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TTL 149: The Duke’s Lesson in love

Cette semaine, le thème du Throwback Thursday Livresque est : trope Boss/Employé.

Je n’avais jamais entendu ce thème. 😀 Il m’a fallu lire quelques articles et si j’ai bien compris le terme trope fait référence à un thème qui revient souvent, un cliché. Et le trope boss/employé évoque la romance boss/employé. J’ai donc pensé à ma 1ère romance lue cette année.

Après une histoire d’amour désastreuse, Lord Gilleasbuig, brun aux yeux bleus, se contentait d’une vie en dehors des projecteurs londoniens jusqu’à ce qu’une série d’accidents menace de laisser son domaine sans héritier. Il décide d’aller chercher Edwin, son fils de 4 ans et demi.

Sauf que Miss Sadie Meredith Fields, qui s’est occupée de l’enfant depuis sa naissance est contre. Cet enfant, elle le considère comme le sien même s’ils n’ont pas la même couleur de peau. Et comment présenter à cet enfant un père qu’il n’a jamais vu ? Elle est furieuse contre le lord qui s’est dérobé à ses devoirs. Leur première rencontre est électrique.

Déterminé à prouver qu’il est un bon père et à gagner la confiance de Sadie, Gill lui propose de continuer à s’occuper de son enfant.

Ils ont du mal à s’accorder sur le rôle que Sadie devrait jouer. Sadie veut continuer à être la nounou d’Edwin, Gill veut qu’elle soit sa gouvernante, capable de lui apprendre ce qu’il a besoin de savoir en tant que fils de Duc. Gill réussit à mettre les points sur les I.

Dans cette relation patron/employé, va s’immiscer très rapidement une tension sexuelle. Il leur faut quelques semaines pour ressentir des sentiments amoureux. Mais peuvent-ils aboutir à un mariage entre un noble et une gouvernante de surcroît noire ?

J’ai apprécié le caractère de nos 2 protagonistes. Gill est un alpha et Sadie sait faire entendre ses idées. Cette romance interraciale HEA est sympathique mais il m’a manqué de purs moments de tendresse, ces instants où l’on sent une véritable fusion des cœurs.

Pour ceux qui aiment les romances torrides, l’auteure réserve presque 2 chapitres aux ébats de nos héros. Pour moi, ce n’était pas nécessaire.

Il y a un côté thriller dans l’histoire (tentative de kidnapping d’Edwin et complots du cousin de Gill) qui est sous-exploité à mon sens. L’auteure aurait pu davantage jouer sur le suspense. 

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Tourbillon du destin – Sambala Diallo

Je ne pensais plus lire de romance cette année mais hier, en cherchant un livre à échanger pour la session d’Avril de Livr’échange, j’ai trouvé Tourbillon du destin dans la bibliothèque.

Avec ses 147 pages à son actif, il était le livre idéal pour bonifier mes statistiques d’avril.

Le récit débute par une opération chirurgicale faite par le professeur Jean-Marc Koissy. Ensuite on découvre Rachel Tressia, une magnifique jeune femme à en lire la description qu’on fait d’elle. Pas d’indication réelle sur son âge mais on présume qu’elle a entre 23 et 25 ans vu qu’elle vient d’être admise au concours d’interne en médecine.

Rachel a un soupirant: Phil. Un jeune homme beau comme un Apollon et riche comme Crésus. Malgré toutes les petites et grandes attentions dont il la couve et les encouragements de sa meilleure amie Mélissa, Rachel n’est pas emportée par le tourbillon de l’amour.

Au Chu de Cocody où elle est affectée, elle fait la rencontre du professeur Jean-Marc Koissy. Aucune indication réelle sur son âge. Je lui ai donc attribué la quarantaine 😀

La 1ère rencontre se passe très mal. La cause ? Une ressemblance avec un démon du passé.

Des excuses formulées et un dîner plus tard, les sentiments pointent le bout de leur nez.

Le couple se forme (un peu trop vite à mon goût). Les antagonistes ne sont pas inactifs. Phil ainsi qu’Alicia Comoé qui a des vues sur le professeur Koissy depuis qu’il a sauvé son père fomentent des plans de séparation. Et ils ont des alliés de taille…

Les personnages principaux ne sont pas exempts de défaut. Rachel est matérialiste. Je n’ai pas d’autre explication au fait qu’elle accepte des cadeaux de très grande valeur d’un homme dont elle ne partage pas les sentiments. Quant à Jean-Marc, je l’ai trouvé très impulsif. J’avoue qu’ils m’ont agacée par moment. Je n’ai pas compris certaines de leurs réactions que je juge immature.

De cette romance 100% ivoirienne, j’ai aimé retrouver l’ambiance d’Abidjan avant 2010. J’ai aussi apprécié le fait qu’il y ait plusieurs antagonistes. Malgré certains événements un peu tirés par les cheveux, le dénouement un peu précipité, j’ai apprécié les moments d’amour entre Jean-Marc et Rachel.

J’ai ressenti un peu plus de suspense que dans les ADORAS récemment lus; j’ai passé un rapide et intéressant moment de lecture au sein de ce tourbillon du destin.

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TTL 148: Quand j’étais stagiaire

Avec du retard, je vous présente le Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Couverture bleue.


Une BD humouristique sur les réalités de la vie en entreprise en Côte d’Ivoire

Quand Pencil est rentré à la GBP (Grosse boite de la place), il était déterminé, fier, sûr de lui prêt à changer le monde… mais les choses ne se sont pas du tout passées comme il le pensait !

Une BD pleine d’humour avec des personnages caricaturaux et hauts en couleurs sur le monde du travail africain mais finalement très universel, avec un sens du comique absurde et du rire made in Côte d’Ivoire !

Polman et Closran font partie de mon club de lecture Livr’échange. Le 14 janvier dernier, nous avons eu un spécial Livr’échange autour de leur BD Quand j’étais stagiaire.

La BD s’étale sur 96 pages et est une intéressante satire de la vie professionnelle. Toutes les péripéties autour de la vie des stagiaires en entreprise sont relatées. Le stagiaire n’a aucune expérience professionnelle mais devient un expert en photocopie, il maîtrise l’art de faire du café et les courses de ses supérieurs hiérarchiques.

Tout en dérision, les auteurs font le portrait d’hommes et de femmes qui expérimentent la cruauté de la vie en entreprise: licenciement abusif, espoirs déchus, sexisme au travail, burn out.

Que l’on soit stagiaire ou ancré dans la vie active depuis un long moment, on a déjà vécu une péripétie racontée dans l’une des planches.

Côté illustration, les personnages sont tout droit sortis d’un pot à crayons que l’on peut trouver sur un bureau au travail. Quoi de mieux pour représenter l’univers au bureau ?

J’ai passé un bon moment de lecture. La BD se lit très vite. Et bonne nouvelle pour les curieux, la BD est disponible en France et partout dans le monde.

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Confessions amoureuses – Giovanni Mélèdje

Le samedi 4 mars dernier, j’étais à la dédicace du 5e livre de l’auteur ivoirien Giovanni Mélèdje: un recueil de nouvelles.

J’avais mis une pause à la lecture de recueil de nouvelles mais je ne pouvais refuser l’honorable invitation qui m’avait été faite.

La couverture du livre montre une jeune femme vêtue de blanc, le visage baissé. Est-ce l’illustration de Sœur Marie-Paule, héroïne de la 1ère nouvelle ?

J’achète rarement mes livres en fonction de la 1ère de couverture, la couverture de ce livre ne m’aurait pas poussée à la dérogation de cette règle.

Le titre du livre reprend bien l’idée générale du livre. Confessions amoureuses c’est 10 confessions d’amour. Mais le titre n’est pas inédit. En faisant une recherche sur le net, j’ai retrouvé au moins 2 œuvres avec ce titre.

Parlons maintenant du fond.

Commençons par Sœur Marie-Paule, consacrée au Seigneur depuis vingt ans mais brûlante d’amour pour Doudou. Comment se sont-ils rencontrés ? La nouvelle ne révèle aucune information à ce sujet. Elle est focus sur le pas que Sœur Marie-Paule franchit et qui aura des conséquences physiques….

Amour rime avec ingratitude. Fat l’apprend à ses dépens dans la 2e nouvelle. Elle parvint à faire venir son chéri en France mais l’amour devient vite distant.

L’amour aux collets, c’est la confession amoureuse de l’activiste au caractère bien trempé Dipri et le journaliste Roro. Entre eux, tout a commencé par une violente dispute pendant laquelle Dipri n’a pas hésité à prendre Roro par les collets. Depuis ce jour, Roro ne cessera de penser à Dipri. A-t-il un penchant masochiste ?

La nouvelle « si tu m’aimes » est celle qui m’a arraché un rire. Ariel est le copain de Sido, l’une des plus belles filles du campus. Il l’aime à mourir. Mais la sublime Sido semble l’aimer à temps partiel. Elle lui demandera de poser un acte dangereux par amour pour elle. L’amour rend-il bête ?

La 5e nouvelle est un échange de mails entre deux ex. L’homme a mal digéré la rupture après avoir œuvré pour la réussite de sa belle. Dans le mail qu’il lui adresse, il lui souhaite tous les malheurs du monde.

Un amour de jeunesse peut-il résister à l’aura et au pouvoir d’un ministre ? Pierre l’expérimente malheureusement dans la 6e nouvelle.

Pour vous, c’est quoi une trahison fatale ? Pour Odile, c’est sa meilleure amie qui devient sa rivale.

Dans la 8e nouvelle, un éminent professeur de psychologie humaine est un cocu !

Jean est un fonctionnaire modèle, un époux modèle, enfin presque. Quand Doriane entre dans sa vie au cours d’une soirée, il fait d’elle sa maîtresse. Mais la jeune femme est déjà l’amante d’un autre, un homme très proche de Jean.

Dans la dernière nouvelle, un professeur fait la cour à l’une de ses étudiantes pendant de longues années. Une fois marié avec elle, il court vers d’autres. L’aime-t-il vraiment?

Je découvre la plume de Giovanni Mélèdje. Ses œuvres si je m’en tiens à ce qui est dit dans l’avant-propos du livre tournent autour de l’orbite romantique. Activiste politique, il évoque également la gouvernance dans ses nouvelles.

Globalement, j’ai apprécié ma lecture même si j’ai trouvé certaines nouvelles trop rapides. Il m’a aussi manqué de l’originalité dans le fond. En effet, les intrigues ne sont pas inédites. Une sœur qui rompt ses vœux, une jeune femme qui sort avec le père et le fils, une femme qui sort avec le copain de sa meilleure amie c’est du déjà-vu en littérature comme au cinéma.

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Le football au Brésil

Le Brésil aime le football passionnément. Famille, amitié, amour, joie, tristesse : le ballon est présent dans tous les moments de la vie. Onze auteurs brésiliens contemporains parmi les plus talentueux s’en inspirent.
Onze contes, qui parlent d’enfants, d’adultes, d’hommes, de femmes ; qui prennent une tournure nostalgique, adoptent un ton ironique, parfois triste … tous plus divers les uns que les autres, avec un point commun : le ballon brésilien.

Vocation d’attaquant – Claudia Tajes

Un brésilien n’est pas un homme s’il n’aime pas le football, et vice versa.

Le narrateur n’aime pas le football mais il est attaquant dans la vraie vie: il s’occupe de femmes délaissées par leurs hommes à cause du foot.

Mon avis ? Une sympathique introduction au recueil.

Liberté, égalité, fraternité – Mario Feijo

Tous les hommes naissent égaux puis ils grandissent, certains préfèrent jouer en attaque, d’autres en défense, et le milieu de terrain reste pour les laborieux.

Un homme de 45 ans qui a la nostalgie de ces années où il jouait au foot sur les terrains vagues.

L’importance relative des choses -Luis Fernando Verissimo

Le football du samedi dans la maison de campagne de Magalhaes avait commencé comme une plaisanterie, une manière de s’ouvrir l’appétit avant de déjeuner. Très vite, les matchs prennent de l’ampleur et détruisent les couples.

Cette nouvelle m’a bien fait rire.

Faute – Toni Marques

Un enfant raconte ses vacances à sa maîtresse: au programme, le copain de sa mère, son père qui est footballeur professionnel, le match de football qu’il a joué avec des enfants sur la plage et sa mère qui se trouve grosse.

Une nouvelle dont je n’en ai rien tiré.

Pochette surprise – Rodrigo Ciriaco

Un joueur pas trop mauvais est décisif lors d’un match.

Déraison – Flavio Carneiro

La nouvelle évoque le journal de Canal 100, journal diffusé avant les séances de cinéma. Elle met en exergue la passion de ces hommes pour le football est la même peu importe si le match date d’hier ou d’il y a vingt ans.

Mon avis ? J’ai eu un peu de mal avec la construction de la nouvelle.

Défaite – Joao Carrascoza

Le narrateur évoque ce que représente le football pour lui. Il se rappelle des moments passés avec son père. C’est lui qui lui a appris à aimer le football.

Mon avis? Une relation père-fils touchante.

Une question de principes – Cristovao Tezza

Un homme reconnaît un ancien joueur. Un joueur qui a brisé son amour de jeunesse. Lors d’un match où il officie en tant qu’arbitre, il décide de se venger. Tout peut se régler sur un terrain de football 😀

Bonheur suprême – Luiz Ruffato

Personne ne voulait de lui même pour les matchs amicaux, il va réussir à créer l’exploit: créer l’hymne de l’équipe de football.

Passion – Carola Saavedra

Un homme veut se faire tatouer l’insigne de son club ?

La nouvelle la plus courte du recueil et que je n’ai malheureusement pas bien saisie. 😀

Le fils noir de Dieu – Rogerio Pereira

Une gloire du football aujourd’hui affaiblie par la maladie. Le narrateur qui admirait la star étant enfant doit admettre que ce joueur de football n’est pas immortel.

Un jour, un maillot – Tatiana Levy

1990 – 1991 – 2009

3 années importantes dans la vie de Francisco. La 1ère année, il fait la rencontre d’un homme, habile au football qui va lui promettre des maillots du Barça. La 2e année, Francisco attend désespérément ces maillots quitte à faire fi de sa dulcinée et de son fils.

La 3e année, Francisco retrouve son fils en regardant un match de football. Une nouvelle touchante.

Bienvenue au Brésil ! A travers ce recueil de 12 nouvelles, vous assisterez à 11 matchs et une prolongation. Chaque histoire évoque la passion du football et montre combien le ballon rond est omniprésent dans la vie des hommes au Brésil.

J’ai globalement apprécié ce voyage autour du ballon rond.

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HOMICIDES 241, Tome 6: Retraite fatale

Le monastère des Sœurs Samaritaines, situé à 80 kilomètres de Libreville, est brutalement projeté sous les feux de l’actualité lorsqu’une de ses retraitantes est retrouvée étranglée dans sa chambre. Les autorités politiques pèsent de leur poids, à cause du statut de la victime, pour que l’affaire soit confiée à Libreville. Alors que les religieuses pensent à un cambriolage qui aurait mal tourné, la scène du crime et certains détails laissent penser à quelque chose de plus élaborée. Qui a tué Marguerite Efale ? Le capitaine de police Mandy Rose Nguema mène l’enquête.

Un meurtre dans un monastère ? La liste des suspects est d’emblée circonscrite et scindée en 3 parties: les retraitants, les sœurs ou le personnel du monastère. Même si on a une identité du tueur au fur et à mesure que les indices sont donnés, l’auteur réussit à nous surprendre avec le mobile du meurtre.

Côté vie privée du capitaine, j’ai apprécié ses « retrouvailles » avec le père de son fils. Un moment d’émotion.

C’est ma 1ère fois d’aller aussi loin dans une saga. C’est rare de trouver des polars africains francophones alors j’en ai profité à fond. 😀

Est-ce que j’attends une suite des aventures du capitaine Mandy Rose ? Pas vraiment. Mais cela ne veut pas dire que je ne lirai pas d’éventuelles suites. 😀

En fait, je pense avoir fait le tour du personnage principal tant dans sa vie professionnelle que sentimentale.

Le capitaine Moure, le nouveau venu et remplaçant du capitaine Lindzondzo, pourrait raviver mon intérêt pour la suite s’il intervient aux côtés du capitaine Mandy ou si la suite de la saga lui est réservée.

Petit bémol: j’ai trouvé qu’il y avait pas mal de coquilles dans le texte. Il y en avait bien entendu dans les précédents tomes mais leur nombre était trop accentué à mon goût dans ce tome 6.

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HOMICIDES 241, Tome 5: le dossier 13

Le directeur général de la chaîne « Gabon 241 » est retrouvé mort dans un motel au nord de Libreville. Le décès de cet ancien journaliste vedette de la chaîne privée, connu pour ses frasques et ses nombreuses aventures extra-conjugales, alimente les conversations dans la capitale. Le lieu du crime laisse penser à une crise cardiaque mais très rapidement, de nombreux éléments indiquent qu’il s’agit d’un crime. Qui en avait après Lilian Célestin Mvouri au point de mettre fin à sa vie ?

Une épouse qui décide de se venger de la débauche notoire de son conjoint ?

Un mari cocufié et blessé dans son orgueil ?

Un collaborateur rongé par la jalousie ?

La veuve Mvouri, le général Mangouka sont les premiers suspects mais très vite l’enquête débouche sur de nouvelles pistes. La victime prenait plaisir à faire chanter des hommes…

J’ai apprécié le fait qu’il y ait plus d’actions que dans le tome précédent. Je n’avais pas l’identité du tueur jusqu’à ce que le dernier indice soit donné. Le dénouement de l’affaire se fait dans la tristesse. Pas pour le tueur qui était une vraie crapule mais pour le meurtrier.

Côté sentimental, le couple Grégoire-Mandy est officiellement formé. On en apprend davantage sur l’homme d’affaires qu’est Grégoire. L’un de ses business n’est pas très éthique. Personnellement, à la place de Mandy, je lui aurais demandé de cesser ce business.

Et vous, qu’auriez-vous fait si votre conjoint a un business qui n’est pas très éthique ?

Pour ceux qui désiraient profiter de ce polar pour découvrir Libreville, passez votre tour. La description des quartiers, des mets, des habitudes (hormis celle de la polygamie généralisée) n’est pas très poussée.

fleur v1
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TTL 145: Loveday and Ryder, tome 1: Le corbeau d’Oxford

Qui dit jeudi, dit Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Amour ou haine

J’ai d’abord pensé à une romance mais pour sortir des sentiers battus, j’ai pensé à un livre ou le personnage a développé un amour extrême pour l’un des personnages, et de la haine pour un autre.

Ce personnage n’est autre que le corbeau, le corbeau d’Oxford.

Oxford, 1960. Lorsque Sir Marcus Deering, un riche industriel de la région, reçoit plusieurs lettres de menace anonymes, il prend le parti de ne pas s’en inquiéter.
Mais bientôt, un meurtre est commis, et les meilleurs éléments de la police d’Oxford sont mobilisés.
La toute jeune policière Trudy Loveday rêverait de participer à une affaire aussi importante, mais ses supérieurs coupent rapidement court à ses ambitions. Écartée de l’enquête et chargée d’assister le brillant mais peu amène Dr Clement Ryder, médecin légiste, sur une affaire classée, elle se retrouve pourtant très vite au cœur d’une énigme qui pourrait bien la mener sur la piste du mystérieux corbeau d’Oxford…

A bientôt 20 ans, la jeune policière Trudy Loveday ne travaille pour le moment que sur des arrestations de larcins ou de personnages excentriques. Elle aimerait pouvoir participer à des enquêtes, la jeune dame est ambitieuse et ses désirs professionnels ne sont pas forcément compris par sa famille en particulier sa mère qui aurait rêvé qu’elle soit secrétaire.

Tu aurais été la première de ma famille, et de celle de ton père! poursuivit sa mère. Les Butler et les Loveday ont toujours été commis, ouvriers ou chauffeurs de bus, comme ton père. Tu aurais été la première à travailler dans un beau bureau.

Trudy attend impatiemment qu’une occasion lui soit donnée. Son désir est exaucé lorsque le capitaine Jennings la propose pour assister le coroner Clément Ryder qui veut rouvrir l’affaire Fleet-Wright: une jeune femme décédée 5 ans auparavant.

J’ai trouvé intéressant de suivre cette policière débutante qui veut faire ses preuves. Son duo avec le docteur qui a 3 fois son âge est inédit pour moi. Je n’ai pas lu une avalanche de romans policiers mais je pense que ce type de duo est assez rare.

J’ai apprécié leur collaboration. J’aimerais bien voir comment elle va évoluer. La vie personnelle du Dr m’intéresse également. Il a la maladie de Parkinson et je suis intriguée par sa gestion de ce mal.

Quant à la résolution de l’enquête, les indices nous sont donnés avec parcimonie. J’ai deviné l’identité du corbeau mais j’ai trouvé que la résolution était entachée de quelques incohérences.

Alerte spoiler

A titre d’exemple, il est dit que Gisela n’aurait pas pu pénétrer dans la maison car la mère de Jonathan y était tout le temps. Alors comment a-t-elle fouillé la chambre de la mère de Jonathan?

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?

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HOMICIDES 241, Tome 4: le dernier voyage

Un vol commercial en provenance de Paris se transforme en scène de crime peu avant son atterrissage sur le tarmac de l’aéroport international Léon M’ba de Libreville. Pour les responsables de la compagnie aérienne présents sur les lieux ainsi que les autorités aéroportuaires, il s’agit vraisemblablement d’un décès naturel. Cette hypothèse est renforcée par le constat de police effectué en présence du médecin légiste à bord de l’appareil après le débarquement des passagers. Cependant, quelques jours plus tard, les résultats de l’autopsie les surprennent. Ils révèlent que l’infortunée passagère est décédée d’un arrêt cardiaque mais indiquent contre toute attente que ce dernier a été provoqué par une substance chimique qui lui a été administrée pendant le vol. Les 16 membres d’équipage et les 365 passagers sont désormais suspects. Qui a assassiné Emmanuelle Inès Edzang ?

Une mort en plein vol ? La victime empoisonnée ? Comment ne pas penser à la mort dans les nuages d’Agatha Christie ?

La victime, âgée de 36 ans était inspecteur central de douanes. Elle dirigeait une enquête interne sur des malversations douanières. L’un des opérateurs économiques concernés par l’enquête est-il le meurtrier ? Était-il présent à bord ?

Côté vie sentimentale, la victime avait une rivale. Est-ce là qu’il faut creuser ? Faut-il investiguer dans le présent de la victime ou aller fouiller son passé?

La capitaine Mandy Rose Nguema n’a pas le talent inégalable de Poirot mais elle mène l’enquête avec dextérité. Elle fait le tri dans la liste des 16 membres d’équipage et des 365 passagers, potentiels suspects. La police scientifique intervient en dernier ressort. La capitaine de police ne peut capitaliser que sur les recoupements d’informations.

L’auteur décrit de façon très précise les vêtements glamour de son héroïne. C’est la marque de fabrique du personnage mais je trouve très rébarbatif qu’on indique à chaque fois ce qu’elle porte. Je pense qu’on pourrait laisser l’imagination du lecteur jouer de temps en temps.

Côté vie privée, Mandy Rose n’est pas encore la petite amie officielle de GOT mais le presque couple a au moins connu une légère contrariété. J’apprécie le caractère de GOT: un alpha qui prend soin de sa princesse mais ne gère pas du tout ses caprices. Dans ce tome, il apporte un indice de résolution de l’enquête.

En fin de chronique du tome 3, j’avais indiqué que je plaçais de grosses attentes dans le tome 4. Je reste encore sur ma faim en termes de complexité de l’intrigue. L’identité du tueur n’est pas facile à deviner, l’auteur a réussi son coup mais j’aurais été plus charmée par le récit s’il y avait un duo de meurtrier par exemple, une course contre la montre ou un mobile qui sort des schémas classiques de littérature policière.

Dans ce tome, la reconstitution du crime manque au puzzle.

En ce qui concerne les thématiques sous-jacentes, la polygamie (ce que l’Occident appelle polyamour), l’absence d’un père ainsi que l’injustice que peut ressentir une famille à la suite d’un homicide classé sans suite sont évoqués.

Pour le tome 5, je ne placerai pas d’attente sur le volet policier. Je vais plutôt me focaliser sur la vie privée de Mandy Rose en espérant qu’il y ait de ce côté plus de rebondissements.

Que lisez-vous en ce moment ?

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TTL 144: Le désert de ton cœur refleurira

Avec du retard, je vous présente le Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est : Festif

J’ai pensé à une romance lue le mois dernier qui évoque les festivités d’un mariage : celui du frère de l’héroïne.

C’est d’ailleurs l’héroïne qui en est l’organisatrice.

Niki Njoya. Trentenaire, entrepreneure résidant à Kribi, ville balnéaire camerounaise. Professionnellement, elle n’a rien à envier à quiconque : directrice d’une agence de mode et d’une chaîne hôtelière. Côté sentimental, c’est le désert. Convaincue que son père a abandonné sa famille pour se réfugier dans les jupes d’une femme plus jeune que sa mère, elle refuse de vivre une histoire d’amour.

Quand elle rencontre Yann Nsangou, homme d’affaires, elle est tout de suite attirée mais lutte de toutes ses forces. Elle espère s’en tirer mais Yann ne lui laisse aucune occasion de s’échapper de la cage de son cœur.

Cette romance offre une lecture très rapide. Le lecteur a un aperçu de la vie à Kribi. Ayant lu un grand nombre de cette collection Adoras, j’ai apprécié le fait que celle-ci se passe en dehors de la Côte d’Ivoire. Côté romance, Niki et Yann ne révolutionnent pas le genre. Le couple offre des moments intéressants de tendresse mais il ne m’a pas fait vibrer.

Quel livre auriez-vous choisi pour ce thème ?