changez votre perception. Voyez le comme une opportunité.

ATTENTION : Ce n’est pas une opportunité pour être libre, entretenir plusieurs relations en même temps, avoir une sexualité désordonnée. Rappelez-vous que rien ne subsiste dans le désordre.

Mon célibat est une opportunité, une saison unique. Je n’aurai pas l’occasion de la vivre à l’identique alors je la vis dans son entièreté, je fixe mes yeux sur cette étoile scintillante et j’apprends son langage, je reçois toute la lumière qu’elle irradie.

Le célibat est une saison unique ? Ceux qui se retrouvent à plusieurs reprises célibataires vivent donc plusieurs saisons uniques ? Oui. Chaque année, les mois sont les mêmes mais ce que nous vivons pendant ces mois est différent d’année en année.

Lorsqu’une saison arrive, elle ne vient qu’une fois. Même si vous vous trouvez célibataire à plusieurs reprises, votre 6ème saison de célibat est différente de la première fois où vous vous êtes retrouvé célibataire. Sachez tirer profit de tout ce que ces différentes saisons vous enseignent.

Ce temps de célibat me permet de faire grandir mon intimité avec DIEU.

Ce temps de célibat me permet de comprendre que je ne dois pas changer les traits sombres de mon caractère pour plaire à un homme ou à la communauté mais parce que c’est nécessaire si je veux être plus utile, être vraiment celle que je dois être.

Ce temps de célibat me permet de célébrer mon unicité, la mettre en valeur et ne pas me cacher derrière un être pour donner un sens à mon existence. Le célibat me permet de prendre mes responsabilités.

“Some steps need to be taken alone. It’s the only way to really figure out where you need to go and who you need to be.” Mandy Hale

Ce temps de célibat me permet d’être face à mon moi, de m’écouter, de clarifier mes attentes. Le célibat c’est revenir à soi mais aller vers les autres. Je suis de plus en plus sensible à chaque rencontre que je fais. Je suis attentive à ce que chacune d’elles m’apporte, je fais attention à ce que je leur donne.

Ces années de célibat me permettent (Oups j’ai failli écrire au passé. Mon inconscient est-il en train de me dire que ça va bientôt prendre fin ? 😀 ) de :

  • célébrer mes intimes : quand on n’a pas de partenaire, on se rend compte que des amis fidèles et sincères ne sont pas des acquis. On ne néglige plus leur présence. ( Mention spéciale aux BADDS. ) 😉
  • ne pas penser à entasser mais à laisser aller,
  • ne pas exister à travers les mots des autres mais à travers les miens. Je n’attends pas qu’un homme aime et respecte mon corps avant d’en faire autant.

Le célibat me permet de célébrer la vie qui chante en moi. Je suis célibataire et je souris. Ce n’est pas un sourire de suffisance mais un sourire de satisfaction.

Les opportunités apparaissent le plus souvent sous la forme de malchance ou d’échec temporaire. Napoleon Hill

Nous n’avons pas besoin de plus de force ou de plus d’opportunités, ce dont nous avons besoin, c’est d’utiliser celles que nous avons déjà. Basil S. Walsh

Votre célibat est une belle opportunité, ne la laissez pas passer.

ATTENTION : Mon intention n’est pas de vous inciter à fuir la vie de couple. J’aimerais que vous valorisiez ce que vous avez déjà : le célibat, que vous puissiez tirer le meilleur qu’il a en lui.

Grâce Minlibé

Auteur de Chimères de verre

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

satan était un ange

Rouler, droit devant. Doubler ceux qui ont le temps. Ne pas les regarder. Mettre la musique à fond pour ne plus entendre.

Tic tac…

Bientôt, tu seras mort.

Hier encore, François était quelqu’un. Un homme qu’on regardait avec admiration, avec envie.

Aujourd’hui, il n’est plus qu’un fugitif qui tente d’échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu’il aille. Quoi qu’il fasse. La mort est certaine. L’issue, forcément fatale. Ce n’est plus qu’une question de temps. 

Il vient à peine de le comprendre.

Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance. Il paye le prix de ses fautes. Ne pas pleurer. Ne pas perdre de temps. Accélérer. L’échéance approche. 

Je vais mourir. 

Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer et qui pourtant fuient ensemble leurs destins différents. Rouler droit devant, admirer la mer. Faire ce qu’ils n’ont jamais fait. Vivre des choses insensées. Vivre surtout…

Car après tout, pourquoi tenter sans cesse de trouver des explications? 

Satan était un ange

Après avoir lu Purgatoire des Innocents du même auteur, je m’attendais à recevoir une dose fulgurante de peur, d’horreur et d’adrénaline en lisant cet ouvrage.

Karine Giebel m’a fait voir autre chose sans se dénuer de son talent.

Ce livre n’est peut-être pas le summum de l’horreur, de la montée d’adrénaline mais il m’a tenue en haleine surtout après les 50 premières pages. Ce que je pensais être la fin n’était que le début, les actions s’enchaînaient, le calme était de courte durée.

Karine Giebel m’a menée sur la route de la tristesse amère, m’a rappelée tous ces enfants qu’on force à être adulte. En usant du genre policier, elle  dénonce un trafic immonde dont les conséquences sont subies en partie par mon continent, l’Afrique,  avec le concours de ses dirigeants politiques habités par leur désir égoïste.

J’ai apprécié l’histoire pour ce fait qu’elle dénonce mais aussi pour les destins des personnages principaux. J’ai plus été touchée par l’histoire de Paul que celle de François.

Amoureuse de la poésie, j’ai apprécié les vers de Baudelaire au début des chapitres.

Un paragraphe m’a choquée :

Tu sais Paul, satan était un ange… Comme tous les anges, il avait une mission à remplir sur Terre … DIEU l’aurait envoyé parmi les hommes pour leur insuffler les énergies négatives. La haine, la jalousie, la colère… Pour tenter les hommes et leur apprendre justement à résister à toutes ces tentations néfastes. Mais Lucifer, à force d’inspirer cela aux hommes, aurait fini par pécher… Alors, DIEU l’aurait précipité aux Enfers … Mais Il lui a pardonné. Et au moment du Jugement dernier, satan reprendra sa place auprès du Seigneur… Tu vois, Petit, satan était un ange… Et il le redeviendra.

En lisant ça, je me suis dit qu’il faut le prendre au second degré.  J’espère que cette partie n’est que de la fiction et que l’auteur n’y croit pas du tout sinon il lui faudra prendre des cours de catéchèse ou changer de classe  si elle les prend déjà parce que c’est pas du tout la réalité.

Mis à part ce petit paragraphe qui a titillé mes convictions spirituelles, j’ai apprécié la lecture de ce roman. Si vous le trouvez quelque part, n’hésitez pas à le lire.

Attention, vérifiez que satan qui était un ange n’est pas dans les parages… 😀

Grâce Minlibé

Auteur de Chimères de verre.

Publié dans Quand on est célib'

Le rencontrer au bon moment

futur conjoint célibataire

L’homme de ta vie te cherche aussi. Laisse-lui le temps de te trouver. 

A l’heure des nouvelles technologies et de la consommation à une vitesse fulgurante, cette phrase peut attrister les célibataires en quête de leur moitié. Le mot temps effraie parce qu’il est vaste, infini.

On peut attendre 6 mois avant de tomber sur l’homme de ses rêves (attention quand j’emploie le terme homme de ses rêves je ne fais pas référence aux princes charmants des contes de fée mais au type d’hommes qui nous correspond) mais on peut aussi attendre 10 ans avant de trouver l’homme de ses rêves.

au bon moment

L’attente peut être très longue, dure à éprouver mais elle est nécessaire et je vais vous dire pourquoi.

Prenons un exemple: l’homme de vos rêves doit avoir un boulot, être de bonne familleaffectueux, humble, généreux, déterminé…

Considérons que vous avez 25 ans et êtes célibataire depuis trop longtemps à votre goût. Vous voulez rencontrer l’homme de vos rêves avant la fin de l’année 2015.

Vous le rencontrez avant la fin de l’année 2015 parce que vous l’avez fortement désiré mais votre relation ne sera pas pérenne  (ou pour être moins catégorique connaîtra des conflits inutiles) parce qu’elle a été prématurée.

Il y a un ordre dans l’univers, un temps est prévu pour chaque chose et chaque chose doit se faire au temps prévu. Si vous précipitez les choses, vous désorganisez ce qui est prévu et sachez-le rien ne subsiste dans le désordre.

Il est possible de marcher en sens inverse mais il est très difficile de le faire sur une longue durée surtout quand le chemin nous est inconnu. 😉

Il se pourrait que l’homme de vos rêves n’ait pas encore les qualités définies dans votre wishlist .

Je m’explique.

L’homme de vos rêves vient peut-être de terminer ses études, il aura peut-être du mal à trouver son premier boulot, son destin est peut-être d’expérimenter le chômage pendant un an voire deux. Si vous le rencontrez avant la fin de l’année 2015, vous risquez de ne pas vous intéresser à lui parce qu’il ne remplit pas votre premier critère.

Il risque de ne pas paraître sous son meilleur jour à cause des difficultés qu’il traverse, cela pourra le rendre taciturne, terne, mélancolique. Quelqu’une me dira qu’elle saura dépasser cela. Alléluia! Votre relation débutera mais il y aura des turbulences, vous aurez des soucis pour gérer sa mélancolie et tous ses états que peut entraîner le chômage.

Ces turbulences auraient pu être évitées si vous vous étiez rencontrés un ou deux ans plus tard quand il serait déjà en poste. 🙂

Un autre point moins superficiel que le premier: l’homme de vos rêves sort d’une relation amoureuse tumultueuse, la rupture date de janvier 2015.  Il est renfermé, froid, distant. Vous le rencontrez avant la fin de l’année 2015, vous débutez une relation mais vous souffrez parce qu’il ne s’investit pas, il n’a pas encore guéri de ses blessures. Il guérira mais cela prendra du temps, peut-être un an, voire deux.

Vous auriez pu éviter sa froideur si vous étiez entrée dans sa vie un ou deux ans plus tard. 🙂

Permettez-moi de vous dire une chose: Beaucoup de couples n’ont pas eu d’avenir non pas parce qu’ils ne s’aimaient pas ou ne se correspondaient pas mais parce qu’ils ne s’étaient pas rencontrés au bon moment. 

Vous voulez rencontrer l’homme de vos rêves? Attendez avec calme qu’il arrive au niveau où il doit être, qu’il prenne le temps qu’il faut pour travailler son humilité, guérir de ses blessures, avoir une situation.

Laissez-lui le temps de croître et d’être celui que vous attendez.

Ne désirez pas trouver l’homme de vos rêves, désirez le trouver au bon moment!

Ne vous précipitez pas, vous risquez d’expérimenter une relation prématurée, en dents de scie et qui finit en queue de poisson.

pré-requisJe ne suis pas en train de dire qu’attendre le bon moment vous permettra de rencontrer un homme sans défaut, comme je l’ai dit plus haut l’homme de nos rêves n’est pas un prince charmant de contes de fée. Rencontrer votre partenaire au bon moment c’est être assuré d’une chose: il se présentera à vous avec les pré-requis nécessaires pour construire une vie de couple.

A l’école, certains apprentissages ou leçons nécessitent des pré-requis. Il en est de même pour la vie à deux qui est une leçon de caractère.  Il y a des qualités indispensables (pré-requis) que votre partenaire et vous devez avoir avant de débuter une vie à deux.  Ces pré-requis, vous les apprenez dans l’attente. 

Votre célibat dure un peu trop à votre goût? Dites-vous ceci: mon partenaire et moi sommes en train de nous faire gagner du temps et nous éviter des conflits inutiles. Nous sommes en train d’apprendre nos pré-requis. 🙂

Ne réduisez pas votre espoir à zéro, n’ayez pas peur. L’homme de vos rêves existe déjà, il se présentera à vous au moment opportun.

Ne soyez pas pressées. Continuez à travailler votre confiance en soi, à affirmer votre caractère, à prendre soin de vous, à travailler vos talents,  à préserver vos valeurs car vous n’êtes pas la seule à avoir des exigences. Votre partenaire en a aussi!

“keep on movin’! Someone out there is looking for exactly what you’ve got and will never try to undercut your value or question your worth.” Mandy Hale

Je vous souhaite une bonne attente et si vous ne voulez pas voir le temps passer, j’ai quelques astuces. Vous savez où me trouver. 😉

Grâce Minlibé

Auteur de Chimères de verre

Publié dans Quand on est célib'

Se recentrer, se retrouver, être prêt

pris sur un site

Être célibataire ne signifie pas être dans un grand tourbillon de rencontres amoureuses. Ce n’est pas seulement être à la recherche continuelle du grand amour.

Être célibataire, c’est surtout PRENDRE LE TEMPS de se retrouver, se recentrer.

Ca peut devenir long lorsque la période du célibat s’éternise. Mais pourquoi s’éternise-t-elle? Probablement parce que le bon moment n’est pas encore là.

Il faut être prêt. Tu as besoin de temps encore. Une pause où tu peux te permettre de te poser les questions que tu veux.

Ce n’est pas en s’éparpillant que tu trouveras les réponses. C’est plutôt le contraire. C’est en s’arrêtant et en réfléchissant à ce que tu recherches vraiment que tu trouveras l’homme (ou la femme) qui te convient. Je ne dis pas qu’il ne faut pas faire de rencontres! Non. Ça prend un juste milieu. Un certain équilibre. Ça ne sert à rien d’avoir 2-3 prospects en même temps. Tu vas vite réaliser que si tu en as 2-3, c’est qu’aucun d’entre eux en vaut vraiment la peine.

Mais c’est correct, il faut vivre ses expériences. Il faut rencontrer afin de savoir ce que l’on veut vraiment. Sinon, on ne peut pas le savoir.

C’est juste qu’il faut faire attention avec les rencontres. On peut se perdre là-dedans. S’étourdir.

Je reviens souvent à ça, mais l’amour va arriver au bon moment. Et si tu veux que ce moment arrive, il faut se préparer. Il faut le décider. Il faut mettre les choses en place.

La recherche de l’amour peut être une aventure décourageante voire déprimante. C’est normal de ne pas voir le bout de la fin, d’avoir l’impression que «ça ne nous arrivera jamais!».  C’est pour cela qu’il faut voir ça d’un autre œil, d’être zen.

Parce que le chemin pour s’y rendre est aussi important que l’arrivée. Et plus tu fais un bon cheminement (c’est-à-dire: se poser les bonnes questions et découvrir ce dont tu as besoin réellement dans ta future relation), plus tu as de chances de trouver exactement ce que tu recherches.

Alors, être célibataire un peu plus longtemps que prévu en vaut-il vraiment la peine? Oui. La vraie rencontre ne sera que meilleure.

Article écrit par (c) Aurélie GM fondatrice de http://lasaisondelachasse.com/

Source de l’image geenalee.com

Publié dans Quand on est célib'

Urgence et essentiel

J’ai 25 ans et je suis toujours célibataire! Le temps s’écoule vite! La vie est un compte à rebours! Il faut agir et vite! Alors on court; on court sans savoir où l’on va, sans véritablement être préparé…

Quand on est en situation d’urgence, on opte souvent pour la première solution qui s’offre à nous, solution qui est souvent la moins optimale, solution qui peut être efficace sur le court terme mais vaine sur le long terme.

Le manque de réflexion n’est pas bon. Quand on va trop vite, on fait des erreurs. Livre des proverbes (la Bible)

patient

Prenez un temps de réflexion! Contrairement à ce que la société actuelle prône comme mœurs, partager son intimité avec un homme (une femme) a beaucoup trop de valeur pour que l’on s’embarque dans une piètre relation.

IMG-20150527-WA0000

Vous n’avez pas besoin de vous précipiter. Si vous n’avez pas une vocation de célibat, alors vous trouverez votre compagnon (votre compagne) au bon moment!

Redéfinissez donc vos urgences et vos priorités, posez-vous les bonnes questions.

Qu’est-ce qui est indispensable à votre existence?

Votre réponse est fausse si en tant que célibataire vous me dites: avoir un compagnon (une compagne).

Vous n’en avez pas à l’instant t mais vous respirez, vous êtes en vie alors avoir un compagnon (une compagne) n’est absolument pas indispensable à votre existence. 🙂

Quel est donc votre essentiel? Je vous souhaite une bonne réflexion sur cette question et vous laisse méditer cette citation d’Edgar Morin.

URGENCE

Grâce Minlibé

Auteur de Chimères de verre