Trahison et vengeance, amour et humour, rebondissements et retournements, sexe ; la nature humaine dans tous ses états, bons et mauvais.
La 4e de couverture m’a fait de l’oeil, j’ai succombé.
Le récit débute avec l’arrière plan familial de Louise. On découvre Katia-la-Russe, sa mère qui était soit merveilleuse de tendresse envers ses enfants, soit terrifiante de colère.
Louise a pris sa vie en main très jeune, elle aime sa liberté, le mariage ne fait pas partie de son vocabulaire. C’est une femme qui aime la simplicité contrairement à son copain Sasha. Bel homme, matérialiste et carriériste, il aime les femmes qui lui résistent.
Sasha, très porté sur le sexe rompt son pacte d’harmonie avec Louise. Cette trahison rappelle à Louise, les mots de sa mère : « Les histoires d’amour finissent toujours mal. »
Pour s’oxygéner, Louise décide de partir découvrir de nouveaux horizons. L’auteure a eu la délicatesse de ne pas nous plonger dans un cours ennuyeux de géographie. 🙂
Son détour à Paris lui révèle l’existence de son sosie. Là, mon imagination se met en marche, je me demande qui ça peut bien être et comment cela peut affecter l’intrigue de l’histoire.
Louise s’éclipse et Sasha entre en scène. Au lecteur, il se présente sans masque. Il ne renie pas son obsession dévorante pour Louise, son égoisme, sa détermination à avoir ce qu’il veut sans penser aux autres.
J’éprouvais de la pitié pour lui lorsqu’il cherchait à retrouver Louise et se faire pardonner mais j’ai fini par le mépriser lorsqu’il a dévoilé son caractère manipulateur en utilisant Sonia Conti, pour arriver à ses fins. Il s’y connaît en stratagème, c’est un personnage effrayant.
Dans cette oeuvre, les personnages principaux comme secondaires prennent la parole ne serait-ce que sur quelques lignes. Rassurez-vous ce n’est pas un foutoir, le lecteur ne s’y perd pas. C’est d’ailleurs une belle occasion pour mieux comprendre les motivations des personnages.
J’ai apprécié les retournements de situation, l’enquête méthodique des policiers. J’ai apprécié la nouvelle vie amoureuse de Louise même si je juge la rencontre très romanesque.
J’ai moins apprécié le portrait du commandant Justin Braque que j’ai trouvé un peu caricatural. Il y a également quelques moments de l’histoire qui sont un peu tirés par les cheveux comme la visite de Sonia Conti à Ker Barbouille.
Ce roman policier n’est pas le top des polars mais l’histoire est assez plaisante à lire. C’est un excellent moyen pour découvrir la Bretagne sans se déplacer, observer sans conséquence la nature humaine avec ses bons et mauvais côtés.
Merci à Publishroom pour ce service presse.
Un mensonge c’est une part de liberté qui disparait disait Louise
Beth regarda l’accoutrement de Lilou avec consternation. Beth pensait qu’il fallait aider la nature à embellir les choses, Louise trouvait que la nature était naturellement belle pour la repecter telle qu’elle s’offrait. Elle portait donc un Jean propre, un pull-over irlandais en laine blanc cassé et des courtes bottes en peau de mouton retournée. Contrairement à Beth, elle ne se maquillait pas et ne portait aucun bijou. Louise ne s’encombrait jamais de superflu.
Maison d’édition : Publishroom
Format : Kindle, Epub
En vente sur Amazon, Publishroom.
Nombre de pages : 247
Née à Combourg, au pied du château de François-René de Chateaubriand, Edwige Decoux-Lefoul vit en Bretagne les trente-cinq premières années de sa vie. C’est dans le Pays bigouden, à Pont-l’Abbé et Loctudy qu’elle ancre sa vie et sa famille. C’est également là qu’elle découvre la joie de faire du bateau et qu’elle en fera sa première source d’inspiration.
Le goût de la lecture et de l’écriture par son lieu de naissance, celui de la mer pour ses loisirs, et ses voyages en Asie et en Indes, l’on conduit, au fil des années, à écrire des récits de voyages, des récits de croisières à bord de la Marie-Madeleine, des biographies privés et des romans meurtriers.
Une œuvre importante et privée est réservée à ses trois petits-enfants. Avant, pendant et après leurs naissances. Elle écrit leurs vies, leurs œuvres, leurs familles, le monde dans lequel ils évoluent, avec ses bonheurs et ses malheurs. Des histoires dont ils sont les héros, des contes, des spectacles et autres carabistouilles.
Elle a fait de la communication et de la formation, son principal métier, l’écriture est devenue sa passion.
Elle partage sa vie entre la Bretagne sa terre natale, la Normandie sa terre d’adoption, Paris où elle habite et Saint-Vaast-La-Hougue, port d’attache de la Marie-Madeleine et de ses amis depuis plus de trente ans.