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TTL 128: Ève de ses décombres – Ananda Devi

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Amitié

J’ai pensé à Eve et ses amis Sad et Savita.

 » Je suis Sadiq. Tout le monde m’appelle Sad. Entre tristesse et cruauté, la ligne est mince. Eve est ma raison, mais elle prétend ne pas le savoir. Quand elle me croise, son regard me traverse sans s’arrêter. Je disparais. Je suis dans un lieu gris. Ou plutôt brun jaunâtre, qui mérite bien son nom: Troumaron. Troumaron, c’est une sorte d’entonnoir ; le dernier goulet où viennent se déverser les eaux usées de tout un pays. Ici, on recase les réfugiés des cyclones, ceux qui n’ont pas trouvé à se loger après une tempête tropicale et qui, deux ou cinq ou dix ou vingt ans après, ont toujours les orteils à l’eau et les yeux pâles de pluie.  » Par Sad, Eve, Savita, Clélio, ces ados aux destins cabossés pris au piège d’un crime odieux, et grâce à son écriture à la violence contenue au service d’un suspense tout de finesse, Ananda Devi nous dit l’autre île Maurice du XXIe siècle, celle que n’ignorent pas seulement les dépliants touristiques.

Ce livre a presque faillir faire une éternité dans ma wishlist.

Roman choral où 4 adolescents se racontent, exposent leurs parts de violence et celles des autres. On n’envie pas du tout leur présent encore moins leur avenir.

Eve est le personnage central. C’est une amie de Sad et de Savita. Eve offre son corps afin de pouvoir poursuivre ses études. Sa mère fait face à des difficultés financières.

Son amitié avec Savita comme elle le dit elle-même la maintient en vie. Les moments passés ensemble lui permettent de s’évader, d’oublier l’univers masculin et tous ses désirs scabreux.

Il y a aussi Sad, son ami qui voudrait être son amoureux et son amant. Eve l’obsède au point d’être le sujet de sa poésie.

Le registre de langue est soutenu, le langage imagé.

Ce roman ne fait que 152 pages mais il est dense. C’est un texte à déshabiller, à disséquer. Je pense qu’il ferait un bon sujet de discussion et d’analyse pour les universitaires.

J’ai découvert la plume aiguisée d’Ananda Devi mais je ne suis pas sûre de vouloir retenter l’expérience. J’aime de temps en temps lire les romans avec une maîtrise de la langue française. Je les admire, dans mon coin, en espérant pouvoir écrire ainsi un jour. J’aime quand émane de cette maîtrise de la langue française une beauté, et de cette beauté un émerveillement. C’est cet émerveillement qui m’a manqué avec Ananda Devi.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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TTL 102: Et d’un seul bras, la sœur balaie sa maison

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est: Vilains & Méchants

J’ai pensé à ce titre

Couverture        Et d'un seul bras, la soeur balaie sa maison

Lala vit chichement dans un cabanon de plage de la Barbade avec Adan, un mari abusif. Quand un de ses cambriolages dans une villa luxueuse dérape, deux vies de femmes s’effondrent. Celle de la veuve du propriétaire blanc qu’il tue, une insulaire partie de rien. Et celle de Lala, victime collatérale de la violence croissante d’Adan qui craint de finir en prison.
Comment ces deux femmes que tout oppose, mais que le drame relie, vont-elles pouvoir se reconstruire ?

J’ai choisi ce roman de Cherie Jones parce que la majorité des hommes dans ce roman sont vilains: moralement laids. Ce sont des hommes violents, particulièrement méchants envers des femmes, leurs femmes, leurs filles.

Il y a le vilain Carson qui abuse de sa fille,

Rainford, le vilain et jaloux fiancé, qui n’arrive pas à aimer la fille de sa fiancée et va tuer celle qu’il prétend aimer,

Il y a Adan, le géant, qui bat continuellement sa femme,

Il y a le vilain lieutenant Beckles qui va abuser d’une femme.

Elles s’appellent Esmé, Lala, Saba, Mira et elles subissent la violence du mâle.

A travers ce récit de plus de 300 pages, le lecteur fait face à la fureur de l’homme. Une violence qui ne peut s’expliquer, une violence qu’on croirait innée.

A travers les histoires personnelles et commune de Wilma, Esmé et Lala, l’on est tenté de se demander si la violence conjugale est un héritage transmis de génération en génération.

elle ne comprenait pas que, pour les femmes de sa lignée, le mariage était, d’une manière ou d’une autre, un meurtre.

Le lecteur assiste, impuissant, au relâchement de l’éducation parentale, à l’influence malsaine des adultes et à la naissance de monstres comme Adan.

Le récit se déroule à Baxter dans les années 80 et dans ce paradis pour touriste, les élites et riches noirs sont rares. Il n’y a presque pas de médecin. Les femmes cousent, tressent, font le ménage ou se prostituent. Les hommes sont des gigolos, des braqueurs ou dealers de drogue. J’ai grincé des dents face à ce portrait misérabiliste d’afro-descendants.

Il m’a manqué l’histoire économique de l’île de la Barbade pour justifier ce portrait.

Le style de l’auteure est entraînant, le ton assez mélancolique. Si j’ai eu de la compassion pour Lala, le seul personnage auquel je me suis attachée est Tone. Je n’ai d’ailleurs pas du tout aimé le sort qui lui est réservé à la fin.

Si j’ai apprécié ma lecture, de nombreuses questions restent sans réponse pour moi : pourquoi Wilma reste-t-elle avec son mari malgré tout ? Pourquoi Esmé et Saba se prostituent ? Pourquoi Tone a décidé de vivre cette vie? Qu’est-ce qui a déclenché cette Chose qu’il ne peut nommer ?

Un amour interdit Alyssa Cole

Que sont les secrets, si ce n’est des choses que l’on veut oublier ?

tu comprends qu’aimer un homme ne s’apprend pas, car si c’est le bon, l’apprentissage est inutile, l’amour est la chose la plus naturelle au monde. Tu comprends que si tu dois apprendre à aimer un homme, il n’est probablement pas celui que tu devrais aimer.

Avez-vous lu ce livre ?

Quel livre auriez-vous proposé pour ce thème ?

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Amenyeo – Marek Abi

Aményéo (Mes gens) est un recueil de 18 chroniques scindées en deux volets: Aményéo Largo sensu et Aményéo Stricto sensu.

Dans Aményéo Largo sensu, l’auteur raconte des histoires s’inscrivant dans des réalités et thèmes d’actualité de notre société. Y sont abordés la violence conjugale, l’amour et les relations hommes-femmes, les conditions du système de santé publique togolais, le chômage, la gestion de la richesse soudaine, les abus des hommes de Dieu, les problèmes profonds de mentalité, etc. Les différentes histoires se déroulent au Togo.

Des chroniques indépendantes les unes des autres, mais certaines d’entre elles sont étroitement liées. J’ai beaucoup apprécié ce lien d’interconnexion entre ces chroniques.

Aményéo Stricto sensu est le jardin intime de l’auteur. Six chroniques personnelles où l’auteur livre un peu sa perception de la vie, ses expériences, ses mots à son père, neveu ou encore une amie.

Le style de l’auteur est fluide, teinté d’humour. Les chroniques sont très courtes et donnent du rythme au recueil. 

Six chroniques m’ont réellement interrogée, surprise, émue ou révoltée. Elles évoquent un cocu vengeur, le système hospitalier qui tue plus qu’il ne guérit, les violences conjugales, le parcours professionnel des femmes avorté en raison du foyer, un père absent pour sa fille mais très présent pour d’autres enfants, l’abandon d’une mère.

Da Iffa la voyante

Nous sommes en 1989. Venunye et sa femme Rita déménagent de Kara pour Lomé. Ils y retrouvent Carlos, le meilleur ami et frère du premier cité. Un trio se forme, mais au fil du temps, les choses vont prendre une
tournure inattendue et il n’y aura que Da Iffa pour calmer les angoisses et les peurs de l’une et de l’autre.

Cette chronique est une adaptation de la chronique « A cartomante » d’un illustre auteur brésilien nommé Machado de Assis. Initialement écrite en portugais et relatant l’histoire d’un triangle amoureux dans les années 1800 à Rio de Janeiro. J’ai beaucoup apprécié cette adaptation et je pense que l’auteur, traducteur de formation, devrait en adapter davantage.

Mon ami a tué sa femme

Une adaptation réussie d’une publication d’Edgar Manuel Bernardo.
Jou est morte et son bourreau a partagé sa vie durant des années.

Au lieu d’être criminalisée, la violence fut spiritualisée

Jou s’est battue pour son foyer, son foyer l’a abattue

page 120

Hommage à ce grand homme
Un groupe de quatre jeunes hommes apprennent le décès de l’éducateur qui les a marqués au lycée et qui a énormément contribué à leur réussite actuelle. Ils décident donc de lui rendre hommage. Cela commence par une visite au domicile du défunt et là l’on découvre un portrait d’un père dont les vertus sont différentes de celle de l’éducateur. J’ai apprécié cette chronique pour le rappel qu’elle fait: Une personne peut nous avoir fait du mal mais avoir fait du bien à une autre. L’Homme n’a pas que des qualités.

Les moments d’une vie

4 temps forts de la vie d’Emefa sont présentés. Une vie marquée par le viol, l’abandon. Une chronique liée à deux autres dans le recueil et j’ai apprécié l’effet de surprise que cela produit.

Ayélé, le développement et moi
Une chronique sur la perception de la masculinité au Togo, ces femmes qui sacrifient des carrières prometteuses, leur indépendance financière à l’autel du mariage.

Les mémoires d’Adan

Adan, jeune homme de 23 ans, revient sur la sacrée journée qu’il a passée. Une journée qui va marquer sa vie à tout jamais.

Si l’ensemble des nouvelles est intéressant à lire, je suis restée sur ma faim avec certaines chroniques notamment la triste observation d’un panda ou Cette prière qui vaudrait tout l’or du monde.

Cette prière qui vaudrait tout l’or du monde

Un petit frère engagé dans une lutte sans merci contre la mort. Un ami proche qui conseille d’aller voir son pasteur. Et la consternation. L’accès à la prière du pasteur est payante. Je suis restée sur ma faim avec cette nouvelle. Bien trop courte, pas assez développé à mon sens. Il y avait matière à approfondir le sujet.

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TTL 73 : La dernière épouse – Bernadette Sanou Dao

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque.
TTL grâce minlibé
Cette semaine, le thème est Un personnage d’une gentillesse à toute épreuve.
J’ai pensé à l’une des femmes du recueil de nouvelles la dernière épouse de Bernadette Sanou Dao.
Résumé de l'oeuvre
Les nouvelles de ce recueil s’imprègnent des réalités de notre société. Elles décrivent, avec un ton empreint d’humour, la sottise des hommes et des femmes, leur cupidité, et même leur cruauté… Dans ce vaste tableau de la psychologie humaine, l’amour des personnages crée le rêve, la vie et l’espoir malgré tout.

l'Afrique écrit

Vous savez Kady, elle est presque bête à force de bonté et de douceur. Elle rit tellement qu’on se demande parfois si elle n’est pas un peu sotte, incapable de comprendre les choses de la vie

Kady a été unie de force à Saliya. Une union traditionnelle car Saliya est allergique au mariage civil.

Saliya ne lui donne que 3 mille francs (environ 4 euros) pour nourrir, soigner et habiller toute la famille. Kady use de tous les tuyaux du petit commerce pou faire vivre ses enfants. Elle encaisse les mauvais traitements, ce mariage sans amour sans jamais se plaindre. Elle garde le sourire dans la douleur. Elle garde sa bienveillance dans le malheur.

Infidélité notoire des époux, violences conjugales, polygamie, déresponsabilisation des pères de famille, détermination à avoir un héritier mâle, sacrifice humain pour accéder au pouvoir, tels sont les thèmes de ce recueil de nouvelles.

J’ai bien apprécié la nouvelle Mère Zizanie qui a l’allure d’un conte et celle intitulée hommes tout-puissants qui dénonce les violences faites aux femmes et dont l’un des personnages est Kady.

Quel livre auriez-vous proposé pour ce thème ?

fleur v1

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TTL 62 : Doigts d’honneur : Révolution en Egypte et droits des femmes

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque. Cette semaine, le thème est : Combat

J’ai immédiatement pensé à cette bande-dessinée lue en début d’année 

Couverture Doigts d'honneur : Révolution en Egypte et droits des femmes

Juin 2013, au Caire. Deux ans après la chute de Moubarak, l’Egypte redescend dans la rue pour demander le départ de Mohamed Morsi, président récemment élu.

Lassée de cette révolution qui n’en finit pas, Layla préfère se concentrer sur la fin de ses études. Mais Asim, son ami d’enfance obnubilé par la politique, insiste pour qu’elle l’accompagne sur la place Tahrir. Layla se laisse finalement porter par ce vent de liberté et cet esprit de solidarité qui semble régner entre manifestants. Ce qu’elle ignore malheureusement, c’est que la place Tahrir sera le théâtre d’aberrantes violences sexuelles et qu’elle comptera parmi les dizaines de victimes de cette semaine pas comme les autres…

Au cœur d’une Egypte en reconstruction, où l’honneur est dans toutes les bouches, les femmes tentent de se frayer un chemin vers leurs droits les plus élémentaires…

Pourquoi ce livre ?

Deux combats sont menés dans cette BD.

Le premier est mené par le peuple. La population fait entendre sa voix. Lassée des troubles récurrents, minée par la détérioration de l’économie et craignant un péril islamiste, manifeste massivement pour réclamer le départ du président Morsi. 

On soutient l’action de la rue mais pas les actes des hommes qui agressent sexuellement des femmes venues elles aussi manifester. 

Sur la place Tahir, elles ne peuvent pas porter les revendications de la rue, elles doivent mener un autre combat : celui du respect de leurs corps. 

Des hommes exercent le pouvoir que la tradition leur a légué. Leurs doigts ne pointent pas que les politiques en place, ils glissent sur les corps des femmes sans vergogne. Le harcèlement de rue est banalisé, les témoignages des victimes pris à la légère, passés sous silence, étouffés par les autorités judiciaires. J’ai été choquée par l’aversion, le manque de respect des hommes envers le corps des femmes. Il y a encore du chemin pour que le corps de la femme soit respecté.

Le scénario de cette BD engagée est assez didactique. Un dossier sur la révolution égyptienne et les agressions sexuelles notamment des journalistes occidentales dont Caroline Sinz de France 3 ou Sonia Dridi de France 24 figure en fin de BD. 

La BD est majoritairement en noir et blanc. La couleur intervient en petite touche pour mettre en avant le foulard de Layla, le T-shirt des bénévoles d’Amnesty International ou encore le soutien-gorge bleu d’une femme molestée lors d’une intervention des forces de l’ordre à l’occasion d’un rassemblement. 

Une BD révoltante qui montre l’ampleur du combat, ces mentalités à déconstruire….

fleur v1

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D’autres vies sous la tienne – Mérine Céco

l'Afrique écrit

C’est une île lointaine, censément paradisiaque, que les dépliants touristiques surnomment « l’île des revenants ». Une île que cette femme a fui tant elle voulait l’oublier, se croyant victime d’un sortilège qui la lie toujours à elle.
Jusqu’au jour où elle se retrouve confrontée au désir de sa fille, pourtant née dans le pays d’adoption, de renouer avec les âmes errantes de cette île et les fantômes de son passé. C’est alors qu’affluent chez la mère tous les souvenirs enfouis, les récits familiaux douloureux, les drames de la violence misogyne, de l’inceste, du viol…
Par une lettre qu’elle adresse à sa fille, la mère interroge son passé et son présent, et, ce faisant, fait remonter à la surface des tresses de récits, des éclats de paroles étouffées, des questionnements intimes, autour notamment d’une figure trouble, celle du « dorlis », équivalent créole de l’incube du Moyen-âge, ce démon mâle qui prend corps pour abuser d’une femme qui dort. En l’île répudiée, c’est lui qui règne en maître absolu ; c’est l’Homme, blanc, noir, mulâtre, indien, qu’importe ; riche ou pauvre, croyant ou mécréant. Lui, pour qui le ventre des femmes est à labourer sans répit, à triturer, à torturer parfois même.
À travers ce chassé-croisé, l’auteur explore la peur intestine qui habite tous ceux qui naviguent entre plusieurs appartenances, peur qui les conduit à l’invention de figures magiques pour recouvrir une réalité trop douloureuse. Si ce roman s’enracine dans une réalité socio-historique indéniablement caribéenne, et fait écho à une actualité brûlante, il témoigne tout autant d’une quête universelle : celle des femmes résistantes, qui osent affronter à plume découverte l’obscur éclat des généalogies marquées par une oppression masculine masquée ; celle des « déracinés » qui, dans le silence obstiné des autres, portent leur couleur de peau et leur histoire comme un fardeau.

 

l'Afrique écrit

 

Une mère, une fille. La première regarde la seconde boucler ses valises.

La mère admire la maturité de sa fille. Elle, elle est restée enfermée dans le jardin de son enfance.

C’est qu’il y a eu un grand trou, un vertige dans ma vie quand j’ai eu douze ans : pour me protéger, pour survivre, j’ai décidé que mes souvenirs n’iraient pas au-delà.

Une mère aimerait confier son histoire faite de silences. Elle écrit donc une lettre à la fille. Une lettre qui se lit comme un roman.

Le lecteur curieux, avide de révélations de secrets embarque dans ce récit à la 1ère personne où Céline Clairon épouse Pernat raconte son passé à Anita sa fille. Anita répond également à sa mère et leur échange épistolaire pose des réflexions intéressantes.

Peut-on vivre détaché de l’histoire de ses ancêtres ?

Nos choix sont-ils dictés par l’inconscient collectif ?

Ce roman évoque la hiérarchisation de la couleur de peau que la narratrice appelle couleur de corps, les injustices subies par ceux qui ont la couleur de corps plus foncée, les stigmates d’infériorité transmis de génération en génération, la liberté individuelle entravée par la liberté collective,  le racisme ordinaire, les violences basées sur le genre.

Ce roman décrit ce monde où :

  • le racisme est ordinaire, ancré dans les habitudes de vie,
  • l’assimilation est préférée à l’intégration.

 

extrait d'autres vies sous la tienne

 

Ce roman m’a fait découvrir la psycho-généalogie dont je n’avais pas entendu parler jusque-là.

Albert m’expliqua qu’il était psycho-généalogiste. Qu’il travaillait sur les analyses transgénérationnelles, les mémoires toxiques, les secrets de famille, les transmissions inconscientes de traumatismes et de fautes lourdes, des ancêtres vers leurs descendants.

 

Le récit est fluide, contient des idées intéressantes mais je ne me suis pas attachée aux personnages. Par ailleurs, la structure narrative n’est pas très fine. Les péripéties s’enchaînent souvent sans transition.

 

Christmas

 

Roman présélectionné pour le Prix les Afriques 2020

Éditeur : Ecriture

Collection : Littérature française

Date de publication: Février 2019

Nombre de pages: 235

 

Disponible aux formats papier et numérique