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Africa Tour Challenge -168 heures à Dakar

Vivre c’est partir.

Vivre c’est rêver.

Vivre c’est être curieux, découvrir.

Vivre c’est voyager.

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Je rêve depuis quelques années  de connaître un peu plus mon continent africain, l’Afrique subsaharienne en particulier. Cette année, j’ai eu l’occasion de réaliser mon rêve. J’ai passé une semaine à 2400 km de chez moi dans la ville de…

Dakar

 

Mon périple a commencé un lundi. Convoquée une heure plus tôt pour l’enregistrement, j’ai dû patienter. L’attente a été plus ou moins difficile, j’avais hâte de découvrir Dakar, de voir en vrai ce que les photographies sur Google relatent.

En attendant d’embarquer, je lis, j’imagine, je rêve ma semaine à Dakar. C’est avec grand plaisir que je rejoins l’avion d’Air Côte d’Ivoire. C’est la première fois que je voyage avec la compagnie nationale et j’ai beaucoup aimé. Je suis fan de leur slogan ❤ ❤ ❤

 

 

Après deux heures de vol, je suis enfin à Dakar. J’inspire un grand coup à ma sortie de l’aéroport. Il fait froid à Dakar, ça change de la grande chaleur à Abidjan. Je me dirige vers la gare de taxis. Ma charmante amie chez qui je dois séjourner habite à la Medina. La course doit faire 3000 ou 3500 francs CFA (environ 5 euros) m’a t-elle dit. C’est cette somme que je dis au chauffeur de taxi mais il ne démord pas, la course fait 5000 francs CFA. Il passe le mot à ses collègues. Ne parlant pas wolof, je ne peux pas aller bien loin dans les négociations. J’accepte de payer 4000 francs CFA, ma première dépense à Dakar. 

Le paysage défile, j’ouvre grand les yeux, regarde chaque visage, chaque bâtiment. Medina est visiblement bien loin de l’aéroport. Après une vingtaine de minutes de trajet, je suis à Medina, un quartier populaire qui me fait penser à Treichville, l’une des communes d’Abidjan. 

Je m’installe chez ma généreuse amie et dans ma tête se peaufine l’agenda de mon circuit touristique, les choses sérieuses peuvent commencer. 

J’ai bougé, j’ai visité, j’ai admiré les merveilles de la nature, les réalisations des hommes.

Si un jour, vous arrivez à Dakar, voici les 10 commandements qu’il vous faudra respecter

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1. Ton sac et ton porte-monnaie, tu protégeras.

Je n’ai pas été volée mais bon on ne sait jamais, des esprits mal intentionnés peuvent se réveiller alors on fait attention à ses affaires quand on est dans des lieux publics.

 

2. Le monument de la renaissance africaine, tu visiteras

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Le Monument de la Renaissance africaine est un monument de 52 mètres en bronze et cuivre à Ouakam, une commune de Dakar, sur l’une des deux collines volcaniques qui surplombent la capitale sénégalaise, les Mamelles, la plus haute portant déjà le phare des Mamelles.

Le monument représente un couple et son enfant, l’homme portant son enfant sur son biceps et tenant sa femme par la taille, « une Afrique sortant des entrailles de la terre, quittant l’obscurantisme pour aller vers la lumière ».

Le monument est tourné géographiquement vers la statue de la liberté.

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Monument  de la renaissance vu d’en bas

 

 

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monument vu de dos

 

A l’intérieur du monument, il y a un agréable musée que j’ai pris plaisir à visiter. La visite simple du musée jusqu’au 3e étage coûte 1000 francs CFA et celle du 15e étage coûte 3000 francs CFA. 

Un super guide vous donnera les moindres détails du monument, il vous fera visiter la salon authentique africain où le président Abdoulaye Wade a reçu les invités officiels lors de l’inauguration du monument, la salle est agrémentée de jolies œuvres d’art, dons de pays d’Afrique comme la Côte d’Ivoire, le Ghana. 

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Au 3e étage, vous prendrez plaisir à voir la sociosculpture réalisée par l’artiste Djibril Goudiaby. Ces sculptures représentent d’une part la diversité culturelle du Sénégal à travers les différentes ethnies qui le composent et d’autre part les hommes du futur qui sont très loin des robots. 

 

En quittant le monument, que vos pas se portent vers la boutique de souvenirs ou les boutiques des artisans. Achetez-vous des bracelets, colliers, sacs…

3. Le marché de sandaga, tu verras de loin

Ce marché est dans le quartier du Plateau. Les vendeurs sont assez agressifs. Une fois arrivée, je n’avais qu’une envie : repartir. Privilégiez les marchés de quartier comme HLM si vous voulez acheter des boubous par exemple. A Sandaga, ils sont assez chers.

Mettez-vous très loin, prenez une photo pour dire que vous y êtes passés et continuez votre visite du Plateau. Passez devant la Présidence où on ne peut malheureusement plus faire de photos. Faites également un tour à la cathédrale.  

 

4. A la galerie Antenna, tu marqueras un arrêt

Si vous avez une âme d’artiste, faites un tour à la galerie Antenna située dans le quartier du Plateau. On y trouve une grande quantité d’objets variés, anciens et récents, peintures modernes, masques et statuettes, bijoux et bibelots. C’est hyper beau à regarder. 

5. Des inconnus qui te proposeront de venir voir leurs oeuvres d’art, tu éviteras

Lors de ma promenade au Plateau, j’ai rencontré un sénégalais qui s’appelait Paco et qui m’a suggéré de juste venir voir ses oeuvres d’art. Il insistait tellement que j’ai accepté. Il m’a menée vers un magasin où l’on vendait des sacs en tissu africain, des accessoires qui étaient très jolis soit dit en passant. Il m’a ensuite proposé d’être mon guide pour ma visite du Plateau. C’est gratuit m’a-t-il dit. « Ce n’est pas l’argent qui compte mais l’art des gens. » Belle phrase qu’il a certainement dû oublier à la fin de la visite de la cathédrale et du marché de Sandaga puisqu’il m’a demandé des sous. Je lui ai remis 500 francs CFA (moins d’un euro) pour son plus grand bonheur 😛

6. A la plage, tu te perdras.

La plage non loin du Sea Plaza (un centre commercial) est magnifique et il y a une salle de sport en plein air. J’ai beaucoup aimé le concept. 

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J’ai aimé me perdre dans le bleu de cette plage bien entretenue avec ces rochers. Un endroit idéal pour faire le vide, respirer l’air pur, s’extasier devant la beauté de la nature.

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7. Du passé esclavagiste, tu te souviendras

C’est un gâchis d’être à Dakar et de ne pas aller sur l’île de Gorée, l’île-mémoire. Marcher sur la terre de ceux qui ont été privés de leur dignité, vendus comme du simple bétail, ceux qui ont douloureusement fait le chemin du non -retour.

J’ai été émue de visiter chaque recoin de cette île surtout la maison des esclaves et qui rappelle l’un des plus grands crimes contre l’humanité. 

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Les esclaves embarquaient à cette porte. Franchir cette porte signifiait le déracinement, l’éloignement définitif, la séparation. Cette porte est appelée la porte de non retour 

 

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la cuisine des marchands d’esclaves.  C’est révoltant de voir qu’au dessus de l’horreur, des hommes vivaient la belle vie. Comment peut-on vivre au-dessus de gens que l’on fait souffrir ?

 

Le village tout entier est à visiter. C’est encore mieux si vous avez un guide pour vous expliquer l’histoire de cette île. Ils vous aborderont dans le bateau qui mène à Gorée ou à votre descente du bateau. Il est préférable de les choisir, avec les guides de la commune, vous paierez 8000 francs CFA. Moi, j’ai donné la moitié à mon sympathique guide 🙂

La visite dure environ une heure. Les ruelles du village de Gorée sont magnifiques. Les couleurs des façades des maisons sont chatoyantes : rouge, rouge-orangé, jaune, rose. La diversité de son architecture provient de la domination de l’île par les portugais, hollandais, français et anglais.

Promenez-vous et tombez sous le charme des palmiers, baobabs, bougainvillées et hibiscus. Découvrez le Musée historique qui expose des objets de la préhistoire africaine, l’Église Saint-Charles-Borromée, l’ancienne École William-Ponty, l’une des plus anciennes mosquées en pierre du Sénégal, l’ancien palais du Gouverneur.

La promenade peut se poursuivre jusqu’au plateau du Castel, la partie la plus élevée de l’île, qui offre une vue panoramique sur la mer et sur la ville de Dakar. Les vieux canons pointés vers la mer rappellent la présence coloniale dans l’île.

 

 

 

Faites un tour à la plage et quand la faim commencera à vous oppresser, privilégiez les restaurants un peu à l’écart de la plage. 

J’ai mangé dans l’un des restaurants qui font face au débarcadère et j’ai eu droit à un yassa au poulet dont le riz était froid. Heureusement que mon bissap était bon. 

De plus, je n’étais pas très détendue durant mon déjeuner. Je n’aime pas les chats et ils n’arrêtaient pas de venir quémander la nourriture. 

 

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8. Au Lac Retba, tu t’émerveilleras

Je ne sais pas pour vous mais je crois fermement que la nature ne s’est pas faite elle-même, qu’il y a un être extrêmement doué derrière tout ça. Je lui ai exprimé mon admiration quand je suis arrivée au lac rose. 

Le lac Rose, de son vrai nom lac Retba doit sa renommée à la teinte originale et changeante de son eau. 

Il est difficile à atteindre pour ceux qui n’ont pas de voiture. J’ai loué un taxi de Medina qui m’a menée jusque-là moyennant un tarif de 20000 francs CFA (environ 30 euros) sans compter les péages. Le chauffeur a été très sympathique, d’autres chauffeurs contactés me demandaient au moins 30000 francs CFA. 

La couleur du lac est due à une cyanobactérie, organisme microscopique qui fabrique, surtout par temps de vent sec, un pigment rouge pour résister à la concentration de sel. C’est vraiment impressionnant.

En février, il fait froid, j’ai eu beaucoup de chance que le lac soit rose parce qu’il ne l’est que lorsqu’il fait vraiment chaud. 

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9. Au Bideew, tu te rafraîchiras, à L’endroit, tu mangeras et te divertiras

Le Bideew est situé dans le jardin du Centre Culturel Français de Dakar. C’est un restaurant très calme où vous pourriez vous détendre après une longue visite du quartier du Plateau.

J’ai dégusté une crème caramel. Le voyage gustatif m’a coûté 2500 francs CFA (environ 4 euros)

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L’endroit, restaurant situé sur le VDN, on mange bien même si le service tarde un peu. Il y a également de la très bonne musique live. Mon goût et mon ouie ont passé un bon moment. 

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10. Tu ne quitteras pas Dakar sans aller à Marina Bay.

Ce cadre magnifique est une petite plage aménagée. Vous pourriez profiter du restaurant, de la piscine. C’est l’endroit idéal pour ne pas se soucier du temps qui passe.

 

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Maintenant que vous avez vos 10 commandements en poche, et si je vous montrais le portrait chinois de cette belle ville ?

 

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Si Dakar était un type d’art ?

La peinture. Je pense aux tableaux vus à Gorée et faits avec différents sables venant de toutes les contrées du Sénégal.

Si Dakar était une couleur ?

Le bleu pour les belles mers, la fraîcheur, le calme ressenti en parcourant les artères de la ville.  

 

Si Dakar était un genre musical ?

L’ethno-jazz qui s’inspire des musiques du monde.

 

Si j’étais un signe de ponctuation ?

Le point d’exclamation. Il y a tant de raisons de s’exclamer à Dakar : la nature par exemple ou encore lorsque le chauffeur de taxi nous annonce un montant exorbitant. 

Si Dakar était un prix littéraire ?

Le Prix Senghor.

Si Dakar était une planète ?

Mars.

 

Si Dakar était un des 7 péchés capitaux ?

L’avarice 😛

 

Si Dakar était un des cinq sens ?

La vue pour capter tous les endroits magnifiques.

Si Dakar était une pièce de la maison ?

Le balcon pour le grand bol d’air frais, le calme, la relaxation. Et du balcon, on a un oeil sur l’extérieur. 

 

Si Dakar était un parfum ?

Opium d’Yves Saint Laurent. Dakar séduit. 

 

Si Dakar était un épice ?

Ce serait le gingembre. Plein de fraîcheur et doux à la fois.

Si Dakar était une variété de café ?

L’arabica. Doux qui se distingue par sa finesse.

 

Si Dakar était une boisson sans alcool ?

Lipton Ice Tea saveur citron vert- menthe. Toujours pour la frâicheur ressentie à Dakar. 

J’espère que vous avez apprécié l’escapade. Avez-vous voyagé récemment ? Où étiez-vous ?

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Publié dans Périple

TAG: Instants de voyage inoubliables

C’est le 200e article du blog et vous savez quoi ? Je suis fière d’être arrivée jusque là, fière d’être régulière dans mes publications, fière de vous avoir avec moi dans cette aventure de vie. 

Pour ce 200e article, j’ai voulu vous écrire autre chose que ma vie de célibataire, des poèmes, des notes de lecture. J’ai décidé de reprendre le TAG Voyage que j’ai vu sur le blog de Didi. J’ai modifié / ajouté quelques questions. 

 

Vous avez fait vos valises ? Vous êtes sûrs de n’avoir rien oublié ? Super ! Go ! 

 

Une chanson qui t’invite ou qui te rappelle un voyage ?

La première chanson qui me vient en tête est KOLE SERE de Philippe LAVIL et Jocelyne BEROARD. C’est la chanson que je mets quand je prépare mes valises. 

Quel était ton premier voyage en avion ?

Mon départ pour le Maroc, j’avais 17 ans et j’étais toute excitée !

Quelle sera ta prochaine destination voyage  ? 

Accra, la capitale voisine de mon pays. Je pense qu’il est important de connaître les pays limitrophes de son pays et encourager le bon voisinage. 

Y a-t-il un endroit que tu revisiterais avec plaisir ?

Genève. Je l’ai visité assez rapidement. J’ai beaucoup apprécié mes promenades dans la Vieille-Ville, le quartier international avec le siège des différentes organisations internationales ;  le jardin anglais  et son horloge fleurie qui comprend 6500 fleurs. Les motifs et arrangements sont recomposés selon la saison. Au-delà de son ambition décorative, l’horloge fleurie délivre l’heure avec une précision helvétique.

Bref, Genève a un côté chic et classe que j’adore. 

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Tu pars demain et l’argent n’est pas un problème. Tu pars où ?

TAHITI !!! Je m’imagine sur une plage, le cerveau vidé des problèmes du monde, deux cocktails en main en train de sourire à la vie. Je m’imagine en train de plonger dans les aquariums naturels, passer au moins une nuit dans un bungalow sur pilotis, faire une escapade sur Moorea, l’île sœur de Tahiti ; ne pas oublier de découvrir Bora Bora et sa petite sœur, sauvage et préservée, Maupiti ; visiter un atoll des Tuamotu, explorer l’intérieur des îles et la terre des hommes. 

tahiti

Tes photos préférées ?

Elle sont le souvenir de mon séjour à Ischia, une île italienne, située à une vingtaine de kilomètres de Naples. 

Montage créé avec bloggif

 

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Le château Aragonese d’Ischia

Quel est ton moyen de transport préféré: train, voiture ou avion ?

L’avion. Il me donne une allure de business girl haute gamme que j’aime bien. (rires)

 

Ta compagnie aérienne préférée ? 

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Brussels Airlines ! Oh là là qu’est-ce qu’ils m’ont fait bien manger ! Les escales étaient longues mais ça n’a pas été un souci pour moi tant j’ai bien mangé. May GOD bless u , Brussels Airlines ! 

 

Où irais-tu juste par attrait pour la nourriture locale ?

L’Italie, le pays où j’ai réussi à prendre 2 kilos en dix jours ! C’est fou, tous les plats qu’ils arrivent à confectionner avec de simples pâtes ! 

 

Tu as résidé dans un pays étranger. Quel est l’endroit ou monument que tu as préféré ?

J’ai résidé à Paris et j’ai beaucoup aimé cette ville. Les endroits que j’ai préférés sont Champ de mars – tour Eiffel et le quartier Saint Michel. J’y ai passé de beaux moments avec mes amis, des souvenirs que je chéris.

Montage créé avec bloggif

 

Préfères-tu un siège couloir, milieu ou fenêtre ?

Fenêtre, fenêtre, fenêtre. J’aime bien regarder le ciel et m’émerveiller du génie du créateur de ce monde. 

 

Comment passes-tu le temps dans un avion ?

Je profite de la playlist de films et de musique que la compagnie met à ma disposition. 

 

 

Voilà les amis, notre voyage tire à sa fin. J’ose espérer que vous l’avez apprécié. 

Juste pour leur faire un clin d’oeil et les remercier de faire partie des Top 5 des blogueurs actifs qui commentent mes articles, je tag Take-Cy, Juliet595 et Yasmine D.

Allez les amis, parlez-nous de nos voyages en répondant aux même questions que moi.

J’aimerais bien vous lire également mes abonnés, ça me permettrait de vous connaître davantage. A vos claviers, les voyageurs dans l’âme. 

Publié dans Psyché

La 26ème étape de mon voyage sur terre

Coucou les amis ! J’espère que vous passez une belle journée dominicale. Je fête un événement spécial, une date qui a marqué mon entrée dans le monde : mon anniversaire.

Quel âge j’ai ?

Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps. » Alphonse Allais

anniversaire
(c) Sacha Light

Cet anniversaire compte beaucoup pour moi parce que je le célèbre avec ma famille. Je ne l’avais pas fait pendant 10 années consécutives.  

J’ai  reçu de jolis mots de la part de mes frères, neveux et amis, je les partage avec vous.

Ma nièce de 8 ans m’a dit : Joyeux anniversaire maman ! Je t’embrasse très fort. Ton sourire me fait penser au soleil, tes yeux me font penser aux nuages.

Ma sœur aînée  m’a dit : Une bougie de plus sur un gâteau, un printemps de plus dans une vie, un peu de soleil dans l’âme, un jour qui sort de l’ordinaire, mille sourires, joies et sentiments liés en une merveilleuse joie du cœur.
Que ce nouvel anniversaire apporte du bonheur, de la santé et de la joie en quantité ! Puisse la vie t’être douce et combler ton cœur de tout ce qu’il désir Non seulement aujourd’hui mais chaque jour de l’année.

J’aurais voulu t’offrir la lune, le tonnerre, le soleil, la mer et toutes les planètes de la terre, J’aurais voulu des mots extraordinaires, des poèmes en cascade et des rivières, Mais je n’ai que ces mots éphémères pour te souhaiter une belle journée pleine de surprises et de cadeaux! Si l’eau était des bisous, je te donnerais la mer…Si une planète était un câlin je te donnerais l’univers…Si un nuage représentait l’amour je te donnerais le ciel…Toi tu n’as pas besoin de me donner quelque chose, Car tu m’as offert le plus beau des cadeaux Soeurette : Ta réussite…
Encore une fois, Happy Birthday, Tanti Auguri, Joyeux anniversaire, Sorella Mia!!!

Ta Grande Sœur qui t’aime tellement…

J’aimerais en ce jour anniversaire de ta naissance, ma maman chérie, t’offrir un bouquet de fleurs parfumées ou un gâteau délicieux mais tu sais, cela ne serait qu’un plaisir éphémère.

C’est pourquoi, je préfère t’offrir mon cœur car mon amour pour toi maman Béné ne mourra jamais.

Belle,

Élégante,

Noble,

Émergente,

Douce,

Intelligente,

Calme,

Tendre,

Envoûtante,

Tu es l’une des personnes pour qui DIEU aimerait prolonger la date de la fin du monde.

Je  souhaite alors qu’il t’offre

la sagesse, la gentillesse, la richesse,

la longévité, la prospérité, la bonté

En un mot, tout ce que ton cœur désire.

L’année 2015 a été  éprouvante pour moi. Ça n’a pas été facile de faire la promotion de mon recueil de poèmes et de trouver mon 1er emploi.  J’ai eu de gros moments de doute, de tristesse, de découragement. J’ai eu envie d’abandonner mais j’ai la chance  d’avoir des amis qui me soutiennent et croient en mon potentiel.

L’année 2015 n’a pas été facile mais elle m’a apporté une leçon : s’accrocher à ses rêves  et résister peu importe les circonstances.

Pour cette nouvelle année, je veux passer à l’étape supérieure dans tous les domaines de ma vie, du professionnel en passant par le spirituel.

Cette année, je désire être rafraîchie et vivre davantage.

Cette année, j’irai au-delà de mes limites. Je veux que cette nouvelle année ne ressemble à aucune autre, je veux qu’elle soit exceptionnelle et je ferai ce qu’il faut pour que cela se réalise.

Je vous partage quelques citations sur l’anniversaire qui m’ont fait sourire.

« L’âge, c’est juste un chiffre. Il n’a aucune espère d’importance, sauf si tu es une bouteille de vin. » Joan Collins

“Chaque année, j’ai un an de moins que l’année d’après. Dieu sait comment ça va finir.” Tony Duvert

 » Il y a toujours quelque chose en nous que l’âge ne mûrit pas. » Bossuet

« Nous avons tous deux vies et la deuxième commence lorsque nous nous rendons compte que nous n’en avons qu’une. » Confucius

« Tout âge porte ses fruits, il faut savoir les cueillir. » Raymond Radiguet

Quels sont vos souhaits pour moi ? J’ai hâte de vous lire.

Publié dans Panaché

Le 1er Award de ma vie de blogueuse

Coucou les amis ! J’ai été nominée au Dragon’s Loyalty Award !!! 

Qu’est ce que c’est ? C’est un tag qui permet à un blogueur de remercier les visiteurs – blogueurs eux aussi – les plus actifs sur un blog.

Les règles sont les suivantes:
  • Poster l’Award sur son blog.
  • Annoncer que l’on a gagné et mettre un lien vers la personne qui vous a nominé.
  • Présenter 6 blogs qui méritent l’Award.
  • Mettre un lien vers leur blog et leur faire savoir qu’ils ont reçu un Award.
  • Écrire 7 choses intéressantes sur soi.

DRAGON LOYALTY AWARD

C’est ma 1ère nomination à un tag et ça me fait très plaisir d’y participer. J’ai été très flattée d’avoir été tagué par Lectures familiales.

Je l’ai découverte récemment grâce à son article Les 100 livres préférés des blogueurs dont elle avait publié le lien dans un groupe de lecture sur Facebook.

J’ai décidé de la suivre parce que j’aime découvrir de nouveaux blogs et de nouvelles idées lecture mais aussi pour sa sympathie et son ouverture d’esprit.

Je ne la connais pas personnellement mais on sent qu’elle aime aller vers les autres, a soif de  découvrir l’inconnu.

L’aimable personne qui m’a nominée étant présentée, il est temps de passer aux blogueuses qui méritent un Award.

Les nominées sont :

Roulements de tambour ……

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Loranna Crew

L’une des premières blogueuses à m’avoir accompagnée dans cette aventure. Elle m’a même fait l’honneur d’être interviewée !!!! Cette jeune dame a écrit un roman psychologique que je vous présenterai bientôt. Ses articles de blog sont axés sur la promotion de son roman, de l’écriture et des jeunes auteurs.

Les motordusd’AnneJu

Je ne peux  remercier les blogueurs les plus actifs sur mon blog et ne pas la nominer.

I-M-P-O-S-S-I-B-L-E

Elle like la majorité de mes articles et les commente souvent. J’apprécie son blog pour sa variété. Elle est fan de polars, fait découvrir de nouveaux livres et de nouvelles séries.

Mamiemissivory

Ivoirienne, elle nous fait découvrir les bons restaurants à Abidjan. J’aime beaucoup son blog culinaire. Ses photos me font saliver à chaque fois.

Lilirose

Elle fait partie de ma communauté Blogueuses/ Youtubeuses Noires Francophones et est hyper douée en nail art. C’est toujours un plaisir pour moi de regarder ses créations.

NAIL ART

Be Black’N’Pretty

Elle fait également partie de ma communauté Blogueuses/Youtubeuses Noires Francophones. Elle est passionnée de beauté et cheveux afro. Je lis ses articles quand je veux rafraîchir ma culture en makeup.

May for you

Un blog bien sympa où on parle mode. Ce n’est pas ma passion mais c’est agréable de voir de jolies tenues.

Alors maintenant les 7 choses sur moi ….

Je ne savais pas du tout quoi dire au début alors j’ai fait une recherche google. 😀

à propos de moi

Les résultats n’étant pas très concluants, j’ai fouillé dans ma mémoire.

  1. Le premier livre que j’ai lu est Hansel et Gretel.
  2. J’ai vécu 3 ans au Maroc et 5 ans en France.
  3. J’ai passé 10 jours incroyables à Ischia (en Italie), j’ai réussi à prendre 2 kilos en 10 jours !!!!

ischia

4. Jusqu’en classe de première, je rêvais d’être pédiatre. Après une conférence sur la diplomatie, j’ai abandonné cette envie. Je pense que ma mère a un peu de regret mais bon… 🙂

5. J’ai pratiqué le scoutisme activement pendant 8 ans.

scoutisme

6. Je préfère les longs-métrages aux séries. J’aime regarder et passer à autre chose. En règle générale, j’aime ce qui est court, ne dure pas.  Je n’aime pas attendre la suite, devenir accroc.

7. Les piliers de ma vie sont DIEU, ma famille, mes amis.

GOD, family and friends

Voilà, j’espère que vous avez apprécié ce petit moment intime. Je vous envoie plein de bisous. (je ne le fais pas souvent alors profitez !!!!! 😀 )

Malheureusement, le tag ne s’adresse pas aux abonnés actifs qui n’ont pas de blog. Je ne vous oublie pas, je vous décernerai un Award spécial.

Merci à tous d’être là !  (et hop ! Une autre série de bisous ! 🙂 )

Publié dans D.S.K, Histoires

D.S.K (1)

dsk

D.S.K – Chapitre 1

«Eh ben! On n’est pas prêt d’arriver au Plateau» Dis-je intérieurement en observant la longue file dans laquelle le wôro-wôro* se trouve depuis un quart d’heure.

J’habite à Angré depuis plus de six mois et les jours ouvrés se ressemblent, entre 06 heures 30 et 08 heures la circulation n’est jamais fluide.

A 07 heures 20, je suis devant l’immeuble Alpha au Plateau. Wahed Conseil, le cabinet de conseil en conduite du changement dans lequel je travaille depuis trois ans s’y trouve. Yaoundé. 

Une bonne journée souhaitée aux occupants de l’ascenseur, je me rends au bureau de Madame Brégui, notre assistante de direction. Elle sort une bouteille de dêguê de son petit réfrigérateur dès qu’elle me voit entrer. Comme d’habitude, j’essaie de marchander le prix de la bouteille en vantant la beauté étincelante de la vendeuse et comme d’habitude mes mots n’ont aucun effet sur Madame Brégui, elle réclame ses 850 francs.

Je n’ai aucun problème d’argent surtout que mon salaire a été revu à la hausse lors de mon passage au grade de consultant senior, il y a trois mois. Je ne suis pas avare non plus, je fais semblant de marchander juste pour taquiner Madame Brégui. La tête qu’elle fait quand je fais l’éloge de sa beauté  et le sourire qu’elle a quand elle me demande son dû me rappelle ma mère et j’adore taquiner ma mère.

 

Ma bouteille en main, je rejoins le bureau que je partage avec deux autres consultants seniors.  J’ai à peine le temps de répondre à un mail qu’Adelka, une collègue, vient me chercher. La réunion hebdomadaire de l’équipe va bientôt commencer. 

Pendant un quart d’heure, nous échangeons sur les missions en cours et les prochaines qui seront déployées.  A mon retour au bureau, je peaufine un rapport quand je reçois un mail de M. Rached, l’un des trois managers du cabinet. J’inspire un grand coup. J’espère qu’il m’a positionné sur la mission sur laquelle je rêve d’être, celui-là ! 

Un énorme sourire se dessine sur mes lèvres. Yes ! Je suis sur la mission SOLIC ! Dans dix jours, je serai à Dakar !

Je prends mon bloc-notes et me dirige vers le bureau de M. Rached avec le regard brillant. Quand j’en sors, je vais voir Madame Brégui pour la planification  de mon séjour dakarois.

Je passe le reste de ma journée à parfaire les rapports des missions terminées et à planifier ma mission chez Solic. Je quitte le boulot aux alentours de 19 heures. Il me faut un quart d’heure à pied pour rejoindre le domicile de mes parents.

En bon célibataire et n’ayant pas de servante, je vais quotidiennement dîner chez eux. C’est ma mère qui vient m’ouvrir.

 

Ma mère: Didier! Toujours à l’heure quand il s’agit de manger.

 

Moi, faussement vexé: Maman! Faut pas gâter mon nom. Vous mangez à 20 heures et il est 19 heures 30. Tu vois bien que je ne suis pas venu pour ça.

 

Ma mère :Donc à 19h 58, tu vas rentrer chez toi alors? Pas besoin de mettre une assiette. Me dit-elle en ouvrant les placards où elle range les couverts:

 

Moi: Maman, tu vas laisser, ton 2ème fils, celui qui te ressemble le plus, rentrer chez lui sans manger?  Demandé-je avec le visage le plus tendre au monde 

 

Ma mère: Fais, tu vas te marier, Didier. Je suis fatiguée de cuisiner pour toi. Fait-elle en remuant la tête 

 

Moi, le sourire aux lèvres : Je ne vais pas te manquer quand je ne viendrai plus manger ici?

 

Ma mère : Pas du tout.

 

Moi : Merci maman _ Elle me regarde étonnée _ Oui, je sais tu dis toujours le contraire de ce que tu penses.

 

Je l’enlace très fort avant de lui demander où se trouve le boss de la maison. Il est chez le voisin en train de jouer aux dames. C’est son activité favorite depuis qu’il a pris sa retraite, il y a deux ans. Mon père arrive à 19h58. Je regarde ma mère en souriant. Je ne suis pas le seul à arriver à l’heure pour manger hein mais comme c’est le boss, nul n’osera lui faire la remarque. 🙂

 

Ma mère me remet deux Tupperware quand je leur annonce que je rentre chez moi, une heure plus tard. Humm! La femme là n’est pas prête à me revoir.

 

Mon prochain séjour à Dakar occupe mes pensées sur le trajet du retour. Je sens que je vais y passer les plus beaux jours du reste de ma vie…

 

Je file à la  douche dès que je suis chez moi puis j’allume mon ordinateur. Je dois informer mes potes du 221, Khari et Salim-Yeni, de mon arrivée prochaine.

Khari, Salim-Yeni et moi, nous nous sommes rencontrés lors d’un match de football qu’organisait la CESAM (Confédération des Etudiants et Stagiaires Africains au Maroc) Casablanca il y a neuf ans. Nous étions à l’époque de jeunes bacheliers venus frapper aux portes du Royaume du Maroc afin de recevoir le savoir.

Nos affinités ont créé un lien très fort entre nous, je les considère comme des frères.

 

Khari est connecté sur Skype. Je l’appelle.

 

Moi : Allô! Khari, Khari!

 

Khari : Nous sommes dans l’obligation de rejeter votre appel. Votre correspondant ne reçoit que des appels provenant de la classe féminine et…

 

Moi : Allô Khari! Dis-je en imitant la voix d’une femme.

 

Khari: Tu es fou, mon gars. Alors on dit quoi?

 

Moi: Je suis calé. Salim-Yeni est à la maison?

 

Khari: Non. Il est au boulot.

 

Moi: Ah ouais, j’avais oublié qu’il bossait en soirée. Bon, tu es bien assis?

Khari: Pourquoi tu es si excité? T’es enceinte? 

 

Moi, riant: Oui, on va avoir un bébé, idiot!

 

Khari, le regard coquin : J’espère que la grossesse te donnera des formes.

 

Moi, remuant la tête: Quand est-ce que tu vas grandir, l’ami? Bref ! Je serai à Dakar dans dix jours, type !

 

Khari : C’est cool ça ! Et tu viens pour…

 

Moi : Le boulot mais je me ferai un plaisir de me jouer les touristes à mes heures perdues. Je vais goûter à l’enjaillement à la sénégalaise.

Khari : En tout cas et je ne pense pas que tu auras envie de repartir à Abidjan.

 

Moi : Non, toi aussi. Tu ne peux pas comparer Dakar à Abidjan. Ce n’est pas la même Champions’League!

 

Khari : Comment tu dis déjà? Fait-il en fermant les yeux. Ah oui, c’est coca-cola qui fait publicité sinon bissap est serein.

 

Moi : Lol. Je vais arrêter de te sortir les phrases de ce genre.

 

Khari : Continue, type. Je sors souvent ça à mes proies niveau 3. Elles sont toutes émoustillées. Dit-il en souriant. Bref! Tiens-nous informé de ta date d’arrivée et du lieu de ton séjour. Salim-Yeni et moi allons te concocter un programme de feu.

 

Moi: Avec masseuse et danseuse privée, j’espère. J’ai besoin de prendre du bon temps, Khari, de profiter de la joie d’être à nouveau célibataire.

 

Khari : Olidia ne veut vraiment plus de toi?

 

Moi : Je ne veux plus d’elle également. Ce n’est pas l’unique fille sur la terre. Je ne vais pas courir après elle. Bon, je vais te laisser, type. J’ai ramené des dossiers à traiter.

 

Khari : Ok. Bonne soirée. A bientôt.

 

Je raccroche et Skype me notifie que la chère Olidia mentionnée plus tôt est connectée. Je la bloque avant de me déconnecter.  Il ne faut garder aucun lien avec le passé.

 

Olidia a été ma copine pendant un an et elle a mis un terme à notre relation parce que je n’étais pas assez impliqué dans la relation selon elle. Après un an de relation, je ne m’étais toujours pas décidé à la présenter à mes parents et à rencontrer au moins sa mère, selon elle c’était un synonyme de manque de sérieux donc Madame a mis fin à la relation. Je l’aimais beaucoup mais je n’ai pas cherché à la retenir. Je ne suis pas le genre d’homme à supplier, des femmes, la terre en compte en grand nombre.

Fermons donc cette parenthèse sans valeur ajoutée, ouvrons un nouveau chapitre: mon prochain séjour en terre sénégalaise. Je compte me jouer aux touristes, assouvir mes fantasmes sur les femmes sénégalaises, m’enivrer de leurs secrets érotiques. J’ai fréquenté une sénégalaise à Abidjan mais je ne pense pas avoir eu affaire à une vraie sénégalaise. Vivre à Abidjan l’a sûrement dénaturée. Il vaut mieux prendre le fruit qui est encore sur l’arbre que celui qui se trouve à côté.

 

 

10 jours plus tard

 

L’avion vient d’atterrir, je tente de m’insérer dans la file de passagers tant bien que mal, ils semblent tous plus pressés les uns que les autres. A la sortie, j’ai ma première déconvenue, il n’y a pas de tube mais un escalier en fer que l’on doit tout bonnement descendre pour rejoindre le bus qui nous attend sur le tarmac. Bus dans lequel il faut un petit peu jouer des coudes pour entrer. Il fait très chaud, une chaleur étouffante qui me fait tomber la veste, et qui a fait tomber la veste à deux jeunes filles en face de moi pour le plus grand plaisir de mes yeux ! Elles me sourient je leur souris aussi malheureusement le bus s’arrête, ça n’ira pas plus loin. Une fois dans la salle des formalités je m’insère dans la file CEDEAO qui me permet d’évoluer plus rapidement, vive la libre circulation des personnes!

 

Le policier : Vous êtes là pour affaires?

 

Moi : Oui on peut dire ça comme ça!

 

Le policier: ok.

 

Il me rend mon passeport et je passe dans la salle d’à côté pour tenter de récupérer mes bagages. C’est un peu la jungle, j’essaie de m’approcher du tapis roulant.

 

_ : Mr SSariot ! SSariot !

 

Je me retourne pour voir qui m’appelle, je tombe sur un Monsieur en tenue grise manœuvrant le fameux « ssariot ».

 

Lui : tu veux un « ssariot » mon frère?

 

Moi : Oui merci

 

Lui : ça fait 5000

 

O_o! 5000 pour un chariot?! Il n’exagère pas un petit peu lui? Je me retourne pour voir s’il y a d’autres et une dame vient de laisser son chariot sur lequel je me précipite. Mon vendeur-loueur de chariot s’éloigne vers un autre pigeon!

 

Une fois mes bagages récupérés il me reste un dernier rempart à franchir, et pas des moindres la douane. On sait tous comment ils peuvent être chiant, mais apparemment je suis dans un bon jour ils n’ont pas fait de difficulté, il faut dire qu’avant moi il y avait une dame dont la valise était remplie de chemises qu’ils soupçonnaient d’être destinés à la vente même si elle jurait par tous les dieux que ce n’était que des cadeaux. J’ai refermé mes valises et je suis sorti à la recherche de mes potes…

 

Je remue la tête quand je vois Khari et Salim-Yeni avec des pancartes où sont écrits: Didier N’Gouan toujours imité jamais égalé.

Je fais semblant de les dépasser et ils me suivent avec leurs pancartes.

 

Moi : Les gars vous êtes fous !

 

Salim-Yeni (SY) : Bonne arrivée l’ami.

 

On s’enlace puis on quitte l’aéroport. Je prends possession de ma chambre à la Résidence Gogo Sara puis nous mettons le cap sur le Plateau, le quartier où résident mes potes depuis 2 ans.  

Ils me font entrer dans un trois-pièces sobre mais élégant. Salim-Yeni  m’emmène au salon tandis que Khari se dirige vers leur cuisine. Il en revient avec une bouteille de champagne et des flûtes.

 

Moi : Ça fait du bien de vous retrouver les gars ! Notre dernière rencontre remonte à …

 

Khari : 4 ans. On quittait définitivement Casablanca. Ah ! C’était la belle époque.

 

Moi : Tu parles comme si nous sommes vieux. Nous n’avons que 27 ans.

 

SY : Et il faut en profiter.

 

Moi, en le pointant du doigt et l’air malicieux : Tu es dans le vrai. On trinque à quoi? (j’observe la bouteille de champagne). Je rêve où Salim-Yeni a oublié sa bonne résolution qui était de ne plus toucher à l’alcool?

Khari, dubitatif: Ah, il a fait des recherches très avancées dans le coran et il y a lu qu’on peut boire mais ne pas en abuser.

 

SY: Bon! On la boit cette bouteille ? (Levant son verre) A ton séjour parmi nous et à notre amitié.

 

Moi et Khari : A notre amitié.

 

SY, après avoir pris une gorgée: Ça fait plaisir de voir que tu n’as pas perdu ton alacrité.

 

Moi : Et toi ton héritage de la langue française. Le poste de Senghor est toujours vacant à l’Académie française, non?

 

Nous éclatons de rire. La soirée s’écoule vite, mes potes me ramènent à ma résidence vers 23 heures.

 

La réceptionniste me dévisage avec un sourire désarmant. Ce n’est pas celle qui m’a accueilli. Celle-là est beaucoup plus belle : yeux de biche, nez fin, lèvres fines, teint noir. Je m’avance vers elle avec mon sourire de séducteur. Je lui demande l’heure à laquelle est servi le petit-déjeuner pour engager la conversation, mon sourire disparait quand elle ouvre la bouche.

 

*Nom qui désigne les taxis communaux