Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Pension Vanilos – Agatha Christie

C’est pour une bien mince affaire qu’on dérange le grand Hercule Poirot : dans une pension de famille peuplée en majeure partie d’étudiants, il s’est produit toute une série de menus larcins et de petits actes de malveillance – délits trop insignifiants pour qu’on prévienne la police et qui semblent encore moins dignes du génie de Poirot.
Mais la liste des méfaits est si bizarre que l’attention du célèbre détective en est piquée. Alors que l’enquête commence, les choses se gâtent. En fait, elles deviennent intéressantes : trois cadavres resteront sur le carreau. Le prix à payer pour la découverte d’un bien vilain trafic…

 

l'Afrique écrit

 

  • Un soulier de bal (d’une paire neuve)
  • Un bracelet (de fantaisie) 
  • Une bague en diamants (retrouvée dans le potage)
  • Un « compact » de poudre de riz
  • Un bâton de rouge à lèvres.
  • Un stéthoscope.
  • Deux boucles d’oreilles.
  • Un briquet.
  • Un vieux pantalon de flanelle.
  • Des ampoules électriques.
  • Une boîte de crottes au chocolat
  • Une écharpe de soie (retrouvée en morceaux)
  • Un sac à dos (même observation)
  • De l’acide borique (en cristaux)
  • Des sels de bain.
  • Un livre de cuisine.

 

Tels sont les éléments disparus à la pension vanilos, un hôtel réservé aux étudiants dans Hickory Road. 

Pourquoi ont disparu des objets si dissemblables ? Y a-t-il dans cette diversité, une intention ?  

Ce vol est-il l’oeuvre d’un cleptomane résidant dans la pension ?

Est-ce Patricia Lane, l’étudiante qui prépare un diplôme d’histoire ou d’archéologie, Valérie Hobhouse, l’esthéticienne, Bateson, l’étudiant en médecine, Célia Austin, l’infirmière ?

Serait-ce l’oeuvre de Gopal Ram ou Chandra Lal, les étudiants hindous, Achmed Ali, l’égyptien, Sally Finch, Mac Nabb, Nigel, Elizabeth ou encore Akimbombo ? 

L’inspecteur Sharpe mène en grande partie l’enquête. Hercule Poirot intervient en partie dans la résolution de l’affaire. J’avoue que son sens de l’observation et de déduction m’épate à chaque lecture.

Pension Vanilos offre un sympathique instant de lecture. Une lecture fluide, une intrigue bien menée même si son dénouement m’a paru un peu tiré par les cheveux.

Ce roman contient assez de préjugés raciaux. Je n’ai pas apprécié les traits caricaturaux des étrangers notamment Akibombo.

Un exemple : les nationalités des étrangers sont clairement dites : jamaïcaine, française, indien, turc, égyptien mais Akibombo est nommé l’Africain. On dit qu’il vient d’Afrique Occidentale. Depuis quand l’Africain est une nationalité ? Il est également appelé le Noir mais la française ou l’hindou ne sont jamais appelés la blanche ou le jaune. Ça m’a agacée cette fixation sur sa couleur de peau m’a agacée.

 


 

Je vous souhaite à tous un heureux mois d’avril. 

 

fleur v1

Auteur :

En décembre 2014, j’ai publié mon recueil de poèmes «Chimères de verre» aux Editions Edilivre. En 2015, finaliste au prix Littérature et musique 2015 organisé par les éditions Souffle Court, je deviens co-auteure du recueil de nouvelles «Une nuit avec Baker » En 2017, mon 1er roman "Tristesse au paradis" voit le jour aux éditions Vallesse et me permet d'avoir plusieurs prix dont le Prix Horizon 2018. Je lis, j'écris et je n'oublie pas de vivre !!!

2 commentaires sur « Pension Vanilos – Agatha Christie »

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