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TTL 165: Après l’amour – Miguelanxo Prado

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est sensibilité.

Quoi de mieux que de parler d’amour ?

Huit histoires de femmes, huit portraits de crises, de trahisons, de tristesse, d’abandon. Huit douces mélodies où les femmes, regardant autour d’elles, font le point sur leurs vies, leurs hommes, leurs amours. Chacun de ces récits mélancoliques dit la difficulté de l’amour, le désenchantement, l’inassouvissement du désir. Pour cette partition tout en délicatesse et en subtilité, pleine de silences, Prado l’esthète joue la retenue, la sobriété ; serties dans d’épais filets noirs, chacune de ses vignettes frémissantes de sensibilité, presque monochromes, est aussi une somptueuse leçon de dessin et de cadrage.

Des couples où la décision de se séparer est prise de façon unilatérale ou commune.

3 histoires ont réellement capté mon attention:

  • Carlota : un jeune homme réagit drastiquement lorsque la femme riche avec qui il sort ne veut pas s’afficher avec lui ;
  • Parcours: un homme et une femme ont sacrifié leur amour pour nourrir leurs ambitions ;
  • Fin de soirée: une belle leçon à une femme qui a pris son ex-mari comme amant.

Les moments tendres dessinés ne tombent pas dans la vulgarité.

Je ne sais pas si l’auteur a voulu utiliser ses tons sombres un peu vieillot pour faire référence au passé, à la nostalgie et à la tristesse mais j’aurais apprécié un peu plus de couleur.

Quel livre vous renvoie à ce thème ?

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TTL 164: Kouvito dans les rues de kokoli

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est – 300 pages.

Agossou, Bernardin et Razacki sèment la terreur dans l’école. Ils sont violents. La violence est une attitude qui perturbe la tranquillité du village tout entier. Les conséquences sont lourdes. Mais la justice du Kouvito n’est pas très loin. La paix doit revenir à Kokoli.
Tenez-le-vous bien pour dit, si Kouvito apparaît, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Et sa mission ne fait que commencer…

Une BD qui s’étale sur 30 pages. La première cible : les enfants. Mais les adultes, habités par la curiosité comme moi, peuvent s’y aventurer.

Cette BD évoque l’influence négative qu’un enfant peut avoir sur un autre, la violence utilisée comme une arme pour se sentir supérieur aux autres. Elle met également en avant les croyances culturelles, les gardiens de la tradition à travers le kouvito qui apparaît pour rétablir la justice. Des sujets qui peuvent intéresser les enfants.

La collection 9e rêve dont fait partie cette BD est un projet porté par les éditions Ruisseaux d’Afrique et l’association « Bénin Dessin ». Cette collection de 9 BD reflète la société béninoise à travers des héros qui évoquent son patrimoine culturel et les préoccupations des citoyens d’aujourd’hui.

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TTL 163 : Vignon et les voleurs du quartier

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est couverture orange

Que feriez-vous si vous avez un fils, un frère, une connaissance, un voisin comme Vignon; Vignon-tout-puissant ?
Vignon est intelligent. Vignon est travailleur. Mais Vignon n’est pas sage. Sa famille s’inquiète pour lui. D’autant plus que dans le village, plusieurs cas de vols ont été signalés, et que les voleurs restent inarrêtables…
Un jour, au cours d’une partie de chasse Vignon entend des voix et fait une découverte frappante: il est face aux voleurs.

Dans cette BD accessible à l’enfant dès 6 ans, on y entre pour être amusé.

Le personnage principal, Vignon est un petit garçon vif et turbulent. Son passe-temps favori ? Agacer ses professeurs, sa famille et les gens de son quartier par ses farces. Quand une bande de voleurs sévit dans le quartier, c’est Vignon qui est au devant de la scène…

C’est plaisant de suivre sa vie quotidienne et ses péripéties. L’humour est très présent dans cette BD. Une lecture agréable dans l’ensemble même si je n’ai pas été fan du dessin qui tend parfois à la caricature.

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Pour la peau – Zac Deloupy et Sandrine Saint-Marc

Mathilde et Gabriel se rencontrent dans une fête. Lui est marié et père de famille, elle, est mariée, sans enfant. Dès le premier regard, les corps s’enflamment. Une relation illégitime démarre très vite pour tenter d’assouvir l’envie et le désir. Les rencontres sont d’abord purement sexuelles, animales, pleines de risque. Mais les sentiments naissent vite et le cadre de la relation devient trop restreint…

Le sexe peut être dangereux quand il vire à l’obsession, à l’addiction.

Quand le corps, le désir prennent trop de place dans la vie, on aboutit à l’histoire de Mathilde et Gabriel.

Mathilde a un époux, Gabriel une femme mais dans le bureau de Gabriel, là où ils passent une heure charnelle une fois par semaine, plus rien n’existe en dehors de leurs corps. Mathilde et Gabriel sont insatiables.

Leur fascination à trouver dans la peau de l’autre un accomplissement m’a interrogée. Je n’ai jamais vécu chose pareille, ce n’est pas ma vision du couple. Le corps de l’autre est une drogue. La peau, le toucher, le charnel peuvent-ils être le centre d’une relation ?

Je n’ai pas cru aux sentiments qui ont commencé à poindre. Pour moi, ils ont juste voulu se convaincre qu’ils pouvaient avoir autre chose au-delà du lien sexuel qui les unit.

Dans l’ensemble, cette BD à 4 mains est une sympathique découverte mais je n’ai pas été très fan des dessins, de la colorisation.

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Pour l’amour de Daly – David Joss

La guerre est déclarée entre Olivier Balou et sa famille. Les Balou étant une famille très riche et respectée, il n’est pas question que leur fils s’amourache de Daly Yanguru, ravissante Rwandaise réfugiée en Côte d’Ivoire, qui n’est autre que… la domestique de ses parents.

Bienvenue dans la lutte des classes !

L’intrigue étant loin d’être originale, je me suis concentrée sur l’alchimie entre nos héros.

Nos héros sont déjà en couple et luttent pour le rester. La mère de notre héros, Olivier, refuse que son fils s’unisse à une vulgaire bonne. Olivier résiste, sa mère persiste et n’hésite pas à ramener dans la vie de son fils, une ex petite amie qui a beaucoup compté pour lui.

Aura-t-on droit à un triangle amoureux ?

Je trouve que Daly a été moins déterminée qu’Olivier. J’aurais aimé voir une badass.

L’histoire se laisse lire. Elle tient sur moins de 150 pages. Le couple est mignon à suivre mais il ne restera pas gravé dans ma mémoire. Il n’a pas réussi à se démarquer de mes couples favoris dans le genre. Il y a des instants romantiques, des moments de tension mais je n’ai pas trouvé l’ardeur qui déchaîne la Passion.

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Une petite tentation – Jim et Grelin

Calista est étudiante le jour et baby-sitter la nuit, et sa vie ne la fait pas vraiment rêver… Une nuit, sa copine Anna, libre et extravertie, s’incruste dans l’appartement où travaille Calista. Anna découvre les lieux avec envie : beau quartier, 150 m², dressing de rêve, écran au mur… Alors comme un défi, Anna lance à Calista : et si elles séduisaient le mari à qui appartient cet appartement ? Et si elles viraient sa femme pour prendre sa place, tout simplement ? Elles gagneraient vingt ans sur le parcours « normal ». Et à partir de cette vague plaisanterie, les deux amies vont tout faire pour atteindre leur but.

Mensonge en amitié, trahison en amour

Se laisser aller un instant, atterrir en enfer

Dès le lancement du pari, j’espérais (oui, j’étais embarquée dans le récit) que ce soit Callista qui le gagne plutôt qu’Anna la perverse. Je savais que ce serait une chute fatale pour Jean.

Voyant venir l’adultère, j’ai commencé à plaindre la femme de Jean. Si je savais ! Comme on dit chez moi. 😀

Inès, la femme de Jean, est détestable à souhait. Tout comme Anna, c’est une hypocrite et manipulatrice.

Le plus grand perdant dans ce pari immoral a été Jean. J’ai eu un pincement au cœur pour lui. J’aurais voulu voir sa vie après le passage des ouragans Inès et Anna. 

L’histoire est globalement sombre mais il y a de petites notes d’espoir dans ce récit : Callista qui arrive à se défaire de l’influence négative de son amie, Hugo (l’ex petit ami d’Anna) qui arrive à sortir de sa dépendance amoureuse.

J’ai apprécié les illustrations, leur colorisation et les thématiques abordées. Globalement, j’ai eu droit à une sympathique lecture.

Connaissez-vous cette BD ?

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Une femme fidèle – Axel

Sophie, professeure au lycée, partage sa vie entre ses cours et son mari Arnaud, lourdement handicapé.

S’ils s’aiment comme au premier jour, ils ont dû réinventer leur sexualité : Sophie sort seule en club libertin et séduit des hommes qu’elle retrouve à l’hôtel. Elle filme ces rencontres adultères et visionne les images avec Arnaud – sa façon à elle de lui rester fidèle. Mais lorsque Sophie s’attache à son nouvel amant, lorsque les sentiments s’installent et qu’elle refuse de continuer à filmer ses ébats, le jeu qui la lie à Arnaud explose et son couple est remis en question…

Que devient notre sexualité quand notre conjoint est lourdement handicapé ? L’handicap d’Arnaud fait de Sophie, une femme à la fois fidèle et infidèle.

L’auteur questionne la fidélité à son partenaire, à ses désirs. Jusqu’ou est-on prêt à aller pour satisfaire les désirs de notre conjoint ? Le contentement de notre conjoint dit-il passer avant le nôtre ?

L’auteur reste fidèle à son coup de crayon et ses planches contenant des scènes de sexe très explicites.

Des 4 BD d’Axel lues, celle-ci m’a le plus intéressée de par ses thématiques.

L’avez-vous déjà lu ?

Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année !

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Saga miss pas touche – Hubert et Kerascoët

Tome 1

Paris, années 30.

Blanche et Agathe sont deux sœurs fraîchement débarquées de leur province, engagées comme bonnes à tout faire. Un soir, alors qu’Agathe est aux guinguettes, Blanche assiste à une scène horrible dans l’appartement voisin. Elle en parle à Agathe qui va recevoir une balle dans la tête. La police concluant au suicide, désemparée, Blanche n’a plus qu’une idée en tête : retrouver le meurtrier de sa sœur, quitte à fréquenter une maison close : le Pompadour.

On fait connaissance avec les habitantes de cette maison. Blanche y a plus d’ennemies que d’amies. Blanche garde intacte sa virginité, on lui a attribué le rôle de miss pas touche. Elle est réservée aux clients masochistes.

Concernant l’enquête, elle pense avoir trouvé l’assassin de sa sœur, mais rien n’est vraiment sûr.

Tome 2

Mme Joséphine, la « madame-monsieur » de la maison Pompadour vient à la rescousse de Blanche pour débusquer les véritables meurtriers. Je ne m’attendais pas à autant de violence en ouvrant cette BD. Maintenant que Blanche a la réponse à ses questions, que deviendra-t-elle ? Pourra-t-elle quitter cette maison close ?

Tome 3

Le volet enquête est terminé. Dommage, c’était ce qui m’intéressait le plus en débutant cette saga. Miss pas touche est toujours employé dans la maison close, elle y fait la connaissance d’Antoine dont elle tombe éperdument amoureuse, mais celui-ci n’est pas du tout du même milieu social. Cela a tendance à agacer la famille du prince charmant car la mère de celui-ci ne veut pas que son fils épouse une prostituée, même si celle-ci est vierge…

Cerise sur le gâteau, la mère de Blanche refait surface. Elle avait apparemment gentiment abandonné ses filles pour suivre un mec. Une femme très opportuniste qui cherche à tirer profit de la relation de sa fille avec ce jeune homme bourgeois.

L’histoire prend une tournure romance qui n’est pas pour me déplaire mais il semblerait que le prince ne recherche pas une princesse mais plutôt un prince…

Tome 4

Antoine a disparu. Blanche tente de retrouver son amoureux. Quand elle le trouve, elle doit faire face à cette terrible vérité. Les événements s’enchaînent très vite. J’ai été déçue par le dénouement de l’histoire. C’est sûr que je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette lecture.

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Une nuit à Rome – Jim

Comme tous les gens heureux en couple, Raphaël aurait pu avoir une vie sans histoire. Mais deux jours avant son 40e anniversaire, il reçoit une vieille VHS accompagnée d’un simple numéro de téléphone. Sur l’image, il reconnaît Marie. Elle a vingt ans et ils sont nés le même jour.

Dans la vidéo, ils se font la promesse de se retrouver à Rome la nuit de leurs 40 ans. Raphael a toutes les bonnes raisons de ne pas céder à la tentation: il a Sophia dans sa vie. Et parlant de Marie, elle l’avait trompée à plusieurs reprises. Tout plaquer pour la retrouver deux jours plus tard en Italie ? Ce serait tellement stupide et immature.
Mais il cogite. Il n’est jamais parvenu à dire non à Marie dans leur passé commun

Je déteste Marie, ça s’est dit. 

Impulsif comme il y a 20 ans, Raphael plaque son anniversaire dans sa belle-famille et Sophia, sa compagne pour prendre un avion pour Rome. Pour rejoindre Marie et être au rendez-vous.

Ils sont heureux de se retrouver tandis que leurs compagnons respectifs sont en proie au désespoir.

Le désir est égoïste.

J’aurais vraiment aimé que Sophia ne lui pardonne pas.

Mais on dit que l’amour pardonne tout.

J’ai eu envie de donner des baffes au couple adultérin quand ils se font la promesse de se retrouver dans 10 ans. De vrais gosses!

Mon héros c’est Arnaud, l’ami de Raphaël, qui a décidé de résister à la tentation. Il prouve qu’on peut refréner le désir par respect pour sa compagne, l’histoire écrite ensemble.

Raphael prend de l’âge mais n’est pas mature. Le tome 3 fait déprimer sur la fidélité conjugale. J’aurais aimé que l’auteur montre des couples qui sont restés fidèles. Là, on a une vision très pessimiste de la fidélité.

Côté illustration, Marie à 50 ans est la même qu’à 40, c’est-à-dire aucun changement. Le temps n’a pas d’emprise sur elle apparemment.

Dès le début, je n’ai pas adhéré au couple Marie/Raphael parce que les bases n’étaient pas bonnes selon moi. J’ai bien été contente du dénouement final.

Dans l’ensemble, j’ai trouvé cette saga de 4 tomes sympathique. J’apprécie le coup de crayon de Jim. Les illustrations et couleurs sont belles avec cette ambiance de Rome en arrière plan qui donne envie de voyager.

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L’assassin qu’elle mérite – Wilfrid Lupano et Yannick Corboz

tome 1 : Art nouveau

Vienne, 1900.

Victor vend des fleurs avec sa sœur. Un jour, il empiète sur le territoire des tsiganes et cela dérape.

Son chemin va croiser celui de deux riches noceurs cyniques, Alec et Klement qui portent un regard impitoyable sur ce milieu artistique viennois de la Sécession qui prétend révolutionner l’art. Ils font le pari de transformer un individu pur et parfaitement intégré dont ils auront modifié la trajectoire de vie. Ils veulent créer un ennemi de la société à partir d’un être innocent, le façonner à leur guise, comme une œuvre d’art vivante. Ils choisissent le jeune Victor qui passait par là.

À leur côté, le jeune homme va découvrir des plaisirs insoupçonnés derrière les murs de la plus prestigieuse maison close de Vienne. Un monde de volupté et de raffinement s’ouvre à lui. Un monde dans lequel il y a la merveilleuse Mathilde. Un monde qui n’est pas le sien et qui va se charger de le lui rappeler.

tome 2 : La fin de l’innocence

Perdu, frustré, Victor tente de se venger l’arme à la main, mais l’affaire tourne au fiasco. Il s’enfuit, et c’est son père qui est arrêté à sa place… Le jeune homme, plus seul que jamais, est recueilli par Hermann, un ouvrier au chômage, militant des théories antisémites qui se développent dans la Vienne de 1900. Il propose à Victor une inquiétante lecture de ses malheurs : celle du complot juif…

J’ai passé un bon moment avec ce Viktor qui est en pleine décadence. Il braque, kidnappe, fait du chantage. Alec a remporté son pari haut la main.

Les pages défilent sans que je m’ennuie. Les planches sont belles à regarder et j’ai surtout envie de voir jusqu’où ira Viktor. Sa rencontre avec Klement en fin du tome 2 donne envie d’en savoir plus. 

tome 3 : Les attractions coupables

Dans le tome 3, Viktor et Klement vivent ensemble. Comment ? Les auteurs nous mettent sur le fait accompli.

Dans sa demeure, Klement organise des fêtes dans Vienne. Il mène un train de vie confortable grâce à la pension d’Alec qui vit désormais à Paris.

Victor veut retrouver ce dernier afin de réaliser son désir de vengeance. Avec Klement, ils se retrouvent à l’exposition universelle de Paris. Le lecteur y découvre un couple au service d’une organisation clandestine. Il a une mission, prépare un événement en lien avec l’exposition universelle de Paris. Et tout porte à croire que son contact est Alec.

Parlant de l’exposition universelle de Paris, les auteurs sont restés fidèles à l’histoire. On découvre le trottoir roulant appelé « Rue de l’avenir », le métropolitain, la grande roue, l’exposition des indigènes.

Viktor fait la connaissance de Léna, l’ancienne petite amie d’Alec et porte son désir de vengeance sur elle.

Y arrivera-t-il ? Le couple réussira-t-il sa mission ?

Les auteurs ont décidé de répondre à ces questions dans un autre tome.

En bref, j’ai passé un bon moment avec ce tome qui évoque l’exploitation de l’homme par l’homme, l’obsession de la vengeance, les pensées suicidaires.

J’ai beaucoup apprécié cette phrase pleine d’espérance de Viktor :

Si votre vie ne vous plaît pas, vous n’êtes pas obligée de vous supprimer, vous pouvez la changer.

Il reste un dernier tome pour clôturer la saga mais l’envie de le découvrir n’est pas intense.