Ce recueil de poèmes, je l’ai acheté au dernier SILA. Il m’a fallu la validation d’une case pour le bingo littéraire hivernal pour le sortir de ma PAL.
Écrivains en herbes et écrivains confirmés dans une formidable énergie, tirant le meilleur de leur calame inspiré, ont décidé de faire échec au désespoir et au pessimisme en sculptant La Pluie a d’abord été Gouttes d’eau. Ce recueil de poèmes, pluriel par la thématique et le style, traduit leur désir de mêler leur voix à la Parole primordiale de la fondation du monde.
La poésie n’est pas l’art en vogue en Côte d’Ivoire. Ignorée, mise à l’écart par les éditeurs et lecteurs.
Cinquante poètes ont décidé de lui rendre ses lettres de noblesse à travers un ouvrage collectif. Chaque poète nous offre avec générosité trois poèmes à l’exception de la poétesse Ennemeya Queen qui en a six.
La matière des 153 textes poétiques est variée : sacerdoce de poète, amour, parentalité, réveil du peuple africain, guerre, mauvaise gouvernance, etc…
Des cinquante poètes, j’avais déjà lu Patricia Hourra, Emilie Tapé, Soro Benjamin, Macaire Etty, Soilé Cheick Amidou, Cedric Marshall Kissy, Placide Konan. J’ai donc découvert 43 plumes de poètes togolais et ivoiriens.
Les plumes de Enemeya Queen et Philippe Rygoh ont été de très belles découvertes.
Les 153 poèmes sont agréables à lire mais il m’a manqué l’émerveillement. Je voulais être subjuguée, atteinte au plus profond de mon âme.
Je suis certaines publications d’auteurs de ce collectif sur Facebook et je trouve qu’ils n’ont pas inséré leurs textes les plus étincelants dans ce recueil. 😦
En hommage à Soilé Cheick Amidou qui nous a quittés l’an dernier (Paix à son âme), je vous partage l’un de ses poèmes issus du recueil.
La balade poétique s’achève ici mais n’oubliez pas de saupoudrer ce mois de poésie. A tous, je souhaite un excellent mois de mars !