Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Comme le bon pain de Mariama Ndoye

« Je dédie ce livre à toutes les « Dames pâtes », qu’elles soient pétries par des mains pures ou moins pures ; qu’importe, le levain fera monter la pâte et le bon pain nourrira le monde. Paraphrasant Térence, j’affirme : « Je suis femme, je veux que rien de ce qui est féminin ne me soit étranger. »
Toute femme, à la lecture de ce livre, se retrouvera à l’une ou l’autre page, ce n’est pas un hasard… J’ai donc peint un panneau de l’immense fresque que constitue l’éternel féminin. »

l'Afrique écrit

Ce roman est arrivé dans ma wishlist après l’avoir vu dans la liste des coups de cœur d’Isaïe Biton Koulibaly l’un des auteurs les plus célèbres de mon pays. J’ai voulu savoir pourquoi il avait adoré ce roman.

J’ai déjà lu une biographie de Mariama Ndoye et j’avais apprécié sa plume. La douceur émane de ses écrits, chose commune aux auteures sénégalaises que j’ai lues.

Dans ce roman, Bigué est la narratrice. Elle m’a fait sourire dès les premières lignes. avec sa forte confiance en elle. Elle est consciente de ses atouts et elle les égrène sans en oublier aucun.

Bigué nous fait des confidences. Des confidences qui lui appartiennent et celles des femmes de son entourage.

On le dit souvent dans mon pays : si ton homme croise le chemin d’une sénégalaise, tu es foutue ! Les femmes sénégalaises savent s’occuper des hommes et ce que Bigué nous confie dans ce livre ne font que confirmer ces dires. Les femmes sénégalaises sont dangereuses ! (rires)

Avec Bigué, on en apprend beaucoup sur l’art conjugal. Les femmes sénégalaises sont aux petits soins de leurs hommes, on leur inculque ces valeurs dès l’enfance. On leur apprend qu’elles doivent lutter pour garder leur mari près d’elle et être la préférée si elles sont dans un foyer polygame. Elles sont donc prêtes à tout pour assurer la stabilité de leur foyer. A la guerre, comme à la guerre !

Bigué nous livre ses états d’âme de femme qui aura bientôt une co-épouse. Elle nous livre les peines des femmes mariées, ces femmes mariées aux hommes volages, polygames.

Ce qu’elle a enduré dans son ménage, le pain ne l’a pas enduré dans le four.

 

Le mot est lâché: la polygamie. Notre mal n’est pas ailleurs, nous ne sommes ni voilées, ni dévoilées d’ailleurs, contre notre gré. Nous ne sommes ni excisées, ni infibulées, ni vendues, ni violées. Non ! Pire que cela ! Nous n’avons pas le droit d’aimer et d’être aimées en paix.

 

Elle nous dresse aussi le portrait de la société sénégalaise :

La vie dans ma société consiste en cela, sauvegarder les apparences au mépris parfois de son propre équilibre mental. Cela s’apprend. Comme tout dans la vie, cela se maîtrise petit à petit puis cela devient une seconde nature, puis une vraie nature, entre-temps on est devenu une autre. La maturité accouche aussi dans la douleur. On mûrit en perdant un être cher, une situation sécurisante, une bonne santé. Moi, j’étais appelée à mûrir en perdant mes certitudes.

 

J’ai bien aimé ce livre qui raisonne sur l’amour. J’ai souri en lisant certains proverbes et réflexions.

Au bout d’un certain temps, il ne reste rien d’un amour, si grand fût-il. Il aura pu se muer en amitié, en tendresse apitoyée, en fraternité, voire se dénaturer en indifférence, haine ou mépris.

 

“Le cœur est un tombeau” nul ne doit voir ce qui s’y trame, ce qui s’y joue, ce qui s’y passe réellement.

 

Aussi dans la famille, notre miroir préféré est-il devenu le regard des hommes. Il est presque plus flatteur que le vrai et pour cause, souvent intéressé.

 

L’intrigue est assez linéaire, du coup je me suis un peu ennuyée à la moitié de l’ouvrage. Heureusement le livre ne compte pas plus de 200 pages. J’ai compris pourquoi Isaïe Biton Koulibaly a aimé ce livre, il aborde son sujet de prédilection : les relations conjugales.

CONCLUSION : Comme le bon pain est une douce lecture. Si vous avez envie d’avoir quelques astuces pour “pimenter” votre vie de couple ou rire des mésaventures conjugales, n’hésitez pas à  lire ce roman.

ATTENTION : Ce livre est fortement déconseillé aux féministes. Elles vont péter une durite ! 

Christmas

Editions : Nouvelles Editions Ivoiriennes

Nombre de pages : 190

Date de publication : 2001

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Publié dans Panaché

Throwback Thursday livresque 17: ce livre que j’aurais voulu écrire

Ravie de vous retrouver pour le Throwback Thursday Livresque ! Pour ceux qui ont déjà oublié, ce rendez-vous permet de ressortir des placards des livres qu’on aime mais dont nous n’avons plus l’occasion de parler, de faire découvrir des livres, de se faire plaisir à parler de livres !

 

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Je n’ai pas participé depuis très longtemps pour deux raisons principales :

  1. Les thèmes proposés ne m’inspiraient pas.
  2. Je ne me souviens plus des livres lus bien avant la création du blog et je tiens à vous présenter que des livres dont je n’ai pas encore parlé sur le blog.

Vu que ce rendez-vous hebdomadaire me plaît bien, j’ai décidé de trouver une solution alternative. J’ai donc pensé aux chroniques africaines que j’ai lues de 2012 à 2015 sur Facebook.

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Les chroniques africaines ce sont des histoires écrites par des jeunes africains. L’histoire se déroule souvent en Afrique et les personnages sont majoritairement africains.

Ces histoires ont d’abord été publiées sur des pages Facebook et maintenant elles sont publiées sur plusieurs plateformes comme Muswada.

Revenons à notre Throwback Thursday Livresque. Le thème du jour est :  Dans la poche (un livre lu en version poche)

Il ne m’inspire pas du tout du coup je vous ramène dans un ancien Throwback, celui du Jeudi 11 mai 2017 que je n’ai pas eu le temps de faire : ce livre que j’aurais voulu écrire.

 

 

 

La chronique africaine que j’ai eu envie d’écrire est : JE T’AI DANS LA PEAU de LEILA  MARMELADE.

L’image contient peut-être : une personne ou plus, gros plan et texte

Jenifer Elle Oyane moi est à la tête de l’une des plus grandes fondations du Gabon : la fondation Khan qui donne une seconde chance à celles qui veulent bien la saisir. Divorcée et mère de famille, elle se pose des questions sur le devenir de sa vie amoureuse. 
Elle est le pilier de sa famille, celle qui a toujours pris soin des autres mais dont personne ne prend jamais soin.

Sa vie n’a rien de très excitant jusqu’à l’instant qui précède sa rencontre avec Adrien, le docteur tatoué beau comme un dieu. Ils s’apprivoisent, luttent contre leurs sentiments, se laissent vaincre. 

Mais dans la vie, il y a des luttes bien plus féroces que celle de l’amour et Jenifer y sera confrontée…

J’ai lu cette histoire en 2014. A l’époque, je profitais de chaque instant de répit au boulot pour lire un chapitre. Je passais mes soirées sur mon téléphone à parcourir avec avidité les chapitres et à chaque fois j’étais émerveillée. Je me disais :  » waouh ! comment elle fait pour écrire comme ça ? Comment elle fait pour donner l’impression de ne pas lire une histoire mais de la vivre ?

Comment elle fait pour écrire avec tant d’élégance,  d’intensité, de profondeur ?

Comment elle fait pour mêler avec tact le romantisme à des sujets si durs comme le cancer ?

Cette histoire, j’aurais voulu l’écrire parce que je veux créer chez mes lecteurs cette intensité d’émotions.

Ce n’est qu’une histoire mais j’ai eu l’impression de regarder un film puissant, plein d’émotions. Cette chronique mérite d’être un livre et même d’être adaptée. 

Leila Marmelade est une auteure africaine à suivre. Si vous lui envoyez un message, rappelez-lui qu’elle me « doit » une interview. 😀

Et vous, quel livre auriez-vous voulu écrire ?

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Publié dans Psyché

« Challenge un peu con mais pas trop » saison 1 épisode 2

Voici le 2e épisode du « Challenge un peu con mais pas trop » imaginé par la blogueuse une connasse parisienneWouhou !

J’ai choisi pour ce 2e épisode d’écrire sur le thème : une lettre à mon futur moi dans dix ans

C’est parti pour dix minutes de : je dis tout et n’importe quoi. 😀

Une lettre à mon futur moi grace minlibe

Ma chère Grâce qui se rapproche tout doucement de la quarantaine, 

Je voulais t’écrire une lettre manuscrite en gras mais je n’ai pas de stylo-feutre, du coup je le fais sur Word. 

J’espère que tu n’as pris aucune ride, que tu as quelques kilos en plus et que tu es comme sur un nuage quand tu mets des talons de plus de 10 cm.

Côté cuisine, j’ose espérer que tu as enfin eu la volonté d’apprendre à faire des gâteaux et des crêpes. 

Rassure-moi, tu écris des livres sensationnels, n’est-ce pas ? Tu sais, ces livres  poignants qui s’oublient difficilement.

Et Chimères de verre est reconnu mondialement, j’espère ! Dis-moi qu’il est étudié au secondaire et/ou à l’université, qu’on en fait des thèses d’étude.

Dis-moi qu’il se vend hyper bien, que tu as enfin des livres best-seller.  J’ai semé en pleurant, si tu peux moissonner en riant, ce serait hyper bien, non ?

Si tes poèmes passent toujours incognito, si aucun de tes livres n’est un best-seller,  ne me le dis surtout pas. Fais-moi croire le contraire s’il te plaît. Ta réalité me tuerait.

Oui, je veux que tu me mentes. Fais-moi rêver. Dis-moi que les artistes contemporains se battent  pour chanter tes poèmes.  Dis-moi que tu as au moins reçu un prix littéraire d’au moins 2000 euros et qu’il a financé ton safari au Kenya.

Mens-moi. Dis-moi que tu fais des conférences, que tu es invitée à des centaines d’ateliers d’écriture « all over the world » et que tu es toujours entre deux avions. L’expression m’a toujours fait rêver, j’ai toujours voulu l’expérimenter. 

Pas besoin de le demander, je sais que tu es toujours célibataire et que tu le vis très bien. Tu continues de partager ton expérience de femme épanouie et tu encourages les femmes à ne pas se laisser définir à travers un homme. Tu leur rappelles que leur bonheur est leur responsabilité. Oh là là, j’imagine toutes ces femmes qui pleurent en entendant tes mots. OMG !

Tu es invitée à plusieurs conférences sur le #womenempowerment, tu es l’invitée des talk-shows à l’américaine. La classe, que t’as ma chérie ! Tu es magnifiqueeeeeee (si tu lis la lettre à haute à voix, lis cette phrase avec l’accent de Cristina Cordula, ta grande amie)

As-tu enfin mis les pieds au Cap-Vert, au Gabon, en Afrique du Sud, en Égypte ? Etait-ce comme tu l’imaginais ? 

Le design du blog, tu l’as changé ? As-tu enfin ton propre nom de domaine ? Allez, ne sois pas si radine. 

Tu es enfin bilingue français-anglais, j’espère ! Depuis le temps que tu fais des cours 😀 

 

Dis-moi surtout que tu es hyper généreuse, que tu penses plus aux autres qu’à toi et que des milliers d’enfants dans le monde s’endorment chaque soir en  disant merci à Dieu de t’avoir créée. 

T’es une fille bien, je l’ai toujours su 🙂

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Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Ca va être ta fête ! le livre kinder surprise

Résumé de l'oeuvre

De la Saint-Roméo à la Saint-Aimé, en passant par la Saint-Vincent-de-Paul, Cécile Delacroix revisite les saints pour mieux égratigner les humains ; les hommes de préférence, tour à tour lâches, escrocs, machos mais tendres aussi. En une quarantaine de courtes chroniques de la vie ordinaire, toujours drôles, souvent désopilantes, parfois même dramatiques, elle nous emmène dans la vie de femmes aimantes, amantes, soumises ou révoltées, qui nous touchent parce qu’elles nous ressemblent.

 

La rupture à la Saint-Sylvestre, les déboires d’une actrice à la Saint-Oscar, la retraite tant attendue de Martine à la Sainte-Félicité, le week-end en amoureux d’amants adultères à la Saint-Fidèle, les gaffes de Sophie à la Sainte-Prudence… Cécile Delacroix s’empare de l’éphéméride pour revisiter avec humour les aléas de la vie, de l’amour, de l’amitié. Avec une tendresse grinçante, elle dresse le portrait de femmes, jeunes ou moins jeunes, en prise avec un quotidien qu’elles tentent désespérément de maîtriser ou d’infléchir. Une grande bouffée de rire en ces temps où la place des femmes est constamment discutée par des hommes bien intentionnés.

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Le résumé du livre racontant fidèlement le fond de l’histoire, je ne vais pas tirer en longueur.

Ca va être ta fête !, c’est 40 dates, 40 nouvelles décalées s’étalant sur une année.

Du 1er Janvier au 31 décembre, des femmes et des hommes nous font vivre leur quotidien agrémenté de faits que nous avons déjà vécu comme feindre d’être malade pour éviter une journée de travail (ou d’école) et finir par l’être véritablement.

Des femmes et des hommes à l’imagination débordante nous racontent les aléas de leur vie, leur stratagème pour sortir d’une vie routinière, étouffante. 

L’auteure a réussi à m’emporter dans la quasi majorité des nouvelles. Elle m’a séduite par son habile écriture, ses intrigues bien construites à l’allure d’un Kinder surprise. Les fins inouïes des nouvelles nous rendent accro, on en redemande encore et encore.

J’ai eu un énorme coup de coeur pour les nouvelles  25 mars et 30 octobre.

Dans la nouvelle 25 mars, un jeune homme s’apprête à faire une déclaration importante à ses parents, on pense à un coming out mais ce qu’on croit n’est pas la réalité.

Dans la nouvelle 30 octobre, un homme nous raconte l’aventure odyssée à laquelle il participe, une aventure avec un seul gagnant. La fin est étourdissante. Je n’y aurais jamais pensé.

Ca va être ta fête ! est un livre rafraîchissant, drôle, original, surprenant que je recommande à tous. 

Envie de découvrir en exclusivité l’une de ces nouvelles ? Vous n’avez qu’à remplir ce formulaire ou m’envoyer un message sur ma page Facebook.  

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Date de publication : février 2017

Format : 14 x 21 cm

Format e-pub : 146 pages

Maison d’édition : Le Texte Vivant

Liens d’achat : ici et

l'auteur du mois

Cécile Delacroix est née à Paris à la fin du siècle dernier. Danseuse classique contrariée, pianiste laborieuse, elle s’est finalement résignée à une carrière de juriste, sans pour autant perdre de vue son goût pour la créativité ou renoncer à ses ambitions artistiques.  C’est en s’inspirant de sa vie mais aussi de celle de ses consoeurs, de ses amies qu’elle a écrit ces chroniques, pour le simple plaisir de réinventer des histoires de tous les jours. Ça va être ta fête ! est son premier ouvrage édité.

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Publié dans Quand on est célib'

8 raisons d’être une célibataire épanouie

De nombreuses femmes se morfondent dans leur célibat, elles ignorent tout ce qu’elles perdent à ne pas être épanouies. Enfin, elles l’ignoraient puisque cet article leur donne 8 bonnes raisons d’être une célibataire épanouie.

 

 

« Je vais finir toute seule. Personne me m’aime. (1ère crise de larmes) Quand est-ce que je vais porter une robe blanche, parler des bobos de mes enfants au travail ? (2e crise de larmes) Le temps passe très vite. Oh là là ça ne va plus ! » 

Voici des phrases récurrentes d’une « célib à terre ». Elle s’inquiète, stresse. 

Regardez en image ce qu’on fait à son corps en faisant de son célibat une source d’anxiété. 

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Source : HuffingtonPost

Je rajouterai même que s’inquiéter, ça fait vieillir ! (rires)

S’inquiéter, pleurer à chaudes larmes ne fait pas venir rapidement votre homme vers vous. Ça n’accélère pas les choses.

Je sais que vous tenez à votre vie, que vous ne voulez pas mourir à 35 ans parce que votre cœur aura lâché. Respirez un bon coup et souriez ! Relâchez votre pression intérieure, arrêtez de vous inquiéter, vous vivrez mieux  en étant une célibataire épanouie. 

 

célibataire

 

 

2. On évite l’aigreur

La célibataire épanouie est heureuse,  le bonheur de l’autre ne l’effraie donc pas. Elle ne pleure pas de frustration à chaque fois qu’elle voit une photo de mariés. Elle n’envie pas le bonheur de l’autre, elle ne le jalouse pas.

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 3. On ne se jette pas à corps perdu dans une prochaine relation

Parce qu’elle n’est pas désespérée, n’a aucune pression intérieure et ne se laisse pas influencer par la pression sociale, la célibataire épanouie ne replonge pas dans une histoire pour les mauvaises raisons comme fuir la solitude et appartenir enfin à la bonne classe. (celle de la vie en couple).

La célibataire épanouie ne surestime pas sa prochaine relation, elle ne la considère pas son ultime chance de savourer la vie.

Parce qu’elle est déjà heureuse, elle a la capacité d’entamer sa relation en prenant du recul et déterminer si cette relation vaut vraiment la peine. La célibataire épanouie est une femme heureuse qui débutera une relation avec un homme heureux. Elle sait déjà ce que c’est que l’épanouissement, elle a juste envie de l’aborder sous un autre angle. 😉

Meryl Streep hell yes

4. On prend le temps de mieux se connaître

Parce qu’elle ne passe pas son temps à se morfondre, la célibataire épanouie a l’occasion de savoir qui elle est vraiment, ce qu’elle vaut, veut et ne veut pas. Elle connait ses passions, ses aspirations, l’orientation qu’elle veut donner à sa vie.

« La connaissance de soi est une chose fondamentale, qu’importe ce que l’on veut faire. C’est le secret derrière nombre de réussites (ne pensez pas juste financières). Se connaître est, selon moi, le premier pas pour découvrir sa mission ou, pour le dire autrement, le rôle qu’on doit jouer dans ce monde. Ce n’est pas vain qu’un grand penseur tel que Socrate l’ait souvent répété : « connais-toi toi-même »; et qu’un autre grand penseur, Nietzsche, l’ait dit, quoique sous une autre forme : « deviens ce que tu es ».

Parce que l’on ne fait pas l’effort de se connaître, de connaître nos forces et faiblesses, nos véritables passions et aspirations, l’on se perd en voulant ressembler à quelqu’un d’autre ou à tout le monde. » Ibuka Ndjoli

 

5. On est plus active

Une célibataire épanouie découvre mille et une façons de réinventer son quotidien. Elle ne flirte pas avec la routine. Sa vie est bien remplie, elle a des projets qu’elle assaisonne de sagesse et de grain de folie. 

 

 

Ryan Gosling Approves

 

6. On s’ouvre davantage aux autres 

La célibataire épanouie est joyeuse, elle ne confond pas solitude et isolement. Elle ne se replie pas sur elle-même, elle s’ouvre aux autres, organise des sorties, passe du temps avec sa famille, ses amis, donne de son temps aux autres et elle fait de belles rencontres.

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7. On change son regard sur les choses

La célibataire épanouie ne se plaint pas de ce qu’elle n’a pas. Elle savoure le bonheur dans les petites choses de la vie. Elle sait que rien n’est acquis, elle est reconnaissante pour ce qu’elle a et profite de l’instant présent. 

Faites, tous les dimanches, une liste de reconnaissance. Vous n’avez pas besoin de vous embêter à noter tout ce pour quoi vous êtes reconnaissant jusqu’à Noël. Chaque dimanche, prenez un carnet de notes et installez-vous dehors pendant un quart d’heure pour faire la liste de tout ce pour quoi vous êtes reconnaissant. Tâchez de penser au plus de choses nouvelles que possible et trouvez au moins dix choses, qu’elles soient grandes ou pas. Vous pouvez écrire, par exemple : Mon employeur est merveilleux ou bien Mon meilleur ami ne cesse de m’appeler pour me remonter le moral.
Défiez-vous. Songez à au moins quinze choses par semaine pour lesquelles vous seriez reconnaissant.
En couchant sur le papier des choses pour lesquelles vous seriez reconnaissant, cela vous les fera les apprécier davantage. Source Wikihow, comment être reconnaissant

Gilly

8. On s’aime soi-même 

La célibataire épanouie s’aime passionnément, beaucoup, à la folie et parce qu’elle porte autant d’amour en elle, elle est capable de le donner aux autres. Une femme qui s’aime impressionne. 

Le célibat est la période où l’on a le plus d’opportunités de prendre soin de soi même, la célibataire épanouie l’a compris et elle saisit toutes les occasions pour se faire plaisir. 

La célibataire épanouie a de l’assurance parce qu’elle s’aime et elle raconte une histoire qu’on a envie d’écouter et qui ne lasse pas.

Chaque femme raconte une histoire par ce qu’elle est, ce qu’elle dégage comme assurance, joie de vivre. Faites-en sorte que votre histoire marque les esprits. 😉

noire et célib

Avez-vous d’autres raisons d’être une célibataire épanouie ? Partagez-les !!!

fleur v1

Publié dans Histoires

24 heures d’une vie de Working Girl

Ce mois, la sympathique communauté des bloggeuses/youtubeuses noires francophones a choisi comme thème  pour le  BYN French Challenge : « Working Girl ». 

J’ai la flemme d’écrire en ce moment mais pour l’occasion, j’ai eu envie de vous présenter l’une de mes Working Girl : Aissata Bah. Elle est l’héroïne d’une histoire que j’ai commencé en 2014. Elle est en stand-by parce qu’il me manque l’inspiration. 😦

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5 heures,

Silence du jour naissant… Joie quotidienne d’avoir accompli mon devoir : la prière de Fajr, porteuse des meilleurs mérites macha Allah. Elle m’assure la protection d’Allah, ma vitalité et ma bonne humeur. Elle prépare ma posture mentale  de la journée.

Je ne quitte pas mon tapis. Les yeux fermés,  je répète une dizaine de fois :

 »Il n’y a pas d’autre divinité à part Allah, l’Unique, sans aucun associé, à Lui la royauté et à Lui les louanges; Il donne la vie, comme Il donne la mort; et Il est le Plus Puissant sur toutes choses ».

Je souris. Allah a préparé ma journée, ses bénédictions m’accompagnent.

6 heures 30,

Mon regard est complètement hypnotisé par les informations économiques et financières qui s’enchaînent en boucle sur l’écran de la télévision. Je suis une passionnée du monde financier, j’en ai fait mon métier. Je me déconnecte quelques minutes de mon univers favori quand Daoud pose son sac d’école devant moi.

7h 30,

Ma voiture garée à l’emplacement réservé à la Directrice Générale Adjointe, je rentre dans les locaux de la CIBA. Déjà deux ans que j’occupe cette fonction. Le temps passe si vite ! Les salutations respectueuses s’enchaînent à mon arrivée dans le hall de la banque, elles me rappellent mes pas effectués, mes routes empruntées pour atteindre ce niveau de responsabilité. J’ai pensé comme un homme et agi comme une femme…

12h 30,

Ma 1ère réunion hebdomadaire avec les directeurs fonctionnels de la Banque vient de s’achever. J’ai quelques minutes devant moi avant ma vidéoconférence avec Laurence Peyraut Bertier, co-présidente de la fédération sectorielle Financi’elles, parrainée par Christine Lagarde et qui regroupe 12 réseaux internes de femmes cadres du secteur de la banque, de la finance et de l’assurance. Son but est d’accélérer l’accès des femmes au sommet des organisations de la finance. Laurence est une grande amie, elle m’a été d’une grande aide dans ma carrière à la Banque Pictet, une banque privée Suisse. Nos moments d’échange sont de puissants viviers d’informations. L’ignorance est une menace que je gère au quotidien et avec beaucoup de tact. Je suis membre de plusieurs réseaux, en faire partie est un pilier essentiel d’une carrière réussie.

Je jette un coup d’œil à la suite de mon agenda aussitôt mon entrevue, avec Laurence, terminée. Je dois déjeuner avec Honorine Guikahue, Rédactrice en chef du magazine féminin Femm’ Essentielles. Je dois ensuite rencontrer toutes les femmes de la direction clientèle. J’ai lancé, il y a deux semaines, un projet : amener toutes les femmes à tous les niveaux de l’organisation à prendre une part au développement de la banque. En atelier, nous échangeons sur la banque de demain. J’aime les voir s’impliquer dans ce projet, considérer leur emploi non pas comme une source de revenus mais comme une solution au changement. 

Les rendez-vous d’affaires s’enchaînent : rendez-vous de négociation, rendez-vous de réflexion. Les heures défilent, essayant d’emporter avec elles mon énergie mais je tiens bon. Heureusement que le café existe. 

19 heures,

Je prends la route du Sofitel Ivoire où un afterwork entre Directeurs Généraux des entreprises installées en Côte d’Ivoire se déroule. Je ne refuse aucune invitation qui pourrait m’aider à avancer les bons pions sur l’échiquier de ma carrière.

Je suis accueillie par le Directeur Général d’une banque concurrente, Martial NGUEPI, un homme franc avec un sens aigu des affaires. En gentleman, il me tend un verre de cocktail sans alcool, tient une assiette de biscuits salés d’où je pioche quelques biscuits salés, me présente aux autres directeurs généraux avec qui il discutait intelligence économique avant que je n’arrive. Nous échangeons de longues minutes avant que je ne rejoigne les directrices générales présentes. Nous travaillons actuellement à la création d’un réseau professionnel féminin en Côte d’Ivoire. Je ressens le besoin d’impacter le féminin à l’ivoirienne. 

Je sens à plusieurs reprises sur moi le regard plein de convoitise de certains hommes, je suis une gazelle exposée à la vue de plusieurs lions.

On ne peut empêcher les hommes d’être ce qu’ils sont. Mon  tailleur pantalon marsala n’est pourtant pas  affriolant et je n’ai pas la forme de rêve tant convoitée en Afrique. 

  • Comment allez-vous Mme Bah ?
  • Je vais bien, merci. réponds-je en me tournant vers mon interlocuteur, M. Assangni, Directeur Général d’une entreprise de télécommunications de la place.
  • Ces afterwork devraient se faire plus régulièrement. Une fois par mois, ce n’est pas suffisant, n’est-ce pas ?
  • Oui mais nos agendas sont bien souvent trop remplis.
  • En effet… J’ai été très heureux d’apprendre qu’une femme prenait les rennes de la BACI. déclare-t-il en accrochant son regard au mien. Votre mari a dû être très content. Tous les hommes rêvent d’avoir une femme comme vous.
  • Je suis divorcée. dis-je avec un léger sourire.
  • Vu ce que vous dégagez comme charisme et le charme de votre beauté juvénile, vous ne tarderez pas à être une épouse à nouveau.
  • Peut-être… Cela ne figure pas dans mes objectifs de l’année. 
  • Vous ne me ferez pas croire ça. affirme-t-il en portant son verre à ses lèvres charnues. Toute femme a besoin d’amour. Et quand on n’a pas l’occasion de le vivre en tant qu’épouse on le vit en tant que maîtresse.
  • Je ne suis pas contre le fait de partager des parts de marché avec un concurrent mais partager un homme, non.
  • Ah !
  • Je vous prie de m’excuser. Je dois rejoindre ma famille.
  • Déjeunez-vous avec votre famille demain ?  Ça me ferait plaisir de déjeuner en votre compagnie. exprime-t-il le sourire aux lèvres, la main caressant son ventre bedonnant. 

Il n’est absolument pas le genre d’homme qui me fait craquer et il est marié. Pour rester professionnelle, je lui demande sa carte. Je l’appellerai pour lui donner mes disponibilités. 

Je quitte avec soulagement mes escarpins, conduire avec est souvent un supplice surtout quand ils sont neufs. Je visualise le contenu de ma soirée : appeler ma mère et mes sœurs, vérifier les devoirs de Daoud, faire la …  

Ma sonnerie Skype retentit. Le nom d’Amos s’affiche à l’écran. Il veut sûrement me faire le compte-rendu de sa journée. Nous menons un projet de participation financière dans la Banco Caboverdiano de Negócios à Praia. 

Je lui expose mes doutes sur certains points, promets de le rappeler demain après ma réunion avec notre équipe d’audit.

J’écoute Lucky Dube durant le trajet pour me détacher du boulot, achève mon processus de relaxation avec une bonne douche froide.  Je noue la serviette à ma poitrine, la défais aussitôt. J’ai 41 ans et mon corps a changé.

Les souvenirs de ma vie de femme mariée affluent à mon cerveau. Je les chasse d’un geste de la main. Pas besoin de vivre au passé quand de belles choses meublent le présent. J’ai vécu ma saison de l’amour, aujourd’hui, il est temps de vivre pleinement la saison de ma carrière.

J’enfile un boubou, chausse mes sandales d’intérieur. Je vais rejoindre mon fils, l’unique homme pour qui mon amour jamais ne tarira.

GM signature

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Publié dans Ma poésie

Où était passée la femme soumise ?

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Du rouge dans sa vie

Elle avait du rouge carmin aux lèvres
Du rouge alizarine au bout des doigts
Sur ses paupières brillait un rouge cramoisi
Elle n’était plus celle qui délaissait son apparence…

Ses talons aiguille étaient d’un rouge sang
Était-ce celui qui coulait dans ses veines
Ou celui de cet homme qui gisait à côté d’elle?
Elle l’ignorait, elle était une autre…

Qu’était-elle devenue ? Qui l’avait poussée jusqu’ici ?
Où était passée la femme soumise
Qui faisait du silence sa vertu ?
Qui disait en boucle: l’amour supporte tout ?
Où était passée la femme d’intérieur
Pour qui le couteau ne servait qu’à cuisiner ?
Elle l’ignorait, elle était une autre à présent…

D’où venait cette femme qui venait de mener
Un mauvais combat, celui d’être bourreau et non victime
Qui était cette femme désespérée, au bout du rouleau
Qui avait allumé le feu de l’interdit,
Avait choisi d’honorer la loi du talion ?

D’où venait cette femme haissant les hommes violents
Et déterminée à donner des coups au lieu d’en prendre ?
Qui était cette femme qui avait décidé de se rendre justice ?
Elle l’ignorait, elle était déjà partie…

© Grâce Minlibé 08/02/2015 _ 17h08

 

Vous avez apprécié ce poème ? Vous aimerez sûrement Chimères de verre. Sa version numérique vaut financièrement 1,99 euros mais la valeur sentimentale vaut bien plus. 

 

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Publié dans Arrêt sur une oeuvre

J’ai enfin lu Poings d’interrogation !

Quand cinq plumes jeunes et non moins talentueuses décident de se saisir de la plume pour s’interroger en chœur sur elles-mêmes, sur le monde qui les environne, c’est un quintette, une fresque polyphonique à toutes les voix, une balade/ballade de mots, d’émotions et de sentiments qui jaillissent et se dispersent tous azimuts en points/poings d’interrogation. L’exil, l’amour, le mariage, l’infidélité, la condition de la femme, l’urgence de la paix… et par dessus, l’espérance d’un jour plus mélodieux, sont autant d’interrogations charriées par ces dix récits. 

poings-dinterrogation

C’est la 3e fois que je fais allusion au recueil collectif Poings d’interrogation sur le blog et je peux vous assurer que c’est la dernière fois. Oui, c’est bien la dernière parce que…

J’ai enfin lu le recueil et je suis déçue. Je m’attendais à autre chose, vraiment. Je vais le ranger dans un coin, ne plus y penser et vous savez quoi ? 

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JE RIGOLE 😛

Oui, je voulais commencer ma chronique différemment et je n’ai pensé qu’à ça 😀  Promis, je ne le referai plus. 

Dix récits forment le recueil et sont regroupés en deux parties : Mots édentés et Douleurs aphones

Mots édentés

Vies sur Fil de Cédric Marshall Kissy ouvre le bal, un bal bref, incisif où la douleur et l’impuissance exécutent une danse macabre. Une grève des agents de santé sans aucune trêve achève les rêves d’une future grand-mère, d’une future mère. Ce récit dénonce le manque d’humanisme dont font parfois preuve les agents de santé et l’indifférence du gouvernement dont la préoccupation majeure n’est plus de mettre en place les conditions nécessaires pour assurer les besoins de santé du peuple. 

La jeune femme souffrait terriblement. Elle souffrait le martyre. Un martyre dont seul Golgotha connaissait la saveur vinaigrée. Des torrents de douleur s’abattaient sur elle. Il pleuvait la souffrance. Il délugeait la douleur ! 

La sanction de Essie Kelly évoque l’infidélité conjugale conjuguée au féminin 

Moi, j’étais fou d’elle, tandis qu’elle, était folle de l’homme. Pas de celui que j’étais, non, de l’homme en général. Elle appréciait tout être de sexe masculin, le désirait, le possédait, le rejetait et recommençait ce cycle inlassablement. 

Une infidélité qui court et remporte le marathon de la maladie du siècle. La femme récolte ce qu’elle a semé… La maladie du siècle n’est plus une fatalité, j’ai apprécié que ce récit en fasse le rappel.

Ce texte a été une belle surprise pour moi, l’occasion de faire connaissance avec la plume d’Essie Kelly que je suis sur les réseaux sociaux. 

Pour nos petits enfants de Yehni Djidji rappelle la violence de la crise postélectorale ivoirienne de 2011, évoque ceux à qui on a ôté tout ou un pan de vie. 

Quelque part, le crâne de ton mari gît, avec le reste de ton corps. Quelque part dans un caniveau, sous un pont, au fond d’une étendue d’eau… Tu as tout perdu dans cette crise postélectorale de 2011 ou presque. Tu as encore la vie. Une vie écorchée, excisée du meilleur d’elle-même. Sans ton mari, sans ton fils, une vie de nomade : condamnée à errer de souvenirs face au dépouillement du présent et à un futur hachuré. 

C’est un texte saisissant, plein de tristesse qui raconte un passé ensanglanté, imagine et espère un avenir pur pour les générations futures. 

Confession de Malicka Ouattara raconte toutes ces vies fausses, maquillées, le contraste entre la paix qu’on affiche et celle qui se meut à l’intérieur de nous. Le récit nous interroge : oserions-nous envier la notoriété d’un tel si nous le connaissions vraiment ?

Le complexe du paon de Yahn Aka pointe du doigt ces obèses de suffisance en particulier cet homme d’Etat ivoirien qui a osé affirmer que la littérature ne jouait pas un rôle dans la croissance économique d’un pays et qu’il fallait favoriser et promouvoir les formations techniques et scientifiques. Ce texte satirique rappelle qu’il n’ y a « aucune noblesse à ressentir une infructueuse supériorité vis-à-vis d’autrui ».

Douleurs aphones

L’ injure de Yehni Djidji  évoque la condition de la femme qui n’enfante pas, la femme à qui on donne peu et exige beaucoup. Une femme que l’on pointe du doigt  sans jamais lui tendre la main…

Cette ère où pour être une vraie femme, la bague à l’annulaire gauche ne suffit plus. Il faut en sus mourir et ressusciter. Il faut enfanter, donner la vie pour que la sienne ait un sens. Fille de … Femme de… Mère de… Voici la véritable gloire d’une femme. Alors, elle a tout fait pour que son épopée ne demeure pas inachevée, pour qu’aucune note ne manque au récital de sa vie. Prier Dieu, courtiser les anges, supplier le diable… se prendre un amant. Le ventre crevé n’a pas gonflé. Aussi plat que la lame d’un couteau.  

Je suis de celles qui croient qu’un mariage, un enfant ne définissent pas une femme alors oui, ce texte m’a mise en rage. 

La marche d’Essie Kelly lutte contre les violences conjugales. Les femmes ne veulent pas l’autorité de l’homme, elles ne veulent que du respect, de la considération. 

Le voyage en enfer de Malicka Ouattara m’a fait sourire et ça m’a fait du bien après avoir lu 6 récits tristes. Une jeune fille de 20 ans BCBG n’a jamais été au village et appréhende sa première fois. 

Mon monde se limite au bout de mon nez. Mon nez bien qu’imposant en longitude se limite à Cocody. Le monde qu’il y a après n’est que superflu pour moi. 

Une sympathique histoire qui incite à se défaire des préjugés et à aller vers l’inconnu avec un regard neuf. Néanmoins, je pense que cette histoire ne colle pas vraiment avec l’intitulé de la 2ème partie : douleurs aphones. 

Lettre à un exilé de Cédric Marshall Kissy est une histoire folle ! Un neveu crache sa tristesse révoltée à son oncle qui a déserté le pays. Qu’est-ce que j’ai ri !

On parle de fuite de cerveaux… Mais c’est de la pure folie ! Un cerveau, ça n’a pas de pied, ça ne court pas. […] Tu t’es envolé pour le pays où il fait trop chaud et trop froid – c’est comme ça que maman appelle l’Occident – mais ton cerveau puisqu’il n’a pas de pied, est resté au pays. Alors si tu es malin, reviens vite le récupérer…

Le dernier souffle des étouffés de Yahn Aka est le dernier coup de poing porté à l’adversaire. Le récit est la voix retentissante des pauvres qui ont difficilement accès à l’éducation, qui se battent pour conserver la vie censée être un cadeau du Ciel. Il dénonce avec fermeté la politique sociale inexistante en Côte d’Ivoire. 

Les dirigeants africains capitalistes ou pseudo socialistes te feront toujours payer pour le fait que tu sois né pauvre. Les chances de changer ta condition sociale sont amenuisées en raison du système mis en place pour enfoncer le pauvre. Mais la détermination et la force de la volonté permettent d’y parvenir en dépit des épreuves.

Poings d’interrogation parle aux dirigeants actuels et aux futurs dirigeants. Il s’adresse à la femme comme à l’homme. Il interroge les doutes et les convictions. Il attriste, réjouit. C’est un recueil que j’ai pris plaisir à lire pour ce qu’il véhicule comme émotion, comme interrogation. J’espère que vous prendrez également plaisir à le lire. 

Quelques détails sur l’oeuvre

Nombre de pages : 96 

Maison d’édition : Editions Maieutique

Prix : 3000 francs CFA

Mon défi PKJ

La lecture de ce recueil m’a permis de compléter un challenge de mon défi PKJ : lire un livre un livre qui évoque, de près ou de loin, les sciences.  

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Publié dans Ma poésie

Lire la poésie à petit prix

avis sur chimeres de verre

Bonjour les passionnés. J’ai une bonne nouvelle à partager avec vous.

La version numérique de Chimères de verre est à 1,99 euros !!!! Foncez les amis, ne ratez pas l’occasion de lire Chimères de verre à petit prix. 

 Je sais en lisant vos différentes publications sur vos blogs que la poésie n’est pas votre genre préféré mais je vous invite à découvrir ma poésie.

« Je parle de moi en parlant de vous »

Stevy Opong a dit : La poésie (voire même la littérature en général) doit sortir de son cadre un peu trop intello, coincé et snob pour se faire une place dans le monde actuel. Le monde bouge, la poésie devrait bouger avec lui. Le temps des discours sophistiqués, pédants et complexes est révolu. Les gens ont besoin d’une poésie qui leur parle, dans laquelle ils se retrouvent. Sans forcément avoir à verser dans une forme de simplisme, la poésie peut s’adapter en demeurant correcte tant dans la forme que dans le fond. L’heure n’est plus à faire l’étalage de son habileté à manier la langue française ou de son vocabulaire nanti. Poète, redescend sur terre. Les gens ne veulent que voyager dans l’imaginaire de ta muse. Mais pour cela, il faut que vous parliez le même langage.

C’est ce que j’ai fait de Chimères de verre : un recueil loin des discours sophistiqués, un recueil qui sait tout de vous.  

 

 

 

Vous hésitez encore à acheter ? Lisez donc les avis de

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  5. Light and Smell