Publié dans Périple

Africa Tour Challenge – Relax à Zanzibar

Vivre c’est être curieux, découvrir. Vivre c’est voyager.

Je rêve depuis quelques années de visiter tous les pays de mon continent. Cette année, j’ai eu l’occasion de visiter l’archipel tanzanien: Zanzibar ❤

J’y ai passé 8 jours agréables remplis de souvenirs mémorables. Si cet archipel ne figure pas sur votre bucket list, il faut rectifier le tir dès maintenant.

Avez-vous déjà vu un aussi magnifique lever de soleil ?

Pour un séjour farniente à Zanzibar, voici les 10 commandements touristiques à suivre.

  1. A Stonetown, tu ne passeras qu’une nuit.

La ville est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une demi-journée à pied suffit pour la découvrir. Visite donc la ville et cours rejoindre le nord ou le sud de l’archipel pour les plages.

Avec l’un des guides de la superbe agence d’Ahmed avec qui j’ai réservé mes principales excursions, j’ai découvert l’histoire de la vieille ville.

On a fait plusieurs arrêts durant cette marche touristique: le vieux fort, la maison de naissance de Freddie Mercury, la cathédrale anglicane, les mosquées, les célèbres portes en bois sculpté…

…l’ancien marché aux esclaves

Profitez de votre balade à pied dans les ruelles de la vieille ville pour vous acheter de petits souvenirs de Zanzibar : des épices, du thé, du café, des vêtements, des produits de beauté…

2. Tu découvriras le sanctuaire des tortues

L’aquarium naturel de Baraka se trouve à Nungwi, au nord de Zanzibar. Pendant la visite, vous pourrez nourrir les tortues avec des algues ou faire comme moi: passer du temps avec elles dans l’eau 😀

3. Tu observeras le singe rouge colobus à Jozani forest

Ce singe est différent des 13 autres espèces qui vivent sur le continent africain. Il est endémique de l’Ile aux Epices tanzanienne. J’ai apprécié cette excursion dans ce parc ; au-delà de la découverte de ce singe rare, ça a été l’occasion de faire une marche à travers les bois.

4. Tu feras une halte à Mtende Beach

C’est une plage qui n’est pas très fréquentée et que j’ai trouvé très belle. Entre roche et mer.

5. Tu plongeras à Maalum Cave

Maalum Cave est une piscine naturelle située à Paje. L’endroit est paisible, l’eau était assez froide mais ça fait du bien d’y passer quelques minutes en toute tranquilité. Le mot Maalum signifie « spécial » en swahili.

6. Tu passeras devant le célèbre restaurant The rock

Situé en face de la plage de Michamvi Pingwe, sur la côte sud-est de l’île, il est parfois appelé le restaurant flottant. Il est accessible à pied depuis la plage à marée basse ou en bateau à marée haute.

Il parait que niveau rapport qualité/prix, ce n’est pas top mais vous pouvez prendre des photos juste devant histoire de dire que vous avez vu The Rock.

7. Tu feras la fête au Kae Funck

Il y a une bonne ambiance, un feu de camp, un spectacle d’acrobates et tu pourras admirer le coucher du soleil.

Si tu es aussi chanceux que moi, tu pourras assister à une demande en mariage faite par un chanteur tanzanien 😀

8. Tu feras du snorkeling à Mnemba Island mais que

Mnemba est une île privée (celle de Bill Gates) mais il nous fait la grâce de poser les pieds uniquement sur le banc de sable. Après, vous restez dans votre bateau ou dans l’eau. 😀

J’ai réservé cette activité avec Boss Dhow pour une journée complète. Le plus de Boss Dhow ? On est à bord d’un superbe voilier traditionnel avec banquettes et oreillers.

J’ai dû me réveiller assez tôt vu que mon hôtel était à Jambiani dans le sud et le départ à Kendwa dans le nord.

Au programme de cette journée complète : halte sur le banc de sable de tonton Bill, aperçu des dauphins. Malheureusement, je n’ai pas pu prendre de vidéos ou de photos des dauphins parce que les autres bateaux de touristes à moteur les pourchassaient comme des tarés !

J’ai eu droit à un déjeuner très copieux. Rassurez-vous, j’étais avec d’autres touristes. Il y a généralement une quinzaine de personnes pour cette excursion.

J’ai aussi eu droit à ma première expérience de snorkeling et c’était super!

Au retour, on a longé la côte de Nungwi où j’ai pu admirer encore une fois le coucher de soleil.

9. Tu t’accorderas un chill out au Bamboo house

J’étais vraiment en mode relax durant ce voyage. En mode piscine-cocktail. Une amie m’a recommandé le bamboo house. L’accès à la piscine coûte 60 dollars, cocktail inclus. Le cadre est magnifique.

10. Tu te prélasseras au NURU SPA

Je voulais terminer mon séjour sur une note de relaxation. J’ai fait un tour au Nuru Spa. J’ai opté pour un bain floral avec un massage traditionnel aux herbes et un traitement ayurvédique au babeurre. Ca m’a coûté 150 dollars pour 2 heures de soins. Quel plaisir de se faire chouchouter ❤

C’est vraiment la vie que je mérite et vous aussi.


INFOS PRATIQUES

Niveau budget, en mode voyage solo, j’ai dépensé environ 3500 euros. Le billet d’avion de Kenya Airways m’a coûté près de 1000 euros, presqu’un 1/3 du budget. De plus, j’ai dû payer un accès au lounge à 200 dollars (une expérience agréable soit dit en passant) parce que j’avais seize heures d’attente pour ma correspondance Nairobi-Abidjan. Au lounge, c’était nourriture à volonté, coin repos et surtout la possibilité de prendre une douche.

Pour les excursions, ça m’a coûté environ 400 euros.

J’ai essentiellement fait mes trajets en taxi:

  • De l’aéroport à mon hôtel à stone town, ça m’a coûté 15 euros
  • De Stone town à Jambiani, 35 euros
  • Nungwi-Jambiani en aller-retour : 80 euros
  • Kendwa-Jambiani en aller-retour (taxi partagé avec d’autres touristes) : 30 dollars

Pour les excursions, la mise en relation avec le chauffeur a été faite par Boss Dhow ou Ahmed Zanzibar.

Pour mes déplacements au bamboo, nuru et à Paje, j’ai trouvé un jeune chauffeur très sympa qui m’a presque servi de chauffeur personnel. J’ai encore son contact si vous êtes intéressé. Les montants variaient en fonction de la distance. J’ai trouvé que c’était plutôt raisonnable. Je payais en francs tanzanien. Permettez que je ne fasse pas la conversion cette fois-ci.

Pour la huitaine de jours en hôtel, j’ai dépensé environ 1000 euros. A stone Town, j’étais à Kisiwa house où c’était top. Le bémol : le débit internet.

Sur recommandation d’une superbe amie, j’ai passé le reste de mon séjour dans le sud, à Jambiani. Mes trajets d’excursion vers le nord étaient longs mais pas épuisants. J’y ai fait deux hôtels que j’ai trouvés sympas.

Le Pilipili sunrise est très instagrammable.

Et à 500 mètres de l’hôtel, vous avez un petit centre commercial où il y a le spot I love Zanzibar.

Au Dhow resort, j’ai apprécié la bouffe et la réduction de 10% au restaurant 😀

Parlant de restaurants, j’ai essentiellement mangé dans ceux des hôtels.


Ca vous dit, un portrait chinois de Zanzibar ?

Une couleur, ce serait …

Le bleu de l’océan.

Un signe de ponctuation, ce serait…

! Autrefois appelé point d’admiration 🙂

Un des cinq éléments fondamentaux, ce serait…

L‘eau. Il y a de belles plages à Zanzibar, du nord au sud. Le seul hic, c’est le phénomène des marées basses.

Un des 7 péchés capitaux, ce serait…

La paresse.

Un des cinq sens, ce serait…

La vue.

Une pièce de la maison, ce serait …

La salle de bains, l’endroit idéal pour se prélasser, prendre du temps pour soi, se ressourcer.

Un moment de la journée, ce serait …

La matinée. Profiter de la lumière du jour.

Une chanson ?

Vous avez apprécié l’escapade ?

Je prépare déjà mes prochaines vacances. Où faut-il que j’aille absolument selon vous ?

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Un nouveau sourire – Blaise Konan

Séphorien et Sophie n’auraient jamais dû se rencontrer. Lui, beau citadin, champion des pistes de danse, croquant la vie à pleines dents ; elle, timide jeune femme rêvant d’un bonheur tranquille dans son village. Pourtant, lorsque leurs chemins se croisent, par hasard, la graine de l’espoir commence à germer dans leur cœur. L’espoir qu’ils sont l’un pour l’autre, le remède à un passé amoureux douloureux ; l’espoir qu’ils peuvent vivre ensemble une seconde chance.

J’apprécie beaucoup le caractère apaisant, plein d’espoir du titre.

Les deux premiers chapitres permettent au lecteur de découvrir le citadin Séphorien Sana, sa rencontre avec sa femme, le décès de cette dernière et la descente aux enfers de notre héros.

Permettez que je fasse une petite halte à cet instant sur le prénom du héros.

Tout homme qui s’appelle Séphorien a droit à l’amour mais bon je viens en romance pour m’évader, trouver de l’originalité, du sexy. Je ne peux jamais trouver ça avec SEPHORIEN! 😦

Dans ma tête, je l’ai rebaptisé Séphen. Que l’auteur me pardonne.

On quitte ensuite la ville pour le village à la rencontre de Brou Sophie surnommée Blékan. Elle est obligée d’abandonner son amour de jeunesse pour obéir à la volonté de ses parents : épouser un homme qu’ils ont choisi. Ce mariage forcé va s’achever par un deuil. Le non-respect des rites de veuvage oblige Blékan à aller en ville.

La rencontre Séphorien- Blékan se fait après un copieux repas dans un restaurant où Blékan bosse comme cuisinière. C’est le resto de sa tante qui l’a accueillie un an et demi plus tôt en ville.

Dans quelle ville, village sommes-nous ? Quel âge ont nos héros ? J’ai été frustrée de ne pas avoir ces infos. L’auteur prend la peine de décrire la décoration des lieux, les tenues vestimentaires mais omet les réponses aux questions suscitées. Personnellement, j’ai besoin d’avoir un aperçu de l’environnement géographique, de connaître l’âge des héros car ça influe sur leur psychologie.

J’ai trouvé lourd que l’auteur s’attarde sur les civilités. Je n’oublierai pas Madame Guéi, Mme Konan de sitôt.

J’ai trouvé lourd qu’il rappelle à plusieurs reprises le patronyme de Diane et Jules, les amis de Séphorien ; comme s’il avait peur qu’on les oublie. Une fois la présentation faite, laissons tomber les civilités. Diane et Jules sont devenus nos potes quoi !

Le rappel des noms de nos héros est encore plus lourd. Pour être franche, ça m’a agacée.

Je remercie l’auteur pour le passage éclair du triangle amoureux. J’ai fait une overdose de ce type de scénario en romance.

Je profite de cette brèche pour évoquer l’alchimie entre nos héros. Je trouve mignon qu’ils soient l’un pour l’autre une seconde chance d’aimer et d’être aimé. Il y a des instants de tendresse entre eux mais trop retenus à mon goût. Il m’a manqué de la passion dans leurs sentiments. Je pense que le lecteur passe plus de temps sur le développement de leurs anciens amours que cet amour nouveau.

La scène émouvante du roman ?

L’instant où Séphorien parle à sa défunte femme.

J’ai trouvé bizarre par contre qu’il lui dise qu’il l’aimera toujours. L’amour partagé avec Sophie sera-t-il en dessous de ce qu’il a vécu avec Ella ? Je suis perplexe.

La scène gênante du livre ? Alerte spoiler

Le flirt entre la tante d’Olga et Séphorien. J’ai grave flippé. Heureusement que ce n’est pas allé bien loin.

En conclusion ?

Un nouveau sourire est globalement un roman sympathique à lire. Il offre une lecture rapide mais pas une lecture inoubliable.

J’ai bien envie d’avoir votre réponse à une question posée par l’auteur sur sa page facebook.

Vous venez de vivre la plus belle histoire d’amour de votre vie. Un véritable conte de fée. Mais qui s’arrête net. Vous êtes complètement brisé. Et alors que vous n’êtes pas encore guéri, l’amour se présente à nouveau.

Vous faites quoi ? Vous vous donnez une chance de vivre une nouvelle histoire ou vous cherchez d’abord à guérir ?

Un nouveau sourire est disponible en numérique sur Youscribe.

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La saga Holly Ann- Kid Toussaint et Servain

Pour lire ma note de lecture sur le tome 1, c’est par ici.

Qui est Holly Ann ?

Cette question m’a poursuivie tout au long des tomes de cette saga.

Au fil des 4 tomes, on découvre le passé d’Holly Ann. Elle a un pouvoir ou une malédiction, ça dépend de l’angle d’analyse : à chaque fois qu’elle partage un moment d’intimité avec quelqu’un, elle prend un bout de lui. Bien évidemment, elle ne « vole » que de bonnes choses : une capacité à parler plusieurs langues, débusquer des coupables, etc…

Dans chaque tome, on découvre quelques-unes de ses victimes.

Les enquêtes menées par Holly Ann ont un fond historique, culturel et social: le vaudou, les derniers indiens issus de la tribu natchez, l’horreur de la prostitution enfantine, les conditions des marrons.

Des mots dans le dernier tome, évoquant la triste réalité des marrons, m’ont particulièrement touchée.

Ces pauvres gens n’ont pas eu le temps d’être libres. Les lois sur la ségrégation et celles de Crow sont arrivées juste après. Ils ont eu le droit de rien faire.

Une souffrance qui se transmet de génération en génération, comment on est censé la vivre, la détourner ?

Globalement, j’ai apprécié cette saga même si Holly Ann tient à la part de mystère qui l’entoure. Je m’explique. Quelqu’un a mis sa chambre sens dessus dessous dans le dernier tome. On ignore qui. Holly Ann a des hypothèses, elle devra s’en assurer. Le lecteur n’a malheureusement pas plus d’infos. Je trouve cela dommage vu que le tome 4 est censé être le dernier tome.

Connaissez-vous cette saga ?

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

TTL 162 : Meurtre en Malaisie – Shamini Flint

Cette semaine, le thème du Throwback Thursday Livresque est Une femme à l’honneur (autrice, personnage…)

J’ai pensé à

Shamini Flint est une auteure malaisienne et l’un des personnages principaux de ce roman est une femme.

L’inspecteur Singh est de mauvaise humeur. Il a dû quitter son foyer, à Singapour, pour mener une enquête à Kuala Lumpur, en Malaisie. Chelsea Liew, célèbre top modèle, y est condamnée à mort pour le meurtre de son ex-mari. Même si elle jure ne pas être coupable, prouver son innocence s’annonce difficile : battue et séparée de ses enfants, elle est la coupable idéale.
C’est sans compter sur le surprenant inspecteur Singh, bedonnant et ronchon mais fin limier, dont les supérieurs voudraient bien anticiper la retraite. S’il ne ménage pas sa peine pour élucider le crime et, du même coup, rendre sa liberté à une femme innocente, il lui faudra tout de même contourner un obstacle de taille : le manque de coopération de la police malaisienne…

Chelsea Liew est Singapourienne, elle a épousé un malaisien et est mère de 3 garçons. Elle a arrêté sa carrière de mannequin sur demande de son mari.

Au bout de 20 ans, elle décide de le quitter. 20 ans de brutalité c’est assez pour elle.

Pourquoi est-elle restée ?

Accusée d’avoir tué son ex-époux, Chelsea Liew ne coopère pas, rendant la tâche difficile à l’inspecteur Singh, policier singapourien.

Elle finit par accepter l’aide de Singh, sa motivation première ? Ne pas être séparée de ses enfants.

Je l’ai trouvée héroïque dans sa façon d’être mère.

Pour déplacer le projecteur sur l’ensemble du livre, c’est une enquête policière dépaysante où on découvre la Malaisie et Singapour à travers les comparaisons faites par l’inspecteur Singh. Les personnages sont intéressants, l’enquête est facile à suivre, elle est plutôt classique. N’ y allez pas pour chercher des retournements de situation.

Il n’ y avait aucun bien à attendre de ce qu’une femme renonce à son indépendance pour un homme.

En cette veille du 8 mars, quel est votre avis sur cette affirmation ? Au fond, c’est quoi l’indépendance ?

Quelle auteure/personnage féminin voulez-vous mettre à l’honneur ?

Publié dans Panaché

TAG- M comme … Mars !

Je reprends un Tag mensuel vu chez muffinsandbooks

M comme … m !

Un roman dont le titre commence par un m

Ma soeur, serial killeuse : Un livre qui se laisse lire grâce au rythme dynamique qu’imposent les courts chapitres. 

M comme … magnifique !

Parlant de couverture, je pense à celle-ci

M comme … mortel !

Dans le sens génial, je dirais Brutal, un recueil de poèmes

M comme … moyen !

Une lecture sympathique mais sans plus.

Crazy in Love de Crystal B. Bright. Romance agréable à lire mais pas inoubliable.

M comme … magique !

De Sang et de Rage de Tomi Adeyemi.

Il fut un temps où la terre d’Orïsha était baignée de magie. Mais une nuit, tout a basculé, le roi l’a faite disparaître et a asservi le peuple des majis. Zélie Adebola n’était alors qu’une enfant. Aujourd’hui, elle a le moyen de ramener la magie et rendre la liberté à son peuple ; même si face à elle se dresse le prince héritier du trône, prêt à tout pour la traquer.

M comme … musical !

Fela back to Lagos – Loulou Dédola et Luca Ferrara

M comme… malédiction de présence éternelle dans la PAL infinie !

Les talons hauts rapprochent les filles du ciel d’Olivier Gay. Dans ma PAL depuis septembre 2022.

M comme… mince, je croyais que c’était un one shot !

Lagos lady de Leye Adenle, j’ai été surprise de voir une suite sur les réseaux sociaux.

M comme… merveille de mon cœur !

Cœurs piégés. Une romance lue aux premières heures de l’adolescence. Thierry Adou est un beau ténébreux comme je les appelle. J’ai jalousé Kenza, j’aurais tout donné à l’époque pour être à sa place.

M comme … maintenant à vous !

A votre tour ! Donnez-moi un adjectif qui commence par la lettre M et je vous dirais quel livre ça m’évoque en commentaire !

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

TTL 161 : Le mangeur d’âmes – Alexis Laipsker

Wow ! 4 mois que je n’ai pas participé au Throwback Thursday Livresque !

Cette semaine, le thème est Sombre (couverture et / ou contenu)

J’ai pensé à

 » Il n’a pas crié. Ils ne crient jamais. « 
Certains secrets, pourtant bien gardés, s’avèrent parfois trop lourds à porter…
Quand des disparitions d’enfants et des meurtres sanglants se multiplient dans un petit village de montagne sans histoire, une vieille légende nimbée de soufre ressurgit… Diligentés par leurs services respectifs, le commandant Guardiano et le capitaine de gendarmerie De Rolan sont contraints d’unir leurs forces pour découvrir la vérité.

L’atmosphère qui règne dans ce récit est glauque. Dans cette ville où il ne se passe pas grand chose, on découvre des personnes torturées. Certains passages sont assez sanglants.

Il y a de l’action, du suspense mais l’intrigue mêlant médiéval et allusions au christianisme ne m’a pas réellement emballée.

J’ai aussi eu du mal avec les allusions sexuelles de De Rolan. Pour moi, ce n’était pas de l’humour.

Je suis restée sur ma faim. Je suis peut-être passée à côté mais je n’ai pas trouvé, dans ma lecture, d’explications sur les motivations du psychiatre, du menuisier.

Ce n’est pas une lecture que je recommanderais.

Quelle lecture auriez-vous choisi pour ce thème ?

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Pour l’amour de Daly – David Joss

La guerre est déclarée entre Olivier Balou et sa famille. Les Balou étant une famille très riche et respectée, il n’est pas question que leur fils s’amourache de Daly Yanguru, ravissante Rwandaise réfugiée en Côte d’Ivoire, qui n’est autre que… la domestique de ses parents.

Bienvenue dans la lutte des classes !

L’intrigue étant loin d’être originale, je me suis concentrée sur l’alchimie entre nos héros.

Nos héros sont déjà en couple et luttent pour le rester. La mère de notre héros, Olivier, refuse que son fils s’unisse à une vulgaire bonne. Olivier résiste, sa mère persiste et n’hésite pas à ramener dans la vie de son fils, une ex petite amie qui a beaucoup compté pour lui.

Aura-t-on droit à un triangle amoureux ?

Je trouve que Daly a été moins déterminée qu’Olivier. J’aurais aimé voir une badass.

L’histoire se laisse lire. Elle tient sur moins de 150 pages. Le couple est mignon à suivre mais il ne restera pas gravé dans ma mémoire. Il n’a pas réussi à se démarquer de mes couples favoris dans le genre. Il y a des instants romantiques, des moments de tension mais je n’ai pas trouvé l’ardeur qui déchaîne la Passion.

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Une petite tentation – Jim et Grelin

Calista est étudiante le jour et baby-sitter la nuit, et sa vie ne la fait pas vraiment rêver… Une nuit, sa copine Anna, libre et extravertie, s’incruste dans l’appartement où travaille Calista. Anna découvre les lieux avec envie : beau quartier, 150 m², dressing de rêve, écran au mur… Alors comme un défi, Anna lance à Calista : et si elles séduisaient le mari à qui appartient cet appartement ? Et si elles viraient sa femme pour prendre sa place, tout simplement ? Elles gagneraient vingt ans sur le parcours « normal ». Et à partir de cette vague plaisanterie, les deux amies vont tout faire pour atteindre leur but.

Mensonge en amitié, trahison en amour

Se laisser aller un instant, atterrir en enfer

Dès le lancement du pari, j’espérais (oui, j’étais embarquée dans le récit) que ce soit Callista qui le gagne plutôt qu’Anna la perverse. Je savais que ce serait une chute fatale pour Jean.

Voyant venir l’adultère, j’ai commencé à plaindre la femme de Jean. Si je savais ! Comme on dit chez moi. 😀

Inès, la femme de Jean, est détestable à souhait. Tout comme Anna, c’est une hypocrite et manipulatrice.

Le plus grand perdant dans ce pari immoral a été Jean. J’ai eu un pincement au cœur pour lui. J’aurais voulu voir sa vie après le passage des ouragans Inès et Anna. 

L’histoire est globalement sombre mais il y a de petites notes d’espoir dans ce récit : Callista qui arrive à se défaire de l’influence négative de son amie, Hugo (l’ex petit ami d’Anna) qui arrive à sortir de sa dépendance amoureuse.

J’ai apprécié les illustrations, leur colorisation et les thématiques abordées. Globalement, j’ai eu droit à une sympathique lecture.

Connaissez-vous cette BD ?

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Une femme fidèle – Axel

Sophie, professeure au lycée, partage sa vie entre ses cours et son mari Arnaud, lourdement handicapé.

S’ils s’aiment comme au premier jour, ils ont dû réinventer leur sexualité : Sophie sort seule en club libertin et séduit des hommes qu’elle retrouve à l’hôtel. Elle filme ces rencontres adultères et visionne les images avec Arnaud – sa façon à elle de lui rester fidèle. Mais lorsque Sophie s’attache à son nouvel amant, lorsque les sentiments s’installent et qu’elle refuse de continuer à filmer ses ébats, le jeu qui la lie à Arnaud explose et son couple est remis en question…

Que devient notre sexualité quand notre conjoint est lourdement handicapé ? L’handicap d’Arnaud fait de Sophie, une femme à la fois fidèle et infidèle.

L’auteur questionne la fidélité à son partenaire, à ses désirs. Jusqu’ou est-on prêt à aller pour satisfaire les désirs de notre conjoint ? Le contentement de notre conjoint dit-il passer avant le nôtre ?

L’auteur reste fidèle à son coup de crayon et ses planches contenant des scènes de sexe très explicites.

Des 4 BD d’Axel lues, celle-ci m’a le plus intéressée de par ses thématiques.

L’avez-vous déjà lu ?

Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année !

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Saga miss pas touche – Hubert et Kerascoët

Tome 1

Paris, années 30.

Blanche et Agathe sont deux sœurs fraîchement débarquées de leur province, engagées comme bonnes à tout faire. Un soir, alors qu’Agathe est aux guinguettes, Blanche assiste à une scène horrible dans l’appartement voisin. Elle en parle à Agathe qui va recevoir une balle dans la tête. La police concluant au suicide, désemparée, Blanche n’a plus qu’une idée en tête : retrouver le meurtrier de sa sœur, quitte à fréquenter une maison close : le Pompadour.

On fait connaissance avec les habitantes de cette maison. Blanche y a plus d’ennemies que d’amies. Blanche garde intacte sa virginité, on lui a attribué le rôle de miss pas touche. Elle est réservée aux clients masochistes.

Concernant l’enquête, elle pense avoir trouvé l’assassin de sa sœur, mais rien n’est vraiment sûr.

Tome 2

Mme Joséphine, la « madame-monsieur » de la maison Pompadour vient à la rescousse de Blanche pour débusquer les véritables meurtriers. Je ne m’attendais pas à autant de violence en ouvrant cette BD. Maintenant que Blanche a la réponse à ses questions, que deviendra-t-elle ? Pourra-t-elle quitter cette maison close ?

Tome 3

Le volet enquête est terminé. Dommage, c’était ce qui m’intéressait le plus en débutant cette saga. Miss pas touche est toujours employé dans la maison close, elle y fait la connaissance d’Antoine dont elle tombe éperdument amoureuse, mais celui-ci n’est pas du tout du même milieu social. Cela a tendance à agacer la famille du prince charmant car la mère de celui-ci ne veut pas que son fils épouse une prostituée, même si celle-ci est vierge…

Cerise sur le gâteau, la mère de Blanche refait surface. Elle avait apparemment gentiment abandonné ses filles pour suivre un mec. Une femme très opportuniste qui cherche à tirer profit de la relation de sa fille avec ce jeune homme bourgeois.

L’histoire prend une tournure romance qui n’est pas pour me déplaire mais il semblerait que le prince ne recherche pas une princesse mais plutôt un prince…

Tome 4

Antoine a disparu. Blanche tente de retrouver son amoureux. Quand elle le trouve, elle doit faire face à cette terrible vérité. Les événements s’enchaînent très vite. J’ai été déçue par le dénouement de l’histoire. C’est sûr que je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette lecture.