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Throwback Thursday Livresque 41 avec Kivu

Thème de cette semaine : Super-héros

J’ai failli passer mon tour car mon esprit a directement pensé à Marvel et compagnie, littérature de l’imaginaire.

Heureusement, je suis persévérante ! J’ai pensé aux héros des temps modernes, ceux qui font bouger les lignes, font leur possible pour rendre ce monde meilleur et j’ai pensé à cette bande-dessinée qui évoque un super-héros africain. 

Couverture Kivu

François Daans, ingénieur pour un puissant consortium industriel, part négocier un important contrat au Congo. Il ne sait pas grand-chose sur ce pays, à part qu’il détient toutes les principales ressources nécessaires à la fabrication de nos technologies modernes. Une fois extraites, celles-ci sont envoyées au Rwanda où elles sont transformées puis vendues aux grands groupes.

A peine arrivé sur place, il découvre le véritable visage du Congo. La corruption qui gangrène le pays, les massacres qui ont lieu quotidiennement ou encore les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre,… Quand son chemin croise celui de Violette, une jeune adolescente qui a fui son village alors que celui-ci était attaqué, le but de sa mission change de directoire…. 

 

 

François va rencontrer le Dr Denis Mukwege, l’homme qui répare les femmes. Il répare leurs corps mais aussi leurs esprits, leur donne un nouvel élan. Cet homme est formidable et on devrait tous à notre niveau, là où nous sommes être des Dr Mukwege.

Porter assistance, dénoncer. On n’a pas le droit de vivre notre petite vie en ignorant les souffrances de l’autre qu’il soit à quelques mètres de nous ou à l’autre bout du monde. 

 

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La thématique de la BD est percutante mais j’ai jugée cette dernière trop courte. 75 pages pour évoquer ce qui se passe au Sud-Kivu ce n’est pas assez. Il y a tant à dire sur ce qui s’y passe au Kivu. Le récit n’est pas allé en profondeur. Le sujet très vaste mérite d’être développé sur plusieurs tomes. 

Après avoir lu une interview de Jean Van Hamme, j’ai mieux compris le challenge que ça a été pour lui. 

« Au début, j’étais un peu sceptique, car je ne voyais pas comment je pouvais mettre un propos didactique au service d’une bande dessinée. Enfin, moi, je n’avais jamais fait cela. Et puis j’ai eu l’idée d’en faire une sorte de reportage déguisé. » Source : le point.fr

 

L’auteur a ouvert une brèche… qui la refermera ?

 

 

Quel livre auriez-vous choisi ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

 

PS: Vu qu’on parle d’humanitaire, j’en profite pour parler de l’organisation à laquelle j’appartiens : CHARITIS. Pour en savoir plus, cliquez ICI

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Throwback Thursday Livresque 40 avec Ron Rash

Thème de cette semaine : Dépaysant

J’ai tout de suite pensé à un roman lu en mai dernier

Couverture Un silence brutal

Dans cette contrée de Caroline du Nord, entre rivière et montagnes, que l’œuvre de Ron Rash explore inlassablement depuis Un pied au paradis, un monde est en train de s’effacer pour laisser la place à un autre. Le shérif Les, à trois semaines de la retraite, et Becky, poétesse obsédée par la protection de la nature, incarnent le premier. Chacun à sa manière va tenter de protéger Gerald, irréductible vieillard amoureux des truites, contre le représentant des nouvelles valeurs, Tucker. L’homme d’affaires, qui loue fort cher son coin de rivière à des citadins venus goûter les joies de la pêche en milieu sauvage, accuse Gerald d’avoir versé du kérosène dans l’eau, mettant ainsi son affaire en péril. Les aura recours à des méthodes peu orthodoxes pour découvrir la vérité. Et l’on sait déjà qu’avec son départ à la retraite va disparaître une vision du monde dépourvue de tout manichéisme au profit d’une approche moins nuancée.

Pourquoi ce roman a été dépaysant ? Eh bien, grâce à lui, j’ai découvert le nature writing.

Dans le nature writing, l’environnement non-humain est évoqué comme acteur à part entière et non seulement comme cadre de l’expérience humaine ; les préoccupations environnementales se rangent légitimement à côté des préoccupations humaines ; la responsabilité environnementale fait partie de l’orientation éthique du texte ; le texte suggère l’idée de la nature comme processus et non pas seulement comme cadre fixe de l’activité humaine.

 

J’ai ressenti une sensation d’apaisement durant ma lecture, j’ai eu l’impression de me balader entre montagnes et rivière de cette contrée de l’Amérique.

Ça a également été un apprentissage, je me suis intéressée le temps de ma lecture aux truites. Un peu de culture générale ne fait pas de mal.

Ce roman donne envie de s’intéresser à la nature, de la protéger. C’est un texte engagé.

Les histoires personnelles des personnages sont intéressantes et on s’attache à eux: C.J, Les, Becky, Gerald. Chacun porte en lui un mal-être, héritage du passé. L’une a été victime de kidnapping, l’autre a perdu femme et enfant. L’un a des remords face à sa gestion de la dépression de sa conjointe, l’autre a dû faire face aux railleries et brimades à cause de sa pauvreté.

La langueur habite ce roman.

 

Quel livre auriez-vous choisi ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

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Throwback Thursday Livresque 39 en musique

Thème de cette semaine : Musique

J’ai immédiatement pensé à la poésie car Musique et poésie sont intimement liées depuis toujours.

« Elles sont l’une et l’autre des arts complets: la musique porte en elle son sentiment, de beaux vers portent en eux leur mélodie ». Lamartine

 

« Chez les Grecs la musique était indissociable de la littérature, de la poésie en particulier. Chez les Romains le choix des sons et des rythmes demeurait aussi important que le choix des mots. La dissociation se fera progressivement par la suite. Mais se fera-t-elle vraiment? Il y aura certes une musique indépendante de la poésie, mais la poésie elle, sera toujours musicale. » Hélène Laberge

 

Après cette magnifique introduction, place à la présentation du livre : Champ de mil, un recueil de poèmes écrit par Tofangui Guy-Roland Koné

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Dans ce recueil, l’auteur, qui évoque notamment l’amour dans ses multiples facettes, parfois mystérieuses, est habile à en parler à tous les peuples et à toutes les époques. En reliant l’amour à de multiples autres choses de la vie, il entraîne le lecteur à porter un regard sur la société des temps modernes et l’encourage à la persévérance dans l’effort, malgré les inévitables orages.

 

Les sujets sont divers et variés dans ce recueil d’une cinquantaine de poèmes : amour, superficialité, immigration clandestine, agriculture, politique, etc…

J’ai parcouru ce recueil dans ma peau d’amoureuse de la poésie et lectrice exigeante.Je l’ai lu avec la maestria d’Apollon  et d’Erato.

Par conséquent, sur 55 poèmes, il n’y a que 13 poèmes qui m’ont captivée. Quant aux autres, lus et aussitôt oubliés. J’ai trouvé certaines tournures de vers maladroites, des rimes trop faciles. Des poèmes non consistants. La poétesse que je suis n’a hélas pas été éblouie.

Je vous partage 3 poèmes que j’ai appréciés :

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Quel livre auriez-vous choisi ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

 

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Throwback Thursday Livresque 38 avec Eloisa James

Thème de cette semaine : Humour

J’ai pensé au tome 2 de la SAGA IL ÉTAIT UNE FOIS d’ELOISA JAMES

Couverture Il était une fois, tome 2 : La belle et la bête

À cause d’une malencontreuse méprise, la ravissante Linnet Thrynne est déshonorée. Sa tante trouve alors une solution : Linnet épousera Piers Yelverton, futur duc dont personne ne veut. Et pour cause : victime d’un accident qui l’a laissé boiteux et impuissant, il terrorise son entourage de ses fureurs dévastatrices. Puisqu’il n’a aucun espoir d’engendrer un héritier, il acceptera de donner son nom à une femme qui, pense-t-il, porte la vie.
Ce sera l’union de la Belle et de la Bête.
Sauf que Linnet est aussi pure que la blanche colombe et que son irascible fiancé est loin d’être un monstre…

 

Ce roman est une réécriture moderne du conte classique de la Belle et la Bête.

Pas moyen de s’ennuyer durant cette lecture. Les héros ont une vraie personnalité. Piers marche à l’aide d’une canne. C’est un médecin brillant avec un tempérament infernal. Il  ressemble fortement au Dr House et les notes de l’auteure en fin de livre le confirment.  Elle affirme s’être inspirée de lui. Ce n’est pas très original mais bon…

Si vous appréciez l’humour mordant de Dr House, vous apprécierez sans aucun doute celui de Piers. Il nous fait passer un bon moment avec ses répliques cinglantes, son ironie. C’est un personnage attachant.

 

— Ne dites pas des choses pareilles devant mon fils. Il n’a que trente-deux ans.

— Son corps semble en avoir quatre-vingts. A-t-il beaucoup fréquenté les actrices ?

 

Tu es nouveau, nota Piers après avoir levé les yeux sur lui. Comment t’appelles-tu ?

— Neythen, milord.

— On dirait une maladie terrible. Ou plutôt, un problème intestinal. « Je suis désolé, lord Sandys, votre fils a contracté le neythen et n’a plus qu’un mois à vivre. Non, non, je ne peux rien faire. »

 

— Est-ce que c’est à cause de votre boiterie que vous marchez ainsi ? S’enquit-elle en élevant la voix.

— À votre avis ? répliqua-t-il en s’immobilisant. Vous supposez peut-être que je tangue comme un marin ivre pour le plaisir ?

 

Linnet et sa famille ne sont pas en reste. J’ai apprécié sa personnalité et le couple qu’elle va former avec Piers. Idem pour celui des parents de Piers.

J’ai pris plaisir à lire cette romance historique qui nous plonge dans l’univers de la médecine au XIXe siècle.

Vu que je n’ai pas fait de chronique après ma lecture, je vous partage une chronique positive et une chronique mitigée sur le roman.

 

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Quel livre auriez-vous choisi ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

 

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Throwback Thursday Livresque 37 avec Ken Bugul

 

Thème de cette semaine : Famille

J’ai pensé au Baobab fou de Ken Bugul.

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J’ai reçu ce livre suite à une récompense de fin d’année en 3eme. Je l’ai retrouvée dans la bibliothèque de mon père l’an dernier. N’ayant aucun souvenir de ce roman, j’ai décidé de le lire cette année.

Au Sénégal, dans le Ndoucoumane, une petite fille en mal de mère grandit à l’ombre d’un baobab séculaire. Petite dernière, un peu en marge, elle découvre l’école française, comme un chemin de traverse qui va la mener aux études supérieures et au grand départ pour le  » Nord référentiel, le Nord Terre promise ». En Belgique, c’est le choc, le désarroi, les mille et une expériences et la découverte que ce Nord des promesses est aussi celui des allusions et des illusions. Drogue, sexe, prostitution…

Dans ce roman autobiographique, Ken Bugul décrit son cruel manque de la famille. 

Elle souffre d’un mal-être profond. Séparée dès les premières années de sa mère, Ken Bugul se sent abandonnée. Elle vit mal l’absence de la mère, n’a jamais été proche de ses frères et sœurs, son père n’a pas été aussi présent qu’elle le voulait. Il était entièrement consacré à la prière.

Ken Bugul se sent sans l’affection des siens, sans repères émotionnels. Elle se sent seule, terriblement seule. L’Occident va accentuer sa solitude. Sa vie devient un concentré de déboires, de ratures. 

Pour moi qui ai vécu dans un cocon familial rassurant, j’ai éprouvé beaucoup de peine pour elle.

Le mal de mère l’a terriblement marquée car elle en parle également dans De l’autre côté du regard

Le baobab fou évoque également la quête d’appartenance à une communauté, les rapports entre l’Afrique et l’Occident et la condition de la femme.

Je me disais que je ne savais pas comment j’arriverais à faire de l’homme un jour cet autre moi-même, celui de qui ma survie dépendrait. Je ne pourrais pas être comme ces femmes, qui le soir, attendaient le mari plus que l’air qu’elles respiraient. 

 

C’était cela l’apprentissage de la femme à l’époque: un être qui acceptait. Quand les vertus de la virginité, les vertus domestiques, les vertus de dépôt de vie, les vertus de la soumission et de l’obéissance étaient acceptées pleinement, on avait atteint le but qui était patience, disponibilité et humilité. 

 

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Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

 

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Throwback Thursday Livresque 36 avec Maurice Bandaman

 

Thème de cette semaine : Imaginaire

Les littératures de l’imaginaire ne sont pas mes lectures préférées. Je ne suis pas une experte alors avant d’écrire ce billet, j’ai vérifié via Wikipédia si le livre à présenter pouvait s’inscrire dans les littératures de l’imaginaire.

Voici la réponse de Wikipédia : Il est néanmoins aussi possible d’y inclure les contes et les mythes ainsi que, plus spécifiquement, les récits surréalistes et le réalisme magique

Je peux donc vous parler de L’Etat Z’héros ou la guerre des gaous de Maurice Bandaman

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Dans L’état z’héros ou la guerre des gaous, l’auteur retourne à son écriture première, celle du conte-romanesque qui l’a révélé au monde. Il retrouve son style ample et plein de fougue, son verbe loufoque, ses images percutantes, cette « voix unique » qui fait de lui un grand conteur moderne.
Avec ce guide roublard et singulier qui sait brouiller les pistes, le romancier nous conduit dans des mondes étonnants où réalisme et surréalisme se croisent, fusionnent, se décroisent… Sous cet écheveau, le lecteur se fait une idée de l’histoire agitée de la Côte d’Ivoire qui fut coincée dans les serres de la guerre…

 

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Le livre a l’aspect d’un conte mais également d’un roman. Il commence par un chant  d’Akèdèwa. Pauvre qu’il était, Dieu l’avait rendu immensément riche. Il abusa de son pouvoir, et la punition de Dieu fut sa déchéance extrême.

Il se retrouve auprès de Kanégnon dont il devient le bras droit lorsque celui-ci accède à la présidence de la République de Boubounie. Un pays imaginaire qui ressemble fortement à la Côte d’Ivoire.

Akèdèwa est décrit comme une personne mystique, un prêtre de sciences occultes qui a le don d’ubiquité.

Kanégnon est un homme étrange, un prototype de ‘Thieni Gbanani’. Sa mère l’a porté pendant 21 ans, et depuis le sein de sa mère, c’est un redouté opposant au pouvoir en place.

On imagine que lorsqu’il accédera au pouvoir, il ne reproduira pas les erreurs de son prédécesseur. Hélas, Kanégnon fait pire. C’est un assoiffé du pouvoir, prêt à tout pour le garder.

Kanégnon nous fait voir les pires sacrifices humains et les méandres du mystique. Il nous fait assister à des orgies, nous dégoûte de la politique.

J’ai trouvé le règne de Kanégnon long. Il a fini par m’ennuyer. La thématique abordée est intéressante mais j’avais hâte de quitter l’atmosphère lugubre du roman. 

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Le pouvoir peut-il s’exercer sans abus ? Est-il incompatible avec les valeurs morales ?

 

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

 

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Throwback Thursday Livresque 35 avec Serge Bilé

Coucou par ici !

On se retrouve pour le THROWBACK THURSDAY LIVRESQUE. Il est géré par Carole du blog My BoOks depuis quelques semaines.

C’est ma 2e participation depuis le changement. La première a été faite sur Facebook.

 

Thème de cette semaine : Maltraitance

J’ai tout de suite pensé à la maltraitance d’enfants ou d’animaux et je n’en avais pas dans mes lectures non récentes. J’ai failli passer mon tour quand une petite voix m’a proposé d’aborder le thème sous un autre angle.

Je vous présente donc Blanchissez-moi tous ces nègres de Serge Bilé

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En France, on les plongeait dans un bain d’acide oxymuriatique, au Québec, on les bombardait de nitrate d’argent, alors qu’aux Etats-Unis, on les décapait aux rayons x, provoquant, chez les cobayes, de graves brûlures et souffrances. 
Ces expériences ont, au fil des siècles, laissé croire à certains Noirs, déboussolés par l’esclavage, qu’ils pouvaient réellement changer de peau pour changer de vie, en s’enduisant le corps avec de miraculeuses crèmes éclaircissantes.
Ce livre retrace l’incroyable histoire du blanchiment, et dévoile comment ce fléau, soutenu par la propagande occidentale, s’est imposé à des millions de gens, accrocs désormais d’une drogue inquiétante qui leur empoisonne la vie.

 

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Avant de lire ce livre, j’ignorais que le blanchiment de la peau était une expérience scientifique dès le XVIIIe siècle.

La peau noire intrigue l’homme blanc. Peut-elle devenir blanche ? De nombreuses expériences vont s’en suivre afin de confirmer ou infirmer l’hypothèse. 

En Europe comme aux États Unis des actes de trempage dans des acides, lotions, fumigations, séances de rayon X, injection du germe de l’albinisme. Des expériences imposées pour certains patients sans résultats….

Un « vieux docteur » de Philadelphie expérimentait les rayons X sur des patients. En multipliant les expositions jusqu’à la limite permise par la force du sujet, il serait parvenu à décolorer complètement la peau par plaques.

Certains Noirs se pressaient dans son cabinet et étaient prêts, quitte à endurer de graves brûlures, à dépenser des fortunes pour se décolorer, dans l’espoir d’être acceptés dans la société blanche et ne plus souffrir du racisme.

L’esclavage, la colonisation, le statut social des métis a engendré le culte de la blancheur. Le Blanc n’est-il pas associé à la pureté et le Noir aux ténèbres ?

En Afrique, la dépigmentation est monnaie courante. Hommes et femmes se blanchissent la peau. Prêts à tout, ils utilisent tout et n’importe quoi et finissent par maltraiter leur peau et mettre leur santé en danger.

 

En achetant ce livre, je m’attendais à lire des recherches plus poussées sur les expérimentations qui étaient faites sur les noirs pour leur blanchir la peau, des témoignages de ces personnes là mais je reste sur ma faim. L’auteur énonce cela sans aller en profondeur.

Il retranscrit des interviews de personnes qui se dépigmentent la peau. Certaines réponses m’ont fait éclater de rire.

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Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ? Faites-moi sortir des sentiers battus ! 

 

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Throwback Thursday Livresque 34 – Cycle 2 – Bleu

Coucou par ici ! Oui, vous avez bien lu le titre. Ceux qui suivent ce rendez-vous hebdomadaire doivent sûrement se dire que je me suis trompé de semaine car les couleurs à l’honneur cette semaine sont le marron, le vert, l’ocre. 

N’ayant pas de lecture non récente sur ces couleurs et ne pouvant réaliser le rendez-vous la semaine prochaine, j’ai décidé de prendre de l’avance 😛

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Bleu comme…

J’ai immédiatement pensé au tome 1 de Marquer les ombres de Veronica Roth. 

 

Dans une galaxie dominée par une fédération de neuf planètes, certains êtres possèdent un “don”, un pouvoir unique. Cyra, sœur du tyran qui gouverne les Shotet, et Akos, de la pacifique nation de Thuvhé, sont de ceux-là. Mais leurs dons les rendent, eux plus que tout autre, à la fois puissants et vulnérables.
Tout dans leurs origines les oppose. Les obstacles entre leurs peuples, entre leurs familles, sont dangereux et insurmontables.

Pourtant, pour survivre, ils doivent s’aider… ou décider de se détruire.

 

Le bleu est assez présent dans ce roman. La couverture du livre, l’une des neuf planètes, Pitha, est également connue sous le nom de « planète océane » à cause de l’eau qui la recouvre. 

Le bleu est la couleur préférée des Shotet, ils suivent le ruban-flux à travers la galaxie jusqu’à ce qu’il vire au bleu.

Maintenant que je vous ai exposé les raisons de mon choix, je devrais peut-être vous dire ce que j’ai pensé du livre non ?

N’étant pas une adepte de la Science-Fiction, j’ai eu beaucoup de mal à me représenter l’univers du roman. J’ai dû durant la première partie du roman faire des allers-retours entre la carte de la galaxie et le glossaire car il y a bon nombre de choses à assimiler : les noms des planètes, leurs spécificités, les liens qu’ils ont les uns avec les autres, etc…

L’écriture est fluide et marquée par une alternance de narrateurs : Cyra et un narrateur externe qui nous donne le point de vue d’Akos.

Les personnages ont une personnalité bien particulière que leur confèrent leurs don-flux (pouvoir unique à chaque personne). Akos annule le don-flux des autres, Vas ne ressent pas la douleur, Cyra inflige la douleur, Cisi, la grande sœur d’Akos a le don d’apaiser, de mettre en confiance.

J’ai apprécié les notions de don-flux et de destin qui ne sont pas très loin de la réalité. Le destin est-il tout tracé, peut-on le modifier ?

Veronica Roth

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Ma lecture a été intéressante…

Une fois la moitié de l’ouvrage passée, il y a plus d’action: manigances, manipulations. Il y a également une romance prévisible qui se tisse progressivement.

…mais pas addictive. Je ne lirai sûrement pas le second tome mais je salue l’imagination de l’auteure. Je n’imagine pas tout le travail qu’il y a derrière pour dresser une telle histoire sans s’emmêler les pinceaux.

 

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Quel livre auriez-vous associé aux couleurs de cette semaine ?

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Throwback Thursday Livresque 33 – Cycle 2 – Rose, violet

Attention, les amis ! Le second cycle du Throwback Thursday Livresque fait son entrée !

NOUVEAU CYCLE : COULEURS 

Cette semaine, le rose et le violet sont à l’honneur. 

Rose pour l’innocence, la douceur, le romantisme, le sucré.
Violet pour le mystère, le romantisme, l’idéalisme, la mélancolie.

A la signification de ces deux couleurs, j’ai voulu associer L’aigle solitaire de Danielle Steel

 

1940. La belle Kate Jamison rencontre au bal des débutantes Joe Allbright, célèbre pilote d’avion poussant toujours plus loin les records de vitesse. Elle ne le sait pas encore, mais cet homme réservé et élégant sera au centre de sa vie pendant plus de trente ans… Dès le début de leur relation, Kate ne rêve que d’une chose : épouser Joe alors que ce dernier est plutôt réticent au mariage et que la perspective d’avoir des enfants le terrifie. Malgré son amour pour Kate, il la néglige et passe la plupart de son temps à tenter de nouvelles expériences aériennes, sa grande passion. Kate finit par rompre et fonder une famille elle semble heureuse, comblée par un mari attentionné. Mais un jour, Joe réapparaît dans sa vie… Pour le meilleur ou pour le pire

J’ai lu ce roman en 2010 à Nantes, je l’ai trouvé dans la bibliothèque de ma tante. C’est mon 1er Danielle Steel si mes souvenirs sont intacts.

Je ne me souviens plus exactement des rebondissements de l’oeuvre ni du dénouement final mais je me rappelle avoir ressenti de la mélancolie au fil de ma lecture. J’ai en mémoire les désillusions de Kate, l’idéal de vie de Joe et sa détermination à le conserver. C’est une belle histoire d’amour mais en dents de scie. Nos héros vont s’aimer, se blesser, se séparer, se retrouver…

 

Quel livre auriez-vous associé aux couleurs de cette semaine ?

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Throwback Thursday Livresque 32 – Cycle 2 – les chaudes

Attention, les amis ! Le second cycle du Throwback Thursday Livresque fait son entrée !

NOUVEAU CYCLE : COULEURS 
Pour l’interprétation, vous êtes totalement libres à nouveau. Il peut s’agir de la couleur de la couverture, de celle dont le personnage se revêt toujours, d’une couleur qui revient sans cesse dans l’histoire (exemple le rouge de roses… ), la couleur d’un lieu d’action qui ressort… Pas de limites ! À noter que vous pouvez aussi vous baser sur la signification de la couleur pour votre choix. Facile, non ?

Cette semaine, le jaune, l’orange et le rouge sont à l’honneur. J’ai immédiatement pensé à Championne l’enjailleuse d’Alafé Wakili. 

L’image contient peut-être : une personne ou plus et personnes debout

Championne est une femme. « Ce que femme veut, Dieu veut » : dit-on pour magnifier la mère, l’épouse, la génitrice, socle de la famille, du peuple et de l’humanité. Cependant, « Ce que vaut DIEU ne vaut pas femme ». Dieu est Éternel, la femme est éphémère. Dieu est partout, la femme moderne n’aime pas aller là où il y a la précarité, le risque, la déception, l’incertitude, le manque d’assurance, de sécurité et de protection. 
Championne est l’amie des jours heureux et des jours malheureux par Calcul, Ambition et Plaisir (CAP). De nos jours, le CAP est l’arme de destruction massive de la femme jeune, adulte ou vieille. Les erreurs du passé servent d’enseignements au présent qui trace le cap pour l’avenir. 

Jaune pour l’opulence. 

Rouge pour la passion, la tentation, l’interdit, le pouvoir, la puissance, le luxe.

Orange pour l’audace, le rayonnement. 


L’auteur nous présente le portrait d’une jeune femme motivée par l’appât du gain, guidée par les plaisirs de la chair et qui en fait la source de son pouvoir. Cette jeune femme adore être désirée, elle aime le luxe et la luxure. Championne enjaille Babi, des dirigeants politiques aux guides religieux en passant par les bourgeois et journalistes : Mario, Almamy, Roméo, Christ.

Je m’attendais en ouvrant ce livre à un vrai bouleversement des cœurs et des esprits : que Championne détienne le pouvoir dans tous les sens du terme, que les têtes s’entrechoquent, tombent à cause d’elle. Mais Championne n’est pas si puissante que ça, elle n’est qu’une enjailleuse. Elle ne sait faire que ça…

C’est à votre tour de vous prêter au jeu. J’attends patiemment votre liste de livres en rapport avec ces couleurs. 

Rendez-vous la semaine prochaine pour le rose et le violet. 🙂

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