Vous êtes plutôt littérature d’évasion ou littérature engagée ? Celle qui vous montre le monde tel qu’il est, vous somme d’agir ou celle qui le temps d’un instant, vous emmène ailleurs ?
Et l’écrivain dans tout ça, doit-il choisir un camp ? Peut-il écrire des mondes imaginés et avoir des prises de position sur ce qui se passe dans le monde ?
L’écrivain doit-il se contenter d’écrire ? Fermer la bouche et se concentrer sur sa plume ? Ou faire entendre sa voix, ses opinions, ses convictions, ses causes ?
Je pense à Chimamanda Ngozi Adichie, Fatou Diome et leurs prises de parole publiques.
Je pense à Léonora Miano et Gauz qui n’ont pas leurs langues dans leurs poches et leurs causes défendues.
Ces questions, je me les pose depuis que je suis membre du comité de lecture de la cene litteraire. Une association culturelle qui promeut les œuvres des écrivains noirs engagés & vulgarise leurs combats.
Ces questions, je me les pose parce que j’écris et que j’entends souvent les rôles et devoirs qu’on assigne aux écrivains. J’ai trouvé des réponses aux questions mais ce n’est pas le but de l’article. 😀
Une image est apparue dans mon fil d’actualités ce matin.

Redéfinir l’urgence de savoir choisir ces mots….
En lisant ses mots, j’ai eu l’idée de créer une nouvelle thématique sur le blog. Vous livrer à une périodicité régulière (enfin, je l’espère) des prises de position d’auteurs. L’idée n’est pas de montrer ceux qui ne se cachent pas derrière leurs ordinateurs ou machines à écrire, 😀 de les applaudir ou les fustiger mais de méditer sur leurs mots, discuter, s’interroger, remettre en question, réfléchir sur le monde.
J’ignore si ça va intéresser grand monde, mais pour le moment, j’ai besoin de diffuser ce genre de publication.