Publié dans Arrêt sur une oeuvre

TTL 165: Après l’amour – Miguelanxo Prado

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est sensibilité.

Quoi de mieux que de parler d’amour ?

Huit histoires de femmes, huit portraits de crises, de trahisons, de tristesse, d’abandon. Huit douces mélodies où les femmes, regardant autour d’elles, font le point sur leurs vies, leurs hommes, leurs amours. Chacun de ces récits mélancoliques dit la difficulté de l’amour, le désenchantement, l’inassouvissement du désir. Pour cette partition tout en délicatesse et en subtilité, pleine de silences, Prado l’esthète joue la retenue, la sobriété ; serties dans d’épais filets noirs, chacune de ses vignettes frémissantes de sensibilité, presque monochromes, est aussi une somptueuse leçon de dessin et de cadrage.

Des couples où la décision de se séparer est prise de façon unilatérale ou commune.

3 histoires ont réellement capté mon attention:

  • Carlota : un jeune homme réagit drastiquement lorsque la femme riche avec qui il sort ne veut pas s’afficher avec lui ;
  • Parcours: un homme et une femme ont sacrifié leur amour pour nourrir leurs ambitions ;
  • Fin de soirée: une belle leçon à une femme qui a pris son ex-mari comme amant.

Les moments tendres dessinés ne tombent pas dans la vulgarité.

Je ne sais pas si l’auteur a voulu utiliser ses tons sombres un peu vieillot pour faire référence au passé, à la nostalgie et à la tristesse mais j’aurais apprécié un peu plus de couleur.

Quel livre vous renvoie à ce thème ?

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

TTL 164: Kouvito dans les rues de kokoli

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est – 300 pages.

Agossou, Bernardin et Razacki sèment la terreur dans l’école. Ils sont violents. La violence est une attitude qui perturbe la tranquillité du village tout entier. Les conséquences sont lourdes. Mais la justice du Kouvito n’est pas très loin. La paix doit revenir à Kokoli.
Tenez-le-vous bien pour dit, si Kouvito apparaît, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Et sa mission ne fait que commencer…

Une BD qui s’étale sur 30 pages. La première cible : les enfants. Mais les adultes, habités par la curiosité comme moi, peuvent s’y aventurer.

Cette BD évoque l’influence négative qu’un enfant peut avoir sur un autre, la violence utilisée comme une arme pour se sentir supérieur aux autres. Elle met également en avant les croyances culturelles, les gardiens de la tradition à travers le kouvito qui apparaît pour rétablir la justice. Des sujets qui peuvent intéresser les enfants.

La collection 9e rêve dont fait partie cette BD est un projet porté par les éditions Ruisseaux d’Afrique et l’association « Bénin Dessin ». Cette collection de 9 BD reflète la société béninoise à travers des héros qui évoquent son patrimoine culturel et les préoccupations des citoyens d’aujourd’hui.

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Le temps de l’instant – Ahou N’Da

Le souvenir des baisers qu’ils avaient échangés le hantait encore aussi. Différente des femmes qu’il fréquentait habituellement, Anne-lise paraissait tantôt fragile, facilement malléable , et tantôt glaciale, parfaitement maîtresse de sa volonté. Les quelques heures passées en sa compagnie à Duékoué avaient attisé sa curiosité. Le dîner à Zagné avait quant à lui interpellé la femme en elle, petite citoire pour Lévi dans cette bataille de sentiments. Anne-Lise paraissait peut coquette, et il n’y avait aucun homme autour d’elle, semblait-il. il se souvenait bien de celui qu’il avait vu le premier soir où il avait rencontré la jeune femme. Puis, plus personne. Son téléphone restait muet et ses baiser la troublaient comme une adolescente…

Anne-Lise M’léi-Kakou est gynécologue obstétricienne et travaille pour médecins sans frontière. Keren est sa demi-sœur.

Côté vie amoureuse, elle sort à peine d’une relation désastreuse avec Roger. Quand elle rencontre le colonel Lévi Konan, ce n’est pas un coup de foudre mais un coup de cœur. Mais il y a un hic, ce beau gosse semble être le prétendant de Keren.

Le pire pour des sœurs: un homme qui se dresse entre elles…

Je trouve malsain ce genre de scénario. Pour faire une parenthèse, je l’ai court-circuité dans Tristesse au paradis.

Si Anne-Lise a plus de scrupule à répondre à son désir, ce n’est pas le cas de sa demi-sœur, séductrice dans l’âme. Elle ne va pas hésiter à être la pomme de discorde entre Anne-Lise et Lévi.

Parlons de Lévi. J’ai apprécié son charisme. C’est un mâle alpha à l’état pur. Il était à deux doigts de remplacer mon actuel bookboyfriend.

J’ai apprécié son alchimie avec Anne-Lise. J’y ai cru.

Ca a été un plaisir d’avoir parcouru les pages de ce livre. La météo est changeante dans cette romance et ça ne peut que ravir le lecteur. Il y a :

  • le soleil de tendresse
  • la pluie de passion
  • les nuages des disputes
  • l’orage de la séparation

J’ai apprécié le temps de l’instant même si certaines transitions m’ont un peu perdue par moment.

J’ai aussi trouvé que pour leurs âges, nos héros ont mal géré leurs quiproquos.

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

TTL 163 : Vignon et les voleurs du quartier

C’est l’heure du Throwback Thursday Livresque ! Cette semaine, le thème est couverture orange

Que feriez-vous si vous avez un fils, un frère, une connaissance, un voisin comme Vignon; Vignon-tout-puissant ?
Vignon est intelligent. Vignon est travailleur. Mais Vignon n’est pas sage. Sa famille s’inquiète pour lui. D’autant plus que dans le village, plusieurs cas de vols ont été signalés, et que les voleurs restent inarrêtables…
Un jour, au cours d’une partie de chasse Vignon entend des voix et fait une découverte frappante: il est face aux voleurs.

Dans cette BD accessible à l’enfant dès 6 ans, on y entre pour être amusé.

Le personnage principal, Vignon est un petit garçon vif et turbulent. Son passe-temps favori ? Agacer ses professeurs, sa famille et les gens de son quartier par ses farces. Quand une bande de voleurs sévit dans le quartier, c’est Vignon qui est au devant de la scène…

C’est plaisant de suivre sa vie quotidienne et ses péripéties. L’humour est très présent dans cette BD. Une lecture agréable dans l’ensemble même si je n’ai pas été fan du dessin qui tend parfois à la caricature.

Publié dans Panaché

TAG- A comme … Avril !

Happy new month mes gens ! Je reprends un Tag mensuel vu chez muffinsandbooks que j’ai un peu adapté pour ce mois.

A comme … a !

Un roman dont le titre commence par un A ?

Alabama 1963 : Sous fond de polar et d’histoire, Alabama 1963 est une belle histoire de rencontre, d’ouverture à l’autre et d’amitié. Une lecture efficace : agréable tout en étant fluide.

A comme … avril !

Un livre lu en avril ?

La traque de la musaraigne lue en avril 2022.

Entre découverte du Bénin (ses quartiers, ses habitudes et ses plats) et une course poursuite entre Porto-Novo et Kponton, le programme du lecteur est bien chargé. Une histoire qui tient la route, des personnages avec du caractère et l’auteur qui ne tombe pas dans le monde des bisounours et de la romance.

A comme … anglais !

Un roman lu en VO ?

Broken soldier de Blue Saffire

Ce soldat revenu de guerre avec des séquelles non négligeables rappelle tous les sacrifices que font ces hommes au nom de leur patrie. C’est un homme qui sait ce qu’il veut, il nous évite des longueurs sur le je t’aime moi non plus. J’ai passé un bon moment avec ce couple

A comme… adorable

Tsippora de Marek Halter. C’est une pépite. Drame et romance au cœur de l’histoire juive. Je ne vois plus Moïse et Tsippora de la même façon même si Marek nous présente une fiction.

A comme… agaçant

Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier de Patrick Modiano. J’ai été agacée par l’histoire, le style.

A comme… attirant

Blues pour Elise de Léonora Miano. Le résumé m’attire beaucoup

Qu’est-ce qui fait courir les personnages de Blues pour Élise ? C’est l’amour ! Celui qu’on désespère de trouver, comme Akasha qui ne se remet pas d’une peine de cœur. Celui qu’on croit avoir perdu, comme Amahoro, dont le compagnon a pris ses distances. Celui qu’on n’attendait pas, comme Shale, follement éprise d’un homme peu avenant. Celui dont on doute soudain, comme Malaïka, paniquée à la veille de son mariage.
À travers le parcours de ces quatre femmes et de leurs proches, Blues pour Élise dresse le portrait coloré, urbain et charnel de la France noire. Celle qui, loin des clichés misérabilistes, adopte le mode de vie bobo, se nourrit de graines germées, se déplace en Vélib’, recourt au speed dating pour rompre la solitude.

A comme … « ah tu es encore là toi ? »

L’interview de Marie-Gabrielle Tacka. Une romance ADORAS dénichée dans la bibliothèque familiale et rajoutée à ma PAL l’an dernier. Je n’ai malheureusement pas envie, à date, de le lire.

A comme … « ahahahahahah »

Un livre drôle ? Je pense automatiquement à Verre Cassé de Mabanckou. Quelle dose de fraîcheur !

A comme … à votre tour !

A votre tour ! Donnez-moi un mot qui commence par la lettre A et je vous dirais quel livre ça m’évoque en commentaire !

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Pour la peau – Zac Deloupy et Sandrine Saint-Marc

Mathilde et Gabriel se rencontrent dans une fête. Lui est marié et père de famille, elle, est mariée, sans enfant. Dès le premier regard, les corps s’enflamment. Une relation illégitime démarre très vite pour tenter d’assouvir l’envie et le désir. Les rencontres sont d’abord purement sexuelles, animales, pleines de risque. Mais les sentiments naissent vite et le cadre de la relation devient trop restreint…

Le sexe peut être dangereux quand il vire à l’obsession, à l’addiction.

Quand le corps, le désir prennent trop de place dans la vie, on aboutit à l’histoire de Mathilde et Gabriel.

Mathilde a un époux, Gabriel une femme mais dans le bureau de Gabriel, là où ils passent une heure charnelle une fois par semaine, plus rien n’existe en dehors de leurs corps. Mathilde et Gabriel sont insatiables.

Leur fascination à trouver dans la peau de l’autre un accomplissement m’a interrogée. Je n’ai jamais vécu chose pareille, ce n’est pas ma vision du couple. Le corps de l’autre est une drogue. La peau, le toucher, le charnel peuvent-ils être le centre d’une relation ?

Je n’ai pas cru aux sentiments qui ont commencé à poindre. Pour moi, ils ont juste voulu se convaincre qu’ils pouvaient avoir autre chose au-delà du lien sexuel qui les unit.

Dans l’ensemble, cette BD à 4 mains est une sympathique découverte mais je n’ai pas été très fan des dessins, de la colorisation.

Publié dans Périple

Africa Tour Challenge – Relax à Zanzibar

Vivre c’est être curieux, découvrir. Vivre c’est voyager.

Je rêve depuis quelques années de visiter tous les pays de mon continent. Cette année, j’ai eu l’occasion de visiter l’archipel tanzanien: Zanzibar ❤

J’y ai passé 8 jours agréables remplis de souvenirs mémorables. Si cet archipel ne figure pas sur votre bucket list, il faut rectifier le tir dès maintenant.

Avez-vous déjà vu un aussi magnifique lever de soleil ?

Pour un séjour farniente à Zanzibar, voici les 10 commandements touristiques à suivre.

  1. A Stonetown, tu ne passeras qu’une nuit.

La ville est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une demi-journée à pied suffit pour la découvrir. Visite donc la ville et cours rejoindre le nord ou le sud de l’archipel pour les plages.

Avec l’un des guides de la superbe agence d’Ahmed avec qui j’ai réservé mes principales excursions, j’ai découvert l’histoire de la vieille ville.

On a fait plusieurs arrêts durant cette marche touristique: le vieux fort, la maison de naissance de Freddie Mercury, la cathédrale anglicane, les mosquées, les célèbres portes en bois sculpté…

…l’ancien marché aux esclaves

Profitez de votre balade à pied dans les ruelles de la vieille ville pour vous acheter de petits souvenirs de Zanzibar : des épices, du thé, du café, des vêtements, des produits de beauté…

2. Tu découvriras le sanctuaire des tortues

L’aquarium naturel de Baraka se trouve à Nungwi, au nord de Zanzibar. Pendant la visite, vous pourrez nourrir les tortues avec des algues ou faire comme moi: passer du temps avec elles dans l’eau 😀

3. Tu observeras le singe rouge colobus à Jozani forest

Ce singe est différent des 13 autres espèces qui vivent sur le continent africain. Il est endémique de l’Ile aux Epices tanzanienne. J’ai apprécié cette excursion dans ce parc ; au-delà de la découverte de ce singe rare, ça a été l’occasion de faire une marche à travers les bois.

4. Tu feras une halte à Mtende Beach

C’est une plage qui n’est pas très fréquentée et que j’ai trouvé très belle. Entre roche et mer.

5. Tu plongeras à Maalum Cave

Maalum Cave est une piscine naturelle située à Paje. L’endroit est paisible, l’eau était assez froide mais ça fait du bien d’y passer quelques minutes en toute tranquilité. Le mot Maalum signifie « spécial » en swahili.

6. Tu passeras devant le célèbre restaurant The rock

Situé en face de la plage de Michamvi Pingwe, sur la côte sud-est de l’île, il est parfois appelé le restaurant flottant. Il est accessible à pied depuis la plage à marée basse ou en bateau à marée haute.

Il parait que niveau rapport qualité/prix, ce n’est pas top mais vous pouvez prendre des photos juste devant histoire de dire que vous avez vu The Rock.

7. Tu feras la fête au Kae Funck

Il y a une bonne ambiance, un feu de camp, un spectacle d’acrobates et tu pourras admirer le coucher du soleil.

Si tu es aussi chanceux que moi, tu pourras assister à une demande en mariage faite par un chanteur tanzanien 😀

8. Tu feras du snorkeling à Mnemba Island mais que

Mnemba est une île privée (celle de Bill Gates) mais il nous fait la grâce de poser les pieds uniquement sur le banc de sable. Après, vous restez dans votre bateau ou dans l’eau. 😀

J’ai réservé cette activité avec Boss Dhow pour une journée complète. Le plus de Boss Dhow ? On est à bord d’un superbe voilier traditionnel avec banquettes et oreillers.

J’ai dû me réveiller assez tôt vu que mon hôtel était à Jambiani dans le sud et le départ à Kendwa dans le nord.

Au programme de cette journée complète : halte sur le banc de sable de tonton Bill, aperçu des dauphins. Malheureusement, je n’ai pas pu prendre de vidéos ou de photos des dauphins parce que les autres bateaux de touristes à moteur les pourchassaient comme des tarés !

J’ai eu droit à un déjeuner très copieux. Rassurez-vous, j’étais avec d’autres touristes. Il y a généralement une quinzaine de personnes pour cette excursion.

J’ai aussi eu droit à ma première expérience de snorkeling et c’était super!

Au retour, on a longé la côte de Nungwi où j’ai pu admirer encore une fois le coucher de soleil.

9. Tu t’accorderas un chill out au Bamboo house

J’étais vraiment en mode relax durant ce voyage. En mode piscine-cocktail. Une amie m’a recommandé le bamboo house. L’accès à la piscine coûte 60 dollars, cocktail inclus. Le cadre est magnifique.

10. Tu te prélasseras au NURU SPA

Je voulais terminer mon séjour sur une note de relaxation. J’ai fait un tour au Nuru Spa. J’ai opté pour un bain floral avec un massage traditionnel aux herbes et un traitement ayurvédique au babeurre. Ca m’a coûté 150 dollars pour 2 heures de soins. Quel plaisir de se faire chouchouter ❤

C’est vraiment la vie que je mérite et vous aussi.


INFOS PRATIQUES

Niveau budget, en mode voyage solo, j’ai dépensé environ 3500 euros. Le billet d’avion de Kenya Airways m’a coûté près de 1000 euros, presqu’un 1/3 du budget. De plus, j’ai dû payer un accès au lounge à 200 dollars (une expérience agréable soit dit en passant) parce que j’avais seize heures d’attente pour ma correspondance Nairobi-Abidjan. Au lounge, c’était nourriture à volonté, coin repos et surtout la possibilité de prendre une douche.

Pour les excursions, ça m’a coûté environ 400 euros.

J’ai essentiellement fait mes trajets en taxi:

  • De l’aéroport à mon hôtel à stone town, ça m’a coûté 15 euros
  • De Stone town à Jambiani, 35 euros
  • Nungwi-Jambiani en aller-retour : 80 euros
  • Kendwa-Jambiani en aller-retour (taxi partagé avec d’autres touristes) : 30 dollars

Pour les excursions, la mise en relation avec le chauffeur a été faite par Boss Dhow ou Ahmed Zanzibar.

Pour mes déplacements au bamboo, nuru et à Paje, j’ai trouvé un jeune chauffeur très sympa qui m’a presque servi de chauffeur personnel. J’ai encore son contact si vous êtes intéressé. Les montants variaient en fonction de la distance. J’ai trouvé que c’était plutôt raisonnable. Je payais en francs tanzanien. Permettez que je ne fasse pas la conversion cette fois-ci.

Pour la huitaine de jours en hôtel, j’ai dépensé environ 1000 euros. A stone Town, j’étais à Kisiwa house où c’était top. Le bémol : le débit internet.

Sur recommandation d’une superbe amie, j’ai passé le reste de mon séjour dans le sud, à Jambiani. Mes trajets d’excursion vers le nord étaient longs mais pas épuisants. J’y ai fait deux hôtels que j’ai trouvés sympas.

Le Pilipili sunrise est très instagrammable.

Et à 500 mètres de l’hôtel, vous avez un petit centre commercial où il y a le spot I love Zanzibar.

Au Dhow resort, j’ai apprécié la bouffe et la réduction de 10% au restaurant 😀

Parlant de restaurants, j’ai essentiellement mangé dans ceux des hôtels.


Ca vous dit, un portrait chinois de Zanzibar ?

Une couleur, ce serait …

Le bleu de l’océan.

Un signe de ponctuation, ce serait…

! Autrefois appelé point d’admiration 🙂

Un des cinq éléments fondamentaux, ce serait…

L‘eau. Il y a de belles plages à Zanzibar, du nord au sud. Le seul hic, c’est le phénomène des marées basses.

Un des 7 péchés capitaux, ce serait…

La paresse.

Un des cinq sens, ce serait…

La vue.

Une pièce de la maison, ce serait …

La salle de bains, l’endroit idéal pour se prélasser, prendre du temps pour soi, se ressourcer.

Un moment de la journée, ce serait …

La matinée. Profiter de la lumière du jour.

Une chanson ?

Vous avez apprécié l’escapade ?

Je prépare déjà mes prochaines vacances. Où faut-il que j’aille absolument selon vous ?

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

Un nouveau sourire – Blaise Konan

Séphorien et Sophie n’auraient jamais dû se rencontrer. Lui, beau citadin, champion des pistes de danse, croquant la vie à pleines dents ; elle, timide jeune femme rêvant d’un bonheur tranquille dans son village. Pourtant, lorsque leurs chemins se croisent, par hasard, la graine de l’espoir commence à germer dans leur cœur. L’espoir qu’ils sont l’un pour l’autre, le remède à un passé amoureux douloureux ; l’espoir qu’ils peuvent vivre ensemble une seconde chance.

J’apprécie beaucoup le caractère apaisant, plein d’espoir du titre.

Les deux premiers chapitres permettent au lecteur de découvrir le citadin Séphorien Sana, sa rencontre avec sa femme, le décès de cette dernière et la descente aux enfers de notre héros.

Permettez que je fasse une petite halte à cet instant sur le prénom du héros.

Tout homme qui s’appelle Séphorien a droit à l’amour mais bon je viens en romance pour m’évader, trouver de l’originalité, du sexy. Je ne peux jamais trouver ça avec SEPHORIEN! 😦

Dans ma tête, je l’ai rebaptisé Séphen. Que l’auteur me pardonne.

On quitte ensuite la ville pour le village à la rencontre de Brou Sophie surnommée Blékan. Elle est obligée d’abandonner son amour de jeunesse pour obéir à la volonté de ses parents : épouser un homme qu’ils ont choisi. Ce mariage forcé va s’achever par un deuil. Le non-respect des rites de veuvage oblige Blékan à aller en ville.

La rencontre Séphorien- Blékan se fait après un copieux repas dans un restaurant où Blékan bosse comme cuisinière. C’est le resto de sa tante qui l’a accueillie un an et demi plus tôt en ville.

Dans quelle ville, village sommes-nous ? Quel âge ont nos héros ? J’ai été frustrée de ne pas avoir ces infos. L’auteur prend la peine de décrire la décoration des lieux, les tenues vestimentaires mais omet les réponses aux questions suscitées. Personnellement, j’ai besoin d’avoir un aperçu de l’environnement géographique, de connaître l’âge des héros car ça influe sur leur psychologie.

J’ai trouvé lourd que l’auteur s’attarde sur les civilités. Je n’oublierai pas Madame Guéi, Mme Konan de sitôt.

J’ai trouvé lourd qu’il rappelle à plusieurs reprises le patronyme de Diane et Jules, les amis de Séphorien ; comme s’il avait peur qu’on les oublie. Une fois la présentation faite, laissons tomber les civilités. Diane et Jules sont devenus nos potes quoi !

Le rappel des noms de nos héros est encore plus lourd. Pour être franche, ça m’a agacée.

Je remercie l’auteur pour le passage éclair du triangle amoureux. J’ai fait une overdose de ce type de scénario en romance.

Je profite de cette brèche pour évoquer l’alchimie entre nos héros. Je trouve mignon qu’ils soient l’un pour l’autre une seconde chance d’aimer et d’être aimé. Il y a des instants de tendresse entre eux mais trop retenus à mon goût. Il m’a manqué de la passion dans leurs sentiments. Je pense que le lecteur passe plus de temps sur le développement de leurs anciens amours que cet amour nouveau.

La scène émouvante du roman ?

L’instant où Séphorien parle à sa défunte femme.

J’ai trouvé bizarre par contre qu’il lui dise qu’il l’aimera toujours. L’amour partagé avec Sophie sera-t-il en dessous de ce qu’il a vécu avec Ella ? Je suis perplexe.

La scène gênante du livre ? Alerte spoiler

Le flirt entre la tante d’Olga et Séphorien. J’ai grave flippé. Heureusement que ce n’est pas allé bien loin.

En conclusion ?

Un nouveau sourire est globalement un roman sympathique à lire. Il offre une lecture rapide mais pas une lecture inoubliable.

J’ai bien envie d’avoir votre réponse à une question posée par l’auteur sur sa page facebook.

Vous venez de vivre la plus belle histoire d’amour de votre vie. Un véritable conte de fée. Mais qui s’arrête net. Vous êtes complètement brisé. Et alors que vous n’êtes pas encore guéri, l’amour se présente à nouveau.

Vous faites quoi ? Vous vous donnez une chance de vivre une nouvelle histoire ou vous cherchez d’abord à guérir ?

Un nouveau sourire est disponible en numérique sur Youscribe.

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

La saga Holly Ann- Kid Toussaint et Servain

Pour lire ma note de lecture sur le tome 1, c’est par ici.

Qui est Holly Ann ?

Cette question m’a poursuivie tout au long des tomes de cette saga.

Au fil des 4 tomes, on découvre le passé d’Holly Ann. Elle a un pouvoir ou une malédiction, ça dépend de l’angle d’analyse : à chaque fois qu’elle partage un moment d’intimité avec quelqu’un, elle prend un bout de lui. Bien évidemment, elle ne « vole » que de bonnes choses : une capacité à parler plusieurs langues, débusquer des coupables, etc…

Dans chaque tome, on découvre quelques-unes de ses victimes.

Les enquêtes menées par Holly Ann ont un fond historique, culturel et social: le vaudou, les derniers indiens issus de la tribu natchez, l’horreur de la prostitution enfantine, les conditions des marrons.

Des mots dans le dernier tome, évoquant la triste réalité des marrons, m’ont particulièrement touchée.

Ces pauvres gens n’ont pas eu le temps d’être libres. Les lois sur la ségrégation et celles de Crow sont arrivées juste après. Ils ont eu le droit de rien faire.

Une souffrance qui se transmet de génération en génération, comment on est censé la vivre, la détourner ?

Globalement, j’ai apprécié cette saga même si Holly Ann tient à la part de mystère qui l’entoure. Je m’explique. Quelqu’un a mis sa chambre sens dessus dessous dans le dernier tome. On ignore qui. Holly Ann a des hypothèses, elle devra s’en assurer. Le lecteur n’a malheureusement pas plus d’infos. Je trouve cela dommage vu que le tome 4 est censé être le dernier tome.

Connaissez-vous cette saga ?

Publié dans Arrêt sur une oeuvre

TTL 162 : Meurtre en Malaisie – Shamini Flint

Cette semaine, le thème du Throwback Thursday Livresque est Une femme à l’honneur (autrice, personnage…)

J’ai pensé à

Shamini Flint est une auteure malaisienne et l’un des personnages principaux de ce roman est une femme.

L’inspecteur Singh est de mauvaise humeur. Il a dû quitter son foyer, à Singapour, pour mener une enquête à Kuala Lumpur, en Malaisie. Chelsea Liew, célèbre top modèle, y est condamnée à mort pour le meurtre de son ex-mari. Même si elle jure ne pas être coupable, prouver son innocence s’annonce difficile : battue et séparée de ses enfants, elle est la coupable idéale.
C’est sans compter sur le surprenant inspecteur Singh, bedonnant et ronchon mais fin limier, dont les supérieurs voudraient bien anticiper la retraite. S’il ne ménage pas sa peine pour élucider le crime et, du même coup, rendre sa liberté à une femme innocente, il lui faudra tout de même contourner un obstacle de taille : le manque de coopération de la police malaisienne…

Chelsea Liew est Singapourienne, elle a épousé un malaisien et est mère de 3 garçons. Elle a arrêté sa carrière de mannequin sur demande de son mari.

Au bout de 20 ans, elle décide de le quitter. 20 ans de brutalité c’est assez pour elle.

Pourquoi est-elle restée ?

Accusée d’avoir tué son ex-époux, Chelsea Liew ne coopère pas, rendant la tâche difficile à l’inspecteur Singh, policier singapourien.

Elle finit par accepter l’aide de Singh, sa motivation première ? Ne pas être séparée de ses enfants.

Je l’ai trouvée héroïque dans sa façon d’être mère.

Pour déplacer le projecteur sur l’ensemble du livre, c’est une enquête policière dépaysante où on découvre la Malaisie et Singapour à travers les comparaisons faites par l’inspecteur Singh. Les personnages sont intéressants, l’enquête est facile à suivre, elle est plutôt classique. N’ y allez pas pour chercher des retournements de situation.

Il n’ y avait aucun bien à attendre de ce qu’une femme renonce à son indépendance pour un homme.

En cette veille du 8 mars, quel est votre avis sur cette affirmation ? Au fond, c’est quoi l’indépendance ?

Quelle auteure/personnage féminin voulez-vous mettre à l’honneur ?