Ravie de vous retrouver pour le Throwback Thursday Livresque ! Pour ceux qui ont déjà oublié, ce rendez-vous permet de ressortir des placards des livres qu’on aime mais dont nous n’avons plus l’occasion de parler, de faire découvrir des livres, de se faire plaisir à parler de livres !
Le thème de cette semaine est : Fête des pères (un père dans la littérature, tous genres acceptés)
Je vous assure que j’ai trituré mes méninges pour trouver un livre qui colle au thème et dont je n’ai pas encore parlé sur le blog. Vous savez bien que j’aime vous offrir du neuf, de l’exclusivité 😀
Malheureusement, ma mémoire n’a pas obéi à mon désir. J’en ai lu des œuvres mais je ne me rappelle pas exactement de l’une d’entre elles qui a abordé le thème du jour. J’ai aussi cherché dans les chroniques africaines lues mais je vous avais déjà présenté certaines chroniques dans le Top Ten Tuesday.
Du coup, j’ai décidé d’interpréter le thème à ma façon. J’aimerais aujourd’hui rendre hommage à un écrivain hors pair que je considère comme l’un de mes pères dans la littérature : Alfred de Musset.
Alfred de Musset est un poète et dramaturge français de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, où il est mort le 2 mai 1857. Alfred de Musset est l’un des grands écrivains romantiques français, dont le théâtre et la poésie lyrique montrent une sensibilité extrême, une exaltation de l’amour et une expression sincère de la douleur.
Il est une source constante d’inspiration pour moi, j’aimerais comme lui laisser une empreinte indélébile dans l’univers de la poésie romantique.
Pour rester dans le Throwback Thursday, je vous partage l’un de ses poèmes que j’ai découvert il y a bien longtemps et que j’ai publié sur ma page Facebook, le jeudi 9 avril 2015.
C’est un extrait de son recueil Poésies nouvelles.
Se voir le plus possible…
Se voir le plus possible et s’aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son cœur à tout moment ;
Respecter sa pensée aussi loin qu’on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d’un songe,
Et dans cette clarté respirer librement –
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.
Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême,
C’est vous, la tête en fleurs, qu’on croirait sans souci,
C’est vous qui me disiez qu’il faut aimer ainsi.
Et c’est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci :
Oui, l’on vit autrement, mais c’est ainsi qu’on aime.

C’est une magnifique interprétation du thème 🙂
J’aime quand les gens s’approprient les thématiques et en font de jolies choses comme ça, merci ❤
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Super ! Contente que tu apprécies. Je tenais à participer mais aucun livre ne me venait en tête pour ce thème 🙂
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